Certes cela est un peu dur, mais il faut bien mettre les choses Ă leur place : le texte dit quâen Dieu, il y a mille gĂ©nĂ©rations de bontĂ© pour seulement trois ou quatre de punition. Sâil y a de la duretĂ© en Dieu, ce ne serait quâĂ 3 pour 1000 de colĂšre, et 997 pour 1000 dâamour et de pardon, mais ce 3 pour 1000 sont essentiels
AndrĂ© Gounelle Bible Dieu Ăglise Histoire des idĂ©es Protestantisme ThĂ©ologie des religions Vie croyante Vocabulaire ThĂ©ologique Sur d'autres thĂšmes Schweitzer Tillich Sur d'Autres auteurs et livres Accueil > Vocabulaire ThĂ©ologique Vous connaissez tous, je pense, l'histoire souvent racontĂ©e de la dame qui, rentrant du culte, dit Ă son mari "Aujourd'hui, notre pasteur a fait un beau sermon sur le pĂ©chĂ©". Le mari lui demande "Qu'en a-t-il dit ?" La dame rĂ©pond "Je ne suis pas bien sĂ»re d'avoir compris, mais il m'a semblĂ© qu'il Ă©tait plutĂŽt contre". Cette anecdote appelle deux commentaires. D'abord, que lorsque les pasteurs parlent du pĂ©chĂ©, souvent les gens ne comprennent pas, il y a malentendu, parce que pour eux le pĂ©chĂ© dĂ©signe tout autre chose que pour un thĂ©ologien ou un homme d'Ăglise. Ensuite, que probablement le pasteur Ă©tait un fidĂšle prĂ©dicateur en ce sens qu'il Ă©tait contre le pĂ©chĂ©, mais non pas contre les pĂ©cheurs. J'y reviendrai en conclusion. Quand on accuse, accable et condamne les gens, ce que tous les prĂ©dicateurs ont tendance Ă faire, ce qui reprĂ©sente pour eux la solution de facilitĂ©, on ne prĂȘche pas l'Ă©vangile, mais la loi. Ce cours comprendra deux grandes parties. J'ai intitulĂ© la premiĂšre "phĂ©nomĂ©nologie de la faute"; phĂ©nomĂ©nologie veut dire description; je rĂ©sumerai des analyses de Paul RicĆur qui montrent comment dans les cultures du bassin de la MĂ©diterranĂ©e et du Proche Orient, on a compris la faute ou la culpabilitĂ© humaine. La seconde partie sera plus doctrinale et thĂ©ologique; j'y esquisserai les grandes lignes de la conception chrĂ©tienne du pĂ©chĂ©. 1. PhĂ©nomĂ©nologie de la culpabilitĂ© Dans un ouvrage publiĂ© en 1960 chez Aubier La symbolique du mal, qui constitue le tome 3 de sa Philosophie de la VolontĂ©, RicĆur a Ă©tudiĂ© d'une part les images ou symboles, d'autre part les rĂ©cits ou mythes par lesquels les ĂȘtres humains ont exprimĂ© leur expĂ©rience, leur comprĂ©hension et leur conscience de la faute. Je vais reprendre, dans ma premiĂšre partie, les grandes lignes de cette analyse classique, Ă laquelle on se rĂ©fĂšre souvent. RicĆur relĂšve trois sortes d'images-symboles et quatre types de rĂ©cits mythiques qui lui semblent reprĂ©senter assez bien les principales conceptions de la culpabilitĂ© que l'on rencontre dans la pensĂ©e religieuses de l'humanitĂ©. 1. Les symboles Voyons, d'abord, les images symboles. RicĆur les rĂ©partit en trois catĂ©gories qui reprĂ©sentent trois maniĂšres de comprendre la faute, trois niveaux de conscience de la culpabilitĂ©. 1. Un premiĂšre catĂ©gorie d'images, la plus simple et la plus Ă©lĂ©mentaire fait de la faute une malpropretĂ©, une tache, une souillure, ou une maladie; elle salit et infecte. De mĂȘme qu'on se dĂ©barrasse de sa crasse en se nettoyant, le coupable doit se soumettre Ă un rite de purification qui le lavera et le rendra "plus blanc la neige", comme le dit le psaume 51, ou "plus brillant que l'Ă©bĂšne" comme le disent certaines traductions africaines de la Bible. Dans une des tragĂ©dies de Shakespeare, le sentiment de culpabilitĂ© de Lady Macbeth se traduit dans le fait qu'elle veut toujours se laver les mains. Ce symbole, rĂ©pandu dans de nombreuses cultures, prĂ©sente souvent deux caractĂ©ristiques qui montrent qu'il correspond Ă une conscience encore grossiĂšre et rudimentaire de la faute. - PremiĂšrement, il ne lie pas obligatoirement la faute Ă une responsabilitĂ©, Ă une mauvaise intention. L'ĂȘtre humain peut se trouver souillĂ© ou infectĂ© et, donc, coupable parce qu'il a violĂ© un tabou qu'il ignorait ou parce qu'accidentellement, sans le vouloir et mĂȘme peut-ĂȘtre sans s'en apercevoir, il a eu un contact avec quelque chose un animal, un cadavre, ou un objet considĂ©rĂ© comme impur. La faute n'apparaĂźt donc pas comme un acte que l'homme dĂ©cide, qu'il accomplit, mais comme un Ă©vĂ©nement qui lui arrive et qu'il subit. - DeuxiĂšmement, la faute ressemble Ă une maladie. Elle vient du dehors et provoque automatiquement une souffrance ou mĂȘme entraĂźne la mort. L'ĂȘtre humain vit sous le menace constante de chĂątiments qui lui tombent dessus sans qu'il sache pourquoi. Il risque de se voir puni pour des fautes qu'il ignore, ce qui le fait vivre dans une sorte de terreur. On ne distingue pas ici le mal du malheur, on ne sĂ©pare pas la faute et la souffrance. Le symbole de la tache n'implique donc pas conscience morale et responsabilitĂ©. Il relĂšve d'une mentalitĂ© assez primaire et d'une religion oĂč domine la peur. La rĂ©flexion ne peut que le juger trĂšs insatisfaisant. Toutefois, son insuffisance n'entraĂźne pas sa disparition; il ne sera pas Ă©liminĂ© mais complĂ©tĂ©, corrigĂ© et Ă©quilibrĂ© par d'autres symboles. 2. La seconde catĂ©gorie d'images symboliques voit dans la faute une rupture, ou une dĂ©tĂ©rioration des liens qui unissent entre elles deux ou plusieurs personnes. Ă ce niveau, une altĂ©ritĂ© et une relation interviennent de maniĂšre dĂ©cisive. La souillure reprĂ©sente un malheur qui arrive Ă l'ĂȘtre humain, tandis que la rupture se produit entre des personnes diffĂ©rentes et dĂ©truit ou abĂźme leurs rapports. Ici, joue un grand rĂŽle l'idĂ©e d'alliance, c'est Ă dire d'un contrat qui associe et oblige d'une part la divinitĂ©, d'autre part l'ĂȘtre humain. La faute se dĂ©finit comme une infraction Ă ce contrat, un non respect de l'alliance, un manquement aux obligations qu'elle comporte. Les rĂšgles et les exigences de cette alliance varient Ă©videmment selon les peuples et les religions. Chez les prophĂštes d'IsraĂ«l, elles vont trĂšs loin puisque Dieu demande au croyant d'exercer la justice et la misĂ©ricorde. Deux sĂ©ries de symboles relĂšvent de cette seconde catĂ©gorie. La premiĂšre indique une dĂ©viation par rapport Ă l'ordre ou au chemin indiquĂ© par l'alliance. Ainsi l'image de la voie tortueuse, de l'Ă©garement, du but ou de la cible manquĂ©e. La faute consiste Ă mal s'orienter, Ă se dĂ©tourner et Ă s'Ă©loigner de Dieu. On la rĂ©pare en se convertissant, c'est Ă dire en changeant de direction, en opĂ©rant un retour. La seconde sĂ©rie de symboles indique la relation dĂ©tĂ©riorĂ©e ou cassĂ©e ainsi, on qualifie la faute d'adultĂšre, de rĂ©volte, d'ingratitude; on parle aussi de "nuque raide", de "duretĂ© d'oreille". Ce second niveau prĂ©sente trois caractĂ©ristiques PremiĂšrement, on peut commettre la faute Ă son insu, sans le savoir ni le vouloir. L'idĂ©e d'intention ou de responsabilitĂ© n'a pas, en tout cas Ă l'origine, grande importance; elle ne prĂ©domine pas. La faute devient active, et relationnelle ce qui la distingue de la souillure du premier niveau, mais elle reste un malheur qui arrive. DeuxiĂšmement, la faute a un caractĂšre fortement collectif ou communautaire. Quelqu'un pĂšche parce qu'il se situe dans le cadre du contrat passĂ© avec Dieu, parce qu'il appartient au peuple de l'alliance. Sa faute concerne et touche le peuple tout entier, qui en porte les consĂ©quences et qui a la charge de la rĂ©parer. TroisiĂšmement, je viens de souligner que l'ĂȘtre humain concernĂ© par la faute appartient Ă un ensemble, il fait partie du peuple de l'alliance. Il se trouve insĂ©rĂ© dans une histoire qui a commencĂ© avant lui, dans une relation qui le prĂ©cĂšde et qui a connu, antĂ©rieurement Ă lui, des moments d'altĂ©ration et de dĂ©tĂ©rioration. La faute le prĂ©cĂšde donc, et elle pĂšse sur lui comme une fatalitĂ© ou un destin, d'oĂč le thĂšme de "la naissance dans le pĂ©chĂ©" ou du "pĂ©chĂ© originel". 3. La troisiĂšme catĂ©gorie comprend des symboles ou des expressions qui indiquent une culpabilitĂ© individuelle. Ici apparaĂźt l'idĂ©e, absente ou peu prĂ©sente aux niveaux prĂ©cĂ©dents, d'une responsabilitĂ© personnelle. La conscience morale dĂ©termine Ă la fois la faute et la culpabilitĂ©. En effet, d'une part, la faute se situe dans la conscience et en relĂšve on est coupable Ă cause de ce qu'on a voulu faire. La dĂ©cision et l'intention qualifient l'acte, lui confĂšrent sa valeur morale, positive ou nĂ©gative. D'autre part, le sentiment et la situation de culpabilitĂ© naissent du jugement que je porte sur ma conduite, de mon sentiment d'avoir mal agi, de mon regret et de mon remords. Deux points caractĂ©risent la culpabilitĂ© La faute devient personnelle, individuelle. Dans la confession des pĂ©chĂ©s, on abandonne le "nous", le pluriel, pour passer au "je", au singulier. Dans l'histoire d'IsraĂ«l, ce passage s'opĂšre avec les prophĂštes de l'Ă©poque de l'exil, JĂ©rĂ©mie et EzĂ©chiel. Auparavant, Ă quelques rares exceptions prĂšs, les prophĂštes s'adressent au peuple en son ensemble et le dĂ©clarent fautif ou innocent en bloc. Ils posent une solidaritĂ© collective les fils sont chĂątiĂ©s pour leur pĂšres souvenez-vous Exode 20/5 "je suis un Dieu jaloux qui punit la faute des pĂšres sur les fils jusqu'Ă la troisiĂšme et quatriĂšme gĂ©nĂ©ration". Tous les membres d'une famille, d'un clan, d'une tribu ou d'une nation portent la faute de l'un des leurs. EzĂ©chiel et JĂ©rĂ©mie s'Ă©lĂšvent vivement contre cette maniĂšre de voir. Ne dites pas "les pĂšres mangent des raisins verts, et les dents des enfants sont agacĂ©s ... l'Ăąme c'est Ă dire la personne qui pĂšche est celle qui mourra Ez. 18/2-4; "chacun mourra pour sa propre faute" JĂ©r. 31, 29. Un peu aprĂšs, au cinquiĂšme siĂšcle avant JĂ©sus Christ, on constate une Ă©volution analogue en GrĂšce oĂč l'on passe Ă©galement de la faute collective Ă la culpabilitĂ© individuelle. La culpabilitĂ© connaĂźt des degrĂ©s. On est plus ou moins responsable, plus ou moins fautif. Il y a lĂ une grande diffĂ©rence avec le niveau prĂ©cĂ©dent, celui de la rupture qui constitue un fait brutal et objectif indĂ©pendant de toute considĂ©ration de responsabilitĂ© ou de gravitĂ©. Pour faire comprendre cela, je prends deux comparaisons. D'abord, si mon tĂ©lĂ©phone marche mal et grĂ©sille, que ce soit ma faute ou pas, qu'il s'agisse d'une panne petite ou importante, la situation est la mĂȘme, la communication est mauvaise, je n'arrive pas Ă avoir une relation correcte avec mon correspondant. Ensuite, si quelqu'un se trouve enfermĂ© dans un cachot au secret, ce peut ĂȘtre Ă cause d'une erreur policiĂšre ou parce qu'il s'agit d'un vĂ©ritable criminel; sa prison peut se situer trĂšs loin ou trĂšs prĂšs de ses amis et de sa famille; dans tous les cas, il n'en est pas moins isolĂ© et sĂ©parĂ© des siens. Au second niveau, on a une situation nette et simple ou il y a rupture ou il y a communication. La transgression apparaĂźt assez Ă©galitaire; il n'y a pas de petits ou de grands pĂ©cheurs; une faute lĂ©gĂšre ou une faute grave ont la mĂȘme consĂ©quence elles sĂ©parent de Dieu, elles rompent l'alliance. Au contraire, Ă ce troisiĂšme niveau, on constate et on reconnaĂźt des degrĂ©s de culpabilitĂ©; il y a une plus ou moindre grande gravitĂ© de la faute et toute une Ă©chelle de responsabilitĂ©. Il en rĂ©sulte qu'on ne peut considĂ©rer personne comme totalement mauvais ni comme parfaitement bon; nous nous situons tous dans un entre-deux, dans un plus ou moins. Dans cette catĂ©gorie, domine le symbole de la balance; il s'agit de peser la faute, d'en apprĂ©cier le poids, de tenir compte de toutes les circonstances, aggravantes ou attĂ©nuantes, qui entrent en jeu. Sur le plan religieux, cela se traduira par le thĂšme du jugement des dĂ©funts qui apparaĂźt en Ăgypte. Sur le plan juridique, le droit introduit la distinction entre le volontaire et l'involontaire on sanctionne plus lourdement un meurtre prĂ©mĂ©ditĂ© qu'un homicide par imprudence. Sur le plan moral, apparaĂźt le scrupule scrupule dĂ©signe Ă©tymologiquement le plus petit poids dont on se sert pour peser sur une balance qui s'interroge sur la valeur des actes et des intentions, qui a tendance Ă multiplier les obligations, Ă devenir de plus en plus exigeant. Ce troisiĂšme niveau aboutit Ă un rigorisme parfois trĂšs lourd. Il intĂ©riorise la faute les sentiments et les intentions comptent plus que la matĂ©rialitĂ© des actes. Ce niveau apparaĂźt moins religieux que le prĂ©cĂ©dent, mais plus moral il met l'accent sur la conscience plus que sur la relation avec Dieu je rappelle que "religieux" vient de religare qui signifie relier. 2. Les mythes AprĂšs ces trois catĂ©gories de symboles qui nous ont permis de faire une premiĂšre approche de la notion de faute, nous allons maintenant passer aux mythes qui essaient d'expliquer l'origine du mal et de la faute, et qui de ce fait proposent une interprĂ©tation de la condition humaine. RicĆur en sĂ©lectionne quatre qui lui paraissent caractĂ©ristiques et reprĂ©sentatifs, Ă savoir le mythe babylonien de la crĂ©ation, le mythe tragique grec, le mythe biblique d'Adam, enfin le mythe orphique de l'Ăąme exilĂ©e. Nous allons les voir successivement. 1. D'abord, le mythe babylonien de la crĂ©ation, que l'on trouve dans l'Enuma Elish. Je le rĂ©sume Ă trĂšs grand trait. Ce mythe commence par le rĂ©cit de la naissance des dieux et continue en racontant le combat qui oppose les dieux parents aux dieux enfants. Les dieux parents songent Ă se dĂ©barrasser de leurs enfants qui les dĂ©rangent et les gĂȘnent, mais les dieux enfants prennent les devants, passent Ă l'attaque et l'un d'eux Mardouk tue les parents Apsu et Tamiat. Il dĂ©pĂšce le cadavre de Tamiat, et s'en sert pour fabriquer le monde. Mardouk devient le dieu suprĂȘme. L'ĂȘtre humain est fait du sang et de la chair d'un dieu assassinĂ©. Ce mythe comporte trois enseignements sur le mal. D'abord, il ne faut pas attribuer Ă l'ĂȘtre humain la responsabilitĂ© d'avoir introduit le mal et la culpabilitĂ© dans l'univers. L'origine de la faute se situe au niveau du divin; elle prĂ©cĂšde la crĂ©ation du monde et l'apparition de l'humanitĂ©. Ensuite, pour les babyloniens, tout commence par le mal. Ă la diffĂ©rence des mythes du paradis perdu ou de l'Ăąge d'or, vient en premier non pas l'innocence ou la puretĂ©, mais la faute. Il n'y a donc pas chute, mais progrĂšs. Le mal fait partie du passĂ© de l'ĂȘtre, le bien appartient Ă son avenir. Enfin, les dieux ont une nature ou une essence ambiguĂ«. Mardouk dĂ©noue la situation et opĂšre un salut Ă travers un geste criminel. Seul un acte de violence lui permet de dĂ©passer et de surmonter la malveillance primordiale. Le monde naĂźt d'un assassinat, d'un parricide et la crĂ©ation implique une destruction antĂ©rieure. Le mal et la faute apparaissent donc comme une rĂ©alitĂ© primordiale et indĂ©passable. Ce premier mythe a deux caractĂ©ristiques. D'une part, il comporte un pessimisme foncier. La faute se trouve Ă l'origine de l'existence du monde et des humains; elle les marque de maniĂšre indĂ©lĂ©bile. D'autre part, le mythe attĂ©nue fortement la responsabilitĂ© de l'ĂȘtre humain la culpabilitĂ© se situe au niveau ontologique et non personnel. Elle caractĂ©rise la structure de l'ĂȘtre, plus qu'elle ne concerne l'individu en tant que tel. - 2. En second lieu, vient le mythe tragique que l'on trouve en GrĂšce et qu'illustrent deux figures et histoires, celles de PromĂ©thĂ©e Eschyle et celle d'Ćdipe Sophocle. PromĂ©thĂ©e, un titan, c'est Ă dire un ĂȘtre semi divin, vole aux dieux le feu afin de le donner Ă l'homme. Pour cela, il se voit condamnĂ© Ă des souffrances perpĂ©tuelles. Ćdipe n'arrive pas Ă Ă©chapper Ă son destin. MalgrĂ© tous ses efforts, il tue son pĂšre et Ă©pouse sa mĂšre. Trois Ă©lĂ©ments caractĂ©risent le mythe grec, et le rendent tragique. Le premier Ă©lĂ©ment, on pourrait l'appeler l'hostilitĂ© de l'ĂȘtre, la malveillance des puissances surnaturelles qui haĂŻssent l'humanitĂ© et s'acharnent contre elle. Les dieux punissent PromĂ©thĂ©e parce qu'il secourt les humains et le destin s'acharne contre Ćdipe. Cette hostilitĂ© condamne l'ĂȘtre humain au malheur. La culpabilitĂ© et la souffrance accompagnent nĂ©cessairement l'existence, on ne peut pas les en dissocier. Ce pessimisme se manifeste dans l'assimilation constante de la naissance Ă une mort, dans l'idĂ©e que tout bonheur doit se payer, qu'il y aura un choc en retour, une revanche du destin. L'ĂȘtre humain ne peut pas se dĂ©rober Ă cette hostilitĂ©, la fuir, y Ă©chapper. Les parents d'Ćdipe et Ćdipe lui-mĂȘme sont avertis du destin, et tentent de l'Ă©viter. Ils ont beau savoir, ils ont beau faire, rien ne pourra empĂȘcher qu'Ćdipe tue son pĂšre et Ă©pouse sa mĂšre. DeuxiĂšme Ă©lĂ©ment, dans la tragĂ©die grecque, l'ĂȘtre humain ne se rĂ©signe pas, il n'accepte pas, il se dĂ©bat et proteste. Le destin qui condamne l'ĂȘtre humain Ă l'impuissance et au malheur se heurte Ă sa libertĂ© et Ă son action. PromĂ©thĂ©e dĂ©fie Zeus, Ćdipe se rĂ©volte. Il y a une colĂšre et une rĂ©sistance du hĂ©ros qui retarde l'accomplissement de l'inĂ©luctable. Ă un certain moment, dans la tragĂ©die, le destin semble flĂ©chir, reculer, on a l'impression qu'il s'Ă©loigne, illusion que viendra dissiper le dĂ©nouement. Cette espĂ©rance, qui apparaĂźt un instant, constitue une perfidie supplĂ©mentaire du destin, un raffinement de cruautĂ© qui augmente la souffrance. Les grecs n'affirment nullement l'innocence du hĂ©ros sa faute rĂ©side prĂ©cisĂ©ment dans son refus, dans sa rĂ©volte qualifiĂ©e d'ubris, c'est Ă dire de dĂ©mesure, d'orgueil, de folie. La sagesse consiste Ă accepter l'ordre des choses, Ă se soumettre au destin, Ă se rĂ©signer au malheur, qui fait partie de la condition humaine. Prenons le cas, trĂšs significatif de PromĂ©thĂ©e; les dieux le condamnent Ă un terrible supplice parce qu'il a donnĂ© aux ĂȘtre humains le feu qui leur permet de vivre. D'un cĂŽtĂ©, il figure le juste puni; il reprĂ©sente un sauveur innocent, suppliciĂ© Ă cause de sa bontĂ© et de sa gĂ©nĂ©rositĂ© envers l'humanitĂ© thĂšme trĂšs proche du christianisme. De l'autre cĂŽtĂ©, il a volĂ© le feu, il a perturbĂ© l'ordre du monde, il a commis une faute. Bien qu'il ne se repente pas de son acte, il se considĂšre lui-mĂȘme comme un coupable qui a mĂ©ritĂ© son chĂątiment. TroisiĂšme Ă©lĂ©ment, pour la tragĂ©die grecque, l'ĂȘtre humain est Ă la fois innocent et coupable, victime et criminel. Bien que justifiĂ©e, sa rĂ©volte n'en constitue pas moins un acte pervers, un refus de l'ĂȘtre. Cet Ă©lĂ©ment a deux consĂ©quences. D'abord, il conduit Ă affirmer l'ambiguĂŻtĂ© de toute existence, de tout ĂȘtre. Ă la mĂ©chancetĂ© des dieux et du destin, rĂ©pond la dĂ©mesure, l'orgueil la folie des ĂȘtre humains. En chacun de nous, innocence et culpabilitĂ© se mĂȘlent inextricablement, sans qu'on puisse les sĂ©parer, les dissocier. Tout le monde a tort. Ensuite, il rend toute dĂ©livrance impossible. Le malheur et la faute structurent la vie, la caractĂ©risent, la dĂ©finissent. L'homme, mĂȘme quand il entend lutter contre le mal, n'arrive qu'Ă l'augmenter. Il y a donc lĂ Ă la fois un pessimisme foncier et une conscience vive de l'ambiguĂŻtĂ© humaine. 3. Le troisiĂšme mythe, vous le connaissez, puisqu'il s'agit de celui d'Adam et d'Eve, de leur dĂ©sobĂ©issance et de leur expulsion de l'Ăden au chapitre trois de la GenĂšse. Je pense inutile de le raconter. Ce mythe donne trois indications sur le mal et la faute. PremiĂšrement, Ă la diffĂ©rence des deux mythes prĂ©cĂ©dents, il ne situe pas l'origine du mal en Dieu, mais en l'homme. La faute n'arrive pas de l'extĂ©rieur Ă Adam et Eve. Ils la commettent de leur propre chef. Dieu a créé un monde bon, et la crĂ©ature y introduit le mal. Le mythe innocente Dieu, et accuse l'ĂȘtre humain. DeuxiĂšmement, il n'y a pas coĂŻncidence entre l'origine de l'ĂȘtre et l'origine du mal. Elles ne se confondent pas comme dans les mythes prĂ©cĂ©dents. Adam et Eve introduisent la faute dans un monde qui a dĂ©jĂ commencĂ©. Le mal apparaĂźt comme un accident qui dĂ©tĂ©riore ce qui existait dĂ©jĂ , et Ă©tait bien. "Le pĂ©chĂ©, Ă©crit Brunner*, n'est pas un fait premier, mais un fait second". Il y a une bontĂ© initiale et fondamentale du monde, et aussi de l'ĂȘtre humain que la faute vient dĂ©grader, dĂ©tĂ©riorer, pervertir. TroisiĂšmement, Ă cĂŽtĂ© d'Adam et d'Eve intervient un personnage mystĂ©rieux le serpent, dont la prĂ©sence Ă©tonne dans un rĂ©cit trĂšs dĂ©mythologisĂ©, oĂč le merveilleux a peu de place. Le serpent semble avoir deux significations. D'abord, il souligne ce qu'il y a d'obscur, de mystĂ©rieux, d'incomprĂ©hensible dans le mal et la faute; on n'arrive jamais Ă les expliquer, Ă en rendre compte entiĂšrement. Ensuite, il indique paradoxalement qu'Ă la fois Adam et Eve commencent le mal et le trouvent dĂ©jĂ lĂ , que la faute n'appartient pas Ă leur nature, Ă leur essence, mais qu'elle rĂ©sulte d'une sĂ©duction. Ainsi la culpabilitĂ© de l'ĂȘtre d'humain demeure, il a tort de se laisser sĂ©duire, mais s'attĂ©nue il n'est pas intrinsĂšquement pervers. D'une certaine maniĂšre, le mythe biblique reprend un aspect du thĂšme du destin soulignĂ© par les grecs et les babyloniens. J'ajoute que dans la Bible, si le mal et la faute ont commencĂ© un jour, ils se termineront aussi un jour. Ils caractĂ©risent seulement une Ă©poque de l'histoire du monde et ne se trouvent ni au tout dĂ©but ni Ă l'extrĂȘme fin. Ă la diffĂ©rence des mythes babyloniens et grecs, la Bible se montre fonciĂšrement optimiste. La positivitĂ© de l'ĂȘtre l'emporte sur la nĂ©gativitĂ© du mal. Je suis toujours Ă©tonnĂ© quand on prĂ©tend que le christianisme a introduit dans un monde paĂŻen heureux et sans problĂšme la culpabilitĂ© et le pessimisme. Ceux qui tiennent de tels propos ne connaissent manifestement pas le monde antique. 4. On trouve un quatriĂšme mythe dans l'orphisme, qui est un courant de pensĂ©e et de spiritualitĂ© du monde hellĂ©nistique celui de l'Ăąme exilĂ©e et emprisonnĂ©e dans le corps. L'Ăąme, qui existait au ciel, dans le monde idĂ©al, se laisse attraper, enfermer, alourdir par la matiĂšre qui la capture, l'alourdit, la salit. On distingue dans l'ĂȘtre humain deux parties l'Ăąme et le corps. On l'invite Ă trouver sa vĂ©ritĂ© et son authenticitĂ© dans l'une de ces deux parties, Ă savoir l'Ăąme, et Ă se dĂ©livrer de l'autre partie, le corps. Alors que pour les mythes prĂ©cĂ©dents, l'ĂȘtre humain forme une unitĂ©, ici on le considĂšre comme duel, composĂ© de deux Ă©lĂ©ments antagonistes. Deux thĂšmes caractĂ©risent l'orphisme. D'abord, celui de la chute notez que dans l'histoire biblique d'Adam et d'Eve, on ne parle pas de chute; l'expression vient du monde grec. Que faut-il entendre par chute? Pour l'orphisme, l'Ăąme vit, d'abord, seule dans un monde idĂ©al et spirituel; puis, pour des raisons pas trĂšs claires, qui varient selon les textes, elle se prĂ©cipite ou on la prĂ©cipite dans un corps qui reprĂ©sente pour elle une prison ou un tombeau, qui la dĂ©grade, l'appesantit, la contamine. L'ĂȘtre humain vit dans une tension et une contradiction entre, d'une part, la puretĂ© et la rationalitĂ© de l'Ăąme et, d'autre part, la lourdeur et les convoitises du corps. L'ĂȘtre humain appartient Ă deux mondes, ce qui se manifeste dans des alternances l'alternance de la veille et du sommeil le sommeil du corps libĂšre partiellement et provisoirement l'Ăąme; inversement l'Ăąme s'assoupit dans un corps Ă©veillĂ©; l'alternance de la vie et de la mort la mort du corps permet la vie de l'Ăąme, tandis que la vie du corps ressemble Ă une mort pour l'Ăąme. Le second thĂšme est celui de la rĂ©incarnation. Toute existence terrestre constitue une rĂ©cidive, une re-chute. L'Ăąme dĂ©gradĂ©e, dĂ©tĂ©riorĂ©e par son union avec le corps n'arrive pas Ă retrouver sa puretĂ© originelle Ă la mort de ce corps. ContaminĂ©e par la cohabitation, elle recherche un autre corps pour y demeurer. Ce cycle infernal continue jusqu'au jour oĂč Ă©tant parvenue Ă suffisamment se purifier, elle Ă©chappera Ă l'existence charnelle et retrouvera sa vĂ©ritĂ© et son authenticitĂ© originelles. L'orphisme Ă©tablit donc un lien trĂšs fort entre la faute et la corporĂ©itĂ©, la matĂ©rialitĂ©. On y voit dans la chair, dans la sensualitĂ© et la sexualitĂ©, le siĂšge du pĂ©chĂ© et on y prĂ©conise un amour "platonique", c'est Ă dire sans rien de physique. Le corps nous entraĂźne vers le mal. Au monde divin, celui du spirituel, on oppose le monde dĂ©moniaque, celui du terrestre et des attachements terrestres. La faute, malheur plus que culpabilitĂ©, consiste Ă y vivre. Pour l'Ăąme humaine, prisonniĂšre devenue complice de son geĂŽlier et de son tortionnaire, consentante en partie tout en souffrant et en aspirant Ă autre chose, le salut, la dĂ©livrance consiste Ă s'Ă©vader de ce monde, Ă se diffĂ©rencier et Ă se distancier de sa chair. L'orphisme donnera naissance aux religions Ă mystĂšres qui proposent aux initiĂ©s toute une sĂ©rie de techniques de libĂ©ration qui vont de pratiques magiques grossiĂšres jusqu'Ă une ascĂšse fort exigeante. Cette premiĂšre partie, descriptive, a rĂ©pertoriĂ© les diffĂ©rentes maniĂšres dont le monde mĂ©diterranĂ©en a compris et conçu la faute. Ces diverses conceptions dessinent le cadre ou le contexte dans lequel naĂźt et se dĂ©veloppe la rĂ©flexion chrĂ©tienne sur le pĂ©chĂ©. La seconde partie de ce cours, va esquisser les grandes lignes de la conception chrĂ©tienne du pĂ©chĂ©. 2. La conception chrĂ©tienne du pĂ©chĂ© Cette seconde partie comportera trois points premiĂšrement, le pĂ©chĂ© notion religieuse et non morale; deuxiĂšmement, les diverses formes du pĂ©chĂ©; troisiĂšmement, l'ĂȘtre humain Ă la fois victime et coupable du pĂ©chĂ©. 1. Le pĂ©chĂ©, notion religieuse TrĂšs souvent, on donne du pĂ©chĂ© une dĂ©finition morale. On y voit un acte qui ne respecte pas une rĂšgle de l'Ă©thique, qui enfreint un commandement, qui contredit un devoir. On en fait une contravention, plus ou moins grave selon les cas, Ă un article d'un code ou d'une loi. Dans cette perspective, on parlera volontiers des pĂ©chĂ©s au pluriel et non du pĂ©chĂ© au singulier, comme le fait dans la plupart des cas le Nouveau Testament. On dressera une liste ou un catalogue de ce qui est dĂ©fendu le meurtre, le vol, le mensonge, l'adultĂšre, etc.; on distinguera entre les pĂ©chĂ©s graves, et les pĂ©chĂ©s vĂ©niels. Quand on nâa commis aucune de fautes ainsi rĂ©pertoriĂ©es, on a tendance Ă s'estimer innocent, irrĂ©prochable et juste. Cette conception moraliste du pĂ©chĂ© trĂšs rĂ©pandue jusque dans nos Ăglises reprĂ©sente un contresens et empĂȘche de comprendre ce qui se trouve vraiment en cause. Dans les trois catĂ©gories de symboles de la culpabilitĂ© que j'ai distinguĂ©es tout Ă l'heure, le pĂ©chĂ© se situe dans la seconde, oĂč tout dĂ©pend de la relation et non pas dans la troisiĂšme qui concerne notre conduite, ce que nous faisons et comment, pourquoi nous le faisons; cette troisiĂšme catĂ©gorie constitue la morale. Le pĂ©chĂ© relĂšve de la religion, c'est Ă dire du lien avec Dieu, de la foi et non de l'Ă©thique. Ce que dit, entre autres Brunner "Tout ce que l'homme fait par lui-mĂȘme, mĂȘme le meilleur, est affectĂ© par le pĂ©chĂ©. Aux yeux des hommes, cela peut ĂȘtre bon; cela peut ĂȘtre, selon les normes humaines, noble et vertueux; devant le jugement de Dieu, cela ne peut pas subsister. C'est le pĂ©chĂ©. Il ne faut pas employer dans ce contexte la notion de dĂ©pravation totale qui prĂȘte Ă malentendu. La Bible ne nie pas qu'il y ait des hommes bons et des hommes mauvais. Elle ne nie pas qu'un incroyant et mĂȘme un athĂ©e puissent faire du bien. Elle reconnaĂźt les vertus des paĂŻens. Mais elle affirme que ces vertus sont pĂ©chĂ© au regard de Dieu, aussi bien que le mal, parce qu'elles sont en derniĂšre analyse produites par un cĆur sĂ©parĂ© de Dieu et possĂ©dĂ© par l'amour de soi. Le pĂ©chĂ© n'est pas en premier lieu d'ordre moral, mais d'ordre religieux" Emil Brunner, "PrĂ©destination et libertĂ©", Revue d'histoire et de philosophie religieuses, 1952/2 La tradition chrĂ©tienne a toujours fortement et affirmĂ© ce point. DĂ©jĂ Paul, dans Romains 14/23 Ă©crit que "tout ce qui ne vient pas de la foi est pĂ©chĂ©". Augustin dĂ©clare qu'un acte moralement irrĂ©prochable peut ĂȘtre un pĂ©chĂ© si la foi ne l'inspire pas; les vertus des paĂŻens, Ă©crit-il, sont des pĂ©chĂ©s splendides. Il existe des pĂ©chĂ©s honteux, moralement condamnables et des pĂ©chĂ©s splendides moralement admirables, mais religieusement mauvais. Le comportement des stoĂŻciens, par exemple, mĂ©rite du point de vue Ă©thique des Ă©loges, mais il a pour source l'orgueil, il traduit une volontĂ© d'acquĂ©rir de la valeur et de la dignitĂ©, et non une obĂ©issance Ă Dieu; spirituellement, religieusement, on ne peut que le condamner. La Rochefoucauld a repris et utilisĂ© ce thĂšme dans ses Maximes, inspirĂ©es en partie par le milieu augustinien de Port-Royal. Il y montre que les actions que nous jugeons bonnes ont, la plupart du temps, des motifs Ă©goĂŻstes et intĂ©ressĂ©s. Luther, Zwingli et Calvin assimilent le pĂ©chĂ© avec l'incrĂ©dulitĂ©. Ils rappellent souvent qu'Ă cĂŽtĂ© des pĂ©cheurs malhonnĂȘtes, qui vivent de maniĂšre immorale, il existe des pĂ©cheurs honnĂȘtes, d'une haute moralitĂ© qui, d'un point de vue religieux, ne valent pas mieux que les premiers. Dans une formule frappante, frĂ©quemment citĂ©e, Kierkegaard dĂ©clare que "le contraire du pĂ©chĂ©, ce n'est pas la vertu, mais la foi". Brunner souligne trĂšs bien ce point par une image "Nous sommes tous pĂ©cheurs. "Tous pĂ©cheurs" ne signifie pas "mĂȘme les meilleurs ne sont pas complĂštement saints", mais la diffĂ©rence entre ceux qu'on appelle bons et ceux qu'on appelle mauvais n'a rien Ă faire ici ... Bien sĂ»r, Dieu voit la diffĂ©rence entre bons et mauvais ... Mais cela n'a rien Ă voir avec ces mots "tous pĂ©cheurs". Prenons une comparaison. Deux personnes montent ensemble dans un train; l'une se conduit raisonnablement, l'autre fait des bĂȘtises c'est possible. Mais si toutes deux regardent autour d'elles et s'aperçoivent qu'elles se sont trompĂ©es de train et vont dans la mauvaise direction? VoilĂ ce que la Bible appelle "pĂ©chĂ©" engager sa vie dans la fausse direction, celle qui s'Ă©loigne de Dieu. " Emil Brunner, Notre foi, On peut rĂ©sumer cette affirmation constante dans la pensĂ©e chrĂ©tienne par le schĂ©ma suivant Le bien Ă©thique peut ĂȘtre tout autant pĂ©chĂ© que le mal Ă©thique. Et la foi peut dans certains cas conduire Ă faire des actions Ă©thiquement mauvaises par exemple, refuser de faire le service militaire. Il ne faut donc pas confondre les deux registres, celui de la religion et celui de l'Ă©thique, mĂȘme si dans l'immense majoritĂ© des cas une faute morale est aussi et du mĂȘme coup un pĂ©chĂ©. MalgrĂ© cette insistance sur le caractĂšre religieux du pĂ©chĂ©, la conception moraliste a toujours tendance Ă envahir la prĂ©dication et l'enseignement des Ăglises et Ă imprĂ©gner de nombreux chrĂ©tiens. Je parierai volontiers que si la dame de l'histoire que j'ai racontĂ©e en commençant n'a pas bien compris ce que disait le pasteur c'est qu'elle donnait un sens Ă©thique au pĂ©chĂ©, alors que le pasteur dans sa prĂ©dication en parlait d'un point de vue religieux. Il faut et il faudra toujours rĂ©pĂ©ter que le pĂ©chĂ© ne s'oppose pas Ă la morale, mais Ă la foi. Dans le jardin d'Ăden, Adam et Eve n'ont rien fait contre la morale; par contre leur geste reprĂ©sente un manque de confiance en Dieu ils ne croient pas ce qu'il leur a dit et la volontĂ© de s'affranchir de lui si vous mangez de ce fruit, dit le serpent, vous "serez comme des dieux", autrement dit vous n'aurez plus besoin de Dieu, vous pourrez vous passer de lui. Dans la Bible et la tradition thĂ©ologique chrĂ©tienne, le mot "pĂ©chĂ©" qualifie la situation de l'ĂȘtre humain dont le lien avec Dieu se trouve perturbĂ© ou perverti, et non pas un acte contraire Ă une loi et Ă un commandement. "Il convient de ne pas confondre les pĂ©chĂ©s et le pĂ©chĂ©. Ce dernier dĂ©signe ... la condition humaine tout entiĂšre dans sa faiblesse et sa finitude, dans son impuissance et ce qui la sĂ©pare de Dieu. Il s'agit d'une reconnaissance de ce que nous sommes en profondeur ... On peut se demander s'il ne faudrait pas parler de la confession du pĂ©chĂ© et non des pĂ©chĂ©s ... S'il est nĂ©cessaire de distinguer les pĂ©chĂ©s du pĂ©chĂ©, il est en revanche tout Ă fait faux de vouloir les sĂ©parer". Laurent Gagnebin, Le culte Ă chĆur ouvert. p. 61 Bien entendu, cette relation faussĂ©e, dĂ©rĂ©glĂ©e va se traduire dans des comportements Ă©thiquement condamnables et dans des actes moralement mauvais. En ce sens, on peut aussi parler, comme le fait parfois le Nouveau Testament, des pĂ©chĂ©s au pluriel, c'est Ă dire d'actes qui sont les fruits et les consĂ©quences du pĂ©chĂ©. On pourrait dire que le pĂ©chĂ© se manifeste dans des pĂ©chĂ©s ou qu'il donne naissance Ă des pĂ©chĂ©s, ou encore que le pĂ©chĂ© est ne situation, un Ă©tat avant d'ĂȘtre un acte. Pour ĂȘtre efficace, il faut s'attaquer aux causes, et pas seulement aux consĂ©quences. Un mauvais arbre ne donne pas de bons fruits; et un bon arbre ne produit pas de mauvais fruits. Lutter contre le pĂ©chĂ© ne consiste donc pas, comme le voudraient certains moralistes, Ă interdire et Ă rendre impossibles certains actes, mais Ă Ă©tablir ou rĂ©tablir une relation saine avec Dieu. Pour les chrĂ©tiens, cette relation saine est l'Ćuvre du Christ; c'est en ce sens qu'il nous sauve, nous libĂšre du pĂ©chĂ©, et nous rends saints. 2. Les diverses formes du pĂ©chĂ© Le pĂ©chĂ© se dĂ©finit donc comme une mauvaise relation avec Dieu. La tradition chrĂ©tienne a souvent considĂ©rĂ© que le pĂ©chĂ© prenait trois formes principales l'incroyance, l'orgueil et la concupiscence. Des thĂ©ologiens ont ajoutĂ© Ă cette liste une quatriĂšme forme, l'acedia ou l'absence de rĂ©action, le dĂ©couragement et la lassitude. Voyons ces diffĂ©rentes formes. 1. L'incroyance. Il faut prĂ©ciser le sens de ce mot qui peut prĂȘter Ă confusions. L'incroyance ne consiste pas Ă rejeter une croyance ou un ensemble de croyances. Il ne s'agit pas d'un doute ou d'une nĂ©gation intellectuelle, mais d'une attitude existentielle. Pour comprendre la diffĂ©rence, comparons ces deux phrases "je crois que Dieu existe" et "je crois en Dieu". La premiĂšre pose une croyance, c'est Ă dire une affirmation intellectuelle, soumise Ă discussion et Ă vĂ©rification existe-t-il ou non quelque part un ĂȘtre qui rĂ©pond Ă la dĂ©finition de Dieu? La seconde phrase affirme une relation vĂ©cue qui me prend et m'engage il y a dans mon existence une prĂ©sence qui l'oriente, l'inspire et la change. On peut croire que Dieu existe sans croire en Dieu. Quand on parle du pĂ©chĂ© comme incroyance, c'est Ă "croire en Dieu" qu'on l'oppose. L'incroyance met en cause notre lien avec Dieu. Elle veut nier ou effacer notre dĂ©pendance par rapport Ă lui. Elle refuse qu'une relation fondamentale nous dĂ©termine. L'ĂȘtre humain entend se dĂ©terminer lui-mĂȘme; il se veut et se pense autonome. L'incroyance consiste Ă essayer de se passer de Dieu, Ă vivre sans lui mĂȘme si on ne nie pas son existence. 