Certes cela est un peu dur, mais il faut bien mettre les choses Ă  leur place : le texte dit qu’en Dieu, il y a mille gĂ©nĂ©rations de bontĂ© pour seulement trois ou quatre de punition. S’il y a de la duretĂ© en Dieu, ce ne serait qu’à 3 pour 1000 de colĂšre, et 997 pour 1000 d’amour et de pardon, mais ce 3 pour 1000 sont essentiels AndrĂ© Gounelle Bible Dieu Église Histoire des idĂ©es Protestantisme ThĂ©ologie des religions Vie croyante Vocabulaire ThĂ©ologique Sur d'autres thĂšmes Schweitzer Tillich Sur d'Autres auteurs et livres Accueil > Vocabulaire ThĂ©ologique Vous connaissez tous, je pense, l'histoire souvent racontĂ©e de la dame qui, rentrant du culte, dit Ă  son mari "Aujourd'hui, notre pasteur a fait un beau sermon sur le pĂ©chĂ©". Le mari lui demande "Qu'en a-t-il dit ?" La dame rĂ©pond "Je ne suis pas bien sĂ»re d'avoir compris, mais il m'a semblĂ© qu'il Ă©tait plutĂŽt contre". Cette anecdote appelle deux commentaires. D'abord, que lorsque les pasteurs parlent du pĂ©chĂ©, souvent les gens ne comprennent pas, il y a malentendu, parce que pour eux le pĂ©chĂ© dĂ©signe tout autre chose que pour un thĂ©ologien ou un homme d'Église. Ensuite, que probablement le pasteur Ă©tait un fidĂšle prĂ©dicateur en ce sens qu'il Ă©tait contre le pĂ©chĂ©, mais non pas contre les pĂ©cheurs. J'y reviendrai en conclusion. Quand on accuse, accable et condamne les gens, ce que tous les prĂ©dicateurs ont tendance Ă  faire, ce qui reprĂ©sente pour eux la solution de facilitĂ©, on ne prĂȘche pas l'Ă©vangile, mais la loi. Ce cours comprendra deux grandes parties. J'ai intitulĂ© la premiĂšre "phĂ©nomĂ©nologie de la faute"; phĂ©nomĂ©nologie veut dire description; je rĂ©sumerai des analyses de Paul RicƓur qui montrent comment dans les cultures du bassin de la MĂ©diterranĂ©e et du Proche Orient, on a compris la faute ou la culpabilitĂ© humaine. La seconde partie sera plus doctrinale et thĂ©ologique; j'y esquisserai les grandes lignes de la conception chrĂ©tienne du pĂ©chĂ©. 1. PhĂ©nomĂ©nologie de la culpabilitĂ© Dans un ouvrage publiĂ© en 1960 chez Aubier La symbolique du mal, qui constitue le tome 3 de sa Philosophie de la VolontĂ©, RicƓur a Ă©tudiĂ© d'une part les images ou symboles, d'autre part les rĂ©cits ou mythes par lesquels les ĂȘtres humains ont exprimĂ© leur expĂ©rience, leur comprĂ©hension et leur conscience de la faute. Je vais reprendre, dans ma premiĂšre partie, les grandes lignes de cette analyse classique, Ă  laquelle on se rĂ©fĂšre souvent. RicƓur relĂšve trois sortes d'images-symboles et quatre types de rĂ©cits mythiques qui lui semblent reprĂ©senter assez bien les principales conceptions de la culpabilitĂ© que l'on rencontre dans la pensĂ©e religieuses de l'humanitĂ©. 1. Les symboles Voyons, d'abord, les images symboles. RicƓur les rĂ©partit en trois catĂ©gories qui reprĂ©sentent trois maniĂšres de comprendre la faute, trois niveaux de conscience de la culpabilitĂ©. 1. Un premiĂšre catĂ©gorie d'images, la plus simple et la plus Ă©lĂ©mentaire fait de la faute une malpropretĂ©, une tache, une souillure, ou une maladie; elle salit et infecte. De mĂȘme qu'on se dĂ©barrasse de sa crasse en se nettoyant, le coupable doit se soumettre Ă  un rite de purification qui le lavera et le rendra "plus blanc la neige", comme le dit le psaume 51, ou "plus brillant que l'Ă©bĂšne" comme le disent certaines traductions africaines de la Bible. Dans une des tragĂ©dies de Shakespeare, le sentiment de culpabilitĂ© de Lady Macbeth se traduit dans le fait qu'elle veut toujours se laver les mains. Ce symbole, rĂ©pandu dans de nombreuses cultures, prĂ©sente souvent deux caractĂ©ristiques qui montrent qu'il correspond Ă  