2. DeuxiĂšme forme, l'orgueil. En se dĂ©tournant de Dieu, l'ĂȘtre humain se pose lui-mĂȘme comme centre. Il se croit indĂ©pendant et autosuffisant. Il tombe dans l'ubris, notion que l'on rencontre Ă la fois dans la culture grecque et dans le Nouveau Testament. Il y a ubris quand on veut ĂȘtre plus que ce que l'on est et ce que l'on peut ĂȘtre, quand on s'accorde Ă soi-mĂȘme une valeur et une importance disproportionnĂ©e avec la rĂ©alitĂ©. La tragĂ©die grecque a beaucoup exploitĂ© ce thĂšme. Ainsi dans Les Perses d'Eschyle, le roi XerxĂšs court Ă la catastrophe, parce qu'il se veut tout-puissant, et n'accepte pas les limites inhĂ©rentes Ă sa finitude, Ă sa condition de "mortel" dit Eschyle, de "crĂ©ature" aurait dit un chrĂ©tien. Il tente de les franchir il veut raser les montagnes, combler les mers, dominer la nature et les peuples. L'excĂšs de son malheur correspondra Ă l'outrecuidance de ses prĂ©tentions. Il y a peut-ĂȘtre quelque chose d'analogue dans l'histoire biblique de la Tour de Babel. En GrĂšce, le terme d'ubris caractĂ©rise l'ĂȘtre humain qui s'efforce de dĂ©passer l'humanitĂ© et de s'Ă©galer aux dieux. On rejoint la parole du serpent de la GenĂšse "vous serez comme des dieux". "Ce ne sont pas ses fautes morales qui constituent le pĂ©chĂ© fondamental de l'homme. Son pĂ©chĂ© fondamental consiste Ă vouloir se suffire en tant qu'homme, par oĂč il se fait Dieu". "Par pĂ©chĂ©, il ne faut pas entendre l'immoralitĂ©, mais la prĂ©tention de l'homme de vouloir ĂȘtre lui-mĂȘme, de disposer de lui-mĂȘme, de vouloir prendre sa vie en main, le dĂ©sir d'ĂȘtre comme Dieu. Rudolf Bultmann, Foi et comprĂ©hension, 1, "L'hubris se manifeste de la façon la plus claire lorsque le serpent promet Ă Eve que manger du fruit de l'arbre dĂ©fendu rendra l'homme Ă©gal Ă Dieu. ... Tous les hommes ont le dĂ©sir cachĂ© d'ĂȘtre comme Dieu et cela se traduit dans leur apprĂ©ciation et leur affirmation de soi. Personne n'est disposĂ© Ă reconnaĂźtre concrĂštement sa finitude, sa faiblesse et ses erreurs, son ignorance et son insĂ©curitĂ©, sa solitude et son angoisse". Paul Tillich, Systematic Theology, 2, 51. Chercher Ă devenir Dieu signifie se mettre soi-mĂȘme au centre et au fondement de son propre ĂȘtre, vouloir que le sens de son existence rĂ©side en soi, et non ailleurs. C'est compter sur soi pour trouver la vĂ©ritĂ© et la valeur et ne pas vouloir les recevoir de Dieu. On rejoint lĂ le thĂšme luthĂ©rien du salut par les Ćuvres; quand on veut se sauver par ce que l'on fait, on essaie de prendre la place de Dieu. 3. TroisiĂšme forme du pĂ©chĂ©, la concupiscence, un concept qui dans la langue thĂ©ologique classique ne s'applique pas seulement au domaine sexuel, mais dĂ©signe une convoitise illimitĂ©e, une soif sans bornes de possession. On peut citer comme exemples, bien sĂ»r, le goĂ»t de Don Juan pour les femmes, mais aussi la passion de Faust pour le savoir, l'avarice d'Harpagon, l'appĂ©tit de pouvoir d'un NĂ©ron je n'ai pas cherchĂ© d'exemples rĂ©cents; il y en aurait trop. Tout ĂȘtre humain cherche Ă acquĂ©rir des biens, Ă s'attacher des personnes. Cette envie de possĂ©der des choses, ce dĂ©sir de l'autre n'ont en eux-mĂȘmes rien de mauvais ni de rĂ©prĂ©hensible. Ils ne deviennent des pĂ©chĂ©s que lorsqu'ils prennent un caractĂšre excessif et totalitaire, lorsqu'ils deviennent gloutons. L'ĂȘtre humain se pose comme centre, et veut tout ramener Ă lui, tout dominer, tout se soumettre. L'amour, par exemple, comporte toujours un dĂ©sir de l'autre, qui est normal et lĂ©gitime il ne faut pas faire de l'angĂ©lisme, et dire qu'on aime l'autre pour lui-mĂȘme, on l'aime toujours aussi pour soi. L'amour devient concupiscence quand ce dĂ©sir de l'autre ne reconnaĂźt plus ou ne respecte pas l'autre, quand il cherche Ă l'absorber et Ă l'engloutir, quand il n'admet aucune limite. 4. Des thĂ©ologiens contemporains comme Harvey Cox, JĂŒrgen Moltmann, et beaucoup de thĂ©ologiennes fĂ©ministes ont mis l'accent sur une quatriĂšme forme du pĂ©chĂ© il ne consiste pas seulement dans la rĂ©volte, la dĂ©mesure, la volontĂ© de possĂ©der, mais aussi dans l'acceptation, la rĂ©signation, l'apathie, la paresse. Les thĂ©ologiens scolastiques parlaient d'acedia, mot qui dĂ©signe l'abattement, le dĂ©couragement, la lassitude, le laisser faire, bref une attitude de renoncement et d'abdication. Pour eux, l'acedia reprĂ©sentait le pĂ©chĂ© contre le saint Esprit. "La tentation ne rĂ©side pas tellement dans la volontĂ© titanesque s'ĂȘtre comme Dieu, mais dans la faiblesse, le relĂąchement, la lassitude oĂč l'on ne veut pas ĂȘtre ce que Dieu nous demande d'ĂȘtre". JĂŒrgen Moltmann, ThĂ©ologie de l'espĂ©rance, "Je crois qu'en examinant soigneusement les sources bibliques, on verra que la tendance la plus pĂ©cheresse de l'homme, ce n'est pas son orgueil. Ce n'est pas son effort pour ĂȘtre plus qu'un homme. C'est plutĂŽt sa paresse, son indolence, c'est de ne faire aucun effort pour ĂȘtre tout ce que l'homme est appelĂ© Ă ĂȘtre. Nous devons regarder de plus prĂšs l'histoire du jardin d'Ăden ...I l ne s'agit pas seulement d'un pĂ©chĂ© d'orgueil. c'est un pĂ©chĂ© d'acedia. Eve partage avec Adam l'ordre de dominer toutes les crĂ©atures. Sa faute premiĂšre, avant d'avoir cueilli le fruit dĂ©fendu, est d'avoir abandonnĂ© sa position de pouvoir et de responsabilitĂ© devant l'un des animaux pour lui laisser dĂ©terminer ce qu'elle doit faire." Harvey Cox, Ne le laissez pas au serpent, La culpabilitĂ© la plus rĂ©pandue, la plus frĂ©quente ne consiste pas tant Ă faire le mal qu'Ă le laisser faire, Ă ne pas agir ni lutter contre lui. On pense Ă©videmment au nazisme ou au stalinisme; Ă cĂŽtĂ© de quelques criminels qui en sont directement responsables, la lĂąchetĂ© de quantitĂ© de braves gens a rendu possible ces rĂ©gimes. "Ce qui accuse le croyant, Ă©crit Moltmann, ce n'est pas le mal qu'il fait, mais le bien qu'il omet de faire, ce ne sont pas ses mĂ©faits, mais ses nĂ©gligences"*. En effet, l'abstention, l'indiffĂ©rence, l'inertie traduisent le manque d'espĂ©rance. Or, la foi suscite constamment l'espĂ©rance, l'espĂ©rance rend la foi dynamique, et l'empĂȘche de se dĂ©courager. Telles sont les quatre formes de pĂ©chĂ© que l'on distingue habituellement l'incroyance, l'orgueil, la concupiscence et dĂ©couragement. Il ne faut pas y voir quatre rĂ©alitĂ©s distinctes, mais les quatre aspects, les quatre facettes d'une seule et mĂȘme rĂ©alitĂ©. L'ĂȘtre humain se coupe de Dieu par l'incroyance, se pose comme centre dans l'orgueil, il veut tout ramener Ă lui dans la concupiscence, et il dĂ©sespĂšre de tout dans l'acedia. Il fausse ainsi ses relations avec Dieu, avec lui-mĂȘme et avec les autres. 3. Victime et coupable La tradition thĂ©ologique chrĂ©tienne presque unanimement affirme que nous sommes Ă la fois victimes et coupables du pĂ©chĂ©. Ce thĂšme se trouve chez Paul, chez Augustin, chez Thomas, chez Calvin, chez Luther et bien d'autres. D'un cĂŽtĂ©, le pĂ©chĂ© s'impose Ă nous, s'abat sur nous, nous le subissons, nous ne pouvons pas lui Ă©chapper. Il a un caractĂšre tragique; il reprĂ©sente une sorte de fatalitĂ© qui tombe et pĂšse sur nous, ce qu'exprime, par exemple, le concept difficile et contestable de "pĂ©chĂ© originel". De l'autre cĂŽtĂ©, nous en portons la responsabilitĂ©. Nous pĂ©chons de notre propre mouvement, de notre propre chef, sans que rien ne nous y oblige. Nous nous Ă©loignons et nous nous Ă©cartons de Dieu parce que nous le voulons bien. Nous ne pouvons pas nous en dire innocents; il y a culpabilitĂ© de notre part. Comment pouvons nous articuler cette destinĂ©e qui fait de nous des victimes du pĂ©chĂ©, et cette libertĂ© qui nous rend coupables du pĂ©chĂ©? Il y a lĂ un problĂšme Ă©pineux, insoluble si on a une conception moraliste du pĂ©chĂ©, peut-ĂȘtre plus facile quand on comprend le pĂ©chĂ© en termes de relations. Je ne connais pas de solutions vraiment satisfaisante Ă ce problĂšme. Je peux indiquer seulement deux pistes de rĂ©flexion que l'on trouve dans la thĂ©ologie chrĂ©tienne. 1. La premiĂšre distingue la fatalitĂ© et la destinĂ©e. On appelle fatalitĂ© une situation ou une contrainte qui nous domine du dehors, qui nous impose de l'extĂ©rieur quelque chose. Elle fait de nous des victimes, elle a un caractĂšre purement tragique. DestinĂ©e dĂ©signe ce que nous sommes, notre caractĂšre, notre histoire, elle se confond avec notre personnalitĂ©. La fatalitĂ©, c'est l'accident qui en mutilant quelqu'un l'empĂȘchera de devenir pianiste. La destinĂ©e, c'est le peu de goĂ»t que quelqu'un a pour la musique, ce sont les orientations qu'il a prises, les activitĂ©s qu'il a choisies et dans lesquelles il s'est investi qui font qu'Ă un moment donnĂ© il ne peut plus devenir un pianiste. De mĂȘme, je pĂšche en raison de ce que je suis, pas parce que j'y serai obligĂ© de l'extĂ©rieur. Si je ne peux pas Ă©viter de mal faire, c'est Ă cause de ce que je suis, pas Ă cause d'une force Ă©trangĂšre qui m'y obligerait. J'essaie d'expliquer cela par un exemple. Comme la plupart des français de ma gĂ©nĂ©ration, j'ai fait la guerre d'AlgĂ©rie. J'ai Ă©tĂ© mobilisĂ©, et ne suis pas parti de mon plein grĂ© ou de mon propre mouvement. Cette mobilisation limitait ma libertĂ©, mais ne me l'enlevait pas, car j'aurais pu dĂ©cider de dĂ©serter et de partir Ă l'Ă©tranger ou d'ĂȘtre objecteur de conscience. J'Ă©tais donc pris dans un destinĂ©e, pas dans une fatalitĂ©. La situation en AlgĂ©rie Ă©tait mauvaise, faite de haines, de souffrances et d'injustices. Je l'ai subie; je n'y pouvais rien. Mais j'ai aussi participĂ©, j'ai agi et rĂ©agi, et du coup j'ai Ă©tĂ© compromis. J'ai Ă©tĂ© pris dans des conflits et des dĂ©chirements, oĂč je n'ai pas su ĂȘtre un agent de rĂ©conciliation et de paix. Si j'avais Ă©tĂ© diffĂ©rent, si j'avais Ă©tĂ© le Christ, par exemple, j'aurais trouvĂ© des gestes, des paroles, des attitudes qui auraient tĂ©moignĂ© d'une rĂ©alitĂ© autre et l'auraient apportĂ©. J'en ai Ă©tĂ© incapable, mais cette incapacitĂ© ne m'excuse pas, elle m'accuse. Elle manifeste mon pĂ©chĂ©, le fait que je n'Ă©tais pas ce que j'aurais dĂ» ĂȘtre. On peut faire une analyse analogue avec la pollution; d'un cĂŽtĂ©, elle nous dĂ©passe et nous en sommes victimes; de l'autre, nous y participons et en avons donc une certaine responsabilitĂ©. Il en va de mĂȘme pour l'exploitation Ă©conomique du tiers monde. Nous ne l'avons pas dĂ©cidĂ©, nous la rĂ©prouvons mĂȘme; pourtant nous en bĂ©nĂ©ficions, et nous ne pouvons pas nous considĂ©rer comme totalement innocents. Ce genre de situation nous aide, je crois, Ă saisir le caractĂšre Ă la fois tragique et Ă©thique du pĂ©chĂ©, cette indĂ©passable ambiguĂŻtĂ© qu'il comporte. 2. La seconde piste de rĂ©flexion distingue entre responsabilitĂ© et culpabilitĂ©. Je prends ici Ă©galement un exemple. A la fin de la seconde guerre mondiale, on s'est beaucoup demandĂ© s'il fallait imputer collectivement les crimes nazis Ă l'ensemble du peuple allemand. Tout le monde n'Ă©tait pas nazi en Allemagne ni n'avait commis des crimes, loin de lĂ , mais sans la complicitĂ© passive de beaucoup d'allemands qui n'ont pas rĂ©agi les nazis n'auraient jamais pu faire ce qu'ils ont fait. Ne fallait-il pas sanctionner le peuple pour cela? On a rĂ©pondu Ă cette question en distinguant culpabilitĂ© et responsabilitĂ©. La culpabilitĂ© est toujours individuelle. Elle porte sur ce que quelqu'un a fait ou pas fait. Je ne suis pas coupable des actions ou des paroles des autres, mĂȘme s'ils me sont proches. On commet une injustice en condamnant quelqu'un pour un acte qu'il n'a pas fait et qu'il n'avait pas les moyens d'empĂȘcher. J'ai fait partie d'une armĂ©e en AlgĂ©rie d'une armĂ©e ou certains torturaient. Ceux-lĂ sont coupables, ainsi que ceux qui ont fermĂ© les yeux, mais pas moi qui n'ai pas torturĂ©, et qui Ă l'occasion ai protestĂ© contre la torture. Si la culpabilitĂ© est toujours individuelle, par contre il existe une responsabilitĂ© globale, collective, que partagent tous les membres d'un groupe, tous les citoyens d'un pays. Nous ne sommes jamais totalement Ă©trangers aux situations qui se produisent. Le criminel nazi est personnellement coupable. Le peuple allemand a une responsabilitĂ© collective, parce qu'il a laissĂ© faire. Il en va de mĂȘme pour les adversaires allemands du nazisme, parce que leur opposition, trop timide et tardive a Ă©tĂ© inefficace. Les autres peuples portent Ă©galement une part de responsabilitĂ© Ă cause de leur manque de courage et de luciditĂ©. Par ignorance, indiffĂ©rence ou Ă©goĂŻsme, les français ont laissĂ© se crĂ©er dans l'AlgĂ©rie des annĂ©es 50 une situation qui dĂ©bouchait sur la violence et la rĂ©volte. Comme tous les français, j'en ai une part de responsabilitĂ©, puisque, sans le vouloir ni le savoir, j'ai contribuĂ© Ă l'Ă©tat de choses qui a conduit Ă des atrocitĂ©s. De la mĂȘme maniĂšre, aujourd'hui, je ne suis pas coupable de la misĂšre des SDF, mais je ne peux pas m'en dĂ©sintĂ©resser et me dĂ©clarer non responsable. Cette position Ă©vite aussi bien une culpabilitĂ© excessive qu'une bonne conscience trop vite satisfaite. Elle appelle Ă une action; elle nous pousse Ă nous engager pour changer la situation, pour modifier les choses, en soulignant notre part de responsabilitĂ©. Toutefois, elle ne nous demande pas, comme le font certains prĂ©dicateurs de nous sentir coupables de tous les crimes qui se commettent dans l'univers, et d'accuser un paysan cĂ©venol pour ce qui se passe en ex Yougoslavie, ou en TchĂ©tchĂ©nie. Peut-on transposer, et dire que nous sommes responsables et non coupables du pĂ©chĂ©, et que nous sommes seulement coupables des pĂ©chĂ©s que nous commettons? Ce serait simplifier; la distinction entre responsabilitĂ© et culpabilitĂ© joue sur le plan de l'Ă©thique, mais pas sur celui de la religion, de la relation avec Dieu. De maniĂšre indissociable, nous subissons le pĂ©chĂ©, nous ne pouvons pas l'Ă©viter, et nous le suscitons, nous l'entretenons et l'augmentons. Le pĂ©chĂ©, la sĂ©paration d'avec Dieu qui fausse notre existence se prĂ©sente toujours Ă la fois comme quelque chose qui nous arrive et comme quelque chose que nous faisons. Nous ne nous en sortons qu'en dĂ©couvrant que le Christ nous dĂ©livre Ă la fois des fatalitĂ©s qui pĂšsent sur nous et des culpabilitĂ©s que nous portons. Conclusion Il me reste juste un mot de conclusion, mais un mot que je crois important en particulier pour ceux d'entre vous qui auront ou qui ont la responsabilitĂ© de prĂȘcher. Je vous ai dit en commençant que le pasteur de la petite anecdote du dĂ©but avait raison d'ĂȘtre contre le pĂ©chĂ©, mais non pas contre le pĂ©cheur. La fonction de la prĂ©dication consiste Ă annoncer la bonne nouvelle Ă©vangile, je le rappelle, veut dire bonne nouvelle du salut, de la grĂące, du pardon, de l'effacement du pĂ©chĂ©, et non la mauvaise nouvelle de la culpabilitĂ© humaine. Une prĂ©dication vraiment Ă©vangĂ©lique ne met pas en accusation les gens, ne se complaĂźt pas Ă dĂ©noncer leurs insuffisances, Ă les accabler. Je fais deux remarques pour expliquer cette affirmation. 1. PremiĂšrement, on ne dĂ©couvre pas la rĂ©alitĂ© de la grĂące Ă partir de la conscience du pĂ©chĂ©. Au contraire, c'est l'annonce et la rĂ©ception de la grĂące qui nous font dĂ©couvrir que nous sommes pĂ©cheurs. J'explique cela par une comparaison. Quand Ă 14 ou 15 ans, ma vue a baissĂ© petit Ă petit, et que progressivement je suis devenu myope, je ne m'en suis pas aperçu; un examen mĂ©dical a dĂ©celĂ© ma myopie, on m'a prescrit des lunettes ; quand je les ai mises sur mon nez je me suis brusquement rendu compte combien j'y voyais mal sans elles. De mĂȘme, on prend conscience du pĂ©chĂ© lorsqu'on est justifiĂ©. 2. DeuxiĂšmement, il faut se souvenir que le Christ vient pour des coupables, pour des malades, pas pour des justes et des bien portants. Ă la diffĂ©rence de Jean-Baptiste, il Ă©prouve de la compassion pour eux. Il veut les soulager, les rĂ©conforter, les guĂ©rir, pas les accuser et les accabler. La prĂ©dication a pour fonction, pour mission de rappeler que lĂ oĂč le pĂ©chĂ© abonde, la grĂące surabonde et que le chrĂ©tien est simul peccator, simul justus toujours et tout le temps pĂ©cheur pardonnĂ©. Elle doit avoir une tonalitĂ© positive, encourageante et non pas nĂ©gative, dĂ©courageante. Elle ne doit pas faire peser sur les auditeurs le poids de leur faute, mais l'ĂŽter, le faire disparaĂźtre en leur annonçant que le Christ les en dĂ©livre. Ne l'oubliez jamais; vous n'avez pas Ă prĂȘcher le pĂ©chĂ©, mais la grĂące. AndrĂ© Gounelle Notes * Dogmatique, 2, p. 205. * ThĂ©ologie de l'espĂ©rance,
Accueil» âDieu qui visite la faute des pĂšres sur les filsâ (Ex 20,5). En marge dâun livre rĂ©cent de B.M. Levinson En marge dâun livre rĂ©cent de B.M. Levinson AccĂšs Ă distance ?
Lemaistre de Sacy - 1701 - SAC DeutĂ©ronome ne les adorerez et ne les servirez point. Car je suis le Seigneur, votre Dieu ; un Dieu jaloux, qui punis lâiniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusquâĂ la troisiĂšme et quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent ;David Martin - 1744 - MARDeutĂ©ronome ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis lâĂternel ton Dieu, le [Dieu] Fort qui est jaloux, [et ] qui punis lâiniquitĂ© des pĂšres sur les enfants, jusquâĂ la troisiĂšme et Ă la quatriĂšme [gĂ©nĂ©ration] de ceux qui me - 1811 - OSTDeutĂ©ronome ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis lâĂternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis lâiniquitĂ© des pĂšres sur les enfants, jusquâĂ la troisiĂšme et Ă la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent ;Ancien Testament Samuel Cahen - 1831 - CAHDeutĂ©ronome ne te prosterneras pas devant elles, tu ne les serviras pas, car je suis lâĂternel ton Dieu, Dieu jaloux, rappelant lâiniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusquâĂ la troisiĂšme et quatriĂšme gĂ©nĂ©ration pour mes ennemis ;Les Ăvangiles de FĂ©licitĂ© Robert de Lamennais - 1846 - LAMDeutĂ©ronome verset nâexiste pas dans cette traduction !Perret-Gentil et Rilliet - 1869 - PGRDeutĂ©ronome ne les adoreras point et ne te laisseras point aller Ă les servir, car je suis lâĂternel, ton Dieu, un Dieu jaloux qui chĂątie lâiniquitĂ© des pĂšres sur les fils et sur la troisiĂšme et sur la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssentBible de Lausanne - 1872 - LAUDeutĂ©ronome ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point ; car moi, lâĂternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, visitant lâiniquitĂ© des pĂšres sur les fils, et sur la troisiĂšme et sur la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent,Nouveau Testament Oltramare - 1874 - OLTDeutĂ©ronome verset nâexiste pas dans cette traduction !John Nelson Darby - 1885 - DBYDeutĂ©ronome ne tâinclineras point devant elles et tu ne les serviras point ; car moi, lâĂternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui visite lâiniquitĂ© des pĂšres sur les fils, et sur la troisiĂšme et sur la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent,Nouveau Testament Stapfer - 1889 - STADeutĂ©ronome verset nâexiste pas dans cette traduction !Bible AnnotĂ©e - 1899 - BANDeutĂ©ronome ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point ; car je suis lâĂternel ton Dieu, un Dieu jaloux, punissant les crimes des pĂšres sur les fils, sur la troisiĂšme et sur la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration pour ceux qui me haĂŻssent,Ancien testament Zadoc Kahn - 1899 - ZAKDeutĂ©ronome ne te prosterneras point devant elles, tu ne les adoreras point car moi seul, lâĂternel, je suis ton Dieu, Dieu jaloux, qui poursuis le crime des pĂšres sur la troisiĂšme et la quatriĂšme gĂ©nĂ©rations, pour ceux qui mâoffensent,Glaire et Vigouroux - 1902 - VIGDeutĂ©ronome ne les adoreras et ne les serviras point. Car je suis le Seigneur ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punit lâiniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusquâĂ la troisiĂšme et la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent ;Bible Louis Claude Fillion - 1904 - FILDeutĂ©ronome ne les adorerez et ne les servirez point. Car Je suis le Seigneur votre Dieu, un Dieu jaloux, qui punit lâiniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusquâĂ la troisiĂšme et la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui Me haĂŻssent;Louis Segond - 1910 - LSGDeutĂ©ronome ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, lâĂternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis lâiniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusquâĂ la troisiĂšme et Ă la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent,Nouveau Testament et Psaumes - Bible Synodale - 1921 - SYNDeutĂ©ronome verset nâexiste pas dans cette traduction !Bible Augustin Crampon - 1923 - CRADeutĂ©ronome ne te prosterneras point devant eux et ne les serviras point ; car moi, Yahweh, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, punissant lâiniquitĂ© des pĂšres sur les enfants, sur la troisiĂšme et sur la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration, pour ceux qui me haĂŻssent,Bible Pirot-Clamer - 1949 - BPCDeutĂ©ronome ne te prosterneras pas devant elles et ne les honoreras pas, car moi, Yahweh, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, punissant lâiniquitĂ© des pĂšres sur les enfants et les descendants jusquâĂ la troisiĂšme et quatriĂšme gĂ©nĂ©ration pour ceux qui me haĂŻssent,Bible de JĂ©rusalem - 1973 - JERDeutĂ©ronome ne te prosterneras pas devant ces dieux ni ne les serviras. Car moi, YahvĂ©, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis la faute des pĂšres sur les enfants, les petits-enfants et les arriĂšre-petits-enfants, pour ceux qui me haĂŻssent,Nouveau Testament Osty et Trinquet - 1974 - TRIDeutĂ©ronome verset nâexiste pas dans cette traduction !Segond Nouvelle Ădition de GenĂšve - 1979 - NEGDeutĂ©ronome ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, lâEternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis lâiniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusquâĂ la troisiĂšme et Ă la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent,Bible AndrĂ© Chouraqui - 1985 - CHUDeutĂ©ronome ne te prosterneras pas devant elles, tu ne les serviras pas, oui, moi-mĂȘme, IHVH-AdonaĂŻ, ton ElohĂźms, lâĂl ardent, je sanctionne le tort des pĂšres sur les fils, sur les troisiĂšmes et sur les quatriĂšmes, pour mes Ăvangiles de SĆur Jeanne dâArc - 1990 - JDCDeutĂ©ronome verset nâexiste pas dans cette traduction !Les Ăvangiles de Claude Tresmontant - 1991 - TREDeutĂ©ronome verset nâexiste pas dans cette traduction !Bible des Peuples - 1998 - BDPDeutĂ©ronome ne te prosterneras pas devant celles-ci et tu ne les serviras pas, car moi, YahvĂ© ton Dieu, je suis un Dieu jaloux. Je punis la faute des pĂšres sur les fils, les petits-fils et les arriĂšre-petits-fils lorsquâils me 21 - 2007 - S21DeutĂ©ronome Tu ne te prosterneras pas devant ces choses et tu ne les serviras pas, car moi, lâĂternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux. Je punis la faute des pĂšres sur les enfants jusquâĂ la troisiĂšme et Ă la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me dĂ©testent,King James en Français - 2016 - KJFDeutĂ©ronome ne tâinclineras pas devant elles, et tu ne les serviras pas; car moi, le SEIGNEUR ton Dieu, suis un Dieu jaloux, visitant lâiniquitĂ© des pĂšres sur les enfants, jusquâĂ la troisiĂšme et Ă la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent,La Septante - 270 avant JĂ©sus-Christ - LXXDeutĂ©ronome ÏÏÎżÎșÏ
ÎœÎźÎ”Îč αáœÎżáż ÎżáœÎŽáœČ Όᜎ λαÏΔÏῠαáœÎżáż áœ
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Cher Pasteur John, dans Exode 20.5, que signifie le fait que Dieu punit la faute des pĂšres sur les enfants? Sâagit-il de âpĂ©chĂ©s gĂ©nĂ©rationnelsâ ou de
FERMER Filtrer parmi les 3177 rĂ©sultats SĂ©ries texte SĂ©rie texte sĂ©rietexte30j Ces animaux qui nous enseignent mer te le raconterontâŠÂ» Job Lâhomme aurait-il quelque chose Ă apprendre de la part des bĂȘtes ? Or, avec humour, Dieu nous invite Ă nous laisser instruire par les bĂȘtes. Qui est le plus savant ? Soyons humbles et acceptons, comme Dieu nous le recommande, dâaller Ă lâĂ©cole de ces animaux mentionnĂ©s dans la Bible. Paul Calzada SĂ©rie texte sĂ©rietexte7j Qui dis-tu que je suis ? Je tiens Ă dĂ©dicacer ce parcours Ă lâhomme le plus encourageant de la terre, Ă mon ami, Ă mon grand frĂšre divinitĂ© ». Celui qui mâa vu a vu le PĂšre ». Jean 14 Jour 5 Dieu est Esprit Les attributs de Dieu le Saint-Esprit, la conscience », la sagesse votre ĂȘtre, lâesprit, lâĂąme et le corps, soit conservĂ© irrĂ©prochable ». 1 Thessaloniciens. 5 Jour 7 Moi, mon corps La purification de mon corps, offrande dâamour. Puisque celui qui vous a appelĂ©s est Freddy de Coster Lifestyle Message texte Lifestyle Si tu veux trouver, cherche ! La plupart du temps, ils avaient la rĂ©ponse Ă portĂ©e de main, ou plutĂŽt Ă portĂ©e dâyeux. A la maison, câest moi. » Cherchez et vous trouverez » Matthieu Si lâon veut trouver, il faut chercher. une merveilleuse promesse attachĂ©e Ă cet encouragement Ă chercher la face de Dieu Cherchez et vous trouverez » Matthieu . Anne Bersot Message texte Lifestyle 5 principes qui vous rendront inĂ©branlable - partie 2 Câest bien dans les Ă©preuves que ma foi a Ă©tĂ© fortifiĂ©e, que mon amour pour Dieu et mon attachement Ă Voici les 3 derniers principes Ă mettre en place dans notre vie. âȘ Principe 3 - Rester attachĂ©e Ă l âstratĂ©gieâ du chrĂ©tien victorieux repose sur ce verset de Jacques . 1 Pierre JĂ©sus nous a montrĂ© comment faire, lorsquâil sâest retrouvĂ© dans le dĂ©sert. sur lâobĂ©issance nous conduit Ă la repentance et Ă la victoire sur ce pĂ©chĂ© D' Ă©touffer la peur en se Lisa Giordanella Message texte Lifestyle "Dieu, comment mâaimes-tu ?" Dieu nous transforme Ă son image, et si les 7 traits de caractĂšre de Daniel vous ont donnĂ© envie de Jâaimerais vous entraĂźner Ă le vivre Ă travers ce texte⊠Dieu mâa fait la grĂące de me donner une image parfois de la peine Ă le croire, Ă se lâapproprier, tout simplement Ă LE VIVRE. un divorce On a Ă©tĂ© abandonnĂ© Ă la naissance On a reçu un mauvais concept de lâamour de Dieu On nâa Et lĂ , il mâa demandĂ© de regarder Ă gauche et Ă droite. Lisa Giordanella Message texte Lifestyle Le timing parfait â Je le prie selon sa volontĂ© âJe calque mes priĂšres selon Sa parole â Je persĂ©vĂšre davantage â Je mâattache En rĂ©alitĂ©, la Bible nous explique quâil y a des Ă©tapes... JĂ©sus qui a TOUT accompli pour nous sur la croix ? rĂšgne, lieu invisible, mais Dieu est partout il y a aussi 7 âĂ©tagesâ du 1er au 7Ăšme ciel. ce qui va conditionner notre engagement suivant la condition Ă respecter pour la livraison ! Lisa Giordanella 0258 Message texte Lifestyle 3 astuces pour avancer quand rien ne bouge C'est vrai, la vie ne se dĂ©roule pas toujours comme on lâa prĂ©vu. ça peut ĂȘtre difficile quelquefois Psaumes Mais au verset 24, il reconnaĂźt la toute puissance de Dieu â T u me conduis selon ton Câest ce que faisait Salomon âMais voici la pensĂ©e que je me rappelle Ă moi-mĂȘme, la raison pour laquelle jâaurai de lâespĂ©ranceâ Frapper aux portes sans se dĂ©courager JĂ©sus nous rappelle dans Mathieu Continuez Ă chercher, Ă passer des entretiens, la bĂ©nĂ©diction arrive, redressez-vous. Christine Piauger Message texte Lifestyle "Toujours joyeux" facile Ă dire ! La Bible nous apprend, que mĂȘme triste, on peut ĂȘtre content. EcclĂ©siaste Ah bon ?! Il y a deux types de joie la joie quâoffre notre sociĂ©tĂ© et la joie selon Dieu . Cette joie-lĂ conduit directement Ă lâesclavage, Ă la mort, comme nous lâexplique la Parole dans les Et que lâun conduit Ă la joie de lâĂternel et lâautre Ă une tristesse indĂ©lĂ©bile. Toutes les conditions pour avoir la vie - la joie - sont rĂ©unies ici obĂ©issance, attachement, conditions Lisa Giordanella Message texte Lifestyle Laisse-toi transformer en millĂ©sime ! Jâaime beaucoup la magnifique rĂ©gion Bordelaise. suis dans la rĂ©gion. Certains, selon lâorigine, la qualitĂ© du raisin et le soin apportĂ© Ă le produire, deviendront de vĂ©ritables Jean Nous sommes la crĂ©ation de Dieu, semblable Ă un raisin, Ă ceci prĂšs, que nous dĂ©cidons ce que Comme le sarment ne peut de lui-mĂȘme porter du fruit, s'il ne demeure attachĂ© au cep, ainsi vous ne le Ludovic Caprin Message texte Lifestyle Tout est Ă toi si...! Dieu a manifestĂ© premiĂšrement son amour pour nous en nous offrant son Fils JĂ©sus pour le pardon, la dĂ©livrance Puis, sous forme de promesses quâIl nous a dĂ©jĂ donnĂ©es en hĂ©ritage avec la premiĂšre alliance sous Abraham Jean 3. bon, agrĂ©able et parfait se rĂ©sume Ă faire la volontĂ© de Dieu. , mais on fait tout par amour pour notre Sauveur et Seigneur⊠Que notre cĆur sâattache Ă lui chaque jour Lisa Giordanella Message texte Lifestyle Etes-vous un panier percĂ© ? JâĂ©tais lĂ pour faire plaisir Ă mes filles. La premiĂšre a passĂ© tout son argent en crĂšme glacĂ©e et bonbons. La deuxiĂšme a gardĂ© ses sous, ne trouvant rien Ă son goĂ»t ou dans ses moyens, et la derniĂšre a achetĂ© La crĂšme glacĂ©e de la premiĂšre a fondu et sâest Ă©vaporĂ©e dans son estomac. nous dit de ne pas nous faire avoir par ce piĂšge, mais de nous amasser des trĂ©sors dans le ciel et dây attacher Anne Bersot La Question Taboue Message texte La question taboue Le sexe avant le mariage est-il pĂ©chĂ© ? `D'aprĂšs 1 Corinthiens , la rĂ©ponse est clairement oui Toutefois, pour Ă©viter toute immoralitĂ© Pour rĂ©sumer, 1 Corinthiens dit que, puisque les hommes ne savent pas se contrĂŽler et qu'il y a tant Mais les couples doivent comprendre que Dieu a d'abord prĂ©vu la sexualitĂ© pour faire des enfants. Par consĂ©quent, un couple qui a des rapports sexuels avant le mariage pĂšche Ă la fois en profitant de de la structure familiale que Dieu a prĂ©vue pour chaque enfant. Le sexe avant le mariage est-il pĂ©chĂ© ? Sur un total de participants Dites-nous en commentaire pourquoi avoir fait ce choix ! Partager La question taboue Message texte La question taboue Le chrĂ©tien doit-il donner la dĂźme ? La pratique de donner la dĂźme Ă Dieu, c'est-Ă -dire la dixiĂšme partie de son revenu, est une trĂšs vieille dĂźme de tout au sacrificateur MelchisĂ©dek GenĂšse ; HĂ©breux . Plus tard, Jacob dĂ©cida aussi de donner la dĂźme Ă Dieu GenĂšse . Ă part six autres textes dans HĂ©breux , oĂč il est question d'Abraham, le mot dĂźme ne se trouve sous la Nouvelle Alliance, qui est une " alliance plus excellente " HĂ©breux ; ? Jean-Claude Guillaume Message texte La question taboue Peut-on tutoyer Dieu ? WikipĂ©dia L'usage du vous a longtemps prĂ©dominĂ© dans la sociĂ©tĂ© française, jusqu'Ă la fin du 18e siĂšcle Comment sâadresser Ă Dieu ? Exode hiĂ©rarchie Celui qui demeure sous l'abri du TrĂšs-Haut repose Ă l'ombre du Tout-Puissant. L'esprit de Dieu m'a créé, et le souffle du Tout Puissant m'anime. Concernant Dieu, si on reprend les Ă©lĂ©ments attachĂ©s Ă chaque pronom, il est bien difficile de trancher Peut-on tutoyer Dieu ? Sur un total de participants Dites-nous en commentaire pourquoi avoir fait ce choix ! Partager Elisabeth Dugas Message texte La question taboue Dieu approuve-t-il nos passions ? Comment doit se situer le chrĂ©tien par rapport Ă cela ? Il y a dans la Bible 13 versets qui mentionnent passion , passions , passionnĂ©e ; tous expriment une notion profondĂ©ment nĂ©gative, appartenant au pĂ©chĂ©, Ă la nature humaine dĂ©chue, au comportement charnel " ⊠passions infĂąmes " Rom ; " ⊠passions des pĂ©chĂ©s " Rom ; " ⊠crucifiĂ© la S'il est lĂ©gitime de se fixer des buts, d'y attacher un trĂšs grand intĂ©rĂȘt et de montrer de la tĂ©nacitĂ© Jean-Claude Guillaume Message texte La question taboue Les femmes peuvent-elles porter un pantalon Ă lâĂ©glise ? qui en 1972 dĂ©frayait dĂ©jĂ la chronique, lorsquâune jeune attachĂ©e parlementaire sâĂ©tait vu interdire Comme Ă l'AssemblĂ©e Nationale, dans nos Ă©glises, la question du code vestimentaire Ă adopter, lequel Alors, jâavoue que le dimanche ma tendre moitiĂ© me pose toujours la question relative Ă la dĂ©cence de Mais malheur Ă celui qui en est la cause. Il vaudrait mieux pour lui quâon lui attache au cou une grosse pierre et quâon le jette dans la mer, François Bernot Message texte La question taboue Dieu punit-il encore par la mort ? JĂ©sus, Ă©tait consacrĂ© Ă Dieu dĂšs sa naissance miraculeuse Marc ; Luc et Luc . Il annonce la venue imminente du Messie attendu par les juifs Marc . du Seigneur JĂ©sus Luc . On peut alors se poser la question Pourquoi Dieu a-t-il rĂ©pondu favorablement Ă la priĂšre d'EzĂ©chias Un chrĂ©tien qui s'est attachĂ© au Seigneur JĂ©sus, et qui croit dans la vie Ă©ternelle, ne peut pas juste Elisabeth Dugas Message texte La question taboue Existe-t-il un modĂšle biblique du couple ? Que dit exactement la Bible Ă ce sujet ? Malachie ; Matthieu ; Marc ; 1 Corinthiens ; ĂphĂ©siens . de fidĂ©litĂ© ne soit pas prĂ©sente dans le texte de prime abord, elle est implicite dans l'action de "s'attacher mutuelle, surtout en matiĂšre de sexualitĂ© 3- DurabilitĂ© Cet attachement n'a pas de limite temporelle Le rĂŽle actif de l'homme en GenĂšse qui doit quitter son pĂšre et sa mĂšre et s'attacher Ă sa femme Existe-t-il un modĂšle biblique du couple ? Sur un total de participants Dites-nous en commentaire pourquoi avoir fait ce choix ! Partager Guillaume Bourin Message texte La question taboue Boire de l'alcool est-il pĂ©chĂ© ? 7, 14, Proverbes ĂsaĂŻe 22, Elle n'interdit cependant EcclĂ©siaste dit va [âŠ] boire ton vin dans la gaietĂ©. » Selon le Psaume 104, aux versets 14-15 Ă la lumiĂšre de ces principes, il serait extrĂȘmement difficile pour un chrĂ©tien de dire qu'il abuse d'alcool JĂ©sus a changĂ© de l'eau en vin. C'est l'Ă©briĂ©tĂ© et la dĂ©pendance Ă l'alcool que les chrĂ©tiens doivent absolument Ă©viter ĂphĂ©siens La question taboue Message texte La question taboue Dieu guĂ©rit-il encore aujourd'hui ? Connaissez-vous des gens qui ont Ă©tĂ© guĂ©ris suite Ă la priĂšre ? Dieu ne promet pas de nous guĂ©rir Ă chaque fois que nous sommes malades 2 Corinthiens . guĂ©rir ou dâĂȘtre guĂ©rie voir Matthieu . Nous restons attachĂ©s Ă cette parole qui habite nos coeurs. » La requĂȘte de A. Edens ElvĂ©us Famille & co Message texte Couple Les 3 Ă©tapes pour construire un couple en bĂ©ton ! Sâattacher lâun Ă lâautre, en sâappliquant Ă dĂ©couvrir ses points communs -3. ATTACHER Lâattachement est un processus. Lâattachement se transforme et grandit tout au long des diffĂ©rentes Ă©tapes de la vie pendant la lune Sâattacher est un travail volontaire, celui de la construction de la vie de couple. Il ne faut pas donner Ă Satan lâoccasion de vous tenter " nous dit Paul en 1 Corinthiens 7/5. Famille je t'aime Message texte Jeune FaĂźtes-vous des rĂ©seaux sociaux vos idoles ? quel point beaucoup dâentre nous y sont attachĂ©s. Certains peuvent passer 4 Ă 6 h par jour connectĂ©s Ă leur fil dâactualitĂ©. Mais avez-vous dĂ©jĂ passĂ© 6 h par jour dans la lecture de la bible, la priĂšre, la louange et lâadoration EntraĂźnons-nous Ă rester attachĂ©s au Seigneur 1 TimothĂ©e . la vanitĂ©, la superficialitĂ©, au mensonge et Ă lâhypocrisie. Julie Boccovi Message texte Femme Ce que chaque femme devrait savoir avant de frĂ©quenter un homme Et que de douleurs aprĂšs, quand on se rend compte quâon a fait confiance Ă la mauvaise personne ! La valeur de quelque chose Ă nos yeux se mesure par ce que nous sommes capables dâinvestir ou de dĂ©penser Il nâa pas peur de te cĂ©lĂ©brer publiquement. il ne te met pas la pression pour goĂ»ter Ă ce que tu as Tu sais que cet homme tâaccorde de la valeur quand il dĂ©laisse toutes les autres femmes pour sâattacher Matthieu Ton cĆur et ta vie sont prĂ©cieux. Aisha Betoko Message texte Couple 3 Ă©tapes pour un rendez-vous amoureux rĂ©ussi On ne ressent plus la fatigue, et ces effets ressemblent Ă ceux dâune drogue. Certains deviennent accros Ă la PEA, et câest ainsi quâils multiplient les conquĂȘtes sans lendemains. 6 mois et 2 ans, puis cette hormone va diminuer, pour ĂȘtre remplacĂ©e par lâOcytocine, lâhormone de lâattachement depuis de nombreuses annĂ©es et continuer Ă fabriquer de la PEA. fait - Je te dis la partie de ton corps que je prĂ©fĂšre - Nous mĂ©ditons sur 1 corinthiens / nous Christine Piauger Message texte Femme Mamans, libĂ©rez-vous de la culpabilitĂ© ! Chroniques Bien que court, ce verset en dit long. Tout dâabord, il nous dit que câest la mĂšre de Yaebets qui lui a donnĂ© son nom, ce qui laisse Ă penser câest le pĂšre qui en gĂ©nĂ©ral donnait le nom Ă lâenfant La traduction littĂ©rale du nom quâelle lui a de me focaliser sur mes erreurs GrĂące Ă JĂ©sus qui a vaincu nos fautes Ă la croix, au prix qui a Ă©tĂ© toute mon Ă©nergie vers ce qui est devant moi, je poursuis ma course vers le but pour remporter le prix attachĂ© Joyce Meyer Message texte Couple Si seulement mon conjoint avait la mĂȘme foi que moi ! DĂ©velopper le contentement Relisez 1 Corinthiens 7 Vous verrez comment votre foi suffit Ă sanctifier votre mari, votre Ă©pouse, vos enfants, votre foyer. 1 Corinthiens Et si vous dĂ©veloppiez le contentement Semer la bienveillance et lâamour On rĂ©colte ce que lâon sĂšme Je vous encourage Ă semer la bienveillance Vous aurez des rĂ©sultats, car il y a la touche de Dieu dans la bienveillance. Les dĂ©fis de la semaine Demandez Ă Dieu dâidentifier la situation la plus compliquĂ©e que vous vivez Rachel Dufour Message texte Couple 5 choses Ă faire pour relancer l'amour dans son couple Cet amour-lĂ est en gĂ©nĂ©ral centrĂ© sur soi, on a besoin de lâautre pour ĂȘtre bien. Lâamour PHILAE Câest un amour fait dâĂ©motions, et dâattachement. La plupart des couples, sâarrĂȘtent Ă cette notion de lâamour. C'est le mot Agape qui est utilisĂ© dans 1 corinthiens "Il ne brisera pas le roseau qui se ploie, et il nâĂ©teindra pas la lampe dont la mĂšche fume encore." Christine Piauger Message texte CĂ©libataire Les pires erreurs que les chrĂ©tiens cĂ©libataires font Certains cĂ©libataires chrĂ©tiens sont extrĂȘmement naĂŻfs quant Ă la puissance des sentiments amoureux. incroyant vous change aprĂšs vous avoir déçu et que vous ayez compromis vos mĆurs ou endommagĂ© votre foi. 7. Dieu veut que les cĂ©libataires soient entiĂšrement dĂ©vouĂ©s Ă JĂ©sus cf. 1 Corinthiens Je dis cela et propre Ă vous attacher au Seigneur sans distraction. Pourtant, trop souvent nous nous attendons Ă ce que dâautres personnes nous apportent la satisfaction Famille & co Message texte Femme Jâai enfin appris Ă me connaĂźtre et Ă m'accepter ! Avez-vous parfois le sentiment dâĂȘtre la seule personne sur cette terre Ă vous comprendre ? Câest pourquoi jâai besoin Ă la fin de la journĂ©e, lorsque je rentre chez moi, de mâisoler. De mĂȘme, pour amener la crĂ©ativitĂ© dans mes projets Ă un autre niveau, jâai besoin de ces moments de En toute occasion, il pardonne, il fait confiance, il espĂšre, il persĂ©vĂšre. 1 Corinthiens On mâa Embrassons ce mystĂšre que Dieu a attachĂ© Ă notre personnalitĂ© ! Julie Boccovi Message texte Couple " Honorer sa femme " ... ou une des clĂ©s d'un mariage heureux ne soient pas interrompues . " 1 Pierre 3. 7 Si ce texte est beau en lui-mĂȘme, mais je dĂ©sire relever La femme a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă l'homme pour ĂȘtre avec lui. femme. " 1 Corinthiens 7. 4 C'est ainsi que chacun dans le couple ne doit pas dominer sur l'autre, mais La Bible nous enseigne que l'honneur doit ĂȘtre rendu Ă celui Ă qui il est dĂ». Et cela pour le plaisir et Ă la pleine gloire de Dieu. Edgar Cazaban Enseignements Message texte Enseignements bibliques Le secret du bonheur donc Ă Dieu, et ⊠» Sâattacher Mais comment sâattacher Ă Dieu ? Pourquoi sâattacher Ă Dieu ? appris Ă le connaĂźtre et Ă sâattacher Ă lui, quand on a reçu lâinstruction et quâil nous a rĂ©tablis ⊠à la croix ! Conclusion Dieu nous amĂšne A nous attacher Ă lui en prenant une dĂ©cision A recevoir son instruction Emmanuel Duvieusart Message texte Enseignements bibliques L'Ă©trange clĂ© qui ouvre la porte du Royaume La Bible nous raconte lâhistoire de quatre lĂ©preux pauvres en esprit » 2 Rois 7 . Lis 2 Rois . enfant avait un ballon attachĂ© Ă sa jambe. On leur a attachĂ© des ballons autour de leur cheville, on leur a donnĂ© les instructions et le jeu a commencĂ© Alors, la petite fille Ă qui le ballon Ă©tait attachĂ© sâest agenouillĂ©e et a soigneusement tenu son ballon David Porter Message texte Enseignements bibliques Qui aime beaucoup ? InvitĂ© dans la maison de Simon le Pharisien Luc , JĂ©sus affirme que, chez le disciple, il Ă JĂ©sus Luc . Câest pourquoi, je te le dis, ses nombreux pĂ©chĂ©s sont pardonnĂ©s, puisqu Mais celui Ă qui lâon pardonne peu, aime peu. » Luc . Et, en effet, les autres convives retiennent une chose Christ a le pouvoir de pardonner Luc LĂ , agit la conclusion de JĂ©sus Ta foi tâa sauvĂ©e, va en paix ! » Luc . Jean Hay Message texte Enseignements bibliques Pour la jeunesse, mais pas que⊠à la joie pendant les jours de ta jeunesse, marche dans les voies de ton cĆur et selon les regards de Paul nous exhorte Ă fuir les passions de la jeunesse, Ă rechercher la justice, la foi, la charitĂ©, Il nous faut rester attachĂ©s Ă la maison de notre PĂšre cĂ©leste. Cependant, on ne regrettera jamais de rester attachĂ© au Dieu de notre salut. Lâexemple dâEutychus. Actes Un pied dans lâĂ©glise, lâautre dans le monde ? Non. Jean-Marc Ferez Message texte Enseignements bibliques Il y aura une fin de toutes choses La fin de toutes choses est proche, soyez donc sensĂ©s et sobres en vue de la priĂšre 1 Pierre Pierre Le contexte immĂ©diat du verset 7 est ne pas faire la volontĂ© des paĂŻens mais celle de Dieu versets En vue du service de celui dont le rĂšgne nâaura pas de fin Luc , Ă comparer avec Daniel . La sagesse , au lieu dâĂȘtre celle qui a donnĂ© la croix 1 Corinthiens , sera des principes de Jean Hay Message texte Enseignements bibliques Juger ou ne pas juger ? JĂ©sus ne dira t-il pas dans Jean 7/24 "ne jugez pas selon lâapparence mais jugez selon la justice" Il Nous devons amener le prĂ©venu » Ă rĂ©aliser sa situation, Ă la confesser, Ă la dĂ©laisser et ainsi Ă avec droiture de cĆur Psaumes 58/2 3 non selon les apparences 1 Samuel 16/7 , Jean 7 /24 4 Regardez comment il entraĂźnera, mĂȘme, toute sa famille dans la mort ! JosuĂ© ch 7 . Eglises jugĂ©es par le Seigneur lâĂ©glise de Pergame qui tolĂ©rait des gens attachĂ©s Ă la doctrine de Balaam Robert Hiette Message texte Enseignements bibliques Le Retour de Christ y-a-t-il plusieurs scĂ©narios possibles ? la rĂ©vĂ©lation et la connaissance que Dieu nous offre Les choses cachĂ©es sont Ă lâEternel, notre Dieu Cela nous incite Ă rester dans lâhumilitĂ©, sans faire dire Ă la Bible ce qu'elle ne dit pas ! Le 6Ăšme point mĂ©rite la remarque suivante Le Seigneur a donnĂ© 7 signes de Son retour, et Il dĂ©sire que foi de lâEglise, 6 la disparition de toute loi dans le monde, 7 le dernier signe avant l'avĂšnement Les 7 certitudes et les 7 points ci-dessus suffisent pour nous situer dans le calendrier de Dieu ». Claude Frank Message texte Enseignements bibliques Dieu pourvoit Ă nos besoins ! -7 . Son mari, disciple d'un prophĂšte, attachĂ© Ă l'Ăternel, est mort. Il la laisse sans ressource, avec deux enfants Ă charge, et aussi quelques dettes. Cette femme va trouver auprĂšs du prophĂšte, la solution divine Ă sa disette. C'est Ă ce moment oĂč tout semblait s'Ă©crouler, que Dieu nous a parlĂ© par la bouche d'un jeune homme que Jean-Michel Roger Message texte Enseignements bibliques La saintetĂ© de Dieu attire ! Souverain sacrificateur saint, innocent, immaculĂ©, sĂ©parĂ© des pĂ©cheurs HĂ©breux , il a souffert Apocalypse . saint pour lâĂternel ton Dieu DeutĂ©ronome . ĂsaĂŻe . Câest pourquoi la Bible ne prĂ©sente pas la saintetĂ© de Dieu comme un contrepoids Ă son amour. Jean Hay
MariaBesançon Si Dieu est bon, pourquoi la mort ? Quand l'intelligence cherche la foi Pour qui aborde les Ecritures bibliques, lâintelligence bute souvent sur des affirmations qui paraissent improbables ou dĂ©raisonnables.Lâauteur propose une rĂ©flexion sur les questions que suscitent gĂ©nĂ©ralement les rĂ©cits bibliques : la bontĂ© dâun crĂ©ateur qui, depuis son rĂšgne de vie
I - Grande preuve de lâidentitĂ© dâAbraham et d'Akhenaton, le DeuxiĂšme Commandement reprend mot pout mot la rĂ©volution dâAkhenaton monothĂ©isme, interdiction des idoles, des images et des mutilations sexuelles âLes mutilations sexuelles fĂ©minines et masculines, le plus grand crime contre l'humanitĂ©.â - âCa, c'est bien vrai !â Alain de Mijolla psychanalyste âSi MoĂŻse fut un Ă©gyptien, sâil transmit sa religion aux Juifs, ce fut celle dâAkhenaton, la religion dâAton.â Sigmund Freud[1] Ce chapitre et les trois suivants sont de pure exĂ©gĂšse mais faisons un bref retour historique. SemenkhkarĂ© et/ou Toutankhamon, pharaon de la restauration dâAmon, fut celui âqui nâavait point connu Josephâ Exode 1 8. AĂż fut le vizir Ă lâĆuvre derriĂšre lui eux. Partisan dâAmon et des mutilations sexuelles, il fut le pire ennemi dâAkhenaton et des HĂ©breux. Il provoqua lâExode et exigea sous peine de mort les circoncisions dâAbram et du fils de MoĂŻse SĂ©thi 1er. Horemheb Aaron, demi-frĂšre de MoĂŻse, le seconda et lui succĂ©da. Lâauteur du veau dâor continua en Ăgypte le retour au culte dâAmon et aux idoles Exode 32. Mais il ne put empĂȘcher son frĂšre, gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e, de diriger les rĂ©fugiĂ©s Ă sa guise. âDieuâ des Dix Commandements, il accepta que le Second, comme nous allons le voir, officialise lâabolition de la circoncision chez les HĂ©breux. A sa mort, MoĂŻse devint pharaon pour une brĂšve pĂ©riode sous le nom de RamsĂšs 1er, fondant la dynastie ramesside. Le pacifisme de MoĂŻse est fidĂšle Ă celui de son grand-pĂšre adoptif Akhenaton Abraham ; il prĂ©fĂ©ra marcher quarante ans dans le dĂ©sert plutĂŽt que dâenvahir la Palestine et Ă©crit âLa durĂ©e de notre voyage⊠avait Ă©tĂ© de 38 ans. A cette Ă©poque, toute la gĂ©nĂ©ration guerriĂšre avait disparuâŠâ DeutĂ©ronome 2 14 âCelui qui a les gĂ©nitoires Ă©crasĂ©es ou mutilĂ©es ne sera point admis dans lâassemblĂ©e du Seigneur.â DeutĂ©ronome 23 2 C'Ă©tait la gĂ©nĂ©ration des circoncis polythĂ©istes. Ces versets montrent que MoĂŻse haĂŻssait particuliĂšrement la circoncision Ă cause de ses consĂ©quences psychosociologiques. Instruit par le coup d'Ă©tat contre Akhenaton et la tentative d'adoration du veau d'or, il n'accorde aucune confiance aux circoncis et leur refuse le droit de participer aux assemblĂ©es. La non-violence d'Akhenaton sâĂ©tendait Ă lâĂ©ducation des enfants. ĂlevĂ© par une fille dâAkhenaton dans la religion abolitionniste des mutilations sexuel-les de son pĂšre, MoĂŻse a Ă©chappĂ© Ă la circoncision. Une rumeur court, fondĂ©e sur quelques versets apocryphes des Livres de lâExode et du LĂ©vitique, selon laquelle la circoncision ferait partie de la Loi de MoĂŻse. Elle est colportĂ©e par les Ă©vangiles, le livre des Mormons et Freud dans les deux premiers chapitres de MoĂŻse et le monothĂ©isme. Mais le contraire est un fait historique JosuĂ© 5 2-9. Le souvenir de la circoncision forcĂ©e de son fils cf. chapitre VI fut vivement prĂ©sent dans lâesprit de lâauteur des Dix Commandements. Ce fut un pĂšre humiliĂ©, blessĂ© dans la chair de sa chair et dans sa dignitĂ©, qui rĂ©digea la premiĂšre dĂ©claration historique des devoirs et droits de la personne humaine, Ă valeur universelle, base de lâĂ©thique Ă©lĂ©mentaire et des systĂšmes juridiques de toutes les dĂ©mocraties*. La Nouvelle Alliance respecte le corps humain et la vie âNe commet point dâhomicide.â Nous allons voir que DeuxiĂšme Commandement Exode 20 3-5 abolit la soumission de la personne humaine par la terreur de celui imposĂ© Ă Abraham. Ce Commandement est la preuve archĂ©ologique-biblique que MoĂŻse fut un fidĂšle d'Akhenaton. Comme lui, en effet, il commence par interdire le polythĂ©isme et son culte des idoles et images Le dieu Amon-Min MusĂ©e du Louvre âTu nâauras point dâautre Dieu que moi. Tu ne te feras point dâidole, ni une image quelconque de ce qui est en haut dans le ciel ou en bas sur la terre, ou dans les eaux au-dessous de la terre...â 20 3-4 Ce prĂ©cepte sâĂ©tend Ă lâidolĂątrie du phallus et Ă son complĂ©ment les mutilations sexuelles. Expression d'un culte du phallus masculin assorti de la destruction du phallus fĂ©minin, elles modifient, âen bas sur la terreâ, âlâimageâ du corps humain. Le verset 5 va beaucoup plus loin âTu ne te prosterneras point devant elles, tu ne les adoreras point ; car moi, l'Ăternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui poursuis le crime des pĂšres sur contre les enfants jusqu'Ă la troisiĂšme et quatriĂšme gĂ©nĂ©rations ascendantes...â La conjonction âcarâ est capitale ; elle implique que âle crime des pĂšresâ viole l'interdit de la fabrication dâidoles et dâimages. Mais, dans la culture Ă©gyptienne, quel peut ĂȘtre le crime commis par les pĂšres qui modifie l'image de âce qui est en bas sur la terreâ et dont Dieu s'affirme jaloux sinon les mutilations sexuelles des enfants ? Les termes âsur les enfantsâ font donc partie de la pĂ©riphrase. Sachant quâil ne pouvait y avoir de doute sur son sens, MoĂŻse lâa employĂ©e pour mettre lâemphase sur le fait que les mutilations sexuelles sont un crime. Elles sont donc rĂ©-abolies ; le Dieu de MoĂŻse nâest pas seulement jaloux des autres Dieux et de leurs reprĂ©sentations, il lâest aussi de toute altĂ©ration du corps humain. Il interdit le sacrifice humain perpĂ©trĂ© sur les enfants, sanglant hommage au polythĂ©isme, aux divinitĂ©s archaĂŻques, telluriques, de fertilitĂ© et de procrĂ©ation. Le Livre du DeutĂ©ronome, qui ne prescrit pas la circoncision, confirme âTout ce que je vous prescris, observez-le exactement, sans y rien ajouterâŠâ 13 1 Mais les religieux sâappuient sur Exode 34 dont le caractĂšre apocryphe est Ă©vident puisqu'il réécrit le verset 20 5 en le dĂ©naturant cf. le chapitre VI pour ne tenir compte ni de lâordre des termes ni de la formulation exacte âle crime des pĂšres sur les enfantsâ. Ils l'interprĂštent comme s'il disait âqui poursuis sur les enfantsâŠâ soit âle crime du pĂšreâ soit âles crimes des pĂšresâ et condamnait donc la criminalitĂ© banale. Câest absurde PremiĂšrement, parce que si la phrase avait ce sens, elle aurait une de ces deux formulations, DeuxiĂšmement, le SixiĂšme Commandement âNe commets point dâhomicide.â condamne dĂ©jĂ la criminalitĂ© ordinaire, TroisiĂšmement, on ne punit pas les enfants des criminels. Il serait aberrant quâun commandement divin instaure une responsabilitĂ© familiale. Cela donnerait au terme jaloux le sens immodĂ©rĂ© de soupçonneux jusquâĂ lâinjustice. Seuls des conservateurs paranoĂŻaques ont pu concevoir une pareille idĂ©e contre laquelle ĂzĂ©chiel sâest insurgĂ© â⊠le fils ne portera pas la faute du pĂšre, ni le pĂšre la faute du fils,âŠâ 18 20 QuatriĂšmement, les rabbins ignorent le verset 20 22, tout proche âSi⊠tu mâĂ©riges un autel de pierre, ne le bĂątis pas en pierres de taille car en les touchant avec le fer, tu les as rendues profanes.â Le fer profanerait la pierre mais pas le corps humain ? ! CinquiĂšmement, Ă la sortie d'Ăgypte, âle crime des pĂšres sur les enfantsâ ne pouvait dĂ©signer que le crime banal commis par tous les Ăgyptiens sur leurs enfants les mutilations sexuelles, excision et circoncision, Enfin, plusieurs invraisemblances de lâinterprĂ©tation orthodoxe donnent Ă penser quâelle est inexacte - le DeuxiĂšme Commandement vient en second parce quâune criminalitĂ© pĂ©do-sexuelle de masse offense Dieu de façon particuliĂšrement rĂ©prĂ©hensible. Stigmatisant les mutilations sexuelles comme crimes contre la crĂ©ation, il les punit de façon imprescriptible, recherchant les coupables dans toutes les gĂ©nĂ©rations encore en vie. La troisiĂšme et la quatriĂšme sont tout simplement les grands-pĂšres et les arriĂšre-grands-pĂšres. On ne voit pas pourquoi un Dieu courroucĂ© contre la criminalitĂ© ordinaire au point de punir les descendants sâarrĂȘterait prĂ©cisĂ©ment Ă la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration. Mais dans lâautre sens, la punition sâarrĂȘte naturellement aux arriĂšre-grands-pĂšres. Pour rĂ©primer le plus grand et le plus banalisĂ© des crimes contre lâhumanitĂ©, le lĂ©gislateur de gĂ©nie a inventĂ© la notion dâim-prescriptibilitĂ© trois millĂ©naires avant Nuremberg, - Dieu ne peut ĂȘtre jaloux que de sa propre crĂ©ation ; lâhomme ne peut la modifier sans usurper sa place. âTu nâauras pas dâautre Dieu que moi.â implique âTu ne tâĂ©rigeras pas en Dieu en altĂ©rant ma crĂ©ation.â, - Dieu ne fait pas de discrimination entre les sexes ; il est impossible quâil ait exclu les femmes en exigeant un signe dâalliance des seuls hommes, - Abraham a aussi circoncis IsmaĂ«l et la circoncision ne donne pas plus de droit sur Canaan aux Juifs quâaux Arabes, - enfin, en rĂ©affirmant lâabolition des mutilations sexuelles, MoĂŻse sonne le glas de la terrible sanction de lâabsence de circoncision lâexclusion des intacts. Une appartenance fondĂ©e sur un signe particulier avait instituĂ© chez les âĂ©lusâ la discrimination et la sĂ©grĂ©gation. La âcirconcision du cĆurâ les remplace. Notre lecture du DeuxiĂšme Commandement confirme notre interprĂ©tation de GenĂšse 15. En effet, ce faisceau dâerreurs, de nĂ©gligences et de mensonges concordants masque la bonne interprĂ©tation pour dissimuler la condamnation des mutilations sexuelles par Abram et MoĂŻse. Ce commandement aurait dĂ» ĂȘtre âTu ne circonciras pas.â, sa falsification intellectuelle aurait Ă©tĂ© impossi-ble. La pĂ©riphrase âle crime des pĂšres sur les enfants â a permis aux partisans â et victimes â de la circoncision de le dĂ©naturer par une interprĂ©tation sacrilĂšge. Pour rĂ©tablir la circoncision, ses partisans ont tirĂ© le texte dans un contresens invraisemblable. Ils ont introduit un improbable double sens pour cacher que ce crime Ă©tait les mutilations sexuelles. Mais lorsquâil dicte ses Commandements, lâĂternel ne sâamuse pas Ă des doubles sens. Dâautant plus quâici au SinaĂŻ, le contexte historique est lâabandon des mutilations sexuelles. Mais si les adeptes de la circoncision osĂšrent falsifier le sens du DeuxiĂšme Commandement pour les garçons, ils renoncĂšrent Ă la monstrueuse et souvent mortelle excision des filles. âDieuâ a changĂ© dâavis entre lâAlliance avec Abraham et celle avec MoĂŻse. En rĂ©alitĂ©, ce ne fut pas le mĂȘme âDieuâ. La QuatriĂšme Alliance abolit la loi imposĂ©e Ă Abraham parce que la loi ne peut pas parler contre la vie ; dâune part le prĂ©puce est la propriĂ©tĂ© de la personne humaine et lâenfant est une personne humaine, dâautre part câest un organe sexuel et la circoncision est une mutilation, pour trois raisons la peau est un organe, le prĂ©puce n'est pas une peau morte, ce n'est pas un inutile repli de peau mais un organe protecteur Ă double-face peau Ă l'extĂ©rieur, muqueuse Ă l'intĂ©rieur. Sans cette lĂšvre particuliĂšrement Ă©rogĂšne, la muqueuse du gland se kĂ©ratinise, devient une peau et perd de sa sensibilitĂ©. Lâamour se fait muqueuse contre muqueuse, pour le plus grand plaisir des deux partenaires les Ă©pouses des circoncis se plaignent souvent de l'irritation provoquĂ©e par un gland calleux. Contre lâAlliance par la soumission de GenĂšse 17, le libĂ©rateur des HĂ©breux instaura lâAlliance entre Ă©gaux du grand judaĂŻsme, authentique et universel, qui abolit les mutilations sexuelles. Le DĂ©calogue est la premiĂšre dĂ©claration historique des devoirs et droits de lâhomme. Les DeuxiĂšme et SixiĂšme Commandements dĂ©crĂštent le premier de ces droits, inaliĂ©nable et sacrĂ© le droit au corps. Câest pourquoi, comme Abram en GenĂšse 15, MoĂŻse scella la QuatriĂšme Alliance en substituant un sacrifice animal au sacrifice humain des mutilations sexuelles âCeci est le sang de lâAlliance que lâĂternel a conclue avec vous touchant toutes ces paroles.â Exode 24 8 Lâabolition des mutilations sexuelles fĂ©minines et masculine par Akhenaton narrĂ©e en GenĂšse 15 et le fait que le DeuxiĂšme Commandement de RamsĂšs 1er transcrit les rĂ©formes dâAkhenaton sont les grandes rĂ©vĂ©lations de ce livre la deuxiĂšme devrait faire les doutes soulevĂ©s par la premiĂšre. Les deux pharaons se sont insurgĂ©s contre lâalliance des pĂšres et des grands-pĂšres contre les enfants. Nous mettons fin au mythe de l'inscription de la circoncision dans la Loi de MoĂŻse. Selon Freud et quelques autres, il aurait Ă©tĂ© assassinĂ©, vraisemblablement parce quâil ne voulait pas envahir la Palestine. MoĂŻse, JĂ©sus, Rabin, les fanatiques Juifs assassinent leurs leaders pacifistes. II - La version du DeuxiĂšme Commandement dans le Livre du DeutĂ©ronome confirme notre interprĂ©tation d'Exode 20 5 Par comparaison avec Exode 20 5, le biffage des termes ici soulignĂ©s de la version du DeuxiĂšme Commandement du Livre du DeutĂ©ronome exclut explicitement les enfants de la colĂšre divine â⊠je suis ton Dieu, Dieu jaloux, qui poursuis le crime des pĂšres sur les enfants jusquâĂ la troisiĂšme et la quatriĂšme gĂ©nĂ©rationâŠâ 5 9 Cela montre que la polĂ©mique sur la circoncision a commencĂ© avant que MoĂŻse ait brisĂ© les Tables de la Loi. Il obtint de l'Ăternel une réécriture de ce commandement qui interdit la fausse interprĂ©tation. Celle-ci trouve son paradigme en Exode 34. III - Apocryphe, lâinterprĂ©tation du DeuxiĂšme Commandement par Exode 34 falsifie Exode 20 5 Les adversaires de la circoncision ne dĂ©sarmant pas, ses partisans recoururent Ă un stratagĂšme. Le chapitre 34 du Livre de lâExode donne un exemple rare de la Bible commentant et modifiant lâun de ses versets. Il réécrit et commente longuement le verset 5 du chapitre 20 comme s'il sa version faisait problĂšme. Les versets 6-7 reprennent le DeuxiĂšme Commandement en le dĂ©naturant par des nouveautĂ©s soulignĂ©es, un changement dans lâordre et la logique des idĂ©es, des substitutions, des suppressions et des contradictions â⊠ADONAI est lâĂtre Ă©ternel, tout puissant, clĂ©ment, misĂ©ricordieux, tardif Ă la colĂšre, plein de bienveillance et dâĂ©quitĂ© ; il conserve sa faveur Ă la milliĂšme gĂ©nĂ©ration ; il supporte le crime, la rĂ©bellion, la faute, mais il ne les absout point ; il poursuit le mĂ©fait des pĂšres sur les enfants, sur les petits-enfants, jusquâĂ la troisiĂšme et quatriĂšme descendance.â - PremiĂšre altĂ©ration, nous avons vu que le DeuxiĂšme Commandement se compose de deux parties avec un lien de cause Ă effet qui fait de la seconde âle crime des pĂšresâ, une violation de la rĂšgle instituĂ©e par la premiĂšre lâinterdit de la fabrication dâimages. Exode 34 ignore cette relation pour se contenter de gloser improprement sur la seconde partie, sans toujours prĂ©ciser pourquoi le âmĂ©faitâ â cette fois-ci â des pĂšres devrait rejaillir sur les enfants. - DeuxiĂšme altĂ©ration, lâimage du Dieu seulement dĂ©crit comme jaloux en Exode 20 est totalement nouvelle et bien contradictoire ; il semble que, dans leur souci dâimposer leur interprĂ©tation, les rĂ©dacteurs dâExode 34 se sont empĂȘtrĂ©s dans leur commentaire ; il serait aberrant quâun Dieu âclĂ©ment, misĂ©ricordieux, tardif Ă la colĂšre, plein de bienveillance et dâĂ©quité⊠poursuive le mĂ©fait des pĂšres sur les enfants, sur les petits-enfantsâ. Ce serait lourdement injuste, comme lâa soulignĂ© ĂzĂ©chiel. - TroisiĂšme altĂ©ration, lâidĂ©e de jalousie est supprimĂ©e. Perspicaces, pour ne pas inquiĂ©ter le lecteur, les nouveaux rĂ©dacteurs la reprennent sept versets plus loin mais en la limitant, comme nous allons voir. - QuatriĂšme altĂ©ration, le verset 7 dĂ©nature le verset 20 5 en trois endroits â⊠il supporte le crime, la rĂ©bellion, la faute, mais il ne les absout point ; il poursuit le mĂ©fait des pĂšres sur les enfants, sur les petits-enfants, jusquâĂ la troisiĂšme et quatriĂšme descendance.â . La notion de âmĂ©fait des pĂšresâ, dont la liste est Ă©numĂ©rĂ©e âle crime, la rĂ©bellion, la fauteâ, est substituĂ©e Ă celle de âcrime des pĂšresâ. Ălargissant et minimisant lâidĂ©e de crime, elle Ă©carte lâidĂ©e dâun crime particulier, Ă©vidente en Exode 20 5. Il sâagit dâexclure la bonne interprĂ©tation. . De plus et surtout, Exode 20 5 ne mentionnait pas les petits-enfants et parlait de âgĂ©nĂ©rationsâ et non de âdescendanceâ. Cette addition et cette substitution ne permettent plus de considĂ©rer que le DeuxiĂšme Commandement interdit les mutilations sexuelles et punit les ascendants. Elles tranchent en faveur de lâinter-prĂ©tation orthodoxe dâune façon insistante et rĂ©pĂ©titive qui fait semblant de paraphraser le texte initial pour impressionner lâadversaire et tromper les faibles dâesprit. - CinquiĂšme altĂ©ration, le verset 14 rĂ©introduit lâidĂ©e dâun Dieu jaloux â⊠tu ne dois point te courber devant une divinitĂ© Ă©trangĂšre, parce que lâĂternel a nom JALOUXâŠâ Câest au sens de jaloux des autres Dieux, sans le deuxiĂšme motif de cette jalousie celui de lâaltĂ©ration de la crĂ©ation par âle crime des pĂšres sur les enfantsâ. Cela boucle la boucle ; tout ce qui, dans Exode 20 3-6, pouvait contredire lâinterprĂ©tation orthodoxe est soit intellectuellement soit matĂ©riellement falsifiĂ©. Exode 34 est un commentaire apocryphe dâExode 20, destinĂ© Ă accrĂ©diter cette interprĂ©tation. Cela prouve que lâinterprĂ©tation vraie âLe stylet trompeur des scribes en a fait un mensonge !â JĂ©rĂ©mie 8 8 prĂ©valait avant la mort de MoĂŻse. Exode 34 est le paradigme de la falsification du DeuxiĂšme Commandement opĂ©rĂ©e par les partisans de la circoncision. Exode 34 est une preuve Ă©clatante de la justesse de notre interprĂ©tation dâExode 20 5. Cette multiplication des réécritures du DeuxiĂšme Commandement tĂ©moigne de la vivacitĂ© de lâopposition entre partisans et adversaires de la circoncision. Elle montre que la premiĂšre rĂ©daction embarrassait fortement les premiers et atteste de la rĂ©sistance que la remise en vigueur de la circoncision a rencontrĂ©e. Dâailleurs, comme lâindique la dĂ©claration suivante de Saint Pierre, il semble que certaines familles continuĂšrent Ă respecter lâinterdiction de la circoncision par MoĂŻse ââŠdâanciens pharisiens devenus croyants intervinrent pour dire quâil fallait circoncire les paĂŻens et leur enjoindre dâobserver la loi de MoĂŻse⊠Pierre se leva et dit ⊠Pourquoi donc cherchez-vous Ă Ă©prouver Dieu en voulant imposer aux disciples un joug que ni nos pĂšres ni nous-mĂȘmes nâavons pu porter ?ââ Actes XV, 5-10 LâinterprĂ©tation judaĂŻque du DeuxiĂšme Commandement est une falsification destinĂ©e Ă perpĂ©tuer la circoncision Ă©gyptienne Ă lâencontre de la religion hĂ©braĂŻque. [1] Freud S. Lâhomme MoĂŻse et la religion monothĂ©iste. Paris Gallimard ; 1986, p. 3. * MoĂŻse fut aussi le fondateur dâun des tout premiers systĂšmes juridictionnels Ă trois degrĂ©s Exode 18 19-26. Cependant, les limites du leader charismatique qui dâun cĂŽtĂ© rassemblait son peuple pour lui rĂ©citer des poĂšmes, de lâautre nâhĂ©sitait pas Ă commettre le gĂ©nocide des peuples quâil rencontrait sur sa route, sont Ă©videntes. En particulier, une loi formulĂ©e Ă la deuxiĂšme personne est celle dâun dictateur qui, sâaffirmant Dieu, se rĂ©serve le droit de la violer.
Certes il souffrit les consĂ©quences de son acte dans sa situation familiale par les conflits et les drames avec ses enfants, entre ses enfants, mais la promesse de Dieu de faire asseoir un de ses fils sur le trĂŽne se rĂ©alisa dans la personne de Salomon, le bien-aimĂ© de lâEternel, le fils de David et de Bath-ShĂ©ba. Ce fut la preuve du pardon de Dieu envers son serviteur.
PREMIER LIVRE DE SAMUEL 1 Il y avait un homme Ă RamataĂŻm-Zofim*+, dans la rĂ©gion montagneuse dâĂphraĂŻm+ ; il sâappelait Elkana+. CâĂ©tait le fils de Jeroam, lui-âmĂȘme fils dâĂlihou, fils de Tohou, fils de Zouf ; câĂ©tait un ĂphraĂŻmite. 2 Il avait deux femmes lâune sâappelait Anne, et lâautre Penina. Penina avait des enfants, alors quâAnne nâen avait pas. 3 Chaque annĂ©e, Elkana quittait sa ville et montait Ă Silo pour adorer* et pour offrir des sacrifices Ă JĂ©hovah des armĂ©es+. Câest lĂ que Hofni et FinĂ©as+, les deux fils dâHĂ©li, servaient comme prĂȘtres de JĂ©hovah+. 4 Un jour, Elkana offrit un sacrifice, et il en donna des morceaux Ă Penina ainsi quâĂ tous ses fils et Ă toutes ses filles+. 5 Ă Anne, il donna un morceau de choix, parce quâil aimait Anne plus que Penina. Toutefois, JĂ©hovah nâavait pas accordĂ© Ă Anne dâavoir des enfants*. 6 Et Penina, sa rivale, chercha Ă lui faire du mal. Elle nâarrĂȘta pas de se moquer dâelle parce que JĂ©hovah ne lui avait pas accordĂ© dâavoir des enfants. 7 Câest ce quâelle faisait tous les ans chaque fois quâAnne montait Ă la maison* de JĂ©hovah+, sa rivale se moquait dâelle, et Anne pleurait et ne mangeait pas. 8 Alors son mari, Elkana, lui dit Anne, pourquoi pleures-âtu et pourquoi ne manges-âtu pas ? Pourquoi es-âtu si triste ? Est-âce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils ? » 9 Ă la fin du repas, Anne se leva. Le prĂȘtre HĂ©li Ă©tait alors assis sur son siĂšge prĂšs de lâentrĂ©e du temple*+ de JĂ©hovah. 10 Anne Ă©tait profondĂ©ment peinĂ©e. Elle se mit Ă prier JĂ©hovah+ et elle pleurait sans pouvoir sâarrĂȘter. 11 Elle fit ce vĆu Ă JĂ©hovah des armĂ©es, vois combien je souffre. Si tu te souviens de moi, ta servante, si tu ne mâoublies pas et que tu me donnes un fils+, je te le donnerai, JĂ©hovah, pour quâil te serve tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera pas sur sa tĂȘte+. » 12 Tandis quâelle priait JĂ©hovah longuement, HĂ©li regardait sa bouche. 13 Anne parlait dans son cĆur ; seules ses lĂšvres bougeaient et on nâentendait pas sa voix. HĂ©li pensa donc quâelle Ă©tait ivre. 14 Il lui dit Combien de temps encore seras-âtu ivre ? ArrĂȘte de boire du vin. » 15 Anne lui rĂ©pondit alors Non, mon seigneur ! Je suis une femme* en grande dĂ©tresse ; je nâai bu ni vin ni aucune autre boisson alcoolisĂ©e, mais je dis Ă JĂ©hovah ce que jâai dans le cĆur+. 16 Ne me prends pas pour une bonne Ă rien ; câest ma douleur et mon chagrin immenses qui mâont poussĂ©e Ă prier aussi longuement. » 17 Alors HĂ©li lui rĂ©pondit Va en paix, et que le Dieu dâIsraĂ«l te donne ce que tu as demandĂ©+. » 18 Et elle lui dit Merci pour la bontĂ© dont tu fais preuve Ă lâĂ©gard de ta servante. » Puis elle sâen alla, elle mangea et la tristesse disparut de son visage. 19 Elkana et sa famille* se levĂšrent de bonne heure et allĂšrent se prosterner devant JĂ©hovah. Ensuite ils rentrĂšrent chez eux, Ă Rama+. Elkana eut des relations sexuelles avec sa femme Anne, et JĂ©hovah prĂȘta attention Ă elle*+. 20 Dans le courant de lâannĂ©e*, Anne fut enceinte et donna naissance Ă un fils ; elle lâappela+ Samuel*, car, disait-âelle, câest Ă JĂ©hovah que je lâai demandĂ© ». 21 Par la suite, Elkana monta Ă Silo avec toute sa famille pour offrir Ă JĂ©hovah le sacrifice annuel+ et pour lui prĂ©senter une offrande liĂ©e Ă un vĆu*. 22 Anne, elle, nây monta pas+, car elle avait dit Ă son mari DĂšs que le garçon nâaura plus besoin dâĂȘtre allaitĂ©, je lây amĂšnerai. Il se prĂ©sentera devant JĂ©hovah et il restera lĂ -bas en permanence+. » 23 Elkana, son mari, lui avait rĂ©pondu Fais ce qui te semble ĂȘtre le mieux*. Reste Ă la maison jusquâĂ ce que tu lâaies sevrĂ©. Que JĂ©hovah rĂ©alise ce que tu viens de dire. » Anne resta donc Ă la maison et elle allaita son fils jusquâĂ ce quâil soit sevrĂ©. 24 DĂšs que lâenfant fut sevrĂ©, elle lâemmena Ă Silo avec un taureau de trois ans, un Ă©pha* de farine et une grande jarre de vin+. Et elle alla Ă la maison* de JĂ©hovah, Ă Silo+, avec son petit garçon. 25 Alors on tua le taureau, et le garçon fut prĂ©sentĂ© Ă HĂ©li. 26 Puis Anne dit Pardon, mon seigneur ! Aussi vrai que tu es vivant, je suis la femme qui se tenait un jour ici prĂšs de toi pour prier JĂ©hovah+. 27 CâĂ©tait pour avoir ce garçon que je priais, et JĂ©hovah mâa donnĂ© ce que je demandais+. 28 Et moi, en retour, je le prĂȘte Ă JĂ©hovah. Pour tous les jours de sa vie, il sera prĂȘtĂ© Ă JĂ©hovah. » Alors il* se prosterna lĂ , devant JĂ©hovah. 2 Puis Anne pria Mon cĆur se rĂ©jouit au sujet de JĂ©hovah+,ma force* grandit grĂące Ă JĂ©hovah. Ma bouche sâouvre toute grande contre mes ennemis,car je me rĂ©jouis de tes actes sauveurs. 2 Il nây a personne qui soit saint comme JĂ©hovah,il nây a personne qui soit comme toi+,il nây a pas de rocher comme notre Dieu+. 3 ArrĂȘtez de parler avec orgueil ;que rien dâarrogant ne sorte de votre bouche,car JĂ©hovah est un Dieu qui sait tout+et il juge les actions avec justice. 4 Les arcs des hommes forts sont brisĂ©s,mais les hommes faibles reçoivent de la force+. 5 Ceux qui mangeaient bien doivent trouver du travail pour avoir du pain,mais les affamĂ©s ne souffrent plus de la faim+. La femme stĂ©rile a donnĂ© naissance Ă sept fils+,mais celle qui avait beaucoup de fils est devenue stĂ©rile*. 6 JĂ©hovah tue et il garde en vie*,il fait descendre dans la Tombe* et il en fait remonter+. 7 JĂ©hovah fait devenir pauvre et il fait devenir riche+,il abaisse et il Ă©lĂšve+. 8 Il relĂšve le petit de la poussiĂšreet fait remonter le pauvre du tas de cendres*+pour les faire asseoir avec les princeset leur offrir une place dâhonneur. Ă JĂ©hovah appartiennent les fondations de la terre+ ;sur elles, il pose le monde*. 9 Il veille sur les pas de ses fidĂšles+,mais les mĂ©chants seront tuĂ©s dans lâobscuritĂ©+,car ce nâest pas par la force que lâhomme triomphe+. 10 JĂ©hovah anĂ©antira ceux qui combattent contre lui*+ ;pour exprimer sa colĂšre, il fera gronder le tonnerre dans le ciel+. JĂ©hovah jugera jusquâaux extrĂ©mitĂ©s de la terre+,il donnera du pouvoir Ă son roi+et il fera grandir la force* de son oint*+. » 11 Puis Elkana retourna chez lui, Ă Rama. Quant au garçon, il entra au service* de JĂ©hovah+ sous la direction du prĂȘtre HĂ©li. 12 Mais les fils dâHĂ©li Ă©taient des hommes corrompus+, ils nâavaient aucun respect pour JĂ©hovah. 13 Au lieu de se contenter de la portion que les prĂȘtres devaient recevoir du peuple+, voilĂ ce quâils faisaient chaque fois que quelquâun offrait un sacrifice, un serviteur du prĂȘtre venait au moment oĂč la viande bouillait, tenant une fourchette Ă trois dents, 14 et il la plongeait dans le rĂ©cipient, la marmite, le chaudron ou la casserole. Tout ce quâil remontait avec sa fourchette, le prĂȘtre le prenait pour lui. Câest ainsi que ces hommes agissaient avec tous les IsraĂ©lites qui venaient Ă Silo. 15 De plus, avant mĂȘme que lâhomme qui offrait un sacrifice ait pu faire fumer la graisse+, un serviteur du prĂȘtre venait et lui disait Donne au prĂȘtre de la viande Ă rĂŽtir. Il nâacceptera pas de toi de la viande bouillie, mais seulement de la viande crue. » 16 Lorsque cet homme lui rĂ©pondait Il faut dâabord quâon fasse fumer la graisse+. AprĂšs tu pourras prendre tout ce qui te fait plaisir », il lui disait Non, donne-âla-âmoi tout de suite ; sinon je la prends de force ! » 17 Ainsi, le pĂ©chĂ© des serviteurs devint trĂšs grand devant JĂ©hovah+, car ces hommes ne respectaient pas les offrandes faites Ă JĂ©hovah. 18 Quant Ă Samuel, il servait+ JĂ©hovah, vĂȘtu* dâun Ă©phod* de lin+, alors quâil nâĂ©tait quâun jeune garçon. 19 Et tous les ans sa mĂšre lui faisait un petit manteau sans manches. Elle le lui apportait quand elle montait avec son mari pour offrir le sacrifice annuel+. 20 Un jour, HĂ©li bĂ©nit Elkana et sa femme, et il dit Ă Elkana Que JĂ©hovah tâaccorde un enfant de cette femme, Ă la place de celui qui a Ă©tĂ© prĂȘtĂ© Ă JĂ©hovah+. » Et ils repartirent chez eux. 21 JĂ©hovah eut pitiĂ© dâAnne, si bien quâelle put avoir des enfants+ elle donna naissance Ă trois autres fils et Ă deux filles. Et le jeune Samuel grandissait devant JĂ©hovah+. 22 Ă cette Ă©poque, HĂ©li Ă©tait trĂšs vieux ; il avait appris comment ses fils agissaient+ envers tout IsraĂ«l, et quâils couchaient avec les femmes qui servaient Ă lâentrĂ©e de la tente de la rencontre+. 23 Il leur disait Pourquoi continuez-âvous Ă faire des choses pareilles ? Car elles sont mauvaises, les choses que jâentends dire de vous dans tout le peuple. 24 Non, mes fils, cette rumeur qui circule dans le peuple de JĂ©hovah nâest pas bonne. 25 Si un homme pĂšche contre un autre homme, quelquâun peut dĂ©fendre sa cause devant JĂ©hovah* ; mais si un homme pĂšche contre JĂ©hovah+, qui peut prier pour lui ? » Mais ils refusaient dâĂ©couter leur pĂšre, car JĂ©hovah avait dĂ©cidĂ© de les faire mourir+. 26 Pendant ce temps, le jeune Samuel grandissait. JĂ©hovah et le peuple le trouvaient de plus en plus attachant+. 27 Un jour, un homme de Dieu vint dire Ă HĂ©li Voici ce que dit JĂ©hovah âNe me suis-âje pas fait connaĂźtre clairement Ă la famille de ton ancĂȘtre, quand elle Ă©tait esclave de Pharaon en Ăgypte+ ? 28 Et ton ancĂȘtre a Ă©tĂ© choisi parmi toutes les tribus dâIsraĂ«l+ pour ĂȘtre mon prĂȘtre, pour faire des sacrifices sur mon autel+, pour offrir de lâencens* et pour porter un Ă©phod devant moi ; et jâai donnĂ© Ă la famille de ton ancĂȘtre tous les sacrifices offerts par le feu, que font les IsraĂ©lites*+. 29 Pourquoi mĂ©prisez-âvous* le sacrifice et lâoffrande que jâai ordonnĂ© de faire dans ma maison+ ? Pourquoi continues-âtu dâhonorer tes fils plus que moi ? Pourquoi vous engraissez-âvous des meilleurs morceaux de toutes les offrandes de mon peuple IsraĂ«l+ ? 