une conscience encore grossiĂšre et rudimentaire de la faute. - PremiĂšrement, il ne lie pas obligatoirement la faute Ă  une responsabilitĂ©, Ă  une mauvaise intention. L'ĂȘtre humain peut se trouver souillĂ© ou infectĂ© et, donc, coupable parce qu'il a violĂ© un tabou qu'il ignorait ou parce qu'accidentellement, sans le vouloir et mĂȘme peut-ĂȘtre sans s'en apercevoir, il a eu un contact avec quelque chose un animal, un cadavre, ou un objet considĂ©rĂ© comme impur. La faute n'apparaĂźt donc pas comme un acte que l'homme dĂ©cide, qu'il accomplit, mais comme un Ă©vĂ©nement qui lui arrive et qu'il subit. - DeuxiĂšmement, la faute ressemble Ă  une maladie. Elle vient du dehors et provoque automatiquement une souffrance ou mĂȘme entraĂźne la mort. L'ĂȘtre humain vit sous le menace constante de chĂątiments qui lui tombent dessus sans qu'il sache pourquoi. Il risque de se voir puni pour des fautes qu'il ignore, ce qui le fait vivre dans une sorte de terreur. On ne distingue pas ici le mal du malheur, on ne sĂ©pare pas la faute et la souffrance. Le symbole de la tache n'implique donc pas conscience morale et responsabilitĂ©. Il relĂšve d'une mentalitĂ© assez primaire et d'une religion oĂč domine la peur. La rĂ©flexion ne peut que le juger trĂšs insatisfaisant. Toutefois, son insuffisance n'entraĂźne pas sa disparition; il ne sera pas Ă©liminĂ© mais complĂ©tĂ©, corrigĂ© et Ă©quilibrĂ© par d'autres symboles. 2. La seconde catĂ©gorie d'images symboliques voit dans la faute une rupture, ou une dĂ©tĂ©rioration des liens qui unissent entre elles deux ou plusieurs personnes. À ce niveau, une altĂ©ritĂ© et une relation interviennent de maniĂšre dĂ©cisive. La souillure reprĂ©sente un malheur qui arrive Ă  l'ĂȘtre humain, tandis que la rupture se produit entre des personnes diffĂ©rentes et dĂ©truit ou abĂźme leurs rapports. Ici, joue un grand rĂŽle l'idĂ©e d'alliance, c'est Ă  dire d'un contrat qui associe et oblige d'une part la divinitĂ©, d'autre part l'ĂȘtre humain. La faute se dĂ©finit comme une infraction Ă  ce contrat, un non respect de l'alliance, un manquement aux obligations qu'elle comporte. Les rĂšgles et les exigences de cette alliance varient Ă©videmment selon les peuples et les religions. Chez les prophĂštes d'IsraĂ«l, elles vont trĂšs loin puisque Dieu demande au croyant d'exercer la justice et la misĂ©ricorde. Deux sĂ©ries de symboles relĂšvent de cette seconde catĂ©gorie. La premiĂšre indique une dĂ©viation par rapport Ă  l'ordre ou au chemin indiquĂ© par l'alliance. Ainsi l'image de la voie tortueuse, de l'Ă©garement, du but ou de la cible manquĂ©e. La faute consiste Ă  mal s'orienter, Ă  se dĂ©tourner et Ă  s'Ă©loigner de Dieu. On la rĂ©pare en se convertissant, c'est Ă  dire en changeant de direction, en opĂ©rant un retour. La seconde sĂ©rie de symboles indique la relation dĂ©tĂ©riorĂ©e ou cassĂ©e ainsi, on qualifie la faute d'adultĂšre, de rĂ©volte, d'ingratitude; on parle aussi de "nuque raide", de "duretĂ© d'oreille". Ce second niveau prĂ©sente trois caractĂ©ristiques PremiĂšrement, on peut commettre la faute Ă  son insu, sans le savoir ni le vouloir. L'idĂ©e d'intention ou de responsabilitĂ© n'a pas, en tout cas Ă  l'origine, grande importance; elle ne prĂ©domine pas. La faute devient active, et relationnelle ce qui la distingue de la souillure du premier niveau, mais elle reste un malheur qui arrive. DeuxiĂšmement, la faute a un caractĂšre fortement collectif ou communautaire. Quelqu'un pĂšche parce qu'il se situe dans le cadre du contrat passĂ© avec Dieu, parce qu'il appartient au peuple de l'alliance. Sa faute concerne et touche le peuple tout entier, qui en porte les consĂ©quences et qui a la charge de la rĂ©parer. TroisiĂšmement, je viens de souligner que l'ĂȘtre humain concernĂ© par la faute appartient Ă  un ensemble, il fait partie du peuple de l'alliance. Il se trouve insĂ©rĂ© dans une histoire qui a commencĂ© avant lui, dans une relation qui le prĂ©cĂšde et qui a connu, antĂ©rieurement Ă  lui, des moments d'altĂ©ration et de dĂ©tĂ©rioration. La faute le prĂ©cĂšde donc, et elle pĂšse sur lui comme une fatalitĂ© ou un destin, d'oĂč le thĂšme de "la naissance dans le pĂ©chĂ©" ou du "pĂ©chĂ© originel". 