30 âCâest pourquoi moi, JĂ©hovah le Dieu dâIsraĂ«l, jâavais effectivement dit que ta famille et la famille de ton ancĂȘtre seraient Ă mon service* pour toujours+. Mais maintenant, moi JĂ©hovah, je dĂ©clare Il nâen est plus question ! Car ceux qui mâhonorent, je les honorerai+, mais ceux qui me mĂ©prisent, je les traiterai avec mĂ©pris.â 31 Vois ! Des jours viennent oĂč je vous priverai de votre force*, toi et la famille de ton ancĂȘtre, de sorte quâaucun homme de ta famille ne vivra vieux+. 32 Alors que tout ira bien pour IsraĂ«l, tu auras sous les yeux un rival dans ma maison+, et il nây aura plus jamais de vieillard dans ta famille. 33 Je laisserai lâun de tes descendants servir Ă mon autel ; Ă cause de lui, tes yeux sâĂ©puiseront et tu connaĂźtras le chagrin*. Mais la plupart des membres de ta famille seront mis Ă mort par lâĂ©pĂ©e+. 34 Ce qui arrivera Ă tes deux fils, Hofni et FinĂ©as, te servira de signe ils mourront tous les deux le mĂȘme jour+. 35 Alors je me choisirai un prĂȘtre fidĂšle+. Il agira selon les dĂ©sirs de mon cĆur* ; et jâĂ©tablirai solidement sa descendance, une lignĂ©e de prĂȘtres, et il servira de prĂȘtre Ă mon oint pour toujours. 36 Tout membre de ta famille qui reste viendra sâincliner devant lui pour obtenir un peu dâargent et du pain, et il demandera Confie-âmoi, sâil te plaĂźt, une des fonctions des prĂȘtres pour que jâaie un morceau de pain Ă manger+.ââ » 3 Pendant ce temps, le jeune Samuel Ă©tait au service+ de JĂ©hovah sous la direction dâHĂ©li. En ces jours-âlĂ , il Ă©tait devenu rare que JĂ©hovah parle aux hommes ; les visions+ Ă©taient peu nombreuses. 2 Voici ce qui arriva un jour. HĂ©li dormait Ă sa place habituelle. Sa vue avait baissĂ© ; il ne voyait presque plus+. 3 La lampe de Dieu+ nâavait pas encore Ă©tĂ© Ă©teinte et Samuel dormait dans le temple*+ de JĂ©hovah, oĂč se trouvait lâArche de Dieu. 4 Alors JĂ©hovah appela Samuel. Et Samuel rĂ©pondit Je suis lĂ . » 5 Puis il courut vers HĂ©li et dit Tu mâas appelĂ© ? Je suis lĂ . » Mais HĂ©li lui dit Je ne tâai pas appelĂ©. Retourne te coucher. » Il retourna donc se coucher. 6 JĂ©hovah lâappela une deuxiĂšme fois Samuel ! » Samuel se leva, alla vers HĂ©li et dit Tu mâas appelĂ© ? Je suis lĂ . » Mais HĂ©li lui dit Je ne tâai pas appelĂ©, mon garçon. Retourne te coucher. » 7 Samuel nâavait pas encore appris Ă connaĂźtre JĂ©hovah, et JĂ©hovah ne lui avait encore jamais parlĂ©+. 8 JĂ©hovah lâappela une troisiĂšme fois Samuel ! » Samuel se leva, alla vers HĂ©li et dit Tu mâas appelĂ© ? Je suis lĂ . » Alors HĂ©li comprit que câĂ©tait JĂ©hovah qui appelait le garçon. 9 Il lui dit donc Va, allonge-âtoi, et sâil tâappelle, tu devras dire âParle, JĂ©hovah, car ton serviteur Ă©coute.â » Samuel alla donc se recoucher. 10 Alors JĂ©hovah vint et se tint lĂ , et comme les autres fois, il lâappela Samuel, Samuel ! » Et Samuel dit Parle, car ton serviteur Ă©coute. » 11 Alors JĂ©hovah lui dit Ăcoute ! Je vais faire une chose en IsraĂ«l qui va frapper de stupeur* tous ceux qui lâapprendront+. 12 Ce jour-âlĂ , je rĂ©aliserai tout ce que jâai dit Ă propos dâHĂ©li et de sa famille, du dĂ©but Ă la fin+. 13 Tu dois lui annoncer que je prononce contre sa famille une condamnation dĂ©finitive pour la faute de ses fils. Il sait bien+ quâils appellent le mal sur Dieu+, mais il ne les a pas rĂ©primandĂ©s+. 14 Câest pourquoi jâai jurĂ© Ă HĂ©li et Ă sa famille quâaucun sacrifice ni aucune offrande ne pourra jamais faire oublier leur faute+. » 15 Samuel resta couchĂ© jusquâau matin. Puis il ouvrit les portes de la maison* de JĂ©hovah. Et il avait peur de raconter sa vision Ă HĂ©li. 16 Mais HĂ©li appela Samuel Samuel, mon garçon ! » Et Samuel rĂ©pondit Je suis lĂ . » 17 HĂ©li demanda Quel message tâa-ât-âil donnĂ© ? Sâil te plaĂźt, ne me le cache pas. Que Dieu te punisse sĂ©vĂšrement* si tu me caches un seul mot de tout ce quâil tâa dit. » 18 Samuel lui raconta donc tout, il ne lui cacha rien. Alors HĂ©li dit Câest JĂ©hovah. Quâil fasse ce qui lui semble bon. » 19 Samuel continuait de grandir, et JĂ©hovah Ă©tait avec lui+ et aucune de ses paroles ne restait sans effet*. 20 Et tout IsraĂ«l, depuis Dan jusquâĂ BersabĂ©e, sut que Samuel avait Ă©tĂ© choisi comme prophĂšte de JĂ©hovah. 21 JĂ©hovah continuait dâapparaĂźtre Ă Silo. Câest lĂ que JĂ©hovah se faisait connaĂźtre Ă Samuel, câest lĂ que JĂ©hovah lui parlait+. 4 Et ce que disait Samuel parvenait Ă tout IsraĂ«l. Un jour, les IsraĂ©lites allĂšrent combattre les Philistins ; ils installĂšrent leur camp prĂšs dâĂbĂšn-ĂzĂšr. Les Philistins, eux, avaient installĂ© leur camp Ă Afek. 2 Ils se rangĂšrent alors en formation de combat pour affronter IsraĂ«l, mais le combat tourna mal pour IsraĂ«l, qui perdit la bataille. Les Philistins tuĂšrent environ 4 000 hommes qui Ă©taient sur le champ de bataille, dans la campagne. 3 Quand les soldats rentrĂšrent au camp, les anciens dâIsraĂ«l dirent Pourquoi JĂ©hovah a-ât-âil permis que nous soyons battus* par les Philistins aujourdâhui+ ? Allons chercher lâarche de lâAlliance de JĂ©hovah qui est Ă Silo+, pour quâelle soit avec nous et quâelle nous sauve de la main de nos ennemis. » 4 On envoya donc des hommes Ă Silo, et ils rapportĂšrent lâarche de lâAlliance de JĂ©hovah des armĂ©es, qui est assis sur son trĂŽne au-dessus* des chĂ©rubins+. Hofni et FinĂ©as+, les deux fils dâHĂ©li, escortĂšrent lâarche de lâAlliance du vrai Dieu. 5 DĂšs que lâarche de lâAlliance de JĂ©hovah arriva dans le camp, tous les IsraĂ©lites se mirent Ă pousser de grands cris, si fort que le sol en tremblait. 6 Quand les Philistins entendirent les cris, ils se demandĂšrent Pourquoi ces grands cris dans le camp des HĂ©breux ? » Par la suite, ils apprirent que lâArche de JĂ©hovah avait Ă©tĂ© apportĂ©e dans le camp. 7 Alors ils prirent peur, car, disaient-âils, Dieu est entrĂ© dans le camp des HĂ©breux+ ! » Et ils sâĂ©criĂšrent Malheur Ă nous ! Car une chose pareille nâest jamais arrivĂ©e. 8 Malheur Ă nous ! Qui nous sauvera de la main de ce Dieu majestueux ? Câest ce Dieu qui a frappĂ© lâĂgypte de toutes sortes de malheurs dans le dĂ©sert+. 9 Soyez courageux et agissez en hommes, Philistins, pour que vous ne deveniez pas les serviteurs des HĂ©breux comme ils ont Ă©tĂ© vos serviteurs+. Agissez en hommes et combattez ! » 10 Alors les Philistins combattirent les IsraĂ©lites et les vainquirent+. Les IsraĂ©lites sâenfuirent et chacun rentra chez lui. La dĂ©faite fut terrible parmi les IsraĂ©lites, 30 000 soldats Ă pied furent tuĂ©s. 11 De plus, les Philistins sâemparĂšrent de lâArche de Dieu, et Hofni et FinĂ©as, les deux fils dâHĂ©li, furent tuĂ©s+. 12 Un homme de la tribu de Benjamin quitta en courant le champ de bataille et il arriva Ă Silo le jour mĂȘme, les vĂȘtements dĂ©chirĂ©s et de la poussiĂšre sur la tĂȘte+. 13 Ă son arrivĂ©e, HĂ©li Ă©tait assis sur un siĂšge au bord de la route en train de guetter, car il sâinquiĂ©tait beaucoup* pour lâArche du vrai Dieu+. Lâhomme entra dans la ville pour annoncer la nouvelle, et toute la ville se mit Ă pousser des cris. 14 Quand HĂ©li entendit ce vacarme, il demanda Pourquoi tous ces cris ? » Et lâhomme se dĂ©pĂȘcha de venir lâinformer. 15 Or HĂ©li Ă©tait ĂągĂ© de 98 ans. Il avait le regard fixe, il ne voyait plus+. 16 Le messager lui dit Je suis lâhomme qui est revenu du champ de bataille ! Je me suis enfui de lĂ -bas aujourdâhui mĂȘme. » HĂ©li lui demanda Que sâest-âil passĂ©, mon fils ? » 17 Alors le messager raconta IsraĂ«l a fui devant les Philistins, et le peuple a subi une grande dĂ©faite+. Tes deux fils, Hofni et FinĂ©as, sont morts+, et les Philistins se sont emparĂ©s de lâArche du vrai Dieu+. » 18 Au moment oĂč le messager mentionna lâArche du vrai Dieu, HĂ©li tomba de son siĂšge Ă la renverse, Ă la porte de la ville. Sa nuque se brisa, et il mourut, car il Ă©tait vieux et lourd. Il avait jugĂ© IsraĂ«l pendant 40 ans. 19 Sa belle-fille, la femme de FinĂ©as, Ă©tait enceinte et sur le point dâaccoucher. Quand elle apprit que les Philistins sâĂ©taient emparĂ©s de lâArche du vrai Dieu et que son beau-pĂšre et son mari Ă©taient morts, elle se tordit de douleur Ă cause de contractions soudaines et accoucha. 20 Juste avant quâelle meure, les femmes qui se tenaient prĂšs dâelle lui dirent Ne tâinquiĂšte pas, car tu as donnĂ© naissance Ă un garçon. » Mais elle resta indiffĂ©rente* et ne leur rĂ©pondit pas. 21 Elle appela le garçon Ikabod*+, car, disait-âelle, la gloire dâIsraĂ«l est partie en exil+ ». Elle faisait allusion Ă la prise de lâArche du vrai Dieu et Ă ce qui Ă©tait arrivĂ© Ă son beau-pĂšre et Ă son mari+. 22 Elle dit La gloire dâIsraĂ«l est partie en exil, parce que lâArche du vrai Dieu a Ă©tĂ© emportĂ©e+. » 5 Quand les Philistins sâemparĂšrent de lâArche+ du vrai Dieu, ils lâemportĂšrent dâĂbĂšn-ĂzĂšr Ă Asdod. 2 Les Philistins prirent lâArche du vrai Dieu, la mirent dans le temple* de Dagon et la placĂšrent Ă cĂŽtĂ© de la statue de Dagon+. 3 TĂŽt le lendemain, quand les Asdodiens se levĂšrent, Dagon Ă©tait tombĂ© en avant, par terre devant lâArche de JĂ©hovah+. Alors ils prirent Dagon et le remirent Ă sa place+. 4 TĂŽt le jour suivant, quand ils se levĂšrent, Dagon Ă©tait de nouveau tombĂ© en avant, par terre devant lâArche de JĂ©hovah. Sa tĂȘte et ses deux mains Ă©taient sĂ©parĂ©es du reste et se trouvaient par terre sur le seuil du temple. Seule la partie en forme de poisson* Ă©tait restĂ©e intacte. 5 VoilĂ pourquoi, encore aujourdâhui, les prĂȘtres de Dagon et tous ceux qui entrent dans le temple de Dagon Ă Asdod ne posent pas le pied sur le seuil. 6 Alors JĂ©hovah punit les Asdodiens il fit des ravages chez les habitants dâAsdod et de ses territoires en provoquant chez eux des hĂ©morroĂŻdes+. 7 Quand les hommes dâAsdod virent ce qui se passait, ils dirent Il ne faut pas que lâArche du Dieu dâIsraĂ«l reste chez nous, car il nous a traitĂ©s durement, nous et notre dieu Dagon. » 8 Ils convoquĂšrent donc tous les seigneurs des Philistins et leur demandĂšrent Que devons-ânous faire de lâArche du Dieu dâIsraĂ«l ? » Les seigneurs rĂ©pondirent Il faut lâenvoyer Ă Gath+. » Ils envoyĂšrent donc lâArche du Dieu dâIsraĂ«l Ă Gath. 9 Quand lâArche arriva lĂ -bas, JĂ©hovah fit venir un malheur sur la ville, causant une grande panique. Il punit les hommes de la ville, du plus petit au plus grand, en provoquant chez eux des hĂ©morroĂŻdes+. 10 Alors ils envoyĂšrent lâArche du vrai Dieu Ă ĂkrĂŽn+. Mais dĂšs que lâArche du vrai Dieu arriva Ă ĂkrĂŽn, les Ăkroniens se mirent Ă crier Ils nous ont apportĂ© lâArche du Dieu dâIsraĂ«l pour nous faire mourir, nous et notre peuple+ ! » 11 Ils convoquĂšrent donc tous les seigneurs des Philistins et leur dirent Renvoyez lâArche du Dieu dâIsraĂ«l ! Quâelle retourne dâoĂč elle vient pour que nous et notre peuple, nous ne mourions pas. » Car tous les habitants de la ville avaient peur de mourir. Le vrai Dieu les avait punis sĂ©vĂšrement+. 12 Les hommes qui ne mouraient pas Ă©taient frappĂ©s dâhĂ©morroĂŻdes. Et les appels au secours des habitants de la ville montaient jusquâau ciel. 6 LâArche+ de JĂ©hovah resta dans le territoire des Philistins pendant sept mois. 2 Puis les Philistins appelĂšrent les prĂȘtres et les devins+ pour leur demander Que devons-ânous faire de lâArche de JĂ©hovah ? Dites-ânous comment nous devons la renvoyer dans son pays. » 3 Ils rĂ©pondirent Si vous renvoyez lâarche de lâAlliance de JĂ©hovah le Dieu dâIsraĂ«l, ne la renvoyez pas sans une offrande. Vous devez absolument la lui rendre avec une offrande pour vous faire pardonner+. Alors seulement vous serez guĂ©ris et vous saurez pourquoi il vous a punis de cette maniĂšre. » 4 Les Philistins leur demandĂšrent Quelle offrande devons-ânous lui envoyer pour nous faire pardonner ? » Ils rĂ©pondirent Le mĂȘme flĂ©au vous a frappĂ©s, vous et vos seigneurs. Alors faites en fonction du nombre des seigneurs des Philistins+ envoyez cinq hĂ©morroĂŻdes en or et cinq souris en or. 5 Fabriquez des objets en forme dâhĂ©morroĂŻdes et en forme de souris+ comme celles qui ravagent votre pays, et honorez le Dieu dâIsraĂ«l. Alors il arrĂȘtera peut-ĂȘtre de vous punir, vous, votre dieu et votre pays+. 6 Pourquoi endurcir votre cĆur comme lâĂgypte et Pharaon ont endurci leur cĆur+ ? Dieu les a traitĂ©s durement+, et ils ont dĂ» renvoyer les IsraĂ©lites+. 7 Maintenant prĂ©parez un chariot neuf, ainsi que deux vaches qui ont des veaux et qui nâont jamais portĂ© le joug. Attelez les vaches au chariot, mais enlevez-âleur les veaux et ramenez-âles Ă lâĂ©table. 8 Prenez lâArche de JĂ©hovah et placez-âla sur le chariot ; mettez Ă cĂŽtĂ© dâelle, dans une boĂźte, les objets en or que vous lui envoyez en offrande pour vous faire pardonner+. Puis renvoyez lâArche 9 et observez ce qui se passe Si elle monte par la route de Beth-ShĂ©mĂšsh+, vers son pays, alors câest lui qui nous a fait ce grand mal. Sinon, nous saurons que ce nâest pas lui qui nous a punis et que câĂ©tait une coĂŻncidence. » 10 Les Philistins suivirent ce conseil. Ils prirent deux vaches qui avaient des veaux et les attelĂšrent au chariot, mais ils enfermĂšrent leurs veaux dans lâĂ©table. 11 Puis ils mirent lâArche de JĂ©hovah sur le chariot, ainsi que la boĂźte qui contenait les souris et les hĂ©morroĂŻdes en or. 12 Et les vaches partirent droit devant elles sur la route de Beth-ShĂ©mĂšsh+. Elles restĂšrent sur cette route. Elles ne sâĂ©cartĂšrent ni Ă droite ni Ă gauche. Elles avançaient en meuglant. Les seigneurs des Philistins marchĂšrent derriĂšre elles tout ce temps-âlĂ , jusquâĂ la frontiĂšre de Beth-ShĂ©mĂšsh. 13 Ă Beth-ShĂ©mĂšsh, les gens Ă©taient en train de moissonner le blĂ© dans la vallĂ©e. Quand ils levĂšrent les yeux et quâils virent lâArche, ils se rĂ©jouirent. 14 Le chariot entra dans le champ de JosuĂ© de Beth-ShĂ©mĂšsh et sâarrĂȘta lĂ , prĂšs dâune grande pierre. Alors les gens fendirent le bois du chariot pour allumer un feu et ils offrirent les vaches+ en holocauste* Ă JĂ©hovah. 15 Les LĂ©vites+ descendirent lâArche de JĂ©hovah du chariot, ainsi que la boĂźte qui contenait les objets en or, et ils posĂšrent tout sur la grande pierre. Ce jour-âlĂ , les hommes de Beth-ShĂ©mĂšsh+ offrirent des holocaustes et firent des sacrifices Ă JĂ©hovah. 16 Quand les cinq seigneurs des Philistins virent cela, ils repartirent Ă ĂkrĂŽn le jour mĂȘme. 17 Ă propos des hĂ©morroĂŻdes en or que les Philistins envoyĂšrent Ă JĂ©hovah pour se faire pardonner+, il y en avait une pour Asdod+, une pour Gaza, une pour Ascalon, une pour Gath+ et une pour ĂkrĂŽn+. 18 Le nombre des souris en or correspondait au nombre de toutes les villes des Philistins qui appartenaient aux cinq seigneurs, tant les villes fortifiĂ©es que les villages dans la campagne. Et la grande pierre sur laquelle les hommes de Beth-ShĂ©mĂšsh dĂ©posĂšrent lâArche de JĂ©hovah sert de tĂ©moignage aujourdâhui encore dans le champ de JosuĂ© de Beth-ShĂ©mĂšsh. 19 Mais Dieu tua les hommes de Beth-ShĂ©mĂšsh parce quâils avaient regardĂ© lâArche de JĂ©hovah. Il tua parmi le peuple 50 070 hommes*, et le peuple se mit en deuil en raison du grand nombre de personnes que JĂ©hovah avait fait mourir+. 20 Alors les hommes de Beth-ShĂ©mĂšsh se demandĂšrent Qui peut se tenir en prĂ©sence de JĂ©hovah, ce Dieu saint+ ? Si seulement il sâen allait de chez nous et partait chez dâautres+ ! » 21 Ils envoyĂšrent donc des messagers aux habitants de Kiriath-JĂ©arim+, pour leur dire Les Philistins ont rendu lâArche de JĂ©hovah. Descendez et emportez-âla chez vous+. » 7 Les hommes de Kiriath-JĂ©arim vinrent donc, prirent lâArche de JĂ©hovah et lâapportĂšrent dans la maison dâAbinadab+, sur la colline. Et ils choisirent* son fils ĂlĂ©azar pour quâil garde lâArche de JĂ©hovah. 2 AprĂšs que lâArche fut apportĂ©e Ă Kiriath-JĂ©arim, il se passa beaucoup de temps 20 ans en tout. Puis tout le peuple dâIsraĂ«l commença Ă rechercher* JĂ©hovah+. 3 Alors Samuel dit Ă tout le peuple dâIsraĂ«l Si câest de tout votre cĆur que vous revenez Ă JĂ©hovah+, enlevez de chez vous les dieux Ă©trangers+, ainsi que les idoles dâAstartĂ©+. Si vous donnez rĂ©solument votre cĆur Ă JĂ©hovah et si vous le servez, lui seul+, il vous sauvera des Philistins+. » 4 Alors les IsraĂ©lites se dĂ©barrassĂšrent des Baals et des idoles dâAstartĂ©, et ils servirent JĂ©hovah, lui seul+. 5 Puis Samuel dit RĂ©unissez tout IsraĂ«l Ă Mizpa+, et je prierai JĂ©hovah en votre faveur+. » 6 Ils se rĂ©unirent donc Ă Mizpa. Ils puisĂšrent de lâeau et la versĂšrent devant JĂ©hovah. Ce jour-âlĂ , ils observĂšrent un jeĂ»ne+. Et ils dirent Nous avons pĂ©chĂ© contre JĂ©hovah+. » Alors Samuel commença Ă rendre la justice+ pour les IsraĂ©lites Ă Mizpa. 7 Quand les Philistins surent que les IsraĂ©lites sâĂ©taient rĂ©unis Ă Mizpa, les seigneurs des Philistins+ montĂšrent combattre IsraĂ«l. En lâapprenant, les IsraĂ©lites eurent peur des Philistins. 8 Alors les IsraĂ©lites dirent Ă Samuel Continue dâappeler Ă lâaide JĂ©hovah notre Dieu+, pour quâil nous sauve des Philistins. » 9 Samuel prit un jeune agneau et lâoffrit en holocauste+ Ă JĂ©hovah ; puis il appela JĂ©hovah Ă lâaide en faveur dâIsraĂ«l, et JĂ©hovah lui rĂ©pondit+. 10 Pendant que Samuel offrait lâholocauste, les Philistins arrivĂšrent pour combattre IsraĂ«l. Mais ce jour-âlĂ , JĂ©hovah jeta la confusion+ chez les Philistins en faisant Ă©clater de forts coups de tonnerre+ sur eux. Les Philistins furent battus par IsraĂ«l+. 11 Les hommes dâIsraĂ«l sortirent de Mizpa et poursuivirent les Philistins. Ils en tuĂšrent jusquâau sud de Beth-Kar. 12 Alors Samuel prit une pierre+ et la plaça entre Mizpa et Jeshana. Il lâappela ĂbĂšn-ĂzĂšr*, car, disait-âil, jusquâĂ maintenant, JĂ©hovah nous a secourus+ ». 13 Ainsi les Philistins furent vaincus et ils nâenvahirent plus le territoire dâIsraĂ«l+ ; et JĂ©hovah continua de sâopposer Ă eux durant toute la vie de Samuel+. 14 De plus, les villes que les Philistins avaient prises Ă IsraĂ«l lui furent rendues, depuis ĂkrĂŽn jusquâĂ Gath, et IsraĂ«l reprit possession de ses territoires qui Ă©taient au pouvoir des Philistins. IsraĂ«l Ă©tait aussi en paix avec les Amorites+. 15 Samuel continua Ă rendre la justice en IsraĂ«l tout le reste de sa vie+. 16 Chaque annĂ©e, il faisait le tour dâIsraĂ«l en passant par BĂ©thel+, Guilgal+ et Mizpa+, et il rendait la justice dans tous ces endroits. 17 Ensuite il revenait Ă Rama+, car câest lĂ que sa maison se trouvait, et dans cette ville aussi, il rendait la justice pour IsraĂ«l. Ă Rama, il bĂątit un autel pour JĂ©hovah+. 8 Devenu vieux, Samuel Ă©tablit ses fils comme juges pour IsraĂ«l. 2 Son fils premier-nĂ© sâappelait JoĂ«l, et son deuxiĂšme fils, Abia+ ; ils rendaient la justice Ă BersabĂ©e. 3 Mais ses fils ne suivaient pas son exemple*. Ils avaient tendance Ă faire du profit malhonnĂȘtement+, ils acceptaient des pots-de-vin+ et prononçaient des jugements injustes+. 4 Ă un moment donnĂ©, tous les anciens dâIsraĂ«l se rassemblĂšrent et allĂšrent voir Samuel Ă Rama. 5 Ils lui dirent Ăcoute-ânous, sâil te plaĂźt ! Tu es devenu vieux et tes fils ne suivent pas ton exemple. Maintenant, Ă©tablis un roi pour nous juger, comme cela se fait dans toutes les autres nations+. » 6 Mais Samuel fut mĂ©content* quâils disent Donne-ânous un roi pour nous juger. » Alors il pria JĂ©hovah, 7 et JĂ©hovah lui rĂ©pondit Fais tout ce que le peuple te dit ; car ce nâest pas toi quâils ont rejetĂ©, mais câest moi quâils ont rejetĂ© comme roi+. 8 Ils agissent exactement comme ils lâont toujours fait depuis le jour oĂč je les ai fait sortir dâĂgypte ; ils mâont abandonnĂ© de nombreuses fois+ pour servir dâautres dieux+, et maintenant ils font la mĂȘme chose avec toi. 9 Fais donc ce quâils te disent. Tu dois cependant les avertir clairement de ce qui les attend. Explique-âleur ce que leur roi aura le droit dâexiger. » 10 Alors Samuel rapporta au peuple, qui lui demandait un roi, tout ce que JĂ©hovah lui avait dit 11 Voici ce que le roi qui vous dirigera aura le droit dâexiger+ Il prendra vos fils+ pour quâils sâoccupent de ses chars+ et quâils soient ses cavaliers+, et certains devront courir devant ses chars. 12 Il Ă©tablira pour lui des chefs sur 1 000 soldats+ ou sur 50 soldats+. Certains de vos fils laboureront pour lui+, moissonneront pour lui+, fabriqueront ses armes de guerre et lâĂ©quipement de ses chars+. 13 Il prendra vos filles pour quâelles prĂ©parent des baumes*, pour quâelles soient cuisiniĂšres et boulangĂšres+. 14 Il prendra vos meilleurs champs, vos meilleures vignes et vos meilleures oliveraies+, et il les donnera Ă ses serviteurs. 15 Il prĂ©lĂšvera un dixiĂšme sur les cĂ©rĂ©ales et le raisin que vous rĂ©colterez, et il le donnera aux fonctionnaires de sa cour et Ă ses serviteurs. 16 Il prendra vos serviteurs et vos servantes, vos meilleurs troupeaux de bĆufs, ainsi que vos Ăąnes, et il les fera travailler pour lui+. 17 Il prĂ©lĂšvera un dixiĂšme sur vos troupeaux de moutons+, et vous deviendrez ses serviteurs. 18 Un jour viendra oĂč vous vous plaindrez Ă cause du roi que vous aurez choisi+, mais ce jour-âlĂ JĂ©hovah ne vous rĂ©pondra pas. » 19 Cependant, le peuple refusa dâĂ©couter Samuel, et ils insistĂšrent Tant pis ! Nous sommes bien dĂ©cidĂ©s Ă avoir un roi. 20 Alors nous serons comme toutes les autres nations notre roi nous jugera, il nous dirigera et il combattra nos ennemis. » 21 AprĂšs avoir entendu tout ce que le peuple avait Ă dire, Samuel le rĂ©pĂ©ta devant JĂ©hovah. 22 Et JĂ©hovah lui dit Ăcoute-âles. Tu dois Ă©tablir un roi pour les diriger+. » Samuel dit ensuite aux hommes dâIsraĂ«l Que chacun retourne dans la ville oĂč il habite. » 9 Il y avait un homme de la tribu de Benjamin qui sâappelait Kish+. CâĂ©tait un descendant dâAbiel, lui-âmĂȘme fils de Zeror, fils de Bekorath, fils dâAfia ; câĂ©tait un Benjaminite+, un homme trĂšs riche. 2 Il avait un fils qui sâappelait SaĂŒl+. SaĂŒl Ă©tait jeune et beau. Personne parmi les IsraĂ©lites nâĂ©tait aussi beau que lui, et il les dĂ©passait tous dâune tĂȘte. 3 Quand les Ăąnesses qui appartenaient Ă Kish, le pĂšre de SaĂŒl, se perdirent, Kish dit Ă SaĂŒl Sâil te plaĂźt, prends avec toi un serviteur et pars Ă la recherche des Ăąnesses. » 4 Alors SaĂŒl et son serviteur passĂšrent par la rĂ©gion montagneuse dâĂphraĂŻm, puis par la rĂ©gion de Shalisha, mais ils ne trouvĂšrent pas les Ăąnesses. Ils parcoururent la rĂ©gion de Shaalim, mais elles nây Ă©taient pas. Ils traversĂšrent ensuite tout le territoire des Benjaminites, mais ils ne les retrouvĂšrent pas. 5 Quand ils arrivĂšrent dans la rĂ©gion de Zouf, SaĂŒl dit Ă son serviteur Viens, rentrons, sinon mon pĂšre va sâinquiĂ©ter pour nous plutĂŽt que pour les Ăąnesses+. » 6 Mais le serviteur lui rĂ©pondit Ăcoute, il y a un homme de Dieu dans cette ville. Câest un homme trĂšs respectĂ©. Tout ce quâil dit se rĂ©alise+. Allons le voir maintenant. Peut-ĂȘtre quâil pourra nous indiquer le chemin Ă prendre. » 7 Mais SaĂŒl lui demanda Si nous y allons, que pouvons-ânous offrir Ă cet homme ? Il nây a plus de pain dans nos sacs ; nous nâavons pas de cadeau Ă apporter Ă lâhomme du vrai Dieu. Quâavons-ânous dâautre avec nous ? » 8 Alors le serviteur lui rĂ©pondit Regarde, jâai un quart de sicle* dâargent avec moi ; je le donnerai Ă lâhomme du vrai Dieu et il nous indiquera le chemin Ă prendre. » 9 Autrefois, en IsraĂ«l, voici ce quâaurait dit un homme qui voulait interroger Dieu Viens, et allons chez le voyant*+. » Car celui quâon appelle aujourdâhui le prophĂšte, on lâappelait autrefois le voyant. 10 Alors SaĂŒl dit Ă son serviteur Tu as raison. Allons-ây. » Ils allĂšrent donc dans la ville oĂč se trouvait lâhomme du vrai Dieu. 11 Tandis quâils montaient le chemin menant Ă la ville, ils rencontrĂšrent des jeunes filles qui sortaient puiser de lâeau. Ils leur demandĂšrent Le voyant+ est-âil ici ? » 12 Elles leur rĂ©pondirent Il est bien ici. Regardez, il est juste devant, lĂ -bas. DĂ©pĂȘchez-âvous aujourdâhui il est venu Ă la ville parce que le peuple offre un sacrifice+ sur le haut lieu+. 13 DĂšs que vous serez dans la ville, vous le trouverez. DĂ©pĂȘchez-âvous, car il doit monter au haut lieu pour manger. En effet, le peuple ne mangera pas tant quâil ne sera pas arrivĂ©. Il faut quâil bĂ©nisse le sacrifice. Câest seulement aprĂšs que les invitĂ©s pourront manger. Alors montez tout de suite, et vous ĂȘtes sĂ»rs de le trouver. » 14 Ils montĂšrent donc. Comme ils entraient dans la ville, voilĂ que Samuel sortait Ă leur rencontre pour les emmener au haut lieu. 15 La veille de lâarrivĂ©e de SaĂŒl, JĂ©hovah avait annoncĂ©* Ă Samuel 16 Demain, vers cette heure-âci, je tâenverrai un homme du territoire de Benjamin+. Tu dois lâoindre comme chef sur mon peuple IsraĂ«l+, et il sauvera mon peuple de la main des Philistins. Car jâai vu la dĂ©tresse de mon peuple, et leurs cris de plainte sont arrivĂ©s jusquâĂ moi+. » 17 Au moment oĂč Samuel vit SaĂŒl, JĂ©hovah lui indiqua Voici lâhomme dont je tâai dit âCâest lui qui gouvernera* mon peuple+.â » 18 Alors SaĂŒl sâavança vers Samuel Ă la porte de la ville et lui demanda Sâil te plaĂźt, pourrais-âtu mâindiquer oĂč est la maison du voyant ? » 19 Samuel lui rĂ©pondit Câest moi le voyant. Monte devant moi au haut lieu. Vous mangerez avec moi aujourdâhui+. Demain matin, je te laisserai partir aprĂšs tâavoir dit tout ce que tu veux savoir*. 20 Pour ce qui est des Ăąnesses qui se sont perdues il y a trois jours+, ne tâinquiĂšte plus, car elles ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es. Et dâailleurs, Ă qui appartiendra tout ce quâil y a de prĂ©cieux en IsraĂ«l ? Nâest-âce pas Ă toi et Ă toute la famille de ton pĂšre+ ? » 21 Mais SaĂŒl sâĂ©tonna Je ne suis quâun Benjaminite, de la plus petite des tribus dâIsraĂ«l+, et ma famille est la plus insignifiante de toutes les familles de la tribu de Benjamin. Pourquoi donc me dis-âtu cela ? » 22 Alors Samuel emmena SaĂŒl et son serviteur, les fit entrer dans la salle Ă manger et leur donna les meilleures places parmi les invitĂ©s. Il y avait lĂ une trentaine dâhommes. 23 Samuel dit au cuisinier Apporte la portion que je tâai donnĂ©e et que je tâai demandĂ© de mettre de cĂŽtĂ©. » 24 Alors le cuisinier prit la cuisse et ce qui Ă©tait dessus, et il plaça le tout devant SaĂŒl. Et Samuel prĂ©cisa On a placĂ© devant toi ce qui tâĂ©tait rĂ©servĂ©. Mange, parce que cela tâa Ă©tĂ© rĂ©servĂ© pour cette occasion. Car jâavais dit âJâai des invitĂ©s.â » Ce jour-âlĂ , SaĂŒl mangea donc avec Samuel. 25 Ensuite, ils descendirent du haut lieu+ vers la ville, et Samuel continua de parler avec SaĂŒl sur le toit en terrasse. 26 Le lendemain, ils se levĂšrent de bonne heure. DĂšs lâaube, Samuel appela SaĂŒl sur le toit en terrasse et lui dit PrĂ©pare-âtoi, car je ne veux pas te retenir. » SaĂŒl se prĂ©para donc, et lui et Samuel sortirent. 27 Tandis quâils descendaient vers la limite de la ville, Samuel dit Ă SaĂŒl Demande Ă ton serviteur+ de passer devant nous » ; le serviteur passa donc devant eux. Et Samuel ajouta Mais toi, arrĂȘte-âtoi. Jâai quelque chose Ă tâannoncer de la part de Dieu. » 10 Samuel prit alors un flacon dâhuile et le versa sur la tĂȘte de SaĂŒl+. Il lâembrassa et dit JĂ©hovah tâa bel et bien oint comme chef+ sur son peuple*+. 2 Aujourdâhui, aprĂšs mâavoir quittĂ©, tu trouveras deux hommes prĂšs de la tombe de Rachel+, dans le territoire de Benjamin, Ă Zelza. Ils te diront âLes Ăąnesses que tu es parti chercher ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es. Et maintenant ton pĂšre ne sâinquiĂšte plus pour les Ăąnesses+, mais pour vous. Il se demande ce quâil doit faire pour retrouver son fils.â 3 Rends-âtoi ensuite jusquâau grand arbre de Thabor, tu y rencontreras trois hommes qui montent Ă BĂ©thel+ pour adorer le vrai Dieu. Lâun portera trois chevreaux, lâautre portera trois pains et le troisiĂšme, une grande jarre de vin. 4 Ils prendront de tes nouvelles et te donneront deux pains. Tu devras les accepter. 5 AprĂšs cela, tu iras Ă la colline du vrai Dieu, oĂč se trouve une garnison philistine. Ă ton arrivĂ©e dans la ville, tu rencontreras un groupe de prophĂštes en train de descendre du haut lieu et de prophĂ©tiser. En avant dâeux, il y aura des gens qui jouent dâun instrument Ă cordes, du tambourin, de la flĂ»te et de la harpe. 6 Lâesprit de JĂ©hovah agira avec force sur toi+, et tu prophĂ©tiseras avec eux et tu seras comme changĂ© en un autre homme+. 7 Quand ces signes sâaccompliront, fais tout ce qui est en ton pouvoir, car le vrai Dieu est avec toi. 8 Puis descends Ă Guilgal+. Tu me prĂ©cĂ©deras. Je te rejoindrai lĂ -bas pour offrir des holocaustes et des sacrifices de paix*. Tu devras attendre sept jours, jusquâĂ ce que je vienne vers toi. Je te ferai alors savoir ce que tu dois faire. » 9 SaĂŒl quitta Samuel et se mit en route. AussitĂŽt Dieu commença Ă changer son cĆur, et tous les signes annoncĂ©s sâaccomplirent ce jour-âlĂ . 10 SaĂŒl, accompagnĂ© de son serviteur, partit donc vers la colline, et un groupe de prophĂštes vint Ă sa rencontre. Lâesprit de Dieu agit tout de suite sur lui+, et il se mit Ă prophĂ©tiser+ avec eux. 11 Lorsque tous ceux qui le connaissaient le virent prophĂ©tiser avec les prophĂštes, ils se demandĂšrent les uns aux autres Quâest-âce qui est arrivĂ© au fils de Kish ? SaĂŒl fait-âil partie des prophĂštes ? » 12 Alors un homme de lâendroit dĂ©clara Mais qui est leur pĂšre ? » Câest de lĂ que vient le dicton* SaĂŒl fait-âil partie des prophĂštes+ ? » 13 AprĂšs avoir prophĂ©tisĂ©, SaĂŒl se rendit au haut lieu. 14 Plus tard, son oncle paternel lui demanda, ainsi quâĂ son serviteur OĂč ĂȘtes-âvous allĂ©s ? » SaĂŒl rĂ©pondit Ă la recherche des Ăąnesses+, mais nous ne les avons trouvĂ©es nulle part. Alors nous sommes allĂ©s voir Samuel. » 15 Lâoncle de SaĂŒl reprit Sâil te plaĂźt, raconte-âmoi ce que Samuel vous a dit. » 16 SaĂŒl lui rĂ©pondit Il nous a appris que les Ăąnesses avaient dĂ©jĂ Ă©tĂ© retrouvĂ©es. » Mais SaĂŒl ne lui rĂ©vĂ©la pas que Samuel lui avait annoncĂ© quâil allait devenir roi. 17 Samuel convoqua alors le peuple devant JĂ©hovah Ă Mizpa+ 18 et il dit aux IsraĂ©lites Voici ce que dit JĂ©hovah le Dieu dâIsraĂ«l âCâest moi qui ai fait sortir IsraĂ«l dâĂgypte et qui vous ai dĂ©livrĂ©s du pouvoir* de lâĂgypte+ et du pouvoir* de tous les royaumes qui vous opprimaient. 19 Mais aujourdâhui, vous avez rejetĂ© votre Dieu+, lui qui vous sauvait de tous vos malheurs et de toutes vos dĂ©tresses, et vous avez dit Tu dois nous choisir un roi.â Maintenant placez-âvous devant JĂ©hovah, selon vos tribus et selon vos clans*.â » 20 Samuel fit donc approcher toutes les tribus dâIsraĂ«l+, et la tribu de Benjamin fut dĂ©signĂ©e+. 21 Puis il fit approcher la tribu de Benjamin, famille par famille, et la famille des Matrites fut dĂ©signĂ©e. Finalement SaĂŒl fils de Kish fut dĂ©signĂ©+. On se mit Ă sa recherche, mais on ne le trouva pas. 22 On interrogea donc JĂ©hovah+ Cet homme est-âil vraiment venu ici ? » JĂ©hovah rĂ©pondit Il est lĂ , cachĂ© au milieu des bagages. » 23 On courut donc le chercher. SaĂŒl se plaça alors au milieu des IsraĂ©lites. Il les dĂ©passait tous dâune tĂȘte+. 24 Samuel dit Ă tout le peuple Voyez-âvous celui que JĂ©hovah a choisi+ ? Il nây a personne comme lui parmi tout le peuple ! » Et tout le peuple se mit Ă crier Vive le roi ! » 25 Samuel parla au peuple des droits du roi+ et il les Ă©crivit dans un livre quâil dĂ©posa devant JĂ©hovah. Ensuite il invita tous les IsraĂ©lites Ă rentrer chez eux. 26 SaĂŒl aussi rentra chez lui Ă GuibĂ©a. Des guerriers lâaccompagnĂšrent parce que leur cĆur avait Ă©tĂ© touchĂ© par JĂ©hovah. 27 Mais des vauriens dirent Comment celui-lĂ nous sauvera-ât-âil+ ? » Ils le mĂ©prisĂšrent et ne lui apportĂšrent pas de cadeau+. Toutefois, SaĂŒl ne dit rien*. 11 Plus tard, Naash lâAmmonite+ vint installer son camp prĂšs de JabĂšsh+ en Galaad pour assiĂ©ger la ville. Tous les hommes de JabĂšsh lui dirent Fais une alliance* avec nous, et nous nous soumettrons Ă toi. » 2 Naash lâAmmonite leur rĂ©pondit Je ferai une alliance avec vous Ă une condition que vous vous laissiez tous crever lâĆil droit. Je ferai cela pour humilier tout IsraĂ«l. » 3 Les anciens de JabĂšsh lui dirent alors Accorde-ânous un dĂ©lai de sept jours pour que nous puissions envoyer des messagers dans tout le territoire dâIsraĂ«l. Sâil nây a personne pour venir Ă notre secours, alors nous nous rendrons. » 4 Quand les messagers arrivĂšrent Ă GuibĂ©a+, oĂč vivait SaĂŒl*, ils rapportĂšrent ces paroles au peuple ; alors tout le peuple pleura trĂšs fort. 5 Ă ce moment-âlĂ , SaĂŒl revenait de la campagne avec un troupeau de bovins ; il demanda Quâest-âce qui se passe ? Pourquoi tout le monde pleure-ât-âil ? » On lui rĂ©pĂ©ta donc les paroles des hommes de JabĂšsh. 6 Quand SaĂŒl entendit ces paroles, lâesprit de Dieu agit sur lui+. Et SaĂŒl sâenflamma de colĂšre. 7 Il prit deux taureaux et les dĂ©coupa en morceaux. Puis il envoya des messagers porter les morceaux dans tout le territoire dâIsraĂ«l. Les messagers devaient dire au peuple VoilĂ ce quâon fera aux bovins de celui qui ne suit pas SaĂŒl et Samuel ! » Alors la crainte de JĂ©hovah tomba sur le peuple, et ils dĂ©cidĂšrent unanimement de se rassembler*. 8 SaĂŒl les compta Ă BĂ©zek il y avait 30 000 hommes de la tribu de Juda et 300 000 hommes des autres tribus. 9 Puis SaĂŒl et ses hommes dirent aux messagers qui Ă©taient venus de JabĂšsh Allez dire aux hommes de JabĂšsh que demain, vers midi*, ils seront sauvĂ©s. » Les messagers partirent donc lâannoncer aux hommes de JabĂšsh, qui se rĂ©jouirent beaucoup. 10 Les hommes de JabĂšsh dirent alors aux Ammonites Demain, nous nous rendrons, et vous nous ferez ce que vous voudrez+. » 11 Le lendemain, SaĂŒl divisa le peuple en trois bandes et ils sâintroduisirent dans le camp pendant la veille du matin*. Ils combattirent les Ammonites+ jusquâaux environs de midi* et en tuĂšrent beaucoup. Les survivants furent complĂštement dispersĂ©s ; il nâen resta pas deux ensemble. 12 Le peuple dit alors Ă Samuel OĂč sont donc ces hommes qui ne voulaient pas que SaĂŒl rĂšgne sur nous+ ? Quâon nous les livre pour que nous les mettions Ă mort. » 13 Mais SaĂŒl rĂ©pondit Pas un homme ne sera mis Ă mort en ce jour+, car aujourdâhui JĂ©hovah est venu au secours dâIsraĂ«l. » 14 Plus tard, Samuel dit au peuple Venez, allons Ă Guilgal+ pour proclamer de nouveau que SaĂŒl est roi+. » 15 Tout le peuple alla donc Ă Guilgal. Câest lĂ que SaĂŒl fut fait roi devant JĂ©hovah. Puis on offrit des sacrifices de paix, lĂ , devant JĂ©hovah+, et SaĂŒl et tous les hommes dâIsraĂ«l firent la fĂȘte et se rĂ©jouirent+. 12 Finalement Samuel dit Ă tout IsraĂ«l VoilĂ , jâai fait* tout ce que vous mâavez demandĂ©, et jâai Ă©tabli un roi pour vous diriger+. 2 Maintenant voici votre roi*+ ! Moi, jâai vieilli et mes cheveux ont blanchi. Mes fils sont ici avec vous+. Je vous ai dirigĂ©s depuis ma jeunesse jusquâĂ aujourdâhui+. 3 Me voici. TĂ©moignez contre moi devant JĂ©hovah et devant son oint*+ Est-âce que jâai pris le taureau ou lâĂąne de quelquâun+ ? Est-âce que jâai dĂ©pouillĂ© ou opprimĂ© quelquâun ? Est-âce que jâai acceptĂ© de quelquâun un pot-de-vin* et fermĂ© les yeux sur ce quâil a fait+ ? Dites-âle-âmoi, et je vous rendrai ce que jâai pris+. » 4 Alors les IsraĂ©lites lui rĂ©pondirent Tu ne nous as pas dĂ©pouillĂ©s, tu ne nous as pas opprimĂ©s et tu nâas rien acceptĂ© de personne. » 5 Alors il leur dit Aujourdâhui, je prends Ă tĂ©moin JĂ©hovah, ainsi que lâhomme quâil a oint, que vous nâavez rien Ă me reprocher*. » Ils lui rĂ©pondirent Il est tĂ©moin. » 6 Puis Samuel dit au peuple JĂ©hovah, qui sâest servi de MoĂŻse et dâAaron et qui a fait sortir vos ancĂȘtres dâĂgypte+, est tĂ©moin. 7 Et maintenant placez-âvous lĂ vous allez comparaĂźtre devant JĂ©hovah et je vais rappeler tous les actes de justice que JĂ©hovah a accomplis pour vous et vos ancĂȘtres. 8 Quand Jacob est arrivĂ© en Ăgypte+ et que vos ancĂȘtres se sont mis Ă appeler JĂ©hovah Ă lâaide+, JĂ©hovah a envoyĂ© MoĂŻse+ et Aaron pour quâils fassent sortir vos ancĂȘtres dâĂgypte et les fassent habiter ici+. 9 Mais ils ont oubliĂ© JĂ©hovah leur Dieu. Alors il les a livrĂ©s*+ Ă Sissera+, le chef de lâarmĂ©e de Hazor, et aux Philistins+, et au roi de Moab+ ; et ceux-ci ont combattu contre eux. 10 Vos ancĂȘtres ont alors appelĂ© JĂ©hovah Ă lâaide+ et ont dit âNous avons pĂ©chĂ©+, car nous avons quittĂ© JĂ©hovah pour servir les Baals+ et les idoles dâAstartĂ©+. Maintenant sauve-ânous de nos ennemis pour que nous te servions.â 11 JĂ©hovah a donc envoyĂ© Jeroubaal+, et BedĂąn, et JephtĂ©+, et moi, Samuel+. Il vous a sauvĂ©s de tous les ennemis qui Ă©taient autour de vous, pour que vous viviez en sĂ©curitĂ©+. 12 Quand vous avez vu que Naash+, le roi des Ammonites, venait vous attaquer, vous nâavez pas arrĂȘtĂ© de me rĂ©pĂ©ter que vous Ă©tiez bien dĂ©cidĂ©s Ă avoir un roi+ â alors que votre Roi, câest JĂ©hovah votre Dieu+. 13 Voici le roi que vous avez choisi, celui que vous avez demandĂ©. Voyez ! JĂ©hovah a Ă©tabli sur vous un roi+. 14 Si vous craignez JĂ©hovah+, si vous le servez+ et Ă©coutez sa voix+, si vous ne vous rebellez pas contre les ordres de JĂ©hovah, si vous et votre roi obĂ©issez Ă JĂ©hovah votre Dieu, tout ira bien pour vous. 15 Mais si vous nâĂ©coutez pas la voix de JĂ©hovah, si vous vous rebellez contre les ordres de JĂ©hovah, JĂ©hovah vous punira, vous et vos pĂšres+. 16 Maintenant, placez-âvous lĂ et voyez cette grande chose que JĂ©hovah va faire sous vos yeux. 17 Câest lâĂ©poque de la moisson des blĂ©s, pourtant je vais demander Ă JĂ©hovah quâil provoque du tonnerre et de la pluie. Alors vous saurez et comprendrez que vous avez fait quelque chose de mal aux yeux de JĂ©hovah en rĂ©clamant un roi+. » 18 Alors Samuel sâadressa Ă JĂ©hovah, et JĂ©hovah provoqua du tonnerre et de la pluie ce jour-âlĂ . Et tout le peuple eut trĂšs peur de JĂ©hovah et de Samuel. 19 Et tout le peuple dit Ă Samuel Prie JĂ©hovah ton Dieu pour tes serviteurs+, parce que nous ne voulons pas mourir. Car en plus de tous nos pĂ©chĂ©s, nous avons fait quelque chose de mal en rĂ©clamant un roi. » 20 Alors Samuel dit au peuple Nâayez pas peur. Vous avez commis tous ces actes mauvais, câest vrai. Mais surtout, ne tournez pas le dos Ă JĂ©hovah+. Servez JĂ©hovah de tout votre cĆur+. 21 Ne lui tournez pas le dos pour aller vers les faux dieux*+. Ils ne servent Ă rien+ et ne peuvent pas vous sauver, parce que ce sont des idoles sans valeur*. 22 Par Ă©gard pour son grand nom+, JĂ©hovah ne vous abandonnera pas+, car JĂ©hovah sâest dĂ©cidĂ© Ă faire de vous son peuple+. 23 De mon cĂŽtĂ©, il est impensable que je cesse de prier pour vous. Ce serait pĂ©cher contre JĂ©hovah. Je continuerai de vous enseigner le bon et droit chemin. 24 Et vous, craignez JĂ©hovah+ et servez-âle fidĂšlement*, de tout votre cĆur ; car il a fait de grandes choses pour vous+ ! 25 Mais si vous vous obstinez Ă faire ce qui est mal, vous disparaĂźtrez+, vous et votre roi+. » 13 SaĂŒl Ă©tait ĂągĂ© de ...* ans quand il devint roi dâIsraĂ«l+. AprĂšs deux ans de rĂšgne, 2 il choisit 3 000 hommes parmi les IsraĂ©lites 2 000 pour ĂȘtre avec lui Ă Mikmash et dans la rĂ©gion montagneuse de BĂ©thel, et 1 000 pour ĂȘtre avec Jonathan+ Ă GuibĂ©a-de-Benjamin+. Puis il dit aux autres soldats de retourner chacun Ă sa tente. 3 Par la suite, Jonathan vainquit la garnison philistine+ qui Ă©tait Ă GuĂ©ba+, et les Philistins lâapprirent. SaĂŒl fit sonner du cor+ dans tout le pays et dit Il faut que les HĂ©breux le sachent ! » 4 Tout IsraĂ«l entendit cette nouvelle SaĂŒl a vaincu une garnison philistine, et maintenant IsraĂ«l est devenu une puanteur pour les Philistins. » Alors des messagers convoquĂšrent le peuple pour quâil suive SaĂŒl Ă Guilgal+. 5 Les Philistins se rassemblĂšrent, eux aussi, pour combattre IsraĂ«l avec 30 000 chars, 6 000 cavaliers et des soldats aussi nombreux que les grains de sable au bord de la mer+. Ils vinrent installer leur camp Ă Mikmash, Ă lâest de Beth-AvĂšn+. 6 Les hommes dâIsraĂ«l comprirent que la situation Ă©tait critique, car ils Ă©taient menacĂ©s. Alors le peuple se cacha dans les grottes+, les trous, les rochers, les caves et les citernes. 7 Certains HĂ©breux traversĂšrent mĂȘme le Jourdain pour atteindre le territoire de Gad et de Galaad+. Mais SaĂŒl Ă©tait encore Ă Guilgal, et tous ceux qui Ă©taient restĂ©s avec lui tremblaient de peur. 8 Il attendit Samuel pendant sept jours, comme Samuel le lui avait demandĂ©. Mais Samuel nâarrivait toujours pas Ă Guilgal, et le peuple commençait Ă se disperser. 9 Finalement SaĂŒl dit Amenez-âmoi les animaux pour lâholocauste et les sacrifices de paix. » Puis il offrit lâholocauste+. 10 Mais dĂšs quâil eut achevĂ© dâoffrir lâholocauste, Samuel arriva. SaĂŒl alla Ă sa rencontre pour le saluer*. 11 Alors Samuel dit Quâest-âce que tu as fait ? » SaĂŒl rĂ©pondit Jâai vu que le peuple mâabandonnait+, et que tu nâarrivais pas dans le dĂ©lai fixĂ©, et que les Philistins se rassemblaient Ă Mikmash+. 12 Je me suis dit âLes Philistins vont venir Ă Guilgal pour mâattaquer, et je nâai toujours pas recherchĂ© la faveur* de JĂ©hovah.â Je me suis donc senti obligĂ© dâoffrir lâholocauste. » 13 Mais Samuel dit Ă SaĂŒl Tu as agi de façon stupide. Tu nâas pas obĂ©i au commandement que JĂ©hovah ton Dieu tâa donnĂ©+. Si tu lâavais fait, JĂ©hovah aurait fait en sorte que ta descendance rĂšgne sur IsraĂ«l pour toujours. 14 Mais maintenant ta royautĂ© ne durera pas+. JĂ©hovah trouvera un homme qui agit vraiment selon sa volontĂ©*+, et JĂ©hovah fera de lui le chef de son peuple+, parce que tu nâas pas obĂ©i au commandement de JĂ©hovah+. » 15 Puis Samuel quitta Guilgal et il monta Ă GuibĂ©a-de-Benjamin. SaĂŒl dĂ©nombra le peuple les hommes qui Ă©taient restĂ©s avec lui Ă©taient environ 600+. 16 SaĂŒl, son fils Jonathan et le peuple qui Ă©tait restĂ© avec eux habitaient Ă GuĂ©ba+, dans le territoire de Benjamin. Quant aux Philistins, ils avaient installĂ© leur camp Ă Mikmash+. 17 Les troupes dâĂ©lite avaient lâhabitude de sortir du camp des Philistins, rĂ©parties en trois bandes. Une bande se dirigeait vers la route dâOfra, vers la rĂ©gion de Shoual, 18 une autre bande se dirigeait vers la route de Beth-HorĂŽn+ et la troisiĂšme bande se dirigeait vers la route qui mĂšne Ă la frontiĂšre surplombant la vallĂ©e de ZeboĂŻm, du cĂŽtĂ© du dĂ©sert. 19 Ă cette Ă©poque, dans tout le pays dâIsraĂ«l, on ne trouvait pas un seul forgeron, car les Philistins avaient dit Il ne faut pas que les HĂ©breux puissent se fabriquer des Ă©pĂ©es ou des lances. » 20 Pour faire aiguiser leurs socs de charrue, leurs pioches, leurs haches et leurs faucilles, tous les IsraĂ©lites devaient donc se rendre chez les Philistins. 21 Ils payaient un pim* pour lâaiguisage dâun soc, dâune pioche, dâune fourche Ă trois dents ou dâune hache, ainsi que pour la rĂ©paration dâun aiguillon. 22 Câest pourquoi aucun des hommes qui Ă©taient avec SaĂŒl et son fils Jonathan nâavait dâĂ©pĂ©e ni de lance pour aller se battre+. Seuls SaĂŒl et Jonathan avaient des armes. 23 Or une garnison philistine* sâĂ©tait postĂ©e aux gorges de Mikmash+. 14 Un jour, Jonathan+ fils de SaĂŒl dit au serviteur qui portait ses armes Viens, traversons en direction de lâavant-poste des Philistins, lĂ -bas en face. » Mais Jonathan nâavertit pas son pĂšre. 2 SaĂŒl sĂ©journait aux environs de GuibĂ©a+, sous le grenadier qui se trouvait Ă MigrĂŽn. Il y avait environ 600 soldats avec lui+. 3 Ahiya Ă©tait vĂȘtu de lâĂ©phod+. CâĂ©tait le fils dâAhitoub+, lui-âmĂȘme frĂšre dâIkabod+, fils de FinĂ©as+, fils dâHĂ©li+, qui avait Ă©tĂ© prĂȘtre de JĂ©hovah Ă Silo+. Les soldats ne savaient pas non plus que Jonathan Ă©tait parti. 4 De chaque cĂŽtĂ© du passage que Jonathan voulait traverser pour atteindre lâavant-poste des Philistins, il y avait un rocher en forme de dent le nom de lâun Ă©tait Bozez et le nom de lâautre, SĂ©nĂ©. 5 Un des rochers se dressait comme une colonne, au nord, en face de Mikmash, et lâautre Ă©tait au sud, en face de GuĂ©ba+. 6 Jonathan dit donc Ă son porteur dâarmes Viens, traversons en direction de lâavant-poste de ces incirconcis*+. Peut-ĂȘtre que JĂ©hovah agira en notre faveur, car rien ne peut empĂȘcher JĂ©hovah de sauver, que ce soit par un grand nombre ou par un petit nombre+. » 7 Son porteur dâarmes lui rĂ©pondit Fais ce que ton cĆur te dicte, va oĂč tu voudras. Je te suivrai partout oĂč tu iras. » 8 Alors Jonathan dit Nous allons traverser en direction de ces hommes et leur rĂ©vĂ©ler notre prĂ©sence. 9 Sâils nous disent âNe bougez pas, nous arrivons !â, alors nous resterons sur place et nous ne monterons pas vers eux. 10 Mais sâils nous disent âMontez vers nous !â, alors ce sera pour nous un signe nous monterons, car JĂ©hovah nous les livrera+. » 11 Ils rĂ©vĂ©lĂšrent donc leur prĂ©sence aux soldats de lâavant-poste des Philistins. Alors les Philistins sâĂ©criĂšrent Regardez ! Les HĂ©breux sortent des trous oĂč ils sâĂ©taient cachĂ©s+. » 12 Puis les hommes de lâavant-poste dirent Ă Jonathan et Ă son porteur dâarmes Montez vers nous. Nous allons vous donner une bonne leçon+ ! » AussitĂŽt Jonathan dit Ă son porteur dâarmes Suis-âmoi, car JĂ©hovah va les livrer Ă IsraĂ«l+. » 13 Et Jonathan se mit Ă grimper en sâaidant des mains et des pieds, suivi de prĂšs par son porteur dâarmes. Les Philistins tombaient sous les coups de Jonathan, et son porteur dâarmes les achevait derriĂšre lui. 14 Lors de cette premiĂšre attaque, Jonathan et son porteur dâarmes abattirent une vingtaine dâhommes sur une courte distance*. 15 Alors la terreur se rĂ©pandit dans le camp et parmi tous les soldats de lâavant-poste ; mĂȘme les troupes dâĂ©lite+ Ă©taient terrifiĂ©es. La terre se mit Ă trembler, et une terreur venant de Dieu les saisit. 16 Les guetteurs de SaĂŒl qui Ă©taient Ă GuibĂ©a-de-Benjamin+ virent que lâagitation se rĂ©pandait dans tout le camp des Philistins+. 17 Alors SaĂŒl ordonna aux soldats qui Ă©taient avec lui Faites lâappel pour voir qui manque. » Quand on fit lâappel, on sâaperçut que Jonathan et son porteur dâarmes nâĂ©taient pas lĂ . 18 SaĂŒl dit alors Ă Ahiya+ Fais approcher lâArche du vrai Dieu ! » Car lâArche du vrai Dieu Ă©tait avec les IsraĂ©lites Ă cette Ă©poque*. 19 Pendant que SaĂŒl parlait au prĂȘtre, lâagitation augmentait dans le camp des Philistins. Alors SaĂŒl dit au prĂȘtre ArrĂȘte ce que tu es en train de faire*. » 20 SaĂŒl et tous les soldats qui Ă©taient avec lui se rassemblĂšrent et rejoignirent le champ de bataille. Et lĂ , ils virent que les Philistins sâentretuaient Ă coups dâĂ©pĂ©e, et que la confusion Ă©tait trĂšs grande. 21 Quant aux HĂ©breux qui avaient jusque-âlĂ pris parti pour les Philistins et Ă©taient montĂ©s avec eux dans le camp, ils se plaçaient maintenant du cĂŽtĂ© dâIsraĂ«l, sous les ordres de SaĂŒl et de Jonathan. 22 Et tous les hommes dâIsraĂ«l qui sâĂ©taient cachĂ©s+ dans la rĂ©gion montagneuse dâĂphraĂŻm apprirent que les Philistins sâenfuyaient, et ils se mirent, eux aussi, Ă les poursuivre en les combattant. 23 Ce jour-âlĂ , JĂ©hovah sauva IsraĂ«l+. Et il y eut des combats jusquâĂ Beth-AvĂšn et mĂȘme au-delĂ +. 24 Mais les hommes dâIsraĂ«l Ă©taient fatiguĂ©s parce que SaĂŒl avait imposĂ© ce serment aux soldats Maudit est lâhomme qui mange quelque chose* avant ce soir et avant que je me sois vengĂ© de mes ennemis ! » Donc aucun soldat nâavait mangĂ©+. 25 Et tous les soldats entrĂšrent* dans la forĂȘt. Par terre, il y avait du miel. 26 En entrant dans la forĂȘt, ils virent le miel qui ruisselait, mais personne nâen mangea parce quâils avaient peur du serment. 27 Or Jonathan nâavait pas entendu le serment que son pĂšre avait imposĂ© aux soldats+. Il tendit donc le bĂąton quâil avait dans la main et en trempa le bout dans le nid des abeilles. Quand il eut mangĂ© le miel, ses yeux se mirent Ă briller. 28 Alors un soldat lui dit Ton pĂšre a imposĂ© ce serment trĂšs strict aux soldats âMaudit est lâhomme qui mange quelque chose aujourdâhui+ !â Câest pour cela que les soldats sont si fatiguĂ©s. » 29 Toutefois Jonathan rĂ©pondit Mon pĂšre a attirĂ© un grand malheur sur le pays. Jâai mangĂ© un petit peu de miel et regarde comme mes yeux se sont mis Ă briller. 30 Imagine ce qui se serait passĂ© si aujourdâhui les soldats avaient mangĂ© librement+ ce quâils avaient trouvĂ© chez lâennemi ! Le carnage chez les Philistins aurait Ă©tĂ© encore plus grand. » 31 Ce jour-âlĂ , lâarmĂ©e de SaĂŒl poursuivit les Philistins de Mikmash Ă AyalĂŽn+ pour les tuer. Et les soldats Ă©taient de plus en plus fatiguĂ©s. 32 Alors ils se prĂ©cipitĂšrent sur le butin avec aviditĂ© ils prirent des moutons, des bovins et des veaux, ils les tuĂšrent par terre, et ils mangĂšrent la viande avec le sang+. 33 Quelquâun avertit alors SaĂŒl Ăcoute ! Les soldats sont en train de pĂ©cher contre JĂ©hovah en mangeant de la viande avec le sang+. » SaĂŒl sâĂ©cria Vous avez agi avec infidĂ©litĂ© ! Roulez immĂ©diatement une grande pierre vers moi. » 34 Puis il dit Passez parmi les soldats et dites âChacun de vous doit amener son taureau et son mouton. Vous les tuerez ici. Ensuite vous les mangerez. Ne pĂ©chez pas contre JĂ©hovah en mangeant la viande avec le sang+.â » Chaque soldat amena donc un taureau, cette nuit-âlĂ , et le tua sur la grande pierre. 35 Alors SaĂŒl bĂątit un autel pour JĂ©hovah+. CâĂ©tait le premier autel quâil bĂątissait pour JĂ©hovah. 36 Plus tard SaĂŒl dit Profitons de la nuit pour descendre Ă la poursuite des Philistins et pillons-âles jusquâau lever du soleil. Nous ne laisserons aucun survivant. » Les soldats lui rĂ©pondirent Fais ce qui te semble bon. » Alors le prĂȘtre dit Interrogeons le vrai Dieu ici mĂȘme+. » 37 Et SaĂŒl demanda Ă Dieu Dois-âje descendre Ă la poursuite des Philistins+ ? Les livreras-âtu Ă IsraĂ«l ? » Mais ce jour-âlĂ , Dieu ne lui rĂ©pondit pas. 38 Alors SaĂŒl convoqua les chefs de lâarmĂ©e et leur dit Il faut dĂ©couvrir quel pĂ©chĂ© a Ă©tĂ© commis aujourdâhui. 39 Car aussi vrai que JĂ©hovah est vivant, lui qui a sauvĂ© IsraĂ«l, mĂȘme sâil sâavĂšre que le coupable est mon fils Jonathan, il devra mourir. » Mais personne ne lui rĂ©pondit. 40 Il dit donc Ă tout IsraĂ«l Placez-âvous ici ; mon fils Jonathan et moi, nous nous placerons lĂ . » Alors le peuple dit Ă SaĂŒl Fais ce qui te semble bon. » 41 Puis SaĂŒl dit Ă JĂ©hovah Ă Dieu dâIsraĂ«l, rĂ©ponds-ânous par le moyen du toumim*+ ! » Alors Jonathan et SaĂŒl furent dĂ©signĂ©s, et le peuple fut innocentĂ©. 42 Puis SaĂŒl dit ProcĂ©dez Ă un tirage au sort+ pour savoir si câest moi ou mon fils Jonathan. » Et Jonathan fut dĂ©signĂ©. 43 Alors SaĂŒl demanda Ă Jonathan Dis-âmoi, quâest-âce que tu as fait ? » Jonathan lui expliqua donc Jâai simplement mangĂ© un peu de miel avec le bout de ce bĂąton que jâai Ă la main+. Me voici ! Je suis prĂȘt Ă mourir ! » 44 Alors SaĂŒl dit Que Dieu me punisse sĂ©vĂšrement* si tu ne meurs pas, Jonathan+ ! » 45 Mais les soldats dirent Ă SaĂŒl Jonathan doit-âil mourir, lui qui a donnĂ© cette grande victoire*+ Ă IsraĂ«l ? Câest impensable ! Aussi vrai que JĂ©hovah est vivant, personne ne doit toucher Ă un seul cheveu de sa tĂȘte* ; car câest avec lâaide de Dieu quâil a agi en ce jour+. » Câest ainsi que le peuple sauva* Jonathan de la mort. 46 Alors SaĂŒl arrĂȘta de poursuivre les Philistins, et les Philistins retournĂšrent dans leur territoire. 47 SaĂŒl affermit son pouvoir royal sur IsraĂ«l et il combattit tous ses ennemis de tous les cĂŽtĂ©s les Moabites+, les Ammonites+, les Ădomites+, les rois de Zoba+ et les Philistins+ ; et partout oĂč il allait, il remportait la victoire. 48 Il combattait avec courage. Il vainquit les AmalĂ©cites+ et il sauva IsraĂ«l de ceux qui pillaient son territoire. 49 Les fils de SaĂŒl Ă©taient Jonathan, Ishvi et Malki-Shoua+. SaĂŒl avait aussi deux filles lâaĂźnĂ©e sâappelait MĂ©rab+ et la plus jeune Mikal+. 50 La femme de SaĂŒl sâappelait Ahinoam ; câĂ©tait la fille dâAhimaaz. Le chef de lâarmĂ©e de SaĂŒl sâappelait Abner+ ; câĂ©tait le fils de NĂšr et lâoncle de SaĂŒl. 51 Kish+ Ă©tait le pĂšre de SaĂŒl. NĂšr+ Ă©tait le pĂšre dâAbner et le fils dâAbiel. 52 Pendant tout le rĂšgne de SaĂŒl, la guerre contre les Philistins fut trĂšs violente+. Quand SaĂŒl voyait un homme fort ou courageux, il le prenait Ă son service+. 15 Alors Samuel dit Ă SaĂŒl Câest moi que JĂ©hovah a envoyĂ© pour tâoindre comme roi sur son peuple IsraĂ«l+. Maintenant donc Ă©coute les paroles de JĂ©hovah+. 2 Voici ce que dit JĂ©hovah des armĂ©es âJe vais me venger des AmalĂ©cites parce quâils ont attaquĂ© les IsraĂ©lites Ă lâĂ©poque oĂč ils sont sortis dâĂgypte+. 3 Va donc tuer les AmalĂ©cites+. Tu dois les dĂ©truire complĂštement+ avec tout ce qui leur appartient. Tu ne dois Ă©pargner* personne, tu dois tous les mettre Ă mort+ les hommes, les femmes, les enfants et les bĂ©bĂ©s, ainsi que les bovins, les moutons, les chameaux et les Ăąnes+.â » 4 Alors SaĂŒl convoqua son armĂ©e et il la dĂ©nombra Ă TelaĂŻm de la tribu de Juda, il y avait 10 000 soldats et des autres tribus dâIsraĂ«l+, 200 000 soldats Ă pied. 5 SaĂŒl avança jusquâĂ la ville dâAmalec et il se mit en embuscade prĂšs de la vallĂ©e*. 6 Mais il dit aux KĂ©nites+ Allez, Ă©loignez-âvous des AmalĂ©cites pour que je ne vous fasse pas disparaĂźtre avec eux+. Car vous avez agi avec loyautĂ©* envers tout le peuple dâIsraĂ«l+ Ă lâĂ©poque oĂč il est sorti dâĂgypte. » Les KĂ©nites se sĂ©parĂšrent donc des AmalĂ©cites. 7 AprĂšs cela SaĂŒl combattit les AmalĂ©cites+, depuis Havila+ jusquâĂ Shour+, qui est proche de lâĂgypte. 8 Il captura Agag+, le roi dâAmalec, mais toute la population, il la tua par lâĂ©pĂ©e+. 9 SaĂŒl et ses hommes Ă©pargnĂšrent* Agag et les bĂȘtes les plus belles les moutons, les bovins, les animaux engraissĂ©s, les bĂ©liers, ainsi que tout ce quâil y avait de bon+. Ils ne voulurent pas les dĂ©truire. Mais tous les produits qui ne valaient rien et dont ils ne voulaient pas, ceux-lĂ , ils les dĂ©truisirent. 10 Alors JĂ©hovah parla ainsi Ă Samuel 11 Je regrette* dâavoir choisi SaĂŒl comme roi, car il mâa tournĂ© le dos, et il nâa pas obĂ©i Ă mes ordres+. » Et Samuel fut bouleversĂ©. Il supplia JĂ©hovah toute la nuit+. 12 TĂŽt le matin, Samuel se leva pour aller voir SaĂŒl. Mais quelquâun lui dit SaĂŒl est allĂ© Ă Carmel+. Il y a fait construire un monument Ă sa gloire+. Puis il a repris la route et il est descendu Ă Guilgal. » 13 Quand Samuel vit SaĂŒl, SaĂŒl lui dit Que JĂ©hovah te bĂ©nisse ! Jâai obĂ©i aux ordres de JĂ©hovah. » 14 Mais Samuel lui demanda Alors pourquoi est-âce que jâentends des moutons qui bĂȘlent et des bovins qui meuglent+ ? » 15 SaĂŒl lui rĂ©pondit Ils ont Ă©tĂ© amenĂ©s de chez les AmalĂ©cites, car les soldats ont Ă©pargnĂ©* les moutons et les bovins les plus beaux pour les sacrifier Ă JĂ©hovah ton Dieu, mais le reste, nous lâavons dĂ©truit. » 16 Alors Samuel dit Ă SaĂŒl Ăa suffit ! Ăcoute ce que JĂ©hovah mâa dit cette nuit+. » Et SaĂŒl lui rĂ©pondit Parle ! » 17 Samuel continua Quand tu es devenu le chef des tribus dâIsraĂ«l, quand JĂ©hovah tâa oint comme roi sur IsraĂ«l+, tu te considĂ©rais comme un homme sans importance+. 18 Plus tard, JĂ©hovah tâa envoyĂ© en mission et tâa dit âVa tuer les AmalĂ©cites+, ces gens qui commettent beaucoup de pĂ©chĂ©s. Combats-âles jusquâĂ ce quâil nâen reste plus un seul+.â 19 Pourquoi donc as-âtu dĂ©sobĂ©i Ă JĂ©hovah ? Pourquoi tâes-âtu prĂ©cipitĂ© sur le butin avec aviditĂ©+ et as-âtu fait ainsi ce qui dĂ©plaĂźt Ă JĂ©hovah ? » 20 Cependant SaĂŒl rĂ©pondit Ă Samuel Mais jâai obĂ©i Ă JĂ©hovah ! Je suis parti pour la mission que JĂ©hovah mâavait donnĂ©e. Jâai ramenĂ© le roi Agag dâAmalec, mais les AmalĂ©cites, je les ai tuĂ©s+. 21 Et dans le butin qui devait ĂȘtre dĂ©truit, ce sont les soldats qui ont pris des moutons et des bovins, les plus belles bĂȘtes, pour les sacrifier Ă JĂ©hovah ton Dieu Ă Guilgal+. » 22 Alors Samuel dit Quâest-âce qui fait le plus plaisir Ă JĂ©hovah ? Des holocaustes et des sacrifices+, ou lâobĂ©issance Ă ce que dit JĂ©hovah ? Il nây a aucun doute ObĂ©ir vaut mieux quâoffrir un sacrifice+, et Ă©couter attentivement vaut mieux que faire fumer la graisse+ des bĂ©liers. 23 Avoir lâesprit rebelle+ est aussi grave que commettre le pĂ©chĂ© de divination+, et se montrer prĂ©tentieux est aussi grave que recourir aux pouvoirs magiques ou Ă lâidolĂątrie*. Parce que tu as rejetĂ© sa parole+, JĂ©hovah te rejette et tu ne seras plus roi+. » 24 Alors SaĂŒl dit Ă Samuel Jâai pĂ©chĂ©, car jâai dĂ©sobĂ©i Ă lâordre de JĂ©hovah, ainsi quâĂ tes paroles. Jâai eu peur de mes hommes et jâai fait ce quâils ont demandĂ©. 25 Et maintenant, sâil te plaĂźt, pardonne mon pĂ©chĂ© et viens avec moi pour que jâaille me prosterner devant JĂ©hovah+. » 26 Mais Samuel dit Ă SaĂŒl Je nâirai pas avec toi, car tu as rejetĂ© la parole de JĂ©hovah, et JĂ©hovah tâa rejetĂ© ; tu ne seras plus le roi dâIsraĂ«l+. » 27 Quand Samuel se tourna pour partir, SaĂŒl sâagrippa au bas de son manteau sans manches, mais il lâarracha. 28 Alors Samuel lui dit Aujourdâhui JĂ©hovah tâa arrachĂ© la royautĂ© dâIsraĂ«l, et il la donnera Ă un autre homme qui est meilleur que toi+. 29 Le glorieux Dieu dâIsraĂ«l+ ne mentira pas+ et ne changera pas dâavis*, car il ne change pas dâavis comme un simple humain+. » 30 Alors SaĂŒl dit Jâai pĂ©chĂ©. Mais, sâil te plaĂźt, honore-âmoi devant les anciens de mon peuple et devant IsraĂ«l. Viens avec moi et je me prosternerai devant JĂ©hovah ton Dieu+. » 31 Samuel alla donc avec SaĂŒl, et SaĂŒl se prosterna devant JĂ©hovah. 32 Alors Samuel dit Faites approcher de moi le roi Agag dâAmalec. » Et Agag sâavança vers lui Ă contrecĆur*, car jusque-âlĂ il sâĂ©tait dit âJe ne risque certainement plus dâĂȘtre mis Ă mort*.â 33 Mais Samuel dit Beaucoup de femmes ont Ă©tĂ© privĂ©es dâenfants par ton Ă©pĂ©e, mais maintenant ta mĂšre sera la plus endeuillĂ©e des femmes. » Alors Samuel tua Agag par lâĂ©pĂ©e devant JĂ©hovah, Ă Guilgal+. 34 Puis Samuel retourna Ă Rama, et SaĂŒl rentra chez lui, Ă GuibĂ©a*. 35 JusquâĂ sa mort, Samuel ne revit plus SaĂŒl, car il Ă©tait profondĂ©ment triste Ă cause de SaĂŒl+. Et JĂ©hovah regretta dâavoir fait de SaĂŒl le roi dâIsraĂ«l+. 16 Finalement JĂ©hovah dit Ă Samuel JusquâĂ quand seras-âtu triste Ă cause de SaĂŒl+, alors que je lâai rejetĂ© et quâil ne sera plus le roi dâIsraĂ«l+ ? Prends une corne, remplis-âla dâhuile+ et pars. Va voir JessĂ©+ de BethlĂ©em, car jâai choisi un de ses fils pour ĂȘtre roi+. » 2 Samuel lui rĂ©pondit Mais si je vais lĂ -bas, SaĂŒl lâapprendra, et il me tuera+ ! » Alors JĂ©hovah lui dit Prends avec toi une jeune vache, et tu diras âJe suis venu pour offrir un sacrifice Ă JĂ©hovah.â 3 Invite JessĂ© Ă assister au sacrifice. Ensuite je te dirai ce que tu devras faire. Celui que je tâindiquerai, tu devras lâoindre* pour moi+. » 4 Samuel fit ce que JĂ©hovah lui avait dit. Quand il arriva Ă BethlĂ©em+ et que les anciens de la ville le virent, ils se mirent Ă trembler de peur, et ils lui demandĂšrent Ta venue annonce-ât-âelle de bonnes choses* ? » 5 Samuel leur rĂ©pondit Oui, de bonnes choses*. Je suis venu pour offrir un sacrifice Ă JĂ©hovah. Purifiez-âvous*, et venez assister au sacrifice. » Puis il purifia JessĂ© et ses fils, et il les convoqua pour le sacrifice. 6 Comme ils arrivaient, Samuel vit Ăliab+. Il se dit Sans aucun doute, voici lâoint de JĂ©hovah, qui se tient devant lui. » 7 Mais JĂ©hovah dit Ă Samuel Ne te laisse pas impressionner par son apparence ni par sa taille+, car ce nâest pas lui que jâai choisi. Un homme ne voit pas les choses comme Dieu les voit, car un homme voit ce qui est visible, mais JĂ©hovah, lui, voit ce quâil y a dans le cĆur+. » 8 Alors JessĂ© appela Abinadab+ et le prĂ©senta Ă Samuel, mais Samuel dit Ce nâest pas lui non plus que JĂ©hovah a choisi. » 9 Puis JessĂ© lui prĂ©senta Shama+, mais Samuel dit Ce nâest pas lui non plus que JĂ©hovah a choisi. » 10 JessĂ© prĂ©senta ainsi Ă Samuel sept de ses fils ; mais Samuel lui dit Ce nâest pas un de ceux-lĂ que JĂ©hovah a choisi. » 11 Finalement Samuel demanda Ă JessĂ© Est-âce que ce sont lĂ tous tes garçons ? » JessĂ© lui rĂ©pondit Il manque encore le plus jeune+. Il est en train de garder les moutons+. » Samuel lui dit Envoie quelquâun le chercher, car nous ne commencerons pas Ă manger tant quâil ne sera pas lĂ . » 12 JessĂ© envoya donc quelquâun chercher David, et il le prĂ©senta Ă Samuel. Or David avait le teint rose, il avait de beaux yeux et il Ă©tait beau+. Alors JĂ©hovah ordonna Ă Samuel LĂšve-âtoi, oins-âle, car câest lui+ ! » 13 Samuel prit la corne dâhuile+ et oignit* David en prĂ©sence de ses frĂšres. Ă partir de ce jour-âlĂ , lâesprit de JĂ©hovah agit avec force sur David+. Plus tard, Samuel repartit Ă Rama+. 14 Or lâesprit de JĂ©hovah nâagissait plus sur SaĂŒl+, et JĂ©hovah permettait quâil soit terrorisĂ© par un mauvais esprit*+. 15 Un jour, les serviteurs de SaĂŒl lui dirent Tu vois bien que Dieu a permis que tu sois terrorisĂ© par un mauvais esprit. 16 Ă roi, nous sommes Ă ta disposition. Si tu nous en donnes lâordre, nous chercherons un homme qui joue bien de la harpe+. Chaque fois que Dieu permettra que tu sois terrorisĂ© par un mauvais esprit, cet homme jouera de la harpe et tu te sentiras mieux. » 17 Alors SaĂŒl dit Ă ses serviteurs Trouvez-âmoi un homme qui sache bien jouer et amenez-âle-âmoi. » 18 Lâun des serviteurs lui dit Je connais justement un fils de JessĂ©, un homme de BethlĂ©em, qui joue bien de la harpe. Câest un guerrier courageux et fort+, il sâexprime bien, il est beau+, et JĂ©hovah est avec lui+. » 19 Alors SaĂŒl envoya des messagers dire Ă JessĂ© Envoie-âmoi ton fils David, celui qui est berger+. » 20 JessĂ© envoya donc David chez SaĂŒl. Il chargea un Ăąne avec du pain, une outre de vin et un chevreau pour que son fils David les offre Ă SaĂŒl. 21 Ainsi David se rendit chez SaĂŒl et entra Ă son service+. SaĂŒl le prit en affection. Et David devint son porteur dâarmes. 22 Un jour, SaĂŒl envoya ce message Ă JessĂ© Que David reste Ă mon service, car il a gagnĂ© ma faveur. » 23 Chaque fois que Dieu permettait quâun mauvais esprit* sâempare de SaĂŒl, David prenait sa harpe et en jouait. SaĂŒl Ă©prouvait alors du soulagement et se sentait mieux, et son mauvais esprit+ le quittait. 17 Et les Philistins+ rĂ©unirent leurs armĂ©es* pour la guerre. Ils se rassemblĂšrent Ă Soko+, une ville du territoire de Juda, et ils installĂšrent leur camp entre Soko et AzĂ©ka+, Ă ĂfĂšs-Damim+. 2 SaĂŒl et les soldats dâIsraĂ«l se rassemblĂšrent et installĂšrent leur camp dans la vallĂ©e dâEla+. Ils se rangĂšrent ensuite en formation de combat pour affronter les Philistins. 3 La vallĂ©e les sĂ©parait. Les Philistins occupaient une montagne dâun cĂŽtĂ© et les IsraĂ©lites occupaient une montagne de lâautre cĂŽtĂ©. 4 Alors un guerrier dâĂ©lite* sortit du camp des Philistins pour lancer un dĂ©fi aux IsraĂ©lites il sâappelait Goliath+, il Ă©tait de la ville de Gath+. Il mesurait six coudĂ©es et un empan*. 5 Il avait un casque en cuivre sur la tĂȘte et il portait une cuirasse* faite dâĂ©cailles de cuivre. Le poids de la cuirasse+ Ă©tait de 5 000 sicles*. 6 Il avait des protĂšge-tibias en cuivre sur les jambes et un javelot+ en cuivre accrochĂ© dans le dos. 7 Le bois de sa lance Ă©tait aussi gros que le rouleau dâun mĂ©tier Ă tisser+, et la pointe en fer de sa lance pesait 600 sicles*. Un homme marchait devant lui et lui portait son bouclier. 8 Quand Goliath sâarrĂȘta, il interpela les soldats dâIsraĂ«l+ et leur dit Pourquoi ĂȘtes-âvous sortis pour vous mettre en formation de combat ? Je suis le Philistin, et vous, les serviteurs de SaĂŒl. Choisissez-âvous un homme, et quâil vienne se battre avec moi. 9 Sâil arrive Ă lutter contre moi et sâil me tue, alors nous deviendrons vos serviteurs. Mais si je lâemporte sur lui et que je le tue, alors vous deviendrez nos serviteurs. » 10 Le Philistin ajouta Moi, aujourdâhui, je provoque* lâarmĂ©e dâIsraĂ«l+. Amenez-âmoi votre homme, et quâon en finisse ! » 11 Quand SaĂŒl et tous les soldats israĂ©lites entendirent ce que disait le Philistin, ils furent terrifiĂ©s. 12 Or David Ă©tait le fils de JessĂ©, qui habitait Ă Ăfrata+, câest-Ă -dire BethlĂ©em*+ dans le territoire de Juda. JessĂ©+ avait huit fils+. Ă lâĂ©poque oĂč SaĂŒl Ă©tait roi, JessĂ© Ă©tait dĂ©jĂ un vieil homme. 13 Les trois fils aĂźnĂ©s de JessĂ© avaient suivi SaĂŒl Ă la guerre+. Le premier sâappelait Ăliab+, le deuxiĂšme Abinadab+ et le troisiĂšme Shama+. 14 David Ă©tait le plus jeune+, et les trois aĂźnĂ©s avaient suivi SaĂŒl. 15 Ă cette Ă©poque-âlĂ , David Ă©tait au service de SaĂŒl, mais il rentrait rĂ©guliĂšrement Ă BethlĂ©em pour garder les moutons+ de son pĂšre. 16 Pendant 40 jours, tous les matins et tous les soirs, le Philistin sâavança et se plaça face aux IsraĂ©lites pour leur lancer un dĂ©fi. 17 Un jour, JessĂ© dit Ă son fils David Sâil te plaĂźt, prends cet Ă©pha* de cĂ©rĂ©ales grillĂ©es et ces dix pains, et va vite les apporter Ă tes frĂšres, qui sont au camp. 18 Et apporte ces dix morceaux de fromage* Ă leur chef de troupe. Assure-âtoi que tes frĂšres vont bien et rapporte-âmoi de leurs nouvelles. » 19 Les fils de JessĂ© Ă©taient avec SaĂŒl et tous les autres soldats israĂ©lites, dans la vallĂ©e dâEla+, pour combattre les Philistins+. 20 David se leva donc tĂŽt le matin et il laissa les moutons sous la protection de quelquâun. Puis il emballa ses affaires et partit, comme JessĂ© le lui avait ordonnĂ©. Au moment oĂč il arriva au camp, lâarmĂ©e sortait vers la ligne de bataille en poussant un cri de guerre. 21 Les IsraĂ©lites et les Philistins prirent position les deux armĂ©es Ă©taient face Ă face. 22 AussitĂŽt David confia ses affaires au gardien des bagages, puis il courut jusquâau champ de bataille. Quand il arriva, il demanda des nouvelles de ses frĂšres+. 23 Pendant que David se renseignait, le guerrier dâĂ©lite arriva, celui qui sâappelait Goliath+, le Philistin qui Ă©tait de Gath. Il venait de la ligne de bataille des Philistins. Alors il prononça de nouveau des paroles provocantes+, et David lâentendit. 24 Quand les hommes dâIsraĂ«l virent Goliath, ils reculĂšrent tous, terrifiĂ©s+. 25 Ils disaient Avez-âvous vu cet homme qui sâapproche ? Il vient pour provoquer lâarmĂ©e israĂ©lite+. Le roi donnera de grandes richesses Ă lâhomme qui le tuera il lui donnera sa propre fille+, et la famille de son pĂšre sera libĂ©rĂ©e de toute obligation en IsraĂ«l. » 26 Alors David demanda aux soldats qui se tenaient prĂšs de lui Quelle rĂ©compense recevra celui qui tuera ce Philistin et qui Ă©vitera Ă IsraĂ«l lâhumiliation ? Car ce Philistin incirconcis* ose provoquer lâarmĂ©e du Dieu vivant+ ! » 27 Alors les soldats lui rĂ©pĂ©tĂšrent la promesse du roi et ajoutĂšrent VoilĂ la rĂ©compense que recevra celui qui le tuera. » 28 Quand Ăliab, le frĂšre aĂźnĂ© de David+, entendit quâil parlait avec les soldats, il se mit en colĂšre contre lui et lui demanda Pourquoi es-âtu venu ici ? Ă qui as-âtu confiĂ© le petit troupeau que nous avons dans le dĂ©sert+ ? Je sais que câest par ambition que tu es venu et que tes intentions sont mauvaises tu voulais juste voir la bataille. » 29 David lui rĂ©pondit Mais je nâai rien fait de mal ! Jâai juste posĂ© une question ! » 30 Alors il se tourna vers quelquâun dâautre et lui posa la mĂȘme question+, et on lui rĂ©pondit la mĂȘme chose+. 31 Mais certains entendirent par hasard ce que David disait, et ils en parlĂšrent Ă SaĂŒl. Alors SaĂŒl envoya quelquâun le chercher. 32 David dit Ă SaĂŒl Que personne ne perde courage Ă cause de ce Philistin. Ă mon roi, moi, jâirai me battre avec lui+. » 33 Mais SaĂŒl dit Ă David Tu ne peux pas aller te battre avec ce Philistin, car tu nâes quâun garçon+, alors que lui, il est soldat* depuis sa jeunesse. » 34 David rĂ©pondit Ă SaĂŒl Ă mon roi, chez mon pĂšre, je garde les moutons. Un jour, un lion+ est venu et a emportĂ© un mouton du troupeau ; une autre fois, câest un ours qui est venu, et il a fait la mĂȘme chose. 35 Alors je les ai poursuivis, je les ai frappĂ©s, et jâai arrachĂ© les victimes de leur gueule. Quand ils se sont dressĂ©s contre moi, je les ai saisis par le pelage* et je les ai mis Ă mort. 36 Je les ai tuĂ©s tous les deux, le lion et lâours ; et ce Philistin incirconcis deviendra comme lâun dâeux, car il a provoquĂ© la ligne de bataille du Dieu vivant+. » 37 Puis David ajouta JĂ©hovah, qui mâa sauvĂ© des griffes du lion et de lâours, câest lui qui me sauvera de la main de ce Philistin+. » Et SaĂŒl lui rĂ©pondit Vas-ây, et que JĂ©hovah soit avec toi. » 38 Alors SaĂŒl revĂȘtit David de son propre Ă©quipement de combat. Il lui mit un casque en cuivre sur la tĂȘte, et il le revĂȘtit dâune cuirasse. 39 Puis David accrocha lâĂ©pĂ©e de SaĂŒl Ă sa ceinture et il essaya de marcher, mais il nây parvint pas, car il nâavait pas lâhabitude de porter une armure. Alors il dit Ă SaĂŒl Je nâai pas lâhabitude de ces choses, je nâarrive pas Ă marcher avec. » David enleva donc lâarmure. 40 Il prit son bĂąton. Il choisit cinq pierres lisses dans le lit de la riviĂšre* et les mit dans la poche de son sac de berger. Puis il sâavança vers le Philistin avec sa fronde+ Ă la main. 41 Le Philistin sâapprochait de plus en plus, et lâhomme qui portait son bouclier Ă©tait devant lui. 42 Quand le Philistin vit David, il se moqua de lui avec mĂ©pris, car David nâĂ©tait encore quâun garçon. Il Ă©tait beau et avait le teint rose+. 43 Alors le Philistin dit Ă David Suis-âje un chien+ pour que tu viennes vers moi avec un bĂąton ? » Et le Philistin maudit David par ses dieux. 44 Puis il dit Ă David Viens donc vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux et aux animaux sauvages. » 45 David rĂ©pondit au Philistin Tu viens vers moi avec une Ă©pĂ©e, une lance et un javelot+, mais moi je viens vers toi au nom de JĂ©hovah des armĂ©es+, le Dieu des troupes dâIsraĂ«l, que tu as provoquĂ©+. 46 Aujourdâhui mĂȘme, JĂ©hovah te livrera en ma main+ je te tuerai et je te couperai la tĂȘte. Aujourdâhui mĂȘme, je donnerai les cadavres des soldats philistins aux oiseaux et aux animaux sauvages ; et les gens de toute la terre sauront quâil y a un Dieu en IsraĂ«l+. 47 Et tous ceux qui sont rassemblĂ©s ici sauront* que JĂ©hovah nâa pas besoin dâĂ©pĂ©es ni de lances pour nous sauver+. Câest JĂ©hovah qui dĂ©cide de lâissue de la bataille*+, et il vous livrera tous en notre main+. » 48 Alors le Philistin se remit Ă marcher vers David ; et David courut rapidement vers la ligne de bataille ennemie, Ă la rencontre du Philistin. 49 Il plongea la main dans son sac, prit une pierre, la lança avec sa fronde et atteignit le Philistin au front. La pierre sâenfonça dans le front du Philistin, qui tomba alors face contre terre+. 50 Ainsi David lâemporta sur le Philistin avec une fronde et une pierre. Il rĂ©ussit Ă le mettre Ă mort sans Ă©pĂ©e+. 51 David continua de courir jusquâau Philistin, puis il se pencha sur lui. Il tira lâĂ©pĂ©e du Philistin+ de son fourreau et, pour ĂȘtre sĂ»r de lâavoir tuĂ©, il lui coupa la tĂȘte. Quand les Philistins virent que leur homme fort Ă©tait mort, ils prirent la fuite+. 52 Alors les hommes dâIsraĂ«l et de Juda se dĂ©cidĂšrent Ă passer Ă lâaction. Ils poussĂšrent des cris et ils poursuivirent les Philistins depuis la vallĂ©e+ jusquâaux portes dâĂkrĂŽn+. Ils tuĂšrent beaucoup de Philistins. On voyait des cadavres tout le long de la route de ShaaraĂŻm+, jusquâĂ Gath et jusquâĂ ĂkrĂŽn. 53 AprĂšs avoir poursuivi les Philistins avec acharnement, les IsraĂ©lites revinrent et ils pillĂšrent leurs camps. 54 Alors David prit la tĂȘte de Goliath* et lâapporta Ă JĂ©rusalem, mais les armes du Philistin, il les dĂ©posa dans sa propre tente+. 55 Or, au moment oĂč SaĂŒl avait vu David partir Ă la rencontre du Philistin, il avait demandĂ© Ă Abner+, le chef de lâarmĂ©e De qui ce garçon est-âil le fils+ ? » Abner avait rĂ©pondu Aussi vrai que tu es vivant, ĂŽ mon roi, je ne sais pas ! » 56 Le roi lui avait dit Renseigne-âtoi et dis-âmoi de qui ce jeune homme est le fils. » 57 Donc, dĂšs que David revint de son combat avec le Philistin, Abner alla le chercher et lâamena Ă SaĂŒl. David avait Ă la main la tĂȘte du Philistin+. 58 Alors SaĂŒl lui demanda De qui es-âtu le fils, mon garçon ? » Et David lui rĂ©pondit Je suis le fils de ton serviteur JessĂ©+ de BethlĂ©em+. » 18 Quand Jonathan+ entendit ce que David disait Ă SaĂŒl, il se mit Ă lâaimer comme lui-âmĂȘme, et Jonathan et David se liĂšrent dâune profonde amitiĂ©*+. 