3. La troisiĂšme catĂ©gorie comprend des symboles ou des expressions qui indiquent une culpabilitĂ© individuelle. Ici apparaĂźt l'idĂ©e, absente ou peu prĂ©sente aux niveaux prĂ©cĂ©dents, d'une responsabilitĂ© personnelle. La conscience morale dĂ©termine Ă  la fois la faute et la culpabilitĂ©. En effet, d'une part, la faute se situe dans la conscience et en relĂšve on est coupable Ă  cause de ce qu'on a voulu faire. La dĂ©cision et l'intention qualifient l'acte, lui confĂšrent sa valeur morale, positive ou nĂ©gative. D'autre part, le sentiment et la situation de culpabilitĂ© naissent du jugement que je porte sur ma conduite, de mon sentiment d'avoir mal agi, de mon regret et de mon remords. Deux points caractĂ©risent la culpabilitĂ© La faute devient personnelle, individuelle. Dans la confession des pĂ©chĂ©s, on abandonne le "nous", le pluriel, pour passer au "je", au singulier. Dans l'histoire d'IsraĂ«l, ce passage s'opĂšre avec les prophĂštes de l'Ă©poque de l'exil, JĂ©rĂ©mie et EzĂ©chiel. Auparavant, Ă  quelques rares exceptions prĂšs, les prophĂštes s'adressent au peuple en son ensemble et le dĂ©clarent fautif ou innocent en bloc. Ils posent une solidaritĂ© collective les fils sont chĂątiĂ©s pour leur pĂšres souvenez-vous Exode 20/5 "je suis un Dieu jaloux qui punit la faute des pĂšres sur les fils jusqu'Ă  la troisiĂšme et quatriĂšme gĂ©nĂ©ration". Tous les membres d'une famille, d'un clan, d'une tribu ou d'une nation portent la faute de l'un des leurs. EzĂ©chiel et JĂ©rĂ©mie s'Ă©lĂšvent vivement contre cette maniĂšre de voir. Ne dites pas "les pĂšres mangent des raisins verts, et les dents des enfants sont agacĂ©s ... l'Ăąme c'est Ă  dire la personne qui pĂšche est celle qui mourra Ez. 18/2-4; "chacun mourra pour sa propre faute" JĂ©r. 31, 29. Un peu aprĂšs, au cinquiĂšme siĂšcle avant JĂ©sus Christ, on constate une Ă©volution analogue en GrĂšce oĂč l'on passe Ă©galement de la faute collective Ă  la culpabilitĂ© individuelle. La culpabilitĂ© connaĂźt des degrĂ©s. On est plus ou moins responsable, plus ou moins fautif. Il y a lĂ  une grande diffĂ©rence avec le niveau prĂ©cĂ©dent, celui de la rupture qui constitue un fait brutal et objectif indĂ©pendant de toute considĂ©ration de responsabilitĂ© ou de gravitĂ©. Pour faire comprendre cela, je prends deux comparaisons. D'abord, si mon tĂ©lĂ©phone marche mal et grĂ©sille, que ce soit ma faute ou pas, qu'il s'agisse d'une panne petite ou importante, la situation est la mĂȘme, la communication est mauvaise, je n'arrive pas Ă  avoir une relation correcte avec mon correspondant. Ensuite, si quelqu'un se trouve enfermĂ© dans un cachot au secret, ce peut ĂȘtre Ă  cause d'une erreur policiĂšre ou parce qu'il s'agit d'un vĂ©ritable criminel; sa prison peut se situer trĂšs loin ou trĂšs prĂšs de ses amis et de sa famille; dans tous les cas, il n'en est pas moins isolĂ© et sĂ©parĂ© des siens. Au second niveau, on a une situation nette et simple ou il y a rupture ou il y a communication. La transgression apparaĂźt assez Ă©galitaire; il n'y a pas de petits ou de grands pĂ©cheurs; une faute lĂ©gĂšre ou une faute grave ont la mĂȘme consĂ©quence elles sĂ©parent de Dieu, elles rompent l'alliance. Au contraire, Ă  ce troisiĂšme niveau, on constate et on reconnaĂźt des degrĂ©s de culpabilitĂ©; il y a une plus ou moindre grande gravitĂ© de la faute et toute une Ă©chelle de responsabilitĂ©. Il en rĂ©sulte qu'on ne peut considĂ©rer personne comme totalement mauvais ni comme parfaitement bon; nous nous situons tous dans un entre-deux, dans un plus ou moins. Dans cette catĂ©gorie, domine le symbole de la balance; il s'agit de peser la faute, d'en apprĂ©cier le poids, de tenir compte de toutes les circonstances, aggravantes ou attĂ©nuantes, qui entrent en jeu. Sur le plan religieux, cela se traduira par le thĂšme du jugement des dĂ©funts qui apparaĂźt en Égypte. Sur le plan juridique, le droit introduit la distinction entre le volontaire et l'involontaire on sanctionne plus lourdement un meurtre prĂ©mĂ©ditĂ© qu'un homicide par imprudence. Sur le plan moral, apparaĂźt le scrupule scrupule dĂ©signe Ă©tymologiquement le plus petit poids dont on se sert pour peser sur une balance qui s'interroge sur la valeur des actes et des intentions, qui a tendance Ă  multiplier les obligations, Ă  devenir de plus en plus exigeant. Ce troisiĂšme niveau aboutit Ă  un rigorisme parfois trĂšs lourd. Il intĂ©riorise la faute les sentiments et les intentions comptent plus que la matĂ©rialitĂ© des actes. Ce niveau apparaĂźt moins religieux que le prĂ©cĂ©dent, mais plus moral il met l'accent sur la conscience plus que sur la relation avec Dieu je rappelle que "religieux" vient de religare qui signifie relier. 2. Les mythes AprĂšs ces trois catĂ©gories de symboles qui nous ont permis de faire une premiĂšre approche de la notion de faute, nous allons maintenant passer aux mythes qui essaient d'expliquer l'origine du mal et de la faute, et qui de ce fait proposent une interprĂ©tation de la condition humaine. RicƓur en sĂ©lectionne quatre qui lui paraissent caractĂ©ristiques et reprĂ©sentatifs, Ă  savoir le mythe babylonien de la crĂ©ation, le mythe tragique grec, le mythe biblique d'Adam, enfin le mythe orphique de l'Ăąme exilĂ©e. Nous allons les voir successivement. 1. D'abord, le mythe babylonien de la crĂ©ation, que l'on trouve dans l'Enuma Elish. Je le rĂ©sume Ă  trĂšs grand trait. Ce mythe commence par le rĂ©cit de la naissance des dieux et continue en racontant le combat qui oppose les dieux parents aux dieux enfants. Les dieux parents songent Ă  se dĂ©barrasser de leurs enfants qui les dĂ©rangent et les gĂȘnent, mais les dieux enfants prennent les devants, passent Ă  l'attaque et l'un d'eux Mardouk tue les parents Apsu et Tamiat. Il dĂ©pĂšce le cadavre de Tamiat, et s'en sert pour fabriquer le monde. Mardouk devient le dieu suprĂȘme. L'ĂȘtre humain est fait du sang et de la chair d'un dieu assassinĂ©. Ce mythe comporte trois enseignements sur le mal. D'abord, il ne faut pas attribuer Ă  l'ĂȘtre humain la responsabilitĂ© d'avoir introduit le mal et la culpabilitĂ© dans l'univers. L'origine de la faute se situe au niveau du divin; elle prĂ©cĂšde la crĂ©ation du monde et l'apparition de l'humanitĂ©. Ensuite, pour les babyloniens, tout commence par le mal. À la diffĂ©rence des mythes du paradis perdu ou de l'Ăąge d'or, vient en premier non pas l'innocence ou la puretĂ©, mais la faute. Il n'y a donc pas chute, mais progrĂšs. Le mal fait partie du passĂ© de l'ĂȘtre, le bien appartient Ă  son avenir. Enfin, les dieux ont une nature ou une essence ambiguĂ«. Mardouk dĂ©noue la situation et opĂšre un salut Ă  travers un geste criminel. Seul un acte de violence lui permet de dĂ©passer et de surmonter la malveillance primordiale. Le monde naĂźt d'un assassinat, d'un