2 Ă partir de ce jour-âlĂ , SaĂŒl garda David Ă son service, et il ne lui permit plus de retourner chez son pĂšre+. 3 Puisque Jonathan aimait David comme lui-âmĂȘme+, il passa avec lui un pacte dâamitiĂ©*+. 4 Il enleva le manteau sans manches quâil portait et le donna Ă David, ainsi que sa tenue militaire, son Ă©pĂ©e, son arc et sa ceinture. 5 Puis David commença Ă partir en expĂ©ditions militaires. Il rĂ©ussissait*+ partout oĂč SaĂŒl lâenvoyait. Câest pourquoi SaĂŒl le nomma responsable de ses hommes de guerre+. Tout le peuple Ă©tait satisfait, et les serviteurs de SaĂŒl aussi. 6 Quand David et les autres revenaient victorieux dâune bataille contre les Philistins, les femmes sortaient de toutes les villes dâIsraĂ«l Ă la rencontre du roi SaĂŒl ; elles chantaient+ et dansaient avec des cris de joie, en jouant du tambourin+ et du luth. 7 Les femmes qui fĂȘtaient la victoire chantaient SaĂŒl a tuĂ© des milliers dâennemis,et David, des dizaines de milliers+. » 8 Alors SaĂŒl se mit trĂšs en colĂšre+, car ce chant lui dĂ©plaisait. Il se disait Ces femmes chantent que David a tuĂ© des dizaines de milliers dâennemis, mais moi seulement des milliers. Si ça continue, on lui donnera mĂȘme la royautĂ©+ ! » 9 Ă partir de ce jour-âlĂ , SaĂŒl se mĂ©fia de David. 10 Le lendemain, pendant que David jouait de la harpe+ comme dâhabitude, Dieu permit quâun mauvais esprit* sâempare de SaĂŒl+. Et SaĂŒl commença Ă avoir un comportement Ă©trange* dans la maison. Il avait une lance Ă la main+ 11 et, deux fois, il la jeta vers David+ en se disant Je vais clouer David au mur ! » Mais Ă chaque fois, David lui Ă©chappa. 12 Alors SaĂŒl eut peur de David, parce que JĂ©hovah nâĂ©tait plus avec lui+, mais il Ă©tait avec David+. 13 Pour Ă©loigner de lui David, SaĂŒl le nomma chef de mille. David commandait lâarmĂ©e pendant les combats*+. 14 Il continuait de rĂ©ussir*+ dans tout ce quâil faisait, et JĂ©hovah Ă©tait avec lui+. 15 Quand SaĂŒl vit que David remportait beaucoup de victoires, il eut peur de lui. 16 Mais tout IsraĂ«l et Juda aimaient David, parce que câest lui qui dirigeait leurs campagnes militaires. 17 Plus tard, SaĂŒl dit Ă David Voici ma fille aĂźnĂ©e, MĂ©rab+. Je te la donnerai en mariage+. Seulement continue Ă faire preuve de courage Ă mon service et combats dans les guerres de JĂ©hovah+. » SaĂŒl se disait Je ne le tuerai pas de mes propres mains ; ce sont les Philistins qui le tueront+. » 18 David rĂ©pondit Ă SaĂŒl Qui suis-âje et qui est la famille de mon pĂšre en IsraĂ«l pour que je mĂ©rite dâĂȘtre le gendre du roi+ ? » 19 Mais quand arriva lâĂ©poque oĂč David devait se marier avec MĂ©rab, la fille de SaĂŒl, elle avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© donnĂ©e en mariage Ă Adriel+ le Meholatite. 20 Or lâautre fille de SaĂŒl, Mikal+, Ă©tait amoureuse de David. Quelquâun le rapporta Ă SaĂŒl, et cette nouvelle le rĂ©jouit. 21 SaĂŒl se dit Je vais donner ma fille en mariage Ă David ; ce sera une bonne occasion de le piĂ©ger il se fera peut-ĂȘtre tuer par les Philistins+. » De nouveau, donc, SaĂŒl dit Ă David Tu deviendras mon gendre* aujourdâhui. » 22 Puis SaĂŒl ordonna Ă ses serviteurs Allez voir David discrĂštement et dites-âlui âĂcoute ! Le roi est trĂšs content de toi, et tous ses serviteurs tâaiment beaucoup. Maintenant donc, accepte de devenir le gendre du roi.â » 23 Et les serviteurs de SaĂŒl parlĂšrent Ă David, mais celui-ci rĂ©pondit Comment voulez-âvous que je devienne le gendre du roi, alors que je suis un homme pauvre et sans importance+ ? » 24 Et les serviteurs informĂšrent SaĂŒl de la rĂ©ponse de David. 25 Alors SaĂŒl leur ordonna Dites Ă David que le roi ne demande pas de dot+, mais quâil veut 100 prĂ©puces+ de Philistins, pour se venger de ses ennemis. » En effet, SaĂŒl espĂ©rait que David se ferait tuer par les Philistins. 26 Les serviteurs rapportĂšrent donc Ă David les paroles de SaĂŒl, et lâidĂ©e de devenir le gendre du roi+ lui plut. Avant la fin du dĂ©lai fixĂ© par le roi, 27 David alla avec ses hommes tuer 200 Philistins, puis il apporta la totalitĂ© des prĂ©puces au roi, afin de devenir son gendre. Alors SaĂŒl lui donna en mariage sa fille Mikal+. 28 Et SaĂŒl se rendit compte que JĂ©hovah Ă©tait avec David+ et que Mikal aimait David+. 29 SaĂŒl eut donc encore plus peur de David et il fut son ennemi jusquâĂ la fin de sa vie+. 30 Les chefs des Philistins avaient lâhabitude de mener des expĂ©ditions militaires contre IsraĂ«l, et Ă chaque fois David remportait plus de victoires* que tous les autres hommes de SaĂŒl+. Son nom devenait trĂšs cĂ©lĂšbre+. 19 Plus tard, SaĂŒl rĂ©vĂ©la Ă son fils Jonathan et Ă tous ses serviteurs son intention de faire mourir David+. 2 Comme Jonathan aimait beaucoup David+, il lâavertit Mon pĂšre, SaĂŒl, cherche Ă te faire mourir. Sois sur tes gardes demain matin ; va te cacher et reste Ă lâabri. 3 En ce qui me concerne, jâirai marcher avec mon pĂšre dans la campagne, vers lâendroit oĂč tu seras cachĂ©. Je lui parlerai de toi et, si jâapprends quoi que ce soit, je veillerai Ă te le faire savoir+. » 4 Jonathan parla donc en bien de David+ Ă son pĂšre, SaĂŒl. Il lui dit Ă roi, ne fais pas de mal* Ă ton serviteur David. Il ne tâa pas fait de mal. Tu as mĂȘme tirĂ© profit de ce quâil a fait pour toi. 5 Il a risquĂ© sa vie* pour tuer Goliath le Philistin+, et JĂ©hovah a accordĂ© une grande victoire* Ă tout IsraĂ«l. Tout cela, tu lâas bien vu et tu tâen es rĂ©joui. Alors, pourquoi ferais-âtu du mal* Ă un innocent ? Tu nâas aucune raison de faire mourir David+. » 6 SaĂŒl Ă©couta Jonathan et il jura Aussi vrai que JĂ©hovah est vivant, David ne sera pas mis Ă mort. » 7 Plus tard, Jonathan appela David et lui rapporta toutes ces paroles. Puis il amena David Ă SaĂŒl, et David continua dâĂȘtre au service de SaĂŒl comme avant+. 8 Par la suite, la guerre Ă©clata de nouveau. David alla combattre les Philistins et il leur infligea une grande dĂ©faite. Les Philistins fuirent devant lui. 9 Un jour, SaĂŒl Ă©tait assis dans sa maison, sa lance Ă la main. Et pendant que David jouait de la harpe+, JĂ©hovah laissa un mauvais esprit* sâemparer de SaĂŒl+. 10 Alors SaĂŒl essaya de clouer David au mur avec sa lance, mais David Ă©vita le coup, si bien que la lance se planta dans le mur. David prit la fuite et il rĂ©ussit Ă sâĂ©chapper cette nuit-âlĂ . 11 Plus tard, SaĂŒl envoya des hommes surveiller la maison de David parce quâil voulait le faire tuer au matin+. Mais la femme de David, Mikal, lâavertit Si tu ne tâĂ©chappes pas cette nuit, demain tu seras un homme mort. » 12 AussitĂŽt elle le fit descendre par la fenĂȘtre pour quâil prenne la fuite et sâĂ©chappe. 13 Alors Mikal prit la statue dâun dieu familial* et la plaça sur le lit. Ă lâendroit oĂč aurait dĂ» ĂȘtre la tĂȘte de David, elle mit un filet en poil de chĂšvre, et elle couvrit la statue dâun vĂȘtement. 14 Mikal dit aux hommes que SaĂŒl avait envoyĂ©s pour capturer David Il est malade. » 15 SaĂŒl renvoya donc les hommes chez David, en leur disant Apportez-âle-âmoi sur son lit pour quâil soit mis Ă mort+. » 16 Quand les hommes entrĂšrent, ils virent la statue sur le lit. Et Ă lâendroit oĂč aurait dĂ» ĂȘtre la tĂȘte de David, il y avait un filet en poil de chĂšvre. 17 Alors SaĂŒl demanda Ă Mikal Pourquoi mâas-âtu trompĂ© ainsi et as-âtu laissĂ© mon ennemi+ sâĂ©chapper ? » Mikal lui rĂ©pondit Câest lui qui mâa dit âLaisse-âmoi partir, sinon je te tue !â » 18 Lorsque David prit la fuite pour sâĂ©chapper, il se rendit chez Samuel, Ă Rama+. Il lui raconta tout ce que SaĂŒl lui avait fait. Alors David et Samuel allĂšrent sâinstaller Ă Nayoth+. 19 Par la suite, quelquâun lâannonça Ă SaĂŒl, en disant David est Ă Nayoth, dans Rama ! » 20 AussitĂŽt SaĂŒl envoya des hommes capturer David. Mais quand ils virent les prophĂštes les plus ĂągĂ©s qui prophĂ©tisaient, et Samuel qui dirigeait le groupe, lâesprit de Dieu agit sur les hommes de SaĂŒl, et ils se comportĂšrent comme des prophĂštes, eux aussi. 21 Quand SaĂŒl lâapprit, aussitĂŽt il envoya dâautres hommes, mais ils se comportĂšrent comme des prophĂštes, eux aussi. Alors SaĂŒl envoya un troisiĂšme groupe dâhommes, mais ils se comportĂšrent comme des prophĂštes Ă leur tour. 22 Finalement SaĂŒl alla lui-âmĂȘme Ă Rama. Quand il arriva Ă la grande citerne qui est Ă SĂ©kou, il demanda OĂč sont Samuel et David ? » On lui rĂ©pondit LĂ -bas, Ă Nayoth+, dans Rama. » 23 Pendant que SaĂŒl poursuivait son chemin vers Nayoth, dans Rama, lâesprit de Dieu agit sur lui, et SaĂŒl continua de marcher en se comportant comme un prophĂšte jusquâĂ son arrivĂ©e Ă Nayoth, dans Rama. 24 Il enleva ses vĂȘtements et se comporta lui aussi comme un prophĂšte devant Samuel. Il sâallongea par terre, nu*, et il resta ainsi toute la journĂ©e et toute la nuit. VoilĂ pourquoi on dit SaĂŒl nâest-âil pas prophĂšte lui aussi+ ? » 20 Alors David sâenfuit de Nayoth, dans Rama. Il alla voir Jonathan et lui demanda Quâest-âce que jâai fait+ ? Est-âce que jâai commis un pĂ©chĂ© ? Est-âce que jâai fait du mal Ă ton pĂšre, pour quâil cherche Ă me tuer ? » 2 Jonathan lui rĂ©pondit Non, je ne peux pas y croire+ ! Tu ne mourras pas. Ăcoute ! Mon pĂšre ne fait jamais rien sans mâen parler avant, que ce soit important ou pas. Pourquoi mon pĂšre me cacherait-âil cette affaire ? Câest impossible ! » 3 Mais David poursuivit Ton pĂšre sait sĂ»rement toute lâestime que tu me portes+, et il a dĂ» se dire âIl ne faut pas que Jonathan le sache, sinon cela va lui faire de la peine.â Mais, aussi vrai que JĂ©hovah est vivant et que tu es vivant, il nây a quâun pas entre moi et la mort+ ! » 4 Alors Jonathan dit Ă David Tout ce que tu me diras, je le ferai pour toi. » 5 David lui rĂ©pondit Demain, câest la nouvelle lune+, et le roi sâattend certainement Ă ce que je prenne le repas Ă sa table. Permets-âmoi de mâabsenter, et je me cacherai dans la campagne jusquâau soir du troisiĂšme jour. 6 Si jamais ton pĂšre remarque mon absence, tu lui diras âDavid mâa demandĂ© la permission dâaller rapidement chez lui, Ă BethlĂ©em+, parce que toute sa famille se retrouve lĂ -bas une fois par an pour offrir un sacrifice+.â 7 Sâil dit âcâest bien !â, cela signifiera que je nâai rien Ă craindre, moi ton serviteur. Mais sâil se met en colĂšre, tu sauras quâil est bien dĂ©cidĂ© Ă me faire du mal. 8 Sâil te plaĂźt, agis avec fidĂ©litĂ©* envers moi+, car tu as passĂ© avec moi un pacte dâamitiĂ© devant JĂ©hovah+. Mais si je suis coupable de quelque chose+, fais-âmoi mourir toi-âmĂȘme. Pourquoi me livrerais-âtu Ă ton pĂšre ? » 9 Alors Jonathan lui dit Jamais je ne ferai une chose pareille ! Si jâapprends que mon pĂšre est dĂ©cidĂ© Ă te faire du mal, tu peux ĂȘtre sĂ»r que je tâen informerai+ ! » 10 Mais David lui demanda Comment saurai-âje si ton pĂšre tâa parlĂ© durement ? » 11 Jonathan lui dit Viens, allons marcher dans la campagne. » Ils partirent donc tous les deux dans la campagne. 12 Alors Jonathan dit Ă David Que JĂ©hovah le Dieu dâIsraĂ«l soit tĂ©moin. Demain ou aprĂšs-demain, je chercherai Ă connaĂźtre les intentions de mon pĂšre. Sâil est bien disposĂ© envers toi, jâenverrai quelquâun te le dire. 13 Mais si mon pĂšre a lâintention de te faire du mal, je te prĂ©viendrai pour que tu ailles te mettre Ă lâabri. Si je ne le fais pas, que JĂ©hovah me punisse sĂ©vĂšrement*. Mais que JĂ©hovah soit avec toi+, comme il lâa Ă©tĂ© avec mon pĂšre+. 14 Et toi, est-âce que tu feras preuve Ă mon Ă©gard dâun amour fidĂšle pareil Ă celui de JĂ©hovah, aussi longtemps que je vivrai et mĂȘme si je meurs+ ? 15 Sâil te plaĂźt, promets-âmoi de toujours agir avec amour fidĂšle envers ma famille+, mĂȘme lorsque JĂ©hovah dĂ©barrassera la surface de la terre de tous tes ennemis. » 16 Jonathan fit donc une alliance avec la famille de David, en disant JĂ©hovah demandera des comptes aux ennemis de David. » 17 Alors Jonathan demanda Ă David de renouveler leur serment au nom de leur amitiĂ©, car Jonathan lâaimait comme lui-âmĂȘme+. 18 Puis Jonathan lui dit Demain, câest la nouvelle lune+. Et on remarquera ton absence, car ton siĂšge sera vide. 19 Le troisiĂšme jour, on remarquera encore plus ton absence. Il faudra que tu retournes Ă lâendroit oĂč tu tâĂ©tais cachĂ© lâautre jour* et que tu restes lĂ , prĂšs du rocher. 20 Je tirerai alors trois flĂšches dâun cĂŽtĂ© du rocher, comme si je tirais sur une cible. 21 Jâenverrai mon serviteur en disant âRapporte-âmoi les flĂšches.â Si je lui dis âRegarde, les flĂšches ne sont pas loin de toi, prends-âlesâ, alors tu pourras revenir. Car aussi vrai que JĂ©hovah est vivant, cela signifiera que tu nâas rien Ă craindre, quâil nây a pas de danger. 22 Mais si je dis au jeune homme âLes flĂšches sont plus loin encoreâ, alors va-âtâen, car JĂ©hovah veut que tu partes. 23 Que JĂ©hovah soit tĂ©moin pour toujours+ du pacte dâamitiĂ© qui nous lie+, toi et moi. » 24 David se cacha donc dans la campagne. Ă la nouvelle lune, SaĂŒl sâassit Ă table pour le repas+. 25 Il Ă©tait Ă sa place habituelle, prĂšs du mur. Abner+ Ă©tait assis Ă cĂŽtĂ© de lui et Jonathan Ă©tait assis en face de lui, mais le siĂšge de David Ă©tait vide. 26 Ce jour-âlĂ , SaĂŒl ne fit aucune remarque, car il se disait Peut-ĂȘtre que David nâest pas pur+ ; il a dĂ» se passer quelque chose. Oui, il est certainement impur. » 27 Le lendemain de la nouvelle lune, le deuxiĂšme jour, le siĂšge de David Ă©tait encore vide. Alors SaĂŒl demanda Ă Jonathan Pourquoi le fils de JessĂ©+ nâest-âil pas venu au repas, ni hier ni aujourdâhui ? » 28 Jonathan lui rĂ©pondit David mâa demandĂ© la permission dâaller Ă BethlĂ©em+. 29 Il mâa dit âSâil te plaĂźt, permets-âmoi de mâabsenter, parce que toute ma famille se retrouve Ă BethlĂ©em pour offrir un sacrifice, et mon frĂšre a insistĂ© pour que je vienne. Alors, fais-âmoi cette faveur, permets-âmoi de partir discrĂštement pour aller voir mes frĂšres.â VoilĂ pourquoi David nâest pas Ă la table du roi. » 30 Alors SaĂŒl devint furieux contre Jonathan et lui dit Fils dâune femme rebelle, crois-âtu que jâignore que tu as choisi dâĂȘtre lâalliĂ© du fils de JessĂ© ? Quelle honte pour toi, et quelle honte pour ta mĂšre* ! 31 Tant que le fils de JessĂ© sera vivant, tu ne seras jamais en sĂ©curitĂ©, et ta royautĂ© sera menacĂ©e+. Maintenant envoie quelquâun le chercher, car il faut quâil meure*+. » 32 Mais Jonathan rĂ©pondit Ă SaĂŒl Pourquoi veux-âtu le mettre Ă mort+ ? Quâa-ât-âil fait ? » 33 Alors SaĂŒl jeta sa lance sur lui pour le transpercer+. Et Jonathan comprit que son pĂšre Ă©tait bien dĂ©cidĂ© Ă faire mourir David+. 34 AussitĂŽt Jonathan quitta la table, trĂšs en colĂšre. Il ne mangea rien ce deuxiĂšme jour de la nouvelle lune, parce quâil avait de la peine pour David+ et que son pĂšre lâavait humiliĂ©. 35 Dans la matinĂ©e, Jonathan sortit dans la campagne pour se rendre Ă lâendroit convenu avec David ; un jeune serviteur Ă©tait avec lui+. 36 Alors il dit Ă son serviteur Sâil te plaĂźt, cours lĂ -bas pour me rapporter les flĂšches que je vais tirer. » Le serviteur courut et Jonathan tira une des flĂšches assez loin pour quâelle le dĂ©passe. 37 Lorsque le serviteur arriva Ă lâendroit oĂč lâune des flĂšches Ă©tait tombĂ©e, Jonathan cria Je crois que la flĂšche est plus loin encore ! » 38 Et il ajouta Vite ! DĂ©pĂȘche-âtoi ! Ne tarde pas ! » Le serviteur de Jonathan ramassa les flĂšches et il revint vers lui. 39 Le serviteur ne comprenait rien Ă ce qui se passait ; seuls Jonathan et David savaient ce que signifiaient ces paroles. 40 Alors Jonathan donna ses armes Ă son serviteur et lui dit Va les rapporter en ville. » 41 David se trouvait tout prĂšs de lĂ , au sud. Quand le serviteur partit, David sortit de sa cachette. Puis il se mit Ă genoux et sâinclina trois fois, face contre terre. David et Jonathan sâembrassĂšrent et ils pleurĂšrent ensemble, mais câest David qui pleura le plus. 42 Jonathan dit Ă David Va en paix, puisque nous avons tous les deux fait un serment+ devant JĂ©hovah en disant âQue JĂ©hovah soit tĂ©moin pour toujours du pacte dâamitiĂ© qui nous lie, toi et moi, ta descendance et ma descendance+.â » Alors David partit, et Jonathan retourna en ville. 21 Plus tard, David arriva Ă Nob+ chez le prĂȘtre AhimĂ©lek. Quand AhimĂ©lek vit David, il se mit Ă trembler de peur et il lui demanda Pourquoi es-âtu seul ? Pourquoi nây a-ât-âil personne avec toi+ ? » 2 David lui rĂ©pondit Le roi mâa demandĂ© de faire quelque chose, mais il mâa dit âNe rĂ©vĂšle Ă personne la mission que je tâai confiĂ©e ni les instructions que je tâai donnĂ©es.â Jâai rendez-vous quelque part avec mes hommes. 3 Sâil te plaĂźt, si tu as cinq pains, donne-âles-âmoi. Sinon, donne-âmoi ce que tu trouveras. » 4 Mais le prĂȘtre rĂ©pondit Ă David Je nâai pas de pain ordinaire ; par contre jâai du pain sacrĂ©+ ; tes hommes peuvent en manger Ă condition quâils nâaient pas eu de relations sexuelles avec des femmes rĂ©cemment+. » 5 David rĂ©pondit au prĂȘtre Comme lors de nos prĂ©cĂ©dentes expĂ©ditions militaires, nous nâavons pas eu de relations avec des femmes+. Mes hommes et moi, nous veillons Ă ĂȘtre purs, mĂȘme quand nous effectuons une mission ordinaire. Combien plus un jour comme aujourdâhui ! » 6 Alors le prĂȘtre lui donna le pain sacrĂ©+, car il nâen avait pas dâautre. CâĂ©tait le pain de proposition* quâon avait enlevĂ© de devant JĂ©hovah le jour mĂȘme, pour le remplacer par du pain frais. 7 Or, un des serviteurs de SaĂŒl se trouvait lĂ , retenu* devant JĂ©hovah. Il sâappelait DoĂšg+ lâĂdomite+. CâĂ©tait le chef des bergers de SaĂŒl. 8 David demanda Ă AhimĂ©lek As-âtu une lance ou une Ă©pĂ©e, ici ? Je nâai pas pris mon Ă©pĂ©e ni aucune autre arme, car la mission du roi Ă©tait urgente. » 9 Le prĂȘtre lui rĂ©pondit Jâai ici lâĂ©pĂ©e de Goliath+ le Philistin, celui que tu as tuĂ© dans la vallĂ©e dâEla+. Elle est enveloppĂ©e dans un tissu, derriĂšre lâĂ©phod+. Si tu veux la prendre, prends-âla, car câest la seule que nous avons ici. » David lui dit Il nây en a pas deux comme elle. Donne-âla-âmoi. » 10 Le jour mĂȘme, David se remit en route pour fuir+ loin de SaĂŒl, et finalement il arriva chez Akish, le roi de Gath+. 11 Les serviteurs dâAkish demandĂšrent Ă leur roi Nâest-âce pas lĂ David, le roi de son pays ? Câest bien pour lui que le peuple chantait et dansait, en disant âSaĂŒl a tuĂ© des milliers dâennemis,et David, des dizaines de milliers+â ? » 12 David rĂ©flĂ©chit Ă ces paroles, et il eut trĂšs peur+ du roi Akish de Gath. 13 VoilĂ pourquoi en leur prĂ©sence il faisait semblant dâavoir perdu la raison+ et parmi eux* il se comportait comme un fou il faisait des marques sur les battants de la porte de la ville et il bavait sur sa barbe. 14 Finalement Akish dit Ă ses serviteurs Vous voyez bien que cet homme est fou ! Pourquoi me lâamenez-âvous ? 15 Vous croyez que je nâai pas assez de fous ici pour que vous mâen ameniez un de plus ? Je ne veux pas de cet homme chez moi ! » 22 David sâenfuit donc de lĂ + et il se rĂ©fugia dans la grotte dâAdoulam+. Quand ses frĂšres et toute la famille de son pĂšre lâapprirent, ils le rejoignirent lĂ -bas. 2 Et tous ceux qui avaient des ennuis, qui avaient des dettes ou qui Ă©taient mĂ©contents* le rejoignirent aussi. Ils Ă©taient environ 400. Et David devint leur chef. 3 Plus tard, David quitta Adoulam et se rendit Ă MizpĂ© en Moab, et il dit au roi de Moab+ Sâil te plaĂźt, permets Ă mon pĂšre et Ă ma mĂšre de rester ici, jusquâĂ ce que je sache ce que Dieu fera pour moi. » 4 Il les confia donc au roi de Moab, et ils restĂšrent avec lui aussi longtemps que David vĂ©cut dans son refuge+. 5 Par la suite, le prophĂšte Gad+ dit Ă David Ne reste pas dans ton refuge. Retourne dans le territoire de Juda+. » David partit donc dans la forĂȘt de HĂ©reth. 6 SaĂŒl apprit quâon avait dĂ©couvert David et les hommes qui Ă©taient avec lui. SaĂŒl Ă©tait alors Ă GuibĂ©a+, assis sous un tamaris qui se trouvait sur une colline. Il avait sa lance Ă la main, et tous ses officiers Ă©taient postĂ©s autour de lui. 7 Alors il leur dit Ăcoutez, Benjaminites ! Est-âce que le fils de JessĂ©+, lui aussi, vous donnera Ă tous des champs et des vignes ? Vous nommera-ât-âil tous chefs de mille ou chefs de cent+ ? 8 Tous, vous avez complotĂ© contre moi ! Personne ne mâa rĂ©vĂ©lĂ© que mon fils avait passĂ© un pacte avec le fils de JessĂ©+ ! Aucun de vous nâa pitiĂ© de moi, et vous ne mâavez pas rĂ©vĂ©lĂ© que mon propre fils avait incitĂ© mon serviteur Ă comploter contre moi, comme câest le cas aujourdâhui. » 9 Alors DoĂšg+ lâĂdomite, qui Ă©tait postĂ© lĂ et qui Ă©tait le responsable des serviteurs de SaĂŒl, dit+ Jâai vu le fils de JessĂ© venir Ă Nob, chez AhimĂ©lek fils dâAhitoub+. 10 AhimĂ©lek a interrogĂ© JĂ©hovah pour lui et il lui a donnĂ© de la nourriture. Il lui a mĂȘme donnĂ© lâĂ©pĂ©e de Goliath le Philistin+. » 11 AussitĂŽt le roi SaĂŒl fit venir AhimĂ©lek fils du prĂȘtre Ahitoub ainsi que tous les prĂȘtres de la famille de son pĂšre, qui Ă©taient Ă Nob. Et ils se prĂ©sentĂšrent tous devant le roi. 12 Alors SaĂŒl dit Ăcoute-âmoi, fils dâAhitoub ! » Celui-ci rĂ©pondit Je tâĂ©coute, mon seigneur. » 13 SaĂŒl poursuivit Pourquoi avez-âvous complotĂ© contre moi, toi et le fils de JessĂ© ? Tu lui as donnĂ© du pain et une Ă©pĂ©e, et tu as interrogĂ© Dieu pour lui, alors quâil sâoppose Ă moi et quâil complote contre moi, comme câest le cas aujourdâhui ! » 14 Alors AhimĂ©lek rĂ©pondit au roi Qui parmi tous tes serviteurs est plus digne de confiance* que David+ ? Câest ton gendre+, un chef de ta garde personnelle, et il est trĂšs respectĂ© dans ta maison+. 15 Ce nâest pas la premiĂšre fois que jâinterroge Dieu pour lui+. Il ne me serait jamais venu Ă lâidĂ©e de comploter contre toi ! Sâil te plaĂźt, ĂŽ roi, ne nous considĂšre pas comme coupables, ni moi ni la famille de mon pĂšre, car je ne savais absolument rien de toute cette affaire+. » 16 Mais le roi rĂ©pliqua Tu vas mourir+, AhimĂ©lek, toi et toute la famille de ton pĂšre+ ! » 17 Puis le roi dit aux gardes* postĂ©s autour de lui Allez-ây ! Tuez les prĂȘtres de JĂ©hovah, parce quâils sont devenus les alliĂ©s de David ! Ils savaient quâil Ă©tait en fuite, et ils ne mâont pas dit quâils lâavaient vu ! » Mais les gardes ne voulurent pas porter la main sur les prĂȘtres de JĂ©hovah. 18 Alors le roi dit Ă DoĂšg+ Toi, vas-ây ! Tue les prĂȘtres ! » AussitĂŽt DoĂšg lâĂdomite+ se jeta sur les prĂȘtres. Ce jour-âlĂ , il tua 85 hommes portant lâĂ©phod de lin+. 19 Il attaqua aussi Nob+, la ville des prĂȘtres. Il tua par lâĂ©pĂ©e les hommes, les femmes, les enfants et les bĂ©bĂ©s, ainsi que les bĆufs, les Ăąnes et les moutons. 20 Mais Abiatar+, un fils dâAhimĂ©lek, lui-âmĂȘme fils dâAhitoub, rĂ©ussit Ă sâĂ©chapper ; il sâenfuit pour rejoindre David. 21 Et il annonça Ă David que SaĂŒl avait tuĂ© les prĂȘtres de JĂ©hovah. 22 Alors David dit Ă Abiatar Le jour oĂč jâĂ©tais chez ton pĂšre+, quand jâai vu que DoĂšg lâĂdomite Ă©tait lĂ , jâai su quâil irait parler Ă SaĂŒl. Je suis personnellement responsable de la mort de tous les membres* de la famille de ton pĂšre. 23 Reste avec moi. Nâaie pas peur ! Si jamais quelquâun cherche Ă te tuer, je te dĂ©fendrai comme sâil cherchait Ă me tuer, moi. Tu es sous ma protection+. » 23 Par la suite, on prĂ©vint David que des Philistins Ă©taient en train dâattaquer la ville de Kéïla+ et quâils volaient les cĂ©rĂ©ales sur les aires de battage. 2 Alors David interrogea JĂ©hovah+ Dois-âje aller combattre ces Philistins ? » Et JĂ©hovah lui rĂ©pondit Vas-ây ! Combats les Philistins et sauve Kéïla. » 3 Mais les hommes de David lui dirent Ăcoute ! Nous avons peur alors que nous sommes ici, en Juda+. Ce sera pire si nous allons Ă Kéïla pour affronter les lignes de bataille des Philistins+ ! » 4 David interrogea donc JĂ©hovah de nouveau+. Et JĂ©hovah lui rĂ©pondit Va Ă Kéïla parce que je te donnerai la victoire sur les Philistins+. » 5 David alla donc Ă Kéïla avec ses hommes pour combattre les Philistins. Il tua de nombreux Philistins et sâempara de leur bĂ©tail. Câest ainsi que David sauva les habitants de Kéïla+. 6 LorsquâAbiatar+ fils dâAhimĂ©lek sâĂ©tait enfui pour rejoindre David Ă Kéïla, il avait emportĂ© un Ă©phod. 7 On informa SaĂŒl que David sâĂ©tait rendu Ă Kéïla. Alors SaĂŒl dit Dieu me lâa livrĂ©*+, car David sâest lui-âmĂȘme pris au piĂšge en entrant dans une ville dont les portes se ferment par des barres. » 8 SaĂŒl mobilisa donc toute son armĂ©e pour aller assiĂ©ger David et ses hommes dans Kéïla. 9 Quand David apprit que SaĂŒl se prĂ©parait Ă lâattaquer, il dit au prĂȘtre Abiatar Apporte lâĂ©phod ici+. » 10 Puis il pria Ă JĂ©hovah le Dieu dâIsraĂ«l, jâai entendu dire que SaĂŒl a lâintention de venir Ă Kéïla pour dĂ©truire la ville Ă cause de moi+. 11 Les chefs* de Kéïla me livreront-âils Ă lui ? SaĂŒl viendra-ât-âil nous attaquer, comme je lâai entendu dire ? Ă JĂ©hovah le Dieu dâIsraĂ«l, rĂ©ponds-âmoi, sâil te plaĂźt. » Et JĂ©hovah lui rĂ©pondit Il viendra. » 12 Alors David demanda Les chefs de Kéïla nous livreront-âils Ă SaĂŒl, moi et mes hommes ? » Et JĂ©hovah lui rĂ©pondit Ils vous livreront. » 13 AussitĂŽt David sâenfuit de Kéïla. Quand SaĂŒl lâapprit, il ne se lança pas Ă sa poursuite. David et ses hommes Ă©taient environ 600+. Ils se dĂ©plaçaient dâun lieu Ă lâautre, lĂ oĂč ils pouvaient. 14 David sĂ©journait dans le dĂ©sert de Zif+, et il se rĂ©fugiait dans des endroits difficilement accessibles de la montagne. SaĂŒl le cherchait continuellement+, mais JĂ©hovah ne lui permit pas de le capturer. 15 Alors que David sĂ©journait Ă HorĂšsh, dans le dĂ©sert de Zif, il apprit* que SaĂŒl avait organisĂ© une expĂ©dition militaire pour venir le tuer. 16 Un jour, Jonathan fils de SaĂŒl alla voir David Ă HorĂšsh, et il lâaida Ă renforcer sa confiance* en JĂ©hovah+. 17 Il lui dit Nâaie pas peur, car mon pĂšre, SaĂŒl, ne te trouvera pas ; tu seras le roi dâIsraĂ«l+, et moi, je serai le second aprĂšs toi. Mon pĂšre le sait bien, lui aussi+. » 18 Alors David et Jonathan firent une alliance+ devant JĂ©hovah. David resta Ă HorĂšsh, et Jonathan rentra chez lui. 19 Plus tard, les hommes de Zif allĂšrent voir SaĂŒl Ă GuibĂ©a+ et lui dirent David se cache dans les endroits difficilement accessibles prĂšs de chez nous+, Ă HorĂšsh+, sur la colline de Hakila+, qui est au sud* de JeshimĂŽn*+. 20 Ă roi, tu peux venir chez nous quand tu veux, et nous te livrerons David+. » 21 Alors SaĂŒl leur dit Que JĂ©hovah vous bĂ©nisse, car vous avez eu pitiĂ© de moi. 22 Allez, et essayez de dĂ©couvrir oĂč il se cache exactement et qui lâa vu lĂ -bas, car on mâa dit quâil est trĂšs rusĂ©. 23 RepĂ©rez oĂč sont toutes ses cachettes et revenez me voir avec des renseignements sĂ»rs. Alors jâirai avec vous. Et sâil est dans le pays, je le rechercherai parmi tous les clans* de Juda. » 24 Les hommes de Zif+ quittĂšrent donc SaĂŒl et repartirent chez eux. Ă ce moment-âlĂ , David et ses hommes Ă©taient dans le dĂ©sert de MaĂŽn+, dans la Araba+, au sud de JeshimĂŽn. 25 Ă son tour SaĂŒl se mit en route avec ses hommes pour rechercher David+. Quand on lâannonça Ă David, il se rendit aussitĂŽt Ă un rocher+ qui se trouve dans le dĂ©sert de MaĂŽn, et il y resta. Lorsque SaĂŒl lâapprit, il poursuivit David dans le dĂ©sert. 26 Il arriva dâun cĂŽtĂ© de la montagne, alors que David se trouvait de lâautre cĂŽtĂ© de la montagne. David et ses hommes se dĂ©pĂȘchĂšrent pour Ă©chapper+ Ă SaĂŒl, mais SaĂŒl et ses hommes se rapprochaient de plus en plus dâeux pour les capturer+. 27 Câest alors quâun messager vint avertir SaĂŒl Il faut que tu reviennes rapidement, car les Philistins sont en train dâattaquer le pays. » 28 SaĂŒl cessa donc de poursuivre David+ et il partit combattre les Philistins. Câest pourquoi ce lieu fut appelĂ© le rocher de la SĂ©paration. 29 David partit de lĂ et il sĂ©journa dans des endroits difficilement accessibles prĂšs dâĂn-GuĂ©di+. 24 Lorsque SaĂŒl revint de la bataille contre les Philistins, on lâinforma aussitĂŽt que David Ă©tait dans le dĂ©sert dâĂn-GuĂ©di+. 2 Alors SaĂŒl choisit 3 000 hommes dans lâarmĂ©e israĂ©lite et il partit Ă la recherche de David et de ses hommes, sur les pentes rocheuses oĂč vivent les chĂšvres de montagne. 3 Ă un moment donnĂ©, il arriva Ă des parcs Ă moutons qui se trouvaient au bord du chemin ; ils Ă©taient fermĂ©s par des murets en pierre. Il y avait lĂ une grotte, et SaĂŒl y entra pour faire ses besoins*. David et ses soldats Ă©taient assis dans des cavitĂ©s tout au fond de la grotte+. 4 Les soldats dirent Ă David Le jour est enfin arrivĂ© oĂč JĂ©hovah te dit âVois je te livre ton ennemi+ et tu peux lui faire tout ce que tu veux.â » Alors David se leva et coupa doucement un bout du manteau sans manches de SaĂŒl. 5 Mais aprĂšs cela, le cĆur* de David le condamna+, parce quâil avait coupĂ© un bout du manteau de SaĂŒl. 6 Il dit donc Ă ses soldats Par respect pour JĂ©hovah, je ne peux mĂȘme pas imaginer faire une chose pareille Ă mon seigneur, Ă lâoint* de JĂ©hovah. Je ne lui ferai pas de mal, car câest lâoint de JĂ©hovah+. » 7 En disant cela, David empĂȘcha* ses soldats de sâen prendre Ă SaĂŒl. Quant Ă SaĂŒl, il sortit de la grotte et reprit sa route. 8 Ă son tour, David sortit de la grotte et appela SaĂŒl Mon seigneur le roi+ ! » Quand SaĂŒl regarda derriĂšre lui, David sâinclina face contre terre et se prosterna. 9 Et il dit Ă SaĂŒl Pourquoi Ă©coutes-âtu ceux qui disent que je cherche Ă te faire du mal+ ? 10 Aujourdâhui mĂȘme, tu as vu que JĂ©hovah tâavait livrĂ© Ă moi dans la grotte. Mais quand lâun de mes hommes mâa dit de te tuer+, jâai eu pitiĂ© de toi et jâai rĂ©pondu âJe ne ferai pas de mal Ă mon seigneur, car câest lâoint de JĂ©hovah+.â 11 Maintenant mon pĂšre, vois, oui, regarde dans ma main jâai un bout de ton manteau. Lorsque je lâai coupĂ©, jâaurais pu aussi te tuer, mais je ne lâai pas fait. Tu vois bien maintenant que je nâavais pas lâintention de te faire du mal ni de me rebeller. Et je nâai pas pĂ©chĂ© contre toi+, alors que toi tu me pourchasses afin de me tuer+. 12 Que JĂ©hovah soit juge entre toi et moi+. JĂ©hovah me vengera du mal que tu mâas fait+. Pour ma part, je ne te ferai pas de mal+. 13 Comme le dit le vieux proverbe âLa mĂ©chancetĂ© vient des mĂ©chantsâ, mais moi je ne te ferai pas de mal. 14 Ă roi dâIsraĂ«l, pourquoi mĂšnes-âtu cette expĂ©dition militaire ? Pourquoi me poursuis-âtu ? Je ne suis quâun chien mort, quâune simple puce+ ! 15 Que JĂ©hovah soit le juge, oui, quâil juge entre toi et moi. Il examinera lâaffaire, il prendra ma dĂ©fense+, il me jugera, et il me dĂ©livrera de toi. » 16 Quand David eut fini de parler, SaĂŒl lui demanda Est-âce bien ta voix que jâentends, mon fils David+ ? » Puis SaĂŒl se mit Ă pleurer trĂšs fort. 17 Et il dit Ă David Tu es plus juste que moi ; car tu mâas fait du bien et moi, en retour, je tâai fait du mal+. 18 Tu as montrĂ© aujourdâhui ta bonne attitude envers moi tu ne mâas pas tuĂ©, alors que JĂ©hovah mâavait livrĂ© Ă toi+. 19 Pourtant, quand un homme rencontre son ennemi, normalement il ne le laisse pas continuer sa route sain et sauf. En raison de ce que tu as fait pour moi aujourdâhui, JĂ©hovah te rĂ©compensera en te faisant du bien+. 20 Je sais que tu seras roi+ et que sous ton autoritĂ© le royaume dâIsraĂ«l continuera dâexister. 21 Maintenant, jure-âmoi par JĂ©hovah+ que tu nâanĂ©antiras pas mes descendants aprĂšs ma mort et que tu ne feras pas disparaĂźtre mon nom de la famille de mon pĂšre+. » 22 Alors David fit un serment Ă SaĂŒl. Puis SaĂŒl rentra chez lui+. Quant Ă David et Ă ses hommes, ils retournĂšrent dans leur refuge+. 25 Par la suite, Samuel+ mourut ; alors tout IsraĂ«l se rassembla pour pleurer sa mort et lâenterrer prĂšs de sa maison, Ă Rama+. AprĂšs cela, David se rendit dans le dĂ©sert de ParĂąn. 2 Il y avait un habitant de MaĂŽn+ qui avait des troupeaux Ă Carmel*+. Cet homme Ă©tait trĂšs riche il possĂ©dait 3 000 moutons et 1 000 chĂšvres. Ă ce moment-âlĂ , il Ă©tait en train de tondre ses moutons Ă Carmel. 3 Il sâappelait Nabal+. CâĂ©tait un CalĂ©bite+. Sa femme sâappelait AbigaĂŻl+. Elle Ă©tait belle et intelligente, mais Nabal Ă©tait un homme dur qui se comportait mal+. 4 Dans le dĂ©sert, David apprit que Nabal tondait ses moutons. 5 Il demanda donc Ă dix jeunes gens dâaller voir Nabal Ă Carmel. Il leur dit Quand vous le rencontrerez, demandez-âlui de ma part si tout va bien pour lui. 6 Ensuite vous lui direz âLongue vie Ă toi et que tout aille bien pour toi*. Que tout aille bien aussi pour ta famille et pour tout ce qui tâappartient. 7 Jâai appris que tu es en train de tondre tes moutons. Quand il nous arrivait de rencontrer tes bergers, nous ne leur avons jamais fait de mal+. Et tout le temps quâils ont Ă©tĂ© Ă Carmel, rien ne leur a Ă©tĂ© volĂ©. 8 Tu peux leur poser la question et ils te le diront. Câest une pĂ©riode de fĂȘte*, alors sois bon avec les hommes que je tâenvoie. Sâil te plaĂźt, sâil te reste un peu de nourriture, donne-âleur quelque chose pour eux et pour ton fils* David+.â » 9 Alors les hommes de David allĂšrent voir Nabal et lui transmirent fidĂšlement ce message. Quand ils eurent fini de parler, 10 Nabal leur rĂ©pondit Mais qui est-âil, ce David fils de JessĂ© ? Il y a beaucoup de serviteurs qui sâenfuient de chez leurs maĂźtres en ce moment+. 11 Faut-âil que je prenne mon pain, mon eau et la viande que jâai dĂ©coupĂ©e pour mes tondeurs, et que je les donne Ă des gens qui viennent de je ne sais oĂč ? » 12 Alors les hommes repartirent et ils rĂ©pĂ©tĂšrent Ă David tout ce que Nabal leur avait dit. 13 AussitĂŽt David dit Ă ses hommes Prenez tous votre Ă©pĂ©e+ ! » Ils accrochĂšrent donc tous leur Ă©pĂ©e Ă leur ceinture, et David fit de mĂȘme. Environ 400 hommes partirent avec David, tandis que 200 restĂšrent pour garder les bagages. 14 Entre-temps, AbigaĂŻl, la femme de Nabal, fut informĂ©e de ce qui sâĂ©tait passĂ© par un des serviteurs de son mari. Il lui dit David, qui est dans le dĂ©sert, a envoyĂ© des messagers pour prĂ©senter ses vĆux Ă notre maĂźtre, mais notre maĂźtre leur a criĂ© des insultes+. 15 Pourtant, ces hommes se sont trĂšs bien conduits avec nous. Ils ne nous ont jamais fait de mal. Et rien ne nous a Ă©tĂ© volĂ© tout le temps oĂč ils ont Ă©tĂ© prĂšs de nous dans la campagne+. 16 Ils ont Ă©tĂ© comme une muraille autour de nous. Ils nous ont protĂ©gĂ©s, jour et nuit, tout le temps oĂč nous avons gardĂ© les troupeaux prĂšs dâeux. 17 Fais quelque chose, car il va certainement arriver un malheur Ă notre maĂźtre et Ă nous tous+. Mais notre maĂźtre est un tel bon Ă rien+ que personne ne peut lui parler. » 18 Alors AbigaĂŻl+ se dĂ©pĂȘcha de prendre 200 pains, 2 grandes jarres de vin, 5 moutons prĂȘts Ă cuire, 5 sĂ©as* de cĂ©rĂ©ales grillĂ©es, 100 gĂąteaux de raisins secs et 200 gĂąteaux de figues sĂšches, et elle mit le tout sur des Ăąnes+. 19 Puis elle dit Ă ses serviteurs Partez devant. Je vous suivrai. » Mais elle ne dit rien Ă son mari, Nabal. 20 Assise sur son Ăąne, AbigaĂŻl descendait la montagne. David et ses hommes arrivaient en face, mais ils ne la voyaient pas parce quâelle Ă©tait cachĂ©e par la montagne. Soudain, ils se rencontrĂšrent. 21 Or David Ă©tait en train de dire Cela nâa servi Ă rien que je protĂšge tout ce qui appartient Ă cet individu, dans le dĂ©sert. Rien ne lui a Ă©tĂ© volĂ©+, et pourtant il me rend le mal pour le bien+. 22 Que Dieu punisse sĂ©vĂšrement mes ennemis* si dâici demain matin je nâai pas exĂ©cutĂ© tous ses hommes* ! » 23 Quand AbigaĂŻl aperçut David, elle se dĂ©pĂȘcha de descendre de son Ăąne et elle sâinclina devant David, face contre terre. 24 Puis elle se jeta Ă ses pieds et lui dit Mon seigneur, fais comme si tout Ă©tait de ma faute. Sâil te plaĂźt, permets-âmoi de te parler. Ăcoute ta servante. 25 Sâil te plaĂźt, mon seigneur, ne prĂȘte pas attention Ă Nabal*, ce bon Ă rien+. Comme son nom lâindique, câest un homme stupide. Quant Ă moi, ta servante, je nâai pas vu les jeunes gens que tu avais envoyĂ©s. 26 Et maintenant, mon seigneur, aussi vrai que JĂ©hovah est vivant et que tu es vivant, câest JĂ©hovah qui tâa retenu+ de te rendre coupable de meurtre+ et de te venger toi-âmĂȘme*. Que tes ennemis et ceux qui te veulent du mal deviennent comme Nabal. 27 Maintenant mon seigneur, donne aux jeunes gens qui tâaccompagnent+ ce cadeau*+ que je tâapporte. 28 Ă mon seigneur, pardonne ma faute sâil te plaĂźt. JĂ©hovah veillera assurĂ©ment Ă ce que tes descendants rĂšgnent pendant longtemps+, parce que les guerres que tu mĂšnes sont celles de JĂ©hovah+ et que tu nâas jamais rien commis de mĂ©chant depuis le jour de ta naissance+. 29 Lorsque quelquâun te poursuivra pour te tuer, JĂ©hovah ton Dieu protĂ©gera ta vie, comme en lâenveloppant dans un sac*. Mais il lancera au loin la vie de tes ennemis, comme on lance des pierres avec une fronde*. 30 Et quand JĂ©hovah tâaura fait tout le bien quâil tâa promis, et quâil tâaura Ă©tabli comme chef dâIsraĂ«l+, 31 tu nâauras ni remords ni regrets*, car tu nâauras pas versĂ© de sang Ă tort et tu ne te seras pas vengĂ© toi-âmĂȘme+. Ă mon seigneur, quand JĂ©hovah tâaura fait du bien, souviens-âtoi de moi, ta servante. » 32 Alors David dit Ă AbigaĂŻl Que JĂ©hovah le Dieu dâIsraĂ«l soit louĂ©, lui qui tâa envoyĂ©e aujourdâhui Ă ma rencontre ! 33 Que Dieu te bĂ©nisse pour ton bon sens ! Aujourdâhui tu mâas empĂȘchĂ© de me rendre coupable de meurtre+ et de me venger moi-âmĂȘme. 34 Aussi vrai que JĂ©hovah le Dieu dâIsraĂ«l est vivant, lui qui mâa empĂȘchĂ© de te faire du mal+, ces hommes* au service de Nabal auraient tous Ă©tĂ© morts avant demain matin+ si tu nâĂ©tais pas venue si vite Ă ma rencontre+. » 35 Alors David accepta ce quâelle lui avait apportĂ© et il lui dit Rentre chez toi en paix. Tu vois, je tiens compte de tes paroles. Je tâaccorderai ce que tu demandes. » 36 Alors AbigaĂŻl rentra chez elle. Nabal Ă©tait en train de faire un bon repas, un vrai festin de roi. Il Ă©tait de bonne humeur et ivre autant quâon peut lâĂȘtre. AbigaĂŻl ne lui raconta rien avant le lever du soleil. 37 Dans la matinĂ©e, quand Nabal ne fut plus ivre, sa femme lui raconta ce qui sâĂ©tait passĂ©. Alors le cĆur de Nabal devint comme celui dâun homme mort, et il resta immobile comme une pierre. 38 Environ dix jours plus tard, JĂ©hovah fit mourir Nabal. 39 Quand David apprit que Nabal Ă©tait mort, il dit Que JĂ©hovah soit louĂ© ! Il sâest chargĂ© de prendre ma dĂ©fense+ contre Nabal, lâhomme qui mâa insultĂ©+. Et il mâa empĂȘchĂ© de mal agir+. JĂ©hovah a fait retomber la mĂ©chancetĂ© de Nabal sur sa tĂȘte. » Puis David envoya des messagers dire Ă AbigaĂŻl quâil souhaitait se marier avec elle. 40 Les messagers de David allĂšrent donc voir AbigaĂŻl Ă Carmel et lui dirent David nous a envoyĂ©s vers toi parce quâil te demande en mariage. » 41 AussitĂŽt elle sâinclina face contre terre et rĂ©pondit Dites Ă mon seigneur Je suis ta servante. Je suis prĂȘte Ă laver les pieds+ des serviteurs de mon seigneur. » 42 Puis AbigaĂŻl+ se releva et remonta sur son Ăąne. Elle suivit les messagers de David. Cinq de ses servantes marchaient derriĂšre elle. Câest ainsi quâAbigaĂŻl devint la femme de David. 43 David sâĂ©tait aussi mariĂ© avec Ahinoam+ de JezrĂ©el+ ; ces deux femmes devinrent ses Ă©pouses+. 44 Quant Ă Mikal+, la premiĂšre femme de David, SaĂŒl lâavait entre-temps mariĂ©e Ă Palti+ fils de LaĂŻsh, qui Ă©tait de Gallim. 26 Par la suite, les hommes de Zif+ allĂšrent voir SaĂŒl Ă GuibĂ©a+ et lui dirent David se cache sur la colline de Hakila, qui est en face de JeshimĂŽn*+. » 2 Alors SaĂŒl partit avec 3 000 hommes quâil avait choisis en IsraĂ«l, pour rechercher David dans le dĂ©sert de Zif+. 3 SaĂŒl installa son camp sur la colline de Hakila, qui est en face de JeshimĂŽn, prĂšs de la route. David vivait alors dans le dĂ©sert. Il apprit que SaĂŒl sâĂ©tait lancĂ© Ă sa poursuite dans le dĂ©sert. 4 David envoya donc des espions vĂ©rifier si SaĂŒl Ă©tait effectivement arrivĂ©. 5 Plus tard, David se rendit Ă lâendroit oĂč SaĂŒl avait installĂ© son camp. Il vit oĂč dormaient SaĂŒl ainsi quâAbner+ fils de NĂšr, le chef de son armĂ©e. SaĂŒl dormait Ă lâintĂ©rieur du camp et les soldats Ă©taient couchĂ©s autour de lui. 6 Alors David demanda Ă AhimĂ©lek le Hittite+ et Ă AbishaĂŻ+, fils de Zerouya+ et frĂšre de Joab Qui viendra avec moi dans le camp jusquâĂ SaĂŒl ? » AbishaĂŻ lui rĂ©pondit Moi, je viendrai avec toi. » 7 Alors David entra dans le camp avec AbishaĂŻ. Il faisait nuit. Ils trouvĂšrent SaĂŒl, qui dormait, sa lance plantĂ©e en terre prĂšs de sa tĂȘte. Abner et les soldats Ă©taient couchĂ©s autour de lui. 8 Alors AbishaĂŻ dit Ă David Aujourdâhui, Dieu tâa livrĂ© ton ennemi+. Sâil te plaĂźt, permets-âmoi de le clouer au sol dâun coup de lance, un seul ; je nâaurai pas besoin de recommencer ! » 9 Mais David lui rĂ©pondit Ne lui fais pas de mal, car qui peut sâen prendre Ă celui que JĂ©hovah a oint*+ et rester innocent+ ? » 10 David ajouta Aussi vrai que JĂ©hovah est vivant, ou bien JĂ©hovah lui-âmĂȘme lui portera un coup+, ou bien il finira par mourir comme tout le monde+, ou bien il sera tuĂ© dans une bataille+. 11 Par respect pour JĂ©hovah, je ne peux mĂȘme pas imaginer faire du mal Ă lâoint de JĂ©hovah+. Prenons la lance qui est prĂšs de sa tĂȘte, ainsi que la cruche Ă eau, et allons-ânous-âen. » 12 Alors David prit la lance et la cruche Ă eau qui Ă©taient prĂšs de la tĂȘte de SaĂŒl, et les deux hommes partirent. Personne ne les vit+, ne les remarqua, ni ne se rĂ©veilla. Ils Ă©taient tous endormis parce que JĂ©hovah les avait plongĂ©s dans un profond sommeil. 13 Puis David traversa la gorge et monta sur le sommet de la montagne, loin de lâendroit oĂč se trouvait SaĂŒl. 14 Et David cria en direction des soldats et dâAbner+ fils de NĂšr Abner, est-âce que tu mâentends ? » Abner rĂ©pondit Qui ose dĂ©ranger le roi ? » 15 David cria Tu es un homme, nâest-âce pas ? Et qui est comme toi en IsraĂ«l ? Alors, pourquoi nâas-âtu pas veillĂ© sur ton seigneur le roi ? Car un soldat est entrĂ© dans le camp pour le tuer+. 16 Tu as manquĂ© Ă ton devoir. Aussi vrai que JĂ©hovah est vivant, tu mĂ©rites la mort parce que tu nâas pas veillĂ© sur ton seigneur, sur lâoint de JĂ©hovah+. Et maintenant regarde autour de toi ! OĂč sont la lance du roi et la cruche Ă eau+ qui Ă©taient prĂšs de sa tĂȘte ? » 17 Alors SaĂŒl reconnut la voix de David et lui demanda Est-âce bien ta voix que jâentends, mon fils David+ ? » David rĂ©pondit Câest bien ma voix, mon seigneur le roi. » 18 Puis il ajouta Pourquoi mon seigneur me pourchasse-ât-âil+ ? Quâai-âje fait ? Et de quoi suis-âje coupable+ ? 19 Sâil te plaĂźt, mon seigneur le roi, Ă©coute-âmoi Si câest JĂ©hovah qui tâincite Ă me haĂŻr, quâil accepte* que je lui fasse une offrande de cĂ©rĂ©ales*. Mais si ce sont des hommes qui tâincitent Ă me haĂŻr+, quâils soient maudits devant JĂ©hovah. Car ils mâont chassĂ© aujourdâhui, pour que je ne sois plus uni au peuple* de JĂ©hovah+. Câest comme sâils me disaient âVa servir dâautres dieux !â 20 Mais moi, je ne veux pas mourir* loin de la prĂ©sence de JĂ©hovah. Ă roi dâIsraĂ«l, pourquoi mĂšnes-âtu une expĂ©dition militaire pour rechercher une simple puce+, comme si tu pourchassais une perdrix dans les montagnes ? » 21 Alors SaĂŒl lui dit Jâai pĂ©chĂ©+. Reviens, mon fils David. Je ne te ferai plus de mal, parce que tu as considĂ©rĂ© aujourdâhui que ma vie Ă©tait prĂ©cieuse+. Jâai agi de façon stupide et jâai commis une terrible erreur. » 22 David lui rĂ©pondit Ă mon roi, voici ta lance ! Quâun de tes jeunes gens vienne la rĂ©cupĂ©rer. 23 Je sais que JĂ©hovah rĂ©compensera lâhomme qui est juste+ et fidĂšle. Aujourdâhui, JĂ©hovah tâavait livrĂ© Ă moi, mais je nâai pas voulu faire de mal Ă lâoint de JĂ©hovah+. 24 Aujourdâhui, ta vie a Ă©tĂ© prĂ©cieuse pour moi. Que ma vie aussi soit prĂ©cieuse pour JĂ©hovah et quâil me dĂ©livre de tout danger+. » 25 Alors SaĂŒl lui dit BĂ©ni sois-âtu, mon fils David. AssurĂ©ment, tu feras de grandes choses et tu rĂ©ussiras tout ce que tu entreprendras+. » AprĂšs cela David reprit sa route, et SaĂŒl rentra chez lui+. 27 Mais David se dit Un jour ou lâautre, SaĂŒl finira par me tuer. Il vaut mieux que je mâenfuie+ dans le pays des Philistins. Ainsi SaĂŒl renoncera Ă me rechercher partout en IsraĂ«l+, et je lui Ă©chapperai. » 2 Alors David et les 600 hommes+ qui Ă©taient avec lui rejoignirent Akish+ fils de Maok ; câĂ©tait le roi de Gath. 3 David sâinstalla avec ses soldats Ă Gath, auprĂšs dâAkish. Chacun Ă©tait accompagnĂ© de sa famille. David Ă©tait avec ses deux femmes Ahinoam+ de JezrĂ©el et AbigaĂŻl+ de Carmel, la veuve de Nabal. 4 Quand SaĂŒl apprit que David sâĂ©tait enfui Ă Gath, il arrĂȘta de le rechercher+. 5 Alors David dit Ă Akish Si cela te paraĂźt bon, permets-âmoi dâaller mâinstaller dans lâune des petites villes de la campagne, car il nây a aucune raison pour que moi, ton serviteur, jâhabite avec toi dans la ville royale. » 6 Ce jour-âlĂ , Akish lui donna donc la ville de Ziklag+. Câest pourquoi Ziklag appartient aux rois de Juda aujourdâhui encore. 7 David vĂ©cut dans la campagne philistine pendant un an et quatre mois+. 8 Avec ses hommes, il menait des expĂ©ditions militaires contre les Gueshouriens+, les Guirzites et les AmalĂ©cites+. Ces peuples habitaient la rĂ©gion qui sâĂ©tendait depuis TĂ©lam jusquâĂ Shour+ et vers le sud jusquâĂ la frontiĂšre de lâĂgypte. 9 Quand David attaquait le pays, il ne gardait en vie aucun homme ni aucune femme+. Il prenait les moutons, les bĆufs, les Ăąnes, les chameaux et les vĂȘtements, puis il retournait chez Akish. 10 Et Akish lui demandait Quel territoire avez-âvous attaquĂ© aujourdâhui ? » David rĂ©pondait Le sud* de Juda+ », ou bien Le sud du pays des JerameĂ©lites+ », ou encore Le sud du pays des KĂ©nites+ ». 11 David ne gardait en vie ni homme ni femme, pour Ă©viter quâon ramĂšne Ă Gath quelquâun qui pourrait raconter ce qui sâĂ©tait passĂ© en disant David a fait ceci ou cela. » Câest ainsi quâil agit tout le temps oĂč il vĂ©cut dans la campagne philistine. 12 Akish croyait donc David. Il se disait Il est certainement devenu une puanteur pour son peuple, IsraĂ«l. Il va donc ĂȘtre obligĂ© de rester Ă mon service toute sa vie. » 28 Ă cette Ă©poque-âlĂ , les Philistins rassemblĂšrent leurs armĂ©es pour faire la guerre contre IsraĂ«l+. Alors Akish dit Ă David Tu sais sans aucun doute que toi et tes hommes, vous allez mâaccompagner au combat+. » 2 David lui rĂ©pondit Je suis ton serviteur ; tu sais bien ce que je vais faire. » Akish ajouta Oui, et câest pour cela que tu vas ĂȘtre mon garde du corps permanent*+. » 3 Samuel Ă©tait mort ; tout IsraĂ«l avait alors pleurĂ© sa mort et lâavait enterrĂ© Ă Rama, sa ville+. Quant Ă SaĂŒl, il avait fait disparaĂźtre du pays les mĂ©diums et les diseurs de bonne aventure+. 4 Les armĂ©es des Philistins se rassemblĂšrent et vinrent installer leur camp Ă Shounem+. SaĂŒl, lui, rassembla tous les soldats dâIsraĂ«l, et ils installĂšrent leur camp Ă GelboĂ©+. 5 Quand SaĂŒl vit le camp des Philistins, il eut peur et son cĆur se mit Ă battre trĂšs fort+. 6 Il interrogea plusieurs fois JĂ©hovah+, mais JĂ©hovah ne lui rĂ©pondit pas, ni par des rĂȘves, ni par lâourim*+, ni par lâintermĂ©diaire des prophĂštes. 7 Finalement SaĂŒl dit Ă ses serviteurs Trouvez-âmoi une mĂ©dium+ pour que jâaille la consulter. » Ses serviteurs lui rĂ©pondirent Il y a une mĂ©dium Ă Endor+. » 8 Alors SaĂŒl changea de vĂȘtements pour quâon ne le reconnaisse pas et, pendant la nuit, il alla chez cette femme avec deux de ses hommes. Il lui dit Sâil te plaĂźt, utilise tes pouvoirs de mĂ©dium+ pour me rĂ©vĂ©ler lâavenir, et interroge pour moi celui que je vais tâindiquer. » 9 Mais la femme lui rĂ©pondit Tu sais bien que SaĂŒl a fait disparaĂźtre du pays les mĂ©diums et les diseurs de bonne aventure+. Pourquoi essaies-âtu de me piĂ©ger ? Câest pour me faire mettre Ă mort+ ! » 10 Alors SaĂŒl lui jura par JĂ©hovah Aussi vrai que JĂ©hovah est vivant, tu ne risques absolument rien dans cette affaire ! » 11 La femme lui demanda Qui veux-âtu que jâinterroge pour toi ? » Il lui rĂ©pondit Samuel. » 12 Lorsque la femme vit Samuel »*+, elle se mit Ă crier de toutes ses forces et elle dit Ă SaĂŒl Pourquoi mâas-âtu trompĂ©e ? Tu es SaĂŒl ! » 13 Le roi SaĂŒl lui dit Nâaie pas peur ; dis-âmoi ce que tu vois. » La femme lui rĂ©pondit Je vois quelquâun qui ressemble Ă un dieu et qui monte des profondeurs de la terre. » 14 AussitĂŽt il lui demanda DĂ©cris-âle-âmoi ! » Elle rĂ©pondit Je vois un homme ĂągĂ© qui porte un manteau sans manches+. » Alors SaĂŒl comprit que câĂ©tait Samuel », et il sâinclina face contre terre et se prosterna. 15 Alors Samuel » demanda Ă SaĂŒl Pourquoi me dĂ©ranges-âtu ? Pourquoi mâas-âtu fait appeler ? » SaĂŒl lui rĂ©pondit Je suis dans une situation trĂšs difficile. Les Philistins combattent contre moi, et Dieu nâest plus avec moi. Il ne me rĂ©pond plus, ni par des rĂȘves ni par lâintermĂ©diaire des prophĂštes+. Câest pour cela que je tâappelle, pour que tu me dises ce que je dois faire+. » 16 Samuel » lui demanda Pourquoi mâinterroges-âtu, alors que JĂ©hovah nâest plus avec toi+ et quâil est devenu ton adversaire ? 17 JĂ©hovah fera ce quâil tâa annoncĂ© par mon intermĂ©diaire JĂ©hovah tâarrachera le royaume des mains et il le donnera Ă un autre homme, Ă David+. 18 Tu nâas pas obĂ©i Ă JĂ©hovah et tu nâas pas exĂ©cutĂ© les AmalĂ©cites+, qui lâavaient mis dans une grande colĂšre. Câest pour cette raison que JĂ©hovah te traite ainsi aujourdâhui. 19 En plus, JĂ©hovah te livrera aux Philistins+, toi et le peuple dâIsraĂ«l, et demain, toi+ et tes fils+, vous serez avec moi. JĂ©hovah livrera aussi lâarmĂ©e dâIsraĂ«l aux Philistins+. » 20 En entendant les paroles de Samuel », SaĂŒl eut trĂšs peur. Il sâĂ©croula et il resta Ă©tendu par terre. Il nâavait plus de forces, car il nâavait encore rien mangĂ© de toute la journĂ©e et de toute la nuit. 21 Alors la femme sâapprocha de SaĂŒl et elle vit quâil Ă©tait grandement troublĂ©. Elle lui dit Je tâai obĂ©i, et jâai risquĂ© ma vie*+ pour faire ce que tu mâas demandĂ©. 22 Maintenant, sâil te plaĂźt, Ă©coute ce que jâai Ă te dire. Je vais te donner un morceau de pain. Avant de reprendre ta route, il faut que tu manges pour retrouver des forces. » 23 Mais SaĂŒl refusa. Il dit Je ne mangerai pas. » Mais ses serviteurs insistĂšrent, et la femme aussi. Finalement il les Ă©couta. Il se releva et sâassit sur le lit. 24 Alors sans tarder, la femme tua* le veau* quâelle Ă©levait. Puis elle prit de la farine, pĂ©trit de la pĂąte, et fit cuire du pain sans levain. 25 Elle servit le tout Ă SaĂŒl et Ă ses serviteurs. Ils mangĂšrent, puis ils repartirent la nuit mĂȘme+. 29 Les Philistins+ rassemblĂšrent toutes leurs armĂ©es Ă Afek, tandis que les IsraĂ©lites avaient installĂ© leur camp prĂšs de la source qui est Ă proximitĂ© de JezrĂ©el+. 2 Et les seigneurs des Philistins faisaient avancer leurs soldats par groupes de 100 et de 1 000. David et ses hommes fermaient la marche avec Akish+. 3 Mais les chefs des Philistins demandĂšrent Que font ces HĂ©breux avec nous ? » Akish leur rĂ©pondit Câest David, le serviteur du roi SaĂŒl dâIsraĂ«l. Il a dĂ©sertĂ© son camp et il est avec moi depuis un an, voire plus+. Et jusquâĂ prĂ©sent, je nâai rien eu Ă lui reprocher. » 4 Mais les chefs des Philistins se mirent en colĂšre contre Akish et lui ordonnĂšrent Fais repartir cet homme+. Quâil retourne dans la ville oĂč tu lâas installĂ©. Il est hors de question quâil soit avec nous durant la bataille, car il pourrait bien combattre contre nous+. En effet, sâil veut regagner la faveur de son roi, il nâa quâune chose Ă faire lui apporter la tĂȘte de nos hommes. 5 Nâest-âce pas ce David pour qui le peuple chantait et dansait, en disant âSaĂŒl a tuĂ© des milliers dâennemis,et David, des dizaines de milliers+â ? » 6 Alors Akish+ fit venir David et lui dit Aussi vrai que JĂ©hovah est vivant, tu es un homme droit. Je suis content que tu te sois associĂ© Ă mon armĂ©e+ pour cette expĂ©dition, et je nâai rien eu Ă te reprocher depuis le jour oĂč tu es arrivĂ© chez moi+. Mais les autres seigneurs nâont pas confiance en toi+. 7 Rentre chez toi en paix et ne fais rien qui puisse leur dĂ©plaire. » 8 Cependant David dit Ă Akish Quâai-âje fait de mal ? As-âtu eu quelque chose Ă me reprocher depuis le jour oĂč je suis arrivĂ© chez toi ? Pourquoi nâai-âje pas le droit de tâaccompagner et de combattre tes ennemis, mon seigneur le roi ? » 9 Akish rĂ©pondit Ă David Ă mes yeux, tu as Ă©tĂ© aussi bon* quâun ange de Dieu+. Mais les chefs des Philistins ont dit âIl est hors de question quâil vienne combattre avec nous.â 10 Il faudra donc que tu te lĂšves de bonne heure, toi et tes hommes*. Vous devrez vous prĂ©parer et repartir dĂšs quâil fera jour. » 11 David et ses hommes se levĂšrent donc de bonne heure et retournĂšrent au pays des Philistins. Les Philistins, eux, se rendirent Ă JezrĂ©el+. 30 David et ses hommes mirent trois jours pour rentrer Ă Ziklag+. Entre-temps, les AmalĂ©cites+ avaient menĂ© une expĂ©dition militaire contre le sud* et contre Ziklag ; ils avaient attaquĂ© la ville et lâavaient incendiĂ©e. 2 Ils avaient fait prisonniers les femmes+ et tous ceux qui se trouvaient dans la ville, du plus petit au plus grand. Mais ils nâavaient tuĂ© personne. AprĂšs les avoir tous capturĂ©s, ils avaient repris leur route. 3 Lorsque David et ses hommes arrivĂšrent Ă Ziklag, ils dĂ©couvrirent que la ville avait Ă©tĂ© incendiĂ©e et que leurs femmes, leurs fils et leurs filles avaient Ă©tĂ© faits prisonniers. 4 Alors ils pleurĂšrent trĂšs fort jusquâĂ ĂȘtre trop Ă©puisĂ©s pour pleurer. 5 Les AmalĂ©cites avaient aussi capturĂ© les deux femmes de David Ahinoam de JezrĂ©el et AbigaĂŻl, la veuve de Nabal de Carmel+. 6 David Ă©tait trĂšs angoissĂ©, car ses hommes menaçaient de le lapider. En effet, tous Ă©taient en colĂšre parce quâils avaient perdu leurs fils et leurs filles. Mais David trouva du courage grĂące Ă JĂ©hovah son Dieu+. 7 David dit au prĂȘtre Abiatar+ fils dâAhimĂ©lek Sâil te plaĂźt, apporte lâĂ©phod ici+. » Abiatar apporta donc lâĂ©phod. 8 David demanda Ă JĂ©hovah+ Dois-âje poursuivre cette bande de pillards ? Est-âce que je les rattraperai ? » Et Dieu lui rĂ©pondit Poursuis-âles ! Tu vas les rattraper et tu dĂ©livreras les prisonniers+. » 9 AussitĂŽt David partit avec ses 600 hommes+. Ils allĂšrent jusquâĂ lâoued Bessor, oĂč certains dâentre eux sâarrĂȘtĂšrent. 10 David continua la poursuite avec 400 hommes ; les 200 autres sâĂ©taient arrĂȘtĂ©s Ă lâoued parce quâils Ă©taient trop fatiguĂ©s pour le traverser+. 11 Dans la campagne, les soldats trouvĂšrent un Ăgyptien, quâils amenĂšrent Ă David. Ils lui donnĂšrent du pain et de lâeau, 12 ainsi quâune tranche de gĂąteau de figues sĂšches et deux gĂąteaux de raisins secs. Lâhomme mangea et retrouva des forces*. En effet, il nâavait ni bu ni mangĂ© depuis trois jours et trois nuits. 13 David lui demanda De qui es-âtu le serviteur et dâoĂč viens-âtu ? » Lâhomme rĂ©pondit Je suis un jeune Ăgyptien ; jâĂ©tais lâesclave dâun AmalĂ©cite, mais mon maĂźtre mâa abandonnĂ© parce que je suis tombĂ© malade il y a trois jours. 14 Nous avons attaquĂ© le sud* du pays des KerĂ©thiens+, le territoire de Juda et le sud* du pays des CalĂ©bites+. Nous avons aussi incendiĂ© Ziklag. » 15 Alors David lui demanda Veux-âtu mâamener jusquâĂ cette bande de pillards ? » Lâhomme lui rĂ©pondit Je tâamĂšnerai jusquâĂ eux si tu me jures par Dieu que tu ne vas pas me tuer et que tu ne me livreras pas Ă mon maĂźtre. » 16 Lâhomme amena donc David jusquâaux pillards, qui sâĂ©taient Ă©parpillĂ©s dans la rĂ©gion. Les pillards mangeaient et buvaient et faisaient la fĂȘte parce quâils avaient rapportĂ© un grand butin du pays des Philistins et du territoire de Juda. 17 Alors David les combattit depuis lâaube jusquâau soir. Il les tua tous+, sauf 400 hommes qui sâenfuirent sur des chameaux. 18 David rĂ©cupĂ©ra tout ce que les AmalĂ©cites avaient volĂ©+, et il dĂ©livra ses deux femmes. 19 Il ne manquait rien de ce qui appartenait Ă David et Ă ses hommes, que ce soit petit ou grand. Tous retrouvĂšrent leurs fils, leurs filles et le butin+. David rĂ©cupĂ©ra tout ce que les pillards avaient emportĂ©. 20 Alors il prit tous les moutons et les bĆufs des pillards, et ses hommes firent marcher les bĂȘtes devant leur propre troupeau. Et ils disaient Voici le butin de David. » 21 Plus tard, David et tous ceux qui revenaient avec lui arrivĂšrent Ă lâoued Bessor. Alors les 200 hommes qui avaient Ă©tĂ© trop fatiguĂ©s pour lâaccompagner vinrent Ă leur rencontre+. David sâavança vers eux et leur demanda comment ils allaient. 22 Mais certains soldats qui avaient accompagnĂ© David Ă©taient des hommes mauvais, des vauriens. Ils lui dirent Puisque ces hommes ne sont pas venus avec nous, nous ne leur donnerons rien du butin que nous avons rĂ©cupĂ©rĂ©. Quâils reprennent chacun sa femme et ses enfants, et quâils sâen aillent ! » 23 Mais David leur rĂ©pondit Mes frĂšres, vous nâavez pas le droit dâagir ainsi avec ce que JĂ©hovah nous a donnĂ©. Il nous a protĂ©gĂ©s et nous a livrĂ© la bande de pillards qui a attaquĂ© notre ville+. 24 Ce que vous dites est inacceptable ! Celui qui est parti Ă la bataille recevra la mĂȘme part que celui qui est restĂ© prĂšs des bagages+. Tous recevront une part Ă©gale du butin+. » 25 Et depuis ce jour-âlĂ , cette dĂ©cision de David a Ă©tĂ© la rĂšgle, et câest une loi en IsraĂ«l encore aujourdâhui. 26 Quand David arriva Ă Ziklag, il envoya une partie du butin aux anciens de Juda qui Ă©taient ses amis, avec ce message Voici un cadeau* pour vous. Câest une partie du butin que nous avons pris aux ennemis de JĂ©hovah. » 27 David envoya des cadeaux Ă ceux qui habitaient Ă BĂ©thel+, Ă Ramoth-du-NĂ©guev*, Ă Jatir+, 28 Ă AroĂšr, Ă Sifmoth, Ă Ăshtemoa+, 29 Ă Rakal, et Ă ceux qui habitaient dans les villes des JerameĂ©lites+ et dans les villes des KĂ©nites+, 30 ainsi quâĂ ceux qui habitaient Ă Horma+, Ă Bor-AshĂąn, Ă Atak, 31 Ă HĂ©bron+, et dans tous les lieux que David et ses hommes avaient frĂ©quentĂ©s. 31 Les Philistins avaient engagĂ© la bataille contre IsraĂ«l+. Les soldats israĂ©lites fuyaient devant eux, et beaucoup furent tuĂ©s sur le mont GelboĂ©+. 2 Les Philistins traquĂšrent SaĂŒl et ses fils, ils les rattrapĂšrent et ils rĂ©ussirent Ă tuer Jonathan+, Abinadab et Malki-Shoua, les fils de SaĂŒl+. 3 Puis le combat sâintensifia autour de SaĂŒl. Finalement, les archers lâatteignirent* et le blessĂšrent griĂšvement+. 4 Alors SaĂŒl dit Ă son porteur dâarmes Tire ton Ă©pĂ©e et transperce-âmoi avec elle, de peur que ces incirconcis*+ me traitent cruellement* et me transpercent. » Mais son porteur dâarmes refusa, car il avait trĂšs peur. Alors SaĂŒl tira sa propre Ă©pĂ©e et se laissa tomber dessus+. 5 Quand le porteur dâarmes vit que SaĂŒl Ă©tait mort+, il se laissa tomber lui aussi sur son Ă©pĂ©e et il mourut Ă ses cĂŽtĂ©s. 6 Ainsi SaĂŒl, ses trois fils, son porteur dâarmes et tous ceux qui combattaient pour lui moururent ensemble ce jour-âlĂ +. 7 Lorsque les IsraĂ©lites qui vivaient dans la vallĂ©e et dans la rĂ©gion du Jourdain virent que les soldats israĂ©lites avaient fui et que SaĂŒl et ses fils Ă©taient morts, ils abandonnĂšrent les villes et sâenfuirent+. Par la suite, les Philistins vinrent sây installer. 8 Le lendemain, quand les Philistins vinrent dĂ©pouiller les cadavres, ils dĂ©couvrirent les corps de SaĂŒl et de ses trois fils sur le mont GelboĂ©+. 9 Alors ils coupĂšrent la tĂȘte de SaĂŒl et lui prirent ses armes. Puis ils envoyĂšrent des messagers dans le pays des Philistins pour annoncer la nouvelle+ dans les temples* de leurs idoles+ et parmi le peuple. 10 Ensuite ils dĂ©posĂšrent ses armes dans le temple dâAstartĂ©. Et ils accrochĂšrent son cadavre Ă la muraille de Beth-ShĂąn+. 11 Quand les habitants de JabĂšsh-en-Galaad+ apprirent ce que les Philistins avaient fait Ă SaĂŒl, 12 tous les guerriers de la ville se mirent en route. Ils marchĂšrent toute la nuit et ils dĂ©crochĂšrent les corps de SaĂŒl et de ses fils de la muraille de Beth-ShĂąn. Ils les rapportĂšrent Ă JabĂšsh et les brĂ»lĂšrent. 13 Ensuite, ils prirent leurs ossements+ et les enterrĂšrent Ă JabĂšsh+, sous le tamaris, et ils jeĂ»nĂšrent pendant sept jours.
Ilgarde son amour jusqu'à 1000 générations, il pardonne la faute, la révolte et le péché, mais il ne traite pas le coupable en innocent et il punit la faute des pÚres sur les enfants et les petits-en
PrĂ©parez le massacre des fils, a cause de lâiniquitĂ© de leurs pĂšres ! Quâils ne se relĂšvent pas pour conquĂ©rir la terre, et remplir le monde dâennemis ! Esaie LâĂ©tude suivante a pour but initial de mettre en Ă©vidence par le biais de la Bible les principaux pĂ©chĂ©s ouvrant les portes de la malĂ©diction chez les enfants en se rappelant que tout pĂ©chĂ©, toute dĂ©sobĂ©issance nous place automatiquement jeunes et vieux » sous le joug d'une dit au chapitre 9 verset 11 de son livre Tout IsraĂ«l a transgressĂ© ta loi, et s'est dĂ©tournĂ© pour ne pas Ă©couter ta voix. Alors se sont rĂ©pandues sur nous les malĂ©dictions et les imprĂ©cations qui sont Ă©crites dans la loi de MoĂŻse, serviteur de Dieu, parce que nous avons pĂ©chĂ© contre Dieu »DeutĂ©ronome En revanche, si tu n'obĂ©is pas Ă lâĂternel, ton Dieu, en respectant et mettant en pratique tous ses commandements et toutes ses prescriptions, que je te donne aujourd'hui, voici toutes les malĂ©dictions qui tâatteindront et seront ton lot Une vĂ©ritable confession et une profonde repentance amĂšnent la purification de nos pĂ©chĂ©s et l'annulation des effets de la malĂ©diction par JĂ©sus Christ nous a rachetĂ©s de la malĂ©diction de la loi, Ă©tant devenu malĂ©diction pour nous ».Actes Mais Dieu a accompli de la sorte ce qu'il avait annoncĂ© d'avance par la bouche de tous ses prophĂštes, que son Christ devait souffrir. Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos pĂ©chĂ©s soient effacĂ©s, afin que des temps de rafraĂźchissement viennent de la part du Seigneur ».Tout d'abord, les enfants sont une bĂ©nĂ©diction de Dieu. Dieu les aime et veut que nous redevenions comme l'un deux c'est Ă dire de nouveaux nĂ©s pour entrer dans son dira Ă NicodĂšme En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je te le dis, Ă moins de naĂźtre de nouveau, personne ne peut voir le royaume de Dieu. »NicodĂšme lui dit Comment un homme peut-il naĂźtre quand il est vieux ? Peut-il une seconde fois entrer dans le sein de sa mĂšre et naĂźtre ? »JĂ©sus lui rĂ©pondit En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je te le dis, Ă moins de naĂźtre dâeau et dâEsprit, on ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est nĂ© de parents humains est humain, et ce qui est nĂ© de lâEsprit est Esprit. Ne tâĂ©tonne pas que jâaie dit Il faut que vous naissiez de nouveau. » Jean Ă cause du pĂ©chĂ©, la nature humaine a Ă©tĂ© reconnaĂźt sa condition de pĂ©cheur dĂšs le sein de sa mĂšre Voici, je suis nĂ© dans l'iniquitĂ©, et ma mĂšre m'a conçu dans le pĂ©ché» Psaume livre des Proverbes dĂ©clare La folie est attachĂ©e au cĆur de lâenfant ; la verge de la correction lâĂ©loignera de lui.» Proverbes faut donc retenir que les principales causes des malĂ©dictions dans la vie des enfants restent des pĂšres sur les enfants et sur les enfants des enfants les enfants paient la dette des parentsExode 205 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, lâĂternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusqu'Ă la troisiĂšme et la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent »Exode Et lâĂternel passa devant lui, et s'Ă©cria LâĂternel, lâĂternel, Dieu misĂ©ricordieux et compatissant, lent Ă la colĂšre, riche en bontĂ© et en fidĂ©litĂ©, 7qui conserve son amour jusqu'Ă mille gĂ©nĂ©rations, qui pardonne l'iniquitĂ©, la rĂ©bellion et le pĂ©chĂ©, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l'iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu'Ă la troisiĂšme et Ă la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration! »Nombres 1418 LâĂternel est lent Ă la colĂšre et riche en bontĂ©, il pardonne l'iniquitĂ© et la rĂ©bellion; mais il ne tient point le coupable pour innocent, et il punit l'iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusqu'Ă la troisiĂšme et la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration ».DeutĂ©ronome 59 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, lâĂternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusqu'Ă la troisiĂšme et Ă la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent »1 Rois 149 Tu as agi plus mal que tous ceux qui ont Ă©tĂ© avant toi, tu es allĂ© te faire d'autres dieux, et des images de fonte pour m'irriter, et tu m'as rejetĂ© derriĂšre ton dos! VoilĂ pourquoi je vais faire venir le malheur sur la maison de JĂ©roboam ; j'exterminerai quiconque appartient Ă JĂ©roboam, celui qui est esclave et celui qui est libre en IsraĂ«l, et je balaierai la maison de JĂ©roboam comme on balaie les ordures, jusqu'Ă ce qu'elle ait disparu ».Les enfants paient la dette de leurs pĂšres en rĂšgle absolue. La mort des pĂšres ne tue pas le pĂ©chĂ© qui est transmis aux enfants par la semence inique de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration comme l'hĂ©ritage gĂ©nĂ©tique et mĂȘme nous demande de confesser et de nous repentir de nos fautes et de celles de pĂšres afin d'obtenir le pardon et la misĂ©ricorde 26 39 Ils confesseront leurs iniquitĂ©s et les iniquitĂ©s de leurs pĂšres, les transgressions qu'ils ont commises envers moi, et la rĂ©sistance qu'ils m'ont opposĂ©e, pĂ©chĂ©s Ă cause desquels moi aussi je leur rĂ©sisterai et les mĂšnerai dans le pays de leurs ennemis. Et alors leur cĆur incirconcis s'humiliera, et ils paieront la dette de leurs iniquitĂ©s.⊠»NĂ©hĂ©mie 92 Ceux qui Ă©taient de la race d'IsraĂ«l, s'Ă©tant sĂ©parĂ©s de tous les Ă©trangers, se prĂ©sentĂšrent et confessĂšrent leurs pĂ©chĂ©s et les iniquitĂ©s de leurs pĂšres ». 2. Errance des Enfants dans le dĂ©sert pendant 40 ans liĂ©e Ă lâincrĂ©dulitĂ© et l'infidĂ©litĂ© des pĂšres Nombres 1431Nombres Vos cadavres, Ă vous, tomberont dans le dĂ©sert ; et vos enfants paĂźtront quarante annĂ©es dans le dĂ©sert, et porteront la peine de vos infidĂ©litĂ©s, jusqu'Ă ce que vos cadavres soient tous tombĂ©s dans le dĂ©sert. De mĂȘme que vous avez mis quarante jours Ă explorer le pays, vous porterez la peine de vos iniquitĂ©s quarante annĂ©es, une annĂ©e pour chaque jour; et vous saurez ce que c'est que d'ĂȘtre privĂ© de ma l'Eternel, j'ai parlĂ©! et c'est ainsi que je traiterai cette mĂ©chante assemblĂ©e qui s'est rĂ©unie contre moi; ils seront consumĂ©s dans ce dĂ©sert, ils y mourront. » A cause des pĂ©chĂ©s des parents, de leur dĂ©sobĂ©issance, leur incrĂ©dulitĂ©, les enfants habitent dans des lieux arides jusquâĂ ce que ces derniers meurent. Lâerrance, le vagabondage sans lieu de repos est une malĂ©diction. Celui qui est sous cette malĂ©diction connait la mendicitĂ©, la pauvretĂ©, lâinstabilitĂ© Que ses enfants soient vagabonds et quâils mendient, Quâils cherchent du pain loin de leur demeure en ruines! Psaumes 1099.Esprits de dĂ©linquance, de Cain meurtrier de son frĂšreQuand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et vagabond sur la terreâŠ.Voici, tu me chasses aujourd'hui de cette terre ; je serai cachĂ© loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera. GenĂšse de jeunes sont dans les rues Ă cause de cette malĂ©diction. 3. Les enfants adultĂ©rins2 Samuel 12, 15-17 Et Nathan sâen alla dans sa maison. LâEternel frappa lâenfant que la femme dâUrie avait enfantĂ© Ă David, et il fut dangereusement malade. David pria Dieu pour lâenfant, et jeĂ»na ; et quand il rentra, il passa la nuit couchĂ© par terre. Les anciens de sa maison insistĂšrent auprĂšs de lui pour le faire lever de terre ; mais il ne voulut point, et il ne mangea rien avec eux. Le septiĂšme jour, lâenfant mourut ». 2 R 5, 27Lâenfant adultĂ©rin bien quâinnocent est frappĂ© par Dieu et non les parents. AprĂšs une maladie mystĂ©rieuse et grave, l'enfant nĂ© d'un adultĂšre meurt. Lâenfant meurt le 7Ăšme jour Ă cause de lâimpuretĂ©. Par ce pĂ©chĂ©, le roi David a ouvert la porte Ă de nombreuses trahisons et impuretĂ©s dans sa lignĂ©e inceste dâAmnon, dâAbsalom avec ses femmes, luxure de Salomon 1000 femmes, chose dĂ©plorĂ©e pourtant par la Bible Que le roi n'ait pas un grand nombre de femmes afin que son cĆur ne s'Ă©carte pas.» DeutĂ©ronome etcâŠ.Cet enfant Ă©tait placĂ© sous la malĂ©diction de bĂątardise Ă©galement voir ci dessousEsprits concernĂ©s dans la malĂ©diction ImpuretĂ©. AdultĂšre. Meurtre. Loi du silence. Complot. Honte. Aveuglement. Dissimulation. Trahison. Oppression. Avortement. BĂątardise. Rejet. Maladie incurable. MortSous lâempire romain, les enfants adultĂ©rins Ă©taient tuĂ©s ou vendus comme France, ils Ă©taient utilisĂ©s comme domestiques de bas Ă©tage. Sous l'Ancien RĂ©gime en France, les enfants nĂ©s hors mariage les bĂątards », qu'ils soient naturels ou adultĂ©rins n'hĂ©ritaient ni ne pouvaient laisser d'hĂ©ritage. Les enfants adultĂ©rins n'avaient droit Ă aucun hĂ©ritage et Ă©taient mĂȘme privĂ©s de filiation. Ils peuvent ĂȘtre victimes de vol d'hĂ©ritage ou des usurpateurs d' Les enfants nĂ©s d'unions incestueusesLĂ©vitique IsraĂ©lite ne doit avoir de relations sexuelles avec une femme de sa proche parentĂ©. Je suis le Seigneur»Esprits concernĂ©s impuretĂ©. Meurtre. BĂątardise. Mensonge. Viol. Loi du silence. SurditĂ©. Mutisme5. MalĂ©diction de bĂątardise jusquâĂ la dixiĂšme gĂ©nĂ©ration des descendants DeutĂ©ronome 232DeutĂ©ronome Le bĂątard n'entrera point dans l'assemblĂ©e de l'Eternel, mĂȘme sa dixiĂšme gĂ©nĂ©ration n'entrera point dans l'assemblĂ©e de l'Eternel »Les enfants incestueux, adultĂ©rins sont sous les mĂȘmes malĂ©dictions que les bĂątards. Ce sont des enfants nĂ©s dâunions illicites comme lâadultĂšre, la prostitution, la fornication, le concubinage. DixiĂšme gĂ©nĂ©ration Le nombre dix est le nombre de la consommation, de la responsabilitĂ©. A la 11Ăšme gĂ©nĂ©ration, ils peuvent de nouveau entrer dans lâassemblĂ©e de l'Ăternel. Ils souffrent d'un problĂšme de reconnaissance et de 23. 3 Le Hammonite et le Moabite n'entreront point dans l'assemblĂ©e de lâĂternel ; mĂȘme leur dixiĂšme gĂ©nĂ©ration n'entrera point dans l'assemblĂ©e de lâĂternel Ă jamais »Nous savons quâinitialement, les ammonites et les moabites sont tous deux des enfants issus dâune alliance incestueuse entre des filles vierges mais perverties et leur pĂšre Lot. GenĂšse 1937 LâaĂźnĂ©e enfanta un fils, quâelle appela du nom de Moab câest le pĂšre des Moabites, jusquâĂ ce jour. La plus jeune enfanta aussi un fils, quâelle appela du nom de Ben-Ammi câest le pĂšre des Ammonites, jusquâĂ ce jour »Mais en ce qui les concerne, l'exclusion ne cessera pas mĂȘme au moment oĂč il semble qu'elle devrait prendre fin aprĂšs la dixiĂšme gĂ©nĂ©ration. Pourquoi ? DeutĂ©ronome nous en donne lâ 233-6 LâAmmonite et le Moabite nâentreront point dans lâassemblĂ©e de lâEternel, mĂȘme Ă la dixiĂšme gĂ©nĂ©ration et Ă perpĂ©tuitĂ©, parce quâils ne sont pas venus au-devant de vous avec du pain et de lâeau, sur le chemin, lors de votre sortie dâĂgypte, et parce quâils ont fait venir contre toi Ă prix dâargent Balaam, fils de Beor, de Pethor en MĂ©sopotamie, pour quâil te maudisse ».Esprits concernĂ©s occultisme, sorcellerie Balak, roi de Moab, ayant vu quâun peuple puissant sâĂ©tablissait Ă sa frontiĂšre a fait l'alliance avec les Madianites pour le dĂ©truire. Il demanda Ă Balaam le voyant de maudire Israel. Comme Dieu interdisait Ă ce dernier de les maudire, Balaam lui communiqua nĂ©anmoins une arme efficace pour les vaincre la prostitution. Balak s'est donc abstenu d'attaquer les IsraĂ©lites Nombres 22 ; 24 mais les a corrompu par des relations impudiques avec eux Nombres 25. La malĂ©diction de Balaam nâavait pas dâeffet parce quâil nây avait point de cause. Mais lâEternel, ton Dieu, nâa point voulu Ă©couter Balaam ; et lâEternel, ton Dieu, a changĂ© pour toi la malĂ©diction en bĂ©nĂ©diction, parce que tu es aimĂ© de lâEternel, ton Dieu. Tu nâauras souci ni de leur prospĂ©ritĂ© ni de leur bien-ĂȘtre, tant que tu vivras, Ă perpĂ©tuitĂ© »Autre malĂ©diction sur les moabites et Ammonites antisĂ©mitismeSophonie 2. 8-11Jâai entendu les injures de Moab et les outrages des enfants dâAmmon, Quand ils insultaient mon peuple Et sâĂ©levaient avec arrogance contre ses frontiĂšres. Câest pourquoi, je suis vivant! dit lâEternel des armĂ©es, le Dieu dâIsraĂ«l, Moab sera comme Sodome, et les enfants dâAmmon comme Gomorrhe, un lieu couvert de ronces, une mine de sel, un dĂ©sert pour toujours ; Le reste de mon peuple les pillera, Le reste de ma nation les possĂ©dera. Cela leur arrivera pour leur orgueil, Parce quâils ont insultĂ© et traitĂ© avec arrogance le peuple de lâEternel des armĂ©es. LâEternel sera terrible contre eux, car il anĂ©antira tous les dieux de la terre ; Et chacun se prosternera devant lui dans son pays, dans toutes les Ăźles des peuple semble ĂȘtre maudit Ă perpĂ©tuitĂ© par Dieu mais au travers de l'histoire de Ruth ancĂȘtre de David, nous voyons que cette malĂ©diction peut ĂȘtre individuellement brisĂ©e. En prenant soin de Naomi, de son bien ĂȘtre et en faisant de son Dieu, son Dieu personnel, elle a changĂ© la malĂ©diction en bĂ©nĂ©diction sur sa fut admise par sa foi dans lâassemblĂ©e de lâEternel. Dieu a changĂ© la malĂ©diction en bĂ©nĂ©diction Ă cause de sa fidĂ©litĂ© et de son dĂ©vouement. Cette femme a renoncĂ© aux abominations de ses pĂšres, Ă leur hĂ©ritage contrairement Ă la deuxiĂšme belle fille de Naomi qui s'en est retournĂ© vers les idoles de la maison de son pĂšre. Esprits concernĂ©s dans la malĂ©diction impudicitĂ©, impuretĂ©, dĂ©rĂšglements sexuels, lesbianisme, homosexualitĂ©, mensonge, trahison, meurtre, violence, avortement, idolĂątrie, faux dieux dieux milcom et kemosh, bĂątardise, non reconnaissance, honte, orgueil, arrogance, antichrist, rejet, assujettissement 1Sam. 1447 ; 2Sam. 82, servitudes, impositions, dettes 2Rs. 11; 34,5, bannissement, maris de nuit, femmes de nuits, sirĂšnes des eaux, pauvretĂ©, sĂ©cheresse financiĂšre, problĂšmes dâhĂ©ritage Sous l'Ancien RĂ©gime en France, les enfants nĂ©s hors mariage les bĂątards », qu'ils soient naturels ou adultĂ©rins n'hĂ©ritaient ni ne pouvaient laisser d'hĂ©ritage. Les enfants adultĂ©rins n'avaient droit Ă aucun hĂ©ritage et Ă©taient mĂȘme privĂ©s de filiation. Ils peuvent ĂȘtre victimes de vol d'hĂ©ritage ou des usurpateurs d'hĂ©ritage. 6. MalĂ©diction liĂ©e Ă lâidolĂątrie qui s'Ă©tend Ă la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de petits-enfantsDieu est un Dieu 7. 20 1-5 Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant Je suis lâEternel, ton Dieu, qui tâai fait sortir du pays dâĂgypte, de la maison de servitude. Tu nâauras pas dâautres dieux devant ma face. Tu ne te feras point dâimage taillĂ©e, ni de reprĂ©sentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, lâEternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis lâiniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusquâĂ la troisiĂšme et la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent »DeutĂ©ronome. 58-10 Tu ne te fabriqueras aucune idole, aucun objet qui reprĂ©sente ce qui est dans le ciel, sur la terre ou dans l'eau sous la terre ; tu ne t'inclineras pas devant des statues de ce genre, tu ne les adoreras pas. En effet, je suis le Seigneur ton Dieu, un Dieu exigeant. Si quelqu'un est en tort Ă mon Ă©gard, j'interviens contre lui et ses descendants, jusqu'Ă la troisiĂšme ou la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration »DeutĂ©ronome 8 19 Mais s'il arrive que tu oublies en aucune maniĂšre l'Eternel ton Dieu, et que tu ailles aprĂšs les autres dieux, que tu les serves, et que tu te prosternes devant eux, je proteste contre vous que vous pĂ©rirez certainement ».Les autres dieux sont bien souvent LA MAGIE, LA SORCELLERIE, LA SORCELLERIE, L'OCCULTISMEDes abominations aux yeux de Dieu car le peuple de Dieu doit le consulter lui et non les dieux des MalĂ©diction de mort affaires, coupleâŠ, esprit adultĂšre, oppression, trahison, prostitutionLa Parole de Dieu dit Tu ne laisseras point vivre la sorciĂšre » Exode 2218 Apocalypse 218 Mais pour les lĂąches, les incrĂ©dules, les abominables, les meurtriers, les impudiques les fornicateurs, LES ENCHANTEURS, les idolĂątres, et tous les menteurs, LEUR PART SERA DANS L'ETANG ARDENT DE FEU ET DE SOUFRE, ce qui est la seconde mort ».Esprits concernĂ©s par la malĂ©diction sorcellerie, Mammon, antechrists, confusions, chaos, dĂ©sordre, impuretĂ©, mort, pauvretĂ©, non accomplissement, Ă©checs, destruction , divorce, JĂ©zabel, pharaon, vol, usurpation, manipulation, intimidation, sĂ©duction, dissimulation, peur, faux christ, fausse conversion, hypocrisie, mĂ©chancetĂ©, duretĂ©, Les enfants qui frappent leurs parentsExode 2115 Celui qui frappera son pĂšre ou sa mĂšre sera puni de mort ».Dans des Ă©missions consacrĂ©es aux familles, on sâaperçoit que de plus en plus dâenfants tapent, insultent leurs parents. Aucun respect, aucune crainte de lâautoritĂ© en gĂ©nĂ©rale maternelle. Bien souvent le pĂšre est inexistant, dĂ©missionnaire. Ce comportement est inadmissible devant l'Eternel. 8. Ceux qui maudissent leurs parentsExode 2117 Celui qui maudit son pĂšre ou sa mĂšre doit ĂȘtre mis Ă mort»Proverbes 20. 20 Si quelqu'un maudit son pĂšre et sa mĂšre, Sa lampe s'Ă©teindra au milieu des tĂ©nĂšbres ».C'est la porte ouvert aux esprits de LĂ©vitique ; Matt ; Marc Proverbes L'Ćil qui se moque d'un pĂšre Et qui dĂ©daigne l'obĂ©issance envers une mĂšre, Les corbeaux du torrent le perceront, Et les petits de l'aigle le mangeront ».Esprits concernĂ©s par la malĂ©diction mort prĂ©maturĂ©e, mort subite, accidentelle, privĂ©e de sĂ©pulture, autodestruction, alcoolisme, rĂ©bellion, tatouage, piercing, anarchie, sorcellerie9. MalĂ©diction des Enfants rebelles qui mĂ©prisent leurs parents mort prĂ©maturĂ©eLe jugement est exercĂ© non par les parents mais par le peuple de Dieu. DeutĂ©ronome 21 18-21 Supposons qu'un homme ait un fils indisciplinĂ© et rebelle, qui ne prĂȘte pas attention Ă ce que lui disent ses parents, mĂȘme quand ceux-ci le punissent. Le pĂšre et la mĂšre se saisiront de lui et l'amĂšneront au tribunal, devant les anciens de sa ville ; ils leur dĂ©clareront Notre fils que voici est indisciplinĂ© et rebelle, il ne prĂȘte pas attention Ă ce que nous lui disons, il ne se plaĂźt que dans la dĂ©bauche et l'ivrognerie. » Alors tous les hommes de la ville lui jetteront des pierres jusqu'Ă ce qu'il meure.Jugement des fils rebelles de HĂ©li, de DavidâŠ1 Samuel 2. 34 Tu auras une preuve de ce que j'affirme dans ce qui arrivera Ă tes deux fils, Hofni et Pinhas ils mourront tous les deux le mĂȘme jour ».Esprits concernĂ©s dĂ©pendance, addiction, rĂ©bellion, dĂ©bauche, luxure, laxisme, manque dâautoritĂ©, dĂ©faite face aux ennemis 10. MalĂ©diction dâextermination des enfants suite Ă la rĂ©bellion volontaire des pĂšres, des mauvais bergers I Rois 2119Roi Achab et Ezechias Et puisque tu as pris plaisir Ă faire ce qui dĂ©plaĂźt au Seigneur, voici ce qu'il dĂ©clare Je vais envoyer le malheur sur toi ; je te ferai disparaĂźtre, j'exterminerai d'IsraĂ«l tous les hommes de ta parentĂ©, enfants et adultes. Je traiterai ta famille comme j'ai traitĂ© celle de JĂ©roboam, fils de Nebath, et celle de Bacha, fils d'Ahia, parce que tu m'as grandement irritĂ© et que tu as poussĂ© le peuple d'IsraĂ«l Ă pĂ©cher.» 1 Rois 21 19 2 ROIS 10 JĂ©hu fait mourir tous les fils dâAchab, et tous ses parents »2 ROIS Le Roi SĂ©dĂ©cias fait prisonnier, Ses fils sont Ă©gorgĂ©s sous ses yeux »MalĂ©diction de mort familiale 11. MalĂ©diction de la fille dâun sacrificateur qui sâest souillĂ©eJugement torturĂ©e par le feu sacrifice vivant Si la fille d'un prĂȘtre se dĂ©shonore en se prostituant, c'est son pĂšre lui-mĂȘme qu'elle dĂ©shonore elle doit ĂȘtre brĂ»lĂ©e vive. chair brĂ»lĂ©e Esprits concernĂ©s trahison, prostitution, fornication, idolĂątrie,12. MalĂ©diction des enfants vicieux des sacrificateurs qui volaient, souillaient et mĂ©prisaient les choses sacrĂ©es1 Samuel Ainsi les fils d'HĂ©li offensaient gravement le Seigneur, car ils traitaient sans respect les sacrifices qu'on lui offrait ».1 Samuel 2. 36 Alors, le survivant de ta famille ira se jeter Ă genoux devant le prĂȘtre pour obtenir une piĂšce d'argent ou une miche de pain, et lui dira Je t'en supplie, accorde-moi n'importe quelle occupation aux cĂŽtĂ©s des prĂȘtres, afin que j'aie de quoi manger.»Esprits concernĂ©s mort prĂ©maturĂ©e, duretĂ© de cĆur, perversitĂ©, faussetĂ©, mensonge, vol, satanisme, adultĂšre, cupiditĂ©, avarice, mendicitĂ©, pauvretĂ©, caĂŻn, pharisien, prostitution13. MalĂ©dictions des enfants qui se moquent des serviteurs de Dieu De JĂ©richo, ĂlisĂ©e partit pour BĂ©thel. En cours de route, des gamins venus de la ville se moquĂšrent de lui en criant Monte, le tondu ! Monte, le tondu ! » Il se retourna, les regarda avec sĂ©vĂ©ritĂ© et les maudit au nom du Seigneur. Alors deux ourses sortirent de la forĂȘt et mirent en piĂšces quarante-deux de ces enfants. Ensuite ĂlisĂ©e se rendit au mont Carmel, puis du Carmel il revint Ă Samarie » 2 Rois 2. 23-25 Esprits moquerie, bĂȘtes sauvages attaques spirituelles, mort prĂ©maturĂ©e14. MalĂ©diction suite Ă la cupiditĂ© des parentsGuĂ©hazi retourna auprĂšs de son maĂźtre, qui lui demanda D'oĂč viens-tu, GuĂ©hazi ? » â Je ne suis allĂ© nulle part, MaĂźtre », rĂ©pondit-il. Mais ĂlisĂ©e reprit Crois-tu que je n'ai pas pu voir en esprit cet homme qui sautait de son char et venait Ă toi ? Mais ce n'est pas le moment d'accepter de beaux habits, et encore moins de l'argent pour te payer des oliviers et des vignes, du gros et du petit bĂ©tail, des esclaves et des servantes ; en effet, la lĂšpre de Naaman va s'attacher Ă toi et Ă tes descendants pour toujours ! » Quand GuĂ©hazi quitta ĂlisĂ©e, son corps, couvert de lĂšpre, Ă©tait blanc comme la neige. [en punition de lâavarice de Gehazi, serviteur dâĂlisĂ©e, ce dernier lui annonce ] la lĂšpre de Naaman s'attachera Ă toi et Ă ta postĂ©ritĂ© pour toujours⊠Gehazi s'Ă©loigna de lui blanc de lĂšpre comme la neige.»Esprit concernĂ©s cupiditĂ©, commerce, avarice, voleur, amour du monde, blasphĂšme, mensonge, maladie contagieuse, lĂšpre, Mammon15. MalĂ©diction des enfants de JĂ©zabelApocalypse 2 23 Je frapperai de mort ses enfants ; et toutes les Ă©glises connaĂźtront que je suis celui qui sonde les reins et les cĆurs, et je rendrai Ă chacun de vous selon ses Ćuvres ».JĂ©zabel est une reine dâIsraĂ«l, femme dâAchab dont les enfants ont Ă©tĂ© exterminĂ©s. Câest aussi un esprit qui conduit Ă lâimpuretĂ©, la dĂ©bauche, lâadultĂšre spirituel et physique. Dieu dit qu'il va la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation Ă ceux qui commettent adultĂšre avec elle apocalypse 219-23Esprits concernĂ©s dans la malĂ©diction convoitise, fausse religion, idolĂątrie, rĂ©bellion, sorcellerie, mort, tribulation, adultĂšre, maladie invalidante, mensonge, fausse prophĂ©tie, Ă©garement, meurtre16. MalĂ©diction des fils rebelles qui portent un feu Ă©tranger dans le sanctuaireLĂ©vitique Les fils d'Aaron, Nadav et Avihou, prenant chacun leur encensoir, y mirent du feu, sur lequel ils jetĂšrent de l'encens, et apportĂšrent devant le Seigneur un feu profane sans qu'il le leur eĂ»t commandĂ©. Et un feu s'Ă©lança de devant le Seigneur et les dĂ©vora, et ils moururent devant le Seigneur »Esprits concernĂ©s orgueil spirituel, mort, jalousie, envie, convoitise
Deutéronome5 9 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l'Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pÚres sur les enfants jusqu'à la troisiÚme et à la quatriÚme génération de ceux qui me haïssent, 10 et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements. 11 Tu
La colĂšre dans lâĆuvre de Maria Valtorta. Le mot colĂšre vient du grec kholĂȘ, la bile. On supposait quâelle Ă©tait causĂ©e par l'Ă©chauffement de cette bile. Dans lâĆuvre de Maria Valtorta, le mot colĂšre recouvre trois sens diffĂ©rents La colĂšre de Dieu, ou divine colĂšre. Elle marque la limite atteinte par la MisĂ©ricorde qui cĂšde la place Ă la Justice. La MisĂ©ricorde est un rempart Ă la Justice divine. La colĂšre de lâhomme, un des sept pĂ©chĂ©s capitaux, qui lâaveugle. La colĂšre de Satan, autre façon de dĂ©signer sa rage. La colĂšre de Dieu et la MisĂ©ricorde. Haut de page. Dieu se dĂ©finit comme fondamentalement tendre, misĂ©ricordieux, lent Ă la colĂšre et plein dâamour. Exode 34,6-7 Il passa devant MoĂŻse et proclama Le Seigneur, le Seigneur, Dieu tendre et misĂ©ricordieux, lent Ă la colĂšre, plein dâamour et de vĂ©ritĂ©, qui garde sa fidĂ©litĂ© jusquâĂ la milliĂšme gĂ©nĂ©ration, supporte faute, transgression et pĂ©chĂ©, mais ne laisse rien passer, car il punit la faute des pĂšres sur les fils et les petits-fils, jusquâĂ la troisiĂšme et la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration.» Psaume 102 HĂ©breu 103, 8-11 Le Seigneur est tendresse et pitiĂ©, lent Ă la colĂšre et plein d'amour ; il n'est pas pour toujours en procĂšs, ne maintient pas sans fin ses reproches ; il n'agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses. Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint. JoĂ«l 2,12-13 Et maintenant â oracle du Seigneur â revenez Ă moi de tout votre cĆur, dans le jeĂ»ne, les larmes et le deuil ! DĂ©chirez vos cĆurs et non pas vos vĂȘtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et misĂ©ricordieux, lent Ă la colĂšre et plein dâamour, renonçant au chĂątiment. Lent Ă la colĂšre ne veut donc pas dire quâelle est exclue. Dieu est amour dit saint Jean[1]. Lâamour, qui sâincarne en JĂ©sus-Christ, est pour tous. Il est sans limite, mais se trouve exclu par la volontĂ© de lâhomme qui persiste dans son rejet. Tout pĂ©chĂ©, tout blasphĂšme, sera pardonnĂ© aux hommes, mais le blasphĂšme contre lâEsprit ne sera pas pardonnĂ©. Et si quelquâun dit une parole contre le Fils de lâhomme, cela lui sera pardonnĂ© ; mais si quelquâun parle contre lâEsprit Saint, cela ne lui sera pas pardonnĂ©, ni en ce monde ci, ni dans le monde Ă venir. Matthieu 12,31-32. Le rempart de la MisĂ©ricorde qui sâachĂšve oĂč commence la Justice concerne tout homme, mais aussi lâHumanitĂ©. Tous doivent affronter les fins derniĂšres Ă©ternitĂ© de dĂ©lices ou Ă©ternitĂ© de chĂątiments, selon le choix. Lâenfer Ă©ternel est en effet le fruit dâune dĂ©cision et non pas dâune punition. Terme final que Sophonie 1,14-15 dĂ©crit comme le "jour de fureur" pour lâimpĂ©nitence et quâun cantique cĂ©lĂšbre rappelle Dies irĂŠ, dies illa, Solvet sĂŠclum in favĂlla, Teste David cum SibĂœlla ! Quantus tremor est futĂșrus, quando judex est ventĂșrus, cuncta stricte discussĂșrus ! Jour de colĂšre, ce jour-lĂ Il rĂ©duira le monde en cendres, David lâatteste, et la Sibylle. Quelle terreur Ă venir, quand le juge apparaĂźtra pour tout strictement examiner ! Les Ă©crits de Maria Valtorta ont une portĂ©e eschatologique certaine ils inscrivent notre Ă©poque dans la marche des siĂšcles. Câest dans cet esprit quâon doit les dĂ©couvrir. Ils sont Ă rapprocher, pour le thĂšme de cette fiche, de cette prophĂ©tie de JĂ©sus confiĂ©e Ă sainte Faustine 1905-1938 Parle au monde de ma MisĂ©ricorde. Que lâhumanitĂ© entiĂšre apprenne Ă connaĂźtre mon insondable MisĂ©ricorde. Câest un signe pour les derniers temps. AprĂšs viendra le jour de la Justice. Tant quâil en est temps, que les hommes aient recours Ă la source de ma MisĂ©ricorde[2]. Jean-Paul II, polonais comme sĆur Faustine, publia une encyclique sur la MisĂ©ricorde[3], la deuxiĂšme de son pontificat, et instaura le dimanche de la MisĂ©ricorde dans lâoctave de PĂąques. Il convient aussi, pour bien comprendre les dictĂ©es de JĂ©sus Ă Maria Valtorta, de se souvenir de cette prĂ©diction Maximilien Kolbe, polonais lui aussi. Dans ses Ă©crits spirituels il avait Ă©crit Les Temps Modernes sont dominĂ©s par Satan et le seront encore plus dans l'avenir. Le combat contre l'Enfer ne peut ĂȘtre menĂ© par les hommes, mĂȘme les plus intelligents. Seule L'ImmaculĂ©e a reçu de Dieu la Promesse de la Victoire sur le DĂ©mon. La colĂšre de lâHomme. Haut de page. La colĂšre est comptĂ©e au rang des sept pĂ©chĂ©s capitaux, ainsi nommĂ©s car ils sont gĂ©nĂ©rateurs de pĂ©chĂ©s. Le pape GrĂ©goire le Grand attribue six "filles" Ă la colĂšre la querelle, lâemportement de lâesprit, l'outrage, la clameur, l'indignation et le blasphĂšme[4]. Un pĂ©chĂ© capital se combat par la vertu quâil contrarie. Pour saint Paul, câest lâamour 1 Corinthiens 13,5. Mais saint Jean Chrysostome semble au contraire, lĂ©gitimer la colĂšre Celui qui ne se met pas en colĂšre quand il y a une cause pour le faire commet un pĂ©chĂ©. En effet la patience dĂ©raisonnable sĂšme les vices, entretient la nĂ©gligence, et invite Ă mal faire non seulement les mĂ©chants, mais les bons eux-mĂȘmes[5]. Comment comprendre cette apparente contradiction ? JĂ©sus a-t-il pĂ©chĂ© quand il sâemporte contre les marchands du Temple ? Non, bien sĂ»r nous venons de voir les fondements de la "colĂšre de Dieu". La frontiĂšre entre la sainte ou saine colĂšre et le pĂ©chĂ© capital rĂ©side dans ce qui la transporte soit lâamour de Dieu et du frĂšre, comme le dit saint Paul, soit lâamour immodeste de soi-mĂȘme. Lâorgueil et la colĂšre, qui rendent aveugle, peuvent parfois donner Ă lâemportement rĂ©prĂ©hensible des allures de "sainte colĂšre" qui ne sont que violence et intolĂ©rance dĂ©guisĂ©es. Saint Paul exprime ainsi la dualitĂ© entre le saint et le rĂ©prĂ©hensible Car les tendances de la chair sâopposent Ă lâEsprit, et les tendances de lâEsprit sâopposent Ă la chair. En effet, il y a lĂ un affrontement qui vous empĂȘche de faire tout ce que vous voudriez. Mais si vous vous laissez conduire par lâEsprit, vous nâĂȘtes pas soumis Ă la Loi. On sait bien Ă quelles actions mĂšne la chair inconduite, impuretĂ©, dĂ©bauche, idolĂątrie, sorcellerie, haines, rivalitĂ©, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme, envie, beuveries, orgies et autres choses du mĂȘme genre. Je vous prĂ©viens, comme je lâai dĂ©jĂ fait ceux qui commettent de telles actions ne recevront pas en hĂ©ritage le royaume de Dieu Galates 5,17-21. Et il oppose, juste aprĂšs, les vertus qui combattent ces tendances. Il rĂ©itĂšre par ailleurs son exhortation Ă ne pas laisser "prise au Diable", car câest ainsi que Satan nous conduit au pĂ©chĂ©[6] Si vous ĂȘtes en colĂšre, ne tombez pas dans le pĂ©chĂ© ; que le soleil ne se couche pas sur votre colĂšre. Ne donnez pas prise au diable [âŠ] Aucune parole mauvaise ne doit sortir de votre bouche ; mais, sâil en est besoin, que ce soit une parole bonne et constructive, profitable Ă ceux qui vous Ă©coutent. Nâattristez pas le Saint Esprit de Dieu, qui vous a marquĂ©s de son sceau en vue du jour de votre dĂ©livrance. Amertume, irritation, colĂšre, Ă©clats de voix ou insultes, tout cela doit ĂȘtre Ă©liminĂ© de votre vie, ainsi que toute espĂšce de mĂ©chancetĂ©. Soyez entre vous pleins de gĂ©nĂ©rositĂ© et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonnĂ© dans le Christ ĂphĂ©siens 4,26-32. Dans "l'Ăvangile tel qu'il m'a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©". Haut de page. Moteur de recherche de la Fondazione Maria Valtorta cev onlus. Tout homme qui se met en colĂšre contre son frĂšre mĂ©rite de comparaĂźtre devant le juge; celui qui dit Ă son frĂšre ImbĂ©cile ! Quand donc a-t-on vu un orage faire du bien par ses foudres et sa grĂȘle ? La colĂšre et l'orgueil sont deux mauvaises compagnes, Judas. Elles amĂšnent au dĂ©lire, et celui qui dĂ©lire voit des choses qui n'existent pas, dit ce qu'il ne devrait pas dire. Qui veut ĂȘtre mon disciple doit m'imiter. Moi, je tolĂšre et je pardonne. Moi, je suis doux, humble et pacifique. Les fils de la colĂšre ne peuvent rester avec Moi car ils sont fils du siĂšcle et de leurs passions. Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta. Haut de page Cahiers de 1943 Voir le sommaire. 9 juin Tu as mĂȘme devinĂ© lâorigine de cette grande obscuritĂ© dans la douleur qui, pour ton bien, tâenvahit. Oui. Vivant en moi et pour moi, tu dĂ©chaĂźnes les colĂšres de lâEnnemi, lequel, ne pouvant rien faire dâautre, tente de tâeffrayer en rendant ton avenir encore plus sombre quâil ne lâest dĂ©jĂ . Mais nâaie pas peur; je suis avec toi. 13 juin LâEsprit saint est, pour ainsi dire, lâApĂŽtre Ă©ternel et divin qui prĂȘche infatigablement aux Ăąmes la doctrine du Christ, qui lâĂ©claire et vous lâexplique. Mais sâil est mal accueilli, si les portes des cĆurs se ferment Ă son approche, sâil est reçu avec colĂšre, il fait ce que je dis Ă mes apĂŽtres il sâen va et sa paix retourne Ă lui alors que vous en ĂȘtes privĂ©s. 24 juin Je pourrais terroriser les pĂ©cheurs avec une vision terrible dans laquelle jâapparaĂźtrais comme le Dieu en colĂšre qui juge et punit. Et quelquefois je lâai fait pour conquĂ©rir des cĆurs particuliers que je voulais vraiment pour moi et que je ne pouvais gagner que par ce moyen. Mais ce sont des cas rares. Je prĂ©fĂšre attirer avec lâAmour. Et celui qui a une liaison coupable avec le dĂ©mon ne peut ressentir lâAmour. 5 juillet Quand le roi viendra, il ne reconnaĂźtra plus son beau jardin Ă lâabandon; il arrachera avec colĂšre les mauvaises herbes, Ă©crasera les animaux visqueux, cueillera les fleurs qui seront restĂ©es et les apportera dans son palais, effaçant le jardin Ă jamais. Maintenant, Ă©coute bien lâexplication. Le roi est JĂ©sus Christ. Le jardin est son Ăglise militante. Le jardinier est mon Pierre, et ses aides sont les prĂȘtres. Les fleurs et les plantes sont les fidĂšles consacrĂ©s, les baptisĂ©s. 7 juillet "Pain-nourriture" pour ceux dont la spiritualitĂ© est embryonnaire au point que câest dĂ©jĂ beaucoup sâils savent demander Ă Dieu la nourriture pour rassasier leur ventre. Il y a ceux qui ne la demandent pas, mais la prennent avec violence, en pestant contre Dieu et leur prochain. Dieu les regarde avec colĂšre car ils piĂ©tinent le prĂ©cepte dont dĂ©coulent les autres "Aime ton Dieu de tout ton cĆur, aime ton prochain comme toi-mĂȘme". 13 juillet Mais la charitĂ© nâest jamais sĂ©parĂ©e de la souffrance, puisque, Ă©tant chose sainte, elle dĂ©chaĂźne la colĂšre de lâEnnemi. 4 aoĂ»t Car vous avez une volontĂ© et, si vous ne le voulez pas, lâEnnemi ne le peut pas. Câest donc vous qui tuez votre esprit. Et sur celui qui tue son esprit, en vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous dis que ma voix de PĂšre reniĂ© par son enfant, de Roi dĂ©possĂ©dĂ© par son sujet, tonnera avec une juste et terrible colĂšre pour prononcer la condamnation. 5 aoĂ»t Cette colĂšre des nations est le prodrome de ma colĂšre, car il doit en ĂȘtre ainsi. Heure pĂ©nible pour vous, mes pauvres enfants, qui la subissez, mais il est inĂ©vitable quâelle vienne, car tout doit ĂȘtre accompli, le bien et le mal, sur la terre avant que nâarrive mon heure Ă moi. Alors je dirai Assez» et je viendrai en Juge et en Roi assumer le royaume de la terre aussi et juger les mĂ©rites et les pĂ©chĂ©s des humains. 6 aoĂ»t Mon Sang, que mes ennemis et mes accusateurs ont appelĂ© avec colĂšre sur eux-mĂȘmes, nâa pas perdu sa double qualitĂ© de pardon et de condamnation. 20 aoĂ»t Guerre, famine, Ă©pidĂ©mies, instruments dâhomicide militaire - lesquels sont pires que les bĂȘtes fĂ©roces mentionnĂ©es par le Bien-aimĂ© - tremblements de terre, signes dans le ciel, Ă©ruptions des viscĂšres de la terre, appels miraculeux Ă des voies mystiques de petites Ăąmes mues par lâAmour, persĂ©cutions contre mes disciples, grandeurs dâĂąme et bassesses du corps, rien ne manque des signes, dâoĂč vous pouvez dĂ©duire que le moment de ma colĂšre et de ma justice est proche [âŠ] Paix, mes Ă©lus ! Encore un peu de temps et je viendrai. 22 aoĂ»t Quand viendra le temps de la colĂšre, lâhumanitĂ© aura atteint la perfection du vice. 24 septembre Vous subissez toutes les ruines qui vous accablent parce que vous nâĂȘtes pas humbles et vous nâĂȘtes pas doux. Ni dans les familles, ni dans vos occupations et professions, ni dans le cadre plus vaste des Nations. Lâorgueil et la colĂšre vous dominent et sont la cause de tant de vos crimes. 29 septembre Vous sortez de Dieu avec colĂšre, enfants aveuglĂ©s par votre hargne, et vous tombez dans lâĂ©tang de Satan. Vous ĂȘtes dans son Ă©tang jusquâau cou et vous ne voulez pas vous agripper Ă la Foi, amarre spirituelle que la BontĂ© divine vous a jetĂ©e, Ă vous naufragĂ©s. 6 novembre Vous pouvez bien repousser les signes que je vous envoie du Ciel et rire des avertissements cĂ©lestes. Vous pouvez continuer Ă croire que tout vous est permis. Au moment oĂč vous vous y attendrez le moins, je vous rĂ©vĂ©lerai un signe devant lequel vous tomberez dans la terreur, et la colĂšre que vous lancez contre les dĂ©sarmĂ©s retombera sur vous. Ce signe, câest moi. Lorsque jâapparaĂźtrai, non pas sur la terre, le temps nâest pas encore venu, mais spirituellement aux enfants de la colĂšre et au pĂšre de lâextermination. 17 novembre Mais vous, vous qui maintenant ĂȘtes grands, que ferez-vous lorsque se soulĂšvera contre vous, proportionnellement au mal que vous aurez fait, la colĂšre de Dieu et des opprimĂ©s ? 5 dĂ©cembre Si vous ne mâĂ©coutez pas, en toute justice je ne vous Ă©couterai pas, et vous ne mâaurez plus pour Dieu, PĂšre et Sauveur. Vous connaĂźtrez alors la colĂšre du Seigneur, pleine et inexorable et, ayant refusĂ© le pain de la Parole de Dieu, vous mordrez la poussiĂšre et, comme des fauves sans nourriture, vous vous dĂ©chirerez les uns les autres, mourant dans lâhorreur pour connaĂźtre ensuite une horreur encore plus terrible et Ă©ternelle. 15 dĂ©cembre Mes bien-aimĂ©s qui vivez enfermĂ©s dans le cercle de mes bras comme dans lâenceinte du tabernacle ancien, je vous donne mon ordre en ces temps de la colĂšre, venue non pour vous, mais pour les pĂ©chĂ©s du monde. 29 dĂ©cembre Et la parole du Seigneur tâest adressĂ©e en ces termes, mĂȘme si tu ne veux pas lâentendre, parce quâelle te fait trembler le cĆur de frayeur et de pitiĂ© pour les jours qui vous sont rĂ©servĂ©s et pour tes frĂšres et sĆurs qui, le jour de la terrible colĂšre, ne mâauront pas dans leur cĆur pour les rĂ©conforter et ne verront que lâhorreur de Satan, et nâentendront que les blasphĂšmes de Satan, et ne connaĂźtront que le dĂ©sespoir de Satan. Cahiers de 1944 Voir le sommaire. 15 janvier Puisque les maudits ont brĂ»lĂ© de tous les feux, sauf du Feu de Dieu, le Feu de la colĂšre de Dieu les brĂ»le pour lâĂ©ternitĂ©. Or au sein de ce feu se trouve aussi un froid glacĂ©. 16 janvier Câest moi en effet qui ai vaincu la mort aprĂšs lâavoir créée, qui lâai rendue bĂ©nĂ©diction, et non pas malĂ©diction, pour lâhomme qui meurt en moi puisque, la colĂšre du PĂšre Ă©tant annulĂ©e par le sang rĂ©pandu par ma croix, la mort nâest plus une sĂ©paration mais communion Ă votre PĂšre avec qui, moi, le Premier-nĂ©, je vous ai rĂ©conciliĂ©s en unissant vos mains aux miennes, transpercĂ©es pour vous. 25 mars La fin ressemblera au commencement. Le cercle se ferme par le raccordement des deux moignons tĂ©nĂ©breux lâun Ă lâautre. Le nouveau dĂ©luge, autrement dit la colĂšre de Dieu, adviendra sous une autre forme. Mais ce sera toujours de la colĂšre. FidĂšle Ă ma parole, je nâenverrai plus de dĂ©luge. Mais je laisserai les forces sataniques envoyer le dĂ©luge de la cruautĂ© satanique. 9 avril Lâunique chose que je puisse faire et que je fais, par pitiĂ© pour les saints, rares comme fleurs au dĂ©sert, qui prient encore, prient vraiment, et ne font pas preuve dâhabitude et dâhypocrisie, câest de retenir la colĂšre du PĂšre. 20 octobre Quel amour! Quelle expĂ©rience ! quelle patience ! quelle douceur! Quelle charitĂ©, en un mot, ne faut-il pas pour guĂ©rir les Ăąmes, rendre saines les malades, dĂ©livrer les empoisonnĂ©es, donner une forme Ă celles qui nâen ont plus ! Si lâon agit avec duretĂ©, intransigeance, impatience et non avec amour, on cause un mal plus grand en provoquant endurcissement, colĂšre, Ă©loignement du mĂ©decin et de lâĂ©ducateur, bref de celui qui Ă©lĂšve lâĂąme et par consĂ©quent du Bien. Cahiers de 1945 Ă 1950 Voir le sommaire. 30 dĂ©cembre 1945 La colĂšre de Dieu est terrible !!! Je lâai entendue une seule autre fois, dans cette ancienne dictĂ©e contre Mussolini et Hitler, en janvier 1944 si je ne me trompe. 14 juillet 1946 Bienheureux ceux qui savent pardonner en expiation de toutes leurs duretĂ©s de cĆur et de leurs fautes de colĂšre. 30 dĂ©cembre 1946 Si la dĂ©sobĂ©issance Ă lâordre de Dieu et ses consĂ©quences ont pu transmettre, Ă des innocents, le mal sous toutes ses formes, de luxure, dâaviditĂ©, de colĂšre, dâenvie, dâorgueil et dâavarice, si cette transmission sâest bientĂŽt Ă©panouie en fratricide provoquĂ© par lâorgueil, la colĂšre, lâenvie et lâavarice, quelle plus profonde dĂ©cadence et quelle plus forte domination de Satan ce second pĂ©chĂ© nâaura-t-il pas provoquĂ© ? 18 fĂ©vrier 1947 La colĂšre satanique se dĂ©chaĂźne toujours contre les proies qui Ă©chappent Ă sa faim et contre les conquĂȘtes de Dieu. 31 octobre 1947 Câest moi qui te dis cela, le Seigneur Ă©ternel qui dĂ©fend les humbles, les petits, et qui, de colĂšre, foule aux pieds les orgueilleux et les durs de cĆur. 31 dĂ©cembre 1947 Cette Ă©poque de colĂšre et de tĂ©nĂšbres nous rend si aveugles, sourds, stupides pour ce qui a trait Ă la BeautĂ©, que nous nâarrivons mĂȘme plus Ă donner une pĂąle image de ce quâest la BeautĂ© Ă©ternelle JĂ©sus, la Vierge, les saints... et nous fabriquons... des monstres qui reflĂštent la duretĂ© rigide de nos Ăąmes mortes Ă lâAmour... 16 aoĂ»t 1949 Quand jâentends cette phrase hypocrite et absurde "Si câest lâĆuvre de Dieu, il sâen occupera et la fera triompher" qui est un dĂ©fi Ă la charitĂ©, Ă la sagesse, Ă la justice ainsi quâun Ă©cran pour cacher leur volontĂ© contraire - si audacieusement, si orgueilleusement et mĂȘme si lĂąchement opposĂ©e Ă la mienne - ,je voudrais dans un sursaut de sainte colĂšre descendre sur terre et rĂ©itĂ©rer le geste par lequel jâai dĂ©barrassĂ© le Temple de ses changeurs, voleurs et marchands. Livre dâAzarias Voir le sommaire. Dimanche de la sexagĂ©sime Pour le rĂ©confort de vos douloureuses constatations d'impuissance Ă ĂȘtre intouchables de Satan qui, dans sa colĂšre, vous fait violence prĂ©cisĂ©ment parce qu'il ne parvient pas Ă vous entraĂźner lĂ oĂč il le voudrait, Ă©coutez la rĂ©ponse du Seigneur Ă l'apĂŽtre dĂ©couragĂ© par les gifles du Mal "Ma grĂące te suffit, parce que ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse." 4Ăšme dimanche aprĂšs PĂąques Il faut rĂ©pondre par la bonne volontĂ© Ă la volontĂ© de Dieu, c'est-Ă -dire ĂȘtre "prompt Ă Ă©couter, mais lent Ă parler et lent Ă la colĂšre". Lent Ă la colĂšre parce que la colĂšre de l'homme n'accomplit pas la justice de Dieu. 4Ăšme dimanche aprĂšs la PentecĂŽte Souvenez-vous tous que si les priĂšres des justes et de la Pleine de grĂące accĂ©lĂšreront de nombreuses annĂ©es la venue du christ, ce qui est une grande grĂące, cette accĂ©lĂ©ration des temps de la fin du monde, dont les fautes sont innombrables, sera la disgrĂące la plus grande dont l'humanitĂ© aura Ă souffrir, parce que c'est la colĂšre du Seigneur qui frappera. 19Ăšme dimanche aprĂšs la PentecĂŽte Câest lâapplication de lâenseignement de Paul Ătes-vous en colĂšre ? Vous pouvez et devez ne pas pĂ©cher». On ne peut empĂȘcher le "moi" de souffrir pour une offense reçue, mais il nây a lĂ aucun pĂ©chĂ©. En revanche, il y a pĂ©chĂ© quand on rend offense pour offense en manquant Ă la charitĂ©. FĂȘte du Christ-Roi, 20Ăšme dimanche aprĂšs la PentecĂŽte Faites preuve Ă©galement de prudence dans les mots. Combien de pĂ©chĂ©s se font par la parole ! Paroles licencieuses, cancans, paroles de colĂšre, vaines paroles... Sachez veiller sur votre langue, pour en faire un organe de louange Ă Dieu et d'Ă©dification de vos frĂšres, et non un instrument pour blesser ou faire du vacarme. Leçons sur lâĂ©pĂźtre de saint Paul aux romains Voir le sommaire. Leçon n°3 Pas besoin de foudres pour que la colĂšre de Dieu soit manifestĂ©e. Pas besoin de cataclysmes, pas de dĂ©luges. Il suffit que Dieu vous abandonne, et dĂ©jĂ vous vous donnez la mort, l'angoisse, le dĂ©sespoir de vous-mĂȘmes. La colĂšre de Dieu, la vraie, la colĂšre immuable de Dieu, plus que par des chĂątiments, elle se manifeste par le fait de vous abandonner Ă vous-mĂȘmes. Ce que vous appelez colĂšre de Dieu, c'est-Ă -dire les guerres, les atroces moyens de destruction, les cataclysmes et les pestilences, ne sont pas vraiment colĂšre sans retour, ou colĂšre absolue. Ce sont des reproches, des rappels de la part d'un PĂšre offensĂ©, mais encore empressĂ© Ă accorder le pardon et le secours Ă ses enfants coupables. Leçon n°6 C'est l'Amour qui vous le dit "Ceux qui acceptent d'ĂȘtre des victimes d'holocauste sont les lĂ©gions d'archanges qui repoussent les lĂ©gions dĂ©moniaques. Ils maintiennent le monde en place en apaisant la colĂšre de Dieu. Ceux qui acceptent d'ĂȘtre hosties sont des imitateurs du Christ, et des plus authentiques. Ceux qui se sacrifient engendrent des fils au Seigneur leur Dieu". Leçon n°17 Dans les siĂšcles qui ont suivi le Christ, Marie est toujours paix et misĂ©ricorde pour l'HumanitĂ©. Avec l'augmentation des pĂ©chĂ©s, avec l'accroissement des nuages de la colĂšre divine et des fumĂ©es sataniques, Marie est toujours celle qui disperse les nuages, dĂ©sarme les foudres, et lance son pont mystique Ă l'humanitĂ© tombĂ©e dans l'abĂźme, pour qu'elle remonte par une voie suave vers son Bien. Leçon n°22 Personne n'Ă©tait sans imperfections. MĂȘme Jean, qui Ă©tait le sĂ©raphin des disciples du MaĂźtre, n'Ă©tait pas parfait. Il Ă©tait portĂ© Ă la colĂšre, comme son frĂšre, et il s'est attirĂ© le surnom de "fils du tonnerre" [âŠ] Devant la trĂšs-sainte nuditĂ© du Roi des rois qui s'est dĂ©pouillĂ© mĂȘme de son immortalitĂ© divine pour connaĂźtre la mort et sauver l'homme, Jean a dĂ©posĂ© pour toujours l'habit de la colĂšre. Dans les textes fondamentaux chrĂ©tiens. Haut de page Dans la Bible Haut de page Ă venir. Dans le catĂ©chisme de l'Ăglise catholique Haut de page 1765 Les passions sont nombreuses. La passion la plus fondamentale est lâamour provoquĂ© par lâattrait du bien. Lâamour cause le dĂ©sir du bien absent et lâespoir de lâobtenir. Ce mouvement sâachĂšve dans le plaisir et la joie du bien possĂ©dĂ©. LâapprĂ©hension du mal cause la haine, lâaversion et la crainte du mal Ă venir. Ce mouvement sâachĂšve dans la tristesse du mal prĂ©sent ou la colĂšre qui sây oppose. 1866 Les vices peuvent ĂȘtre rangĂ©s dâaprĂšs les vertus quâils contrarient, ou encore rattachĂ©s aux pĂ©chĂ©s capitaux que lâexpĂ©rience chrĂ©tienne a distinguĂ©s Ă la suite de Saint Jean Cassien et de Saint GrĂ©goire le Grand. Ils sont appelĂ©s capitaux parce quâils sont gĂ©nĂ©rateurs dâautres pĂ©chĂ©s, dâautres vices. Ce sont lâorgueil, lâavarice, lâenvie, la colĂšre, lâimpuretĂ©, la gourmandise, la paresse ou acĂ©die. 2259 LâĂcriture, dans le rĂ©cit du meurtre dâAbel par son frĂšre CaĂŻn cf. Gn 4, 8-12, rĂ©vĂšle, dĂšs les dĂ©buts de lâhistoire humaine, la prĂ©sence dans lâhomme de la colĂšre et de la convoitise, consĂ©quences du pĂ©chĂ© originel. Lâhomme est devenu lâennemi de son semblable. 2262 Dans le Sermon sur la Montagne, le Seigneur rappelle le prĂ©cepte " Tu ne tueras pas " Mt 5, 21, il y ajoute la proscription de la colĂšre, de la haine et de la vengeance. 2302 En rappelant le prĂ©cepte "Tu ne tueras pas" Mt 5, 21, notre Seigneur demande la paix du cĆur et dĂ©nonce lâimmoralitĂ© de la colĂšre meurtriĂšre et de la haine La colĂšre est un dĂ©sir de vengeance. "DĂ©sirer la vengeance pour le mal de celui quâil faut punir est illicite" ; mais il et louable dâimposer une rĂ©paration "pour la correction des vices et le maintien de la justice" S. Thomas dâAquin, somme thĂ©ologique 2-2, 158, 1, ad 3. Si la colĂšre va jusquâau dĂ©sir dĂ©libĂ©rĂ© de tuer le prochain ou de le blesser griĂšvement, elle va gravement contre la charitĂ© ; elle est pĂ©chĂ© mortel. Le Seigneur dit "Quiconque se met en colĂšre contre son frĂšre sera passible du jugement" Mt 5, 22. Dans d'autres sources. Haut de page Retour Ă l'index des thĂ©matiques. Fiche mise Ă jour le 23/12/2017.
Pbip. 0t7jaka2yv.pages.dev/950t7jaka2yv.pages.dev/2850t7jaka2yv.pages.dev/3490t7jaka2yv.pages.dev/3260t7jaka2yv.pages.dev/450t7jaka2yv.pages.dev/3860t7jaka2yv.pages.dev/660t7jaka2yv.pages.dev/2050t7jaka2yv.pages.dev/378
dieu punit la faute des pĂšres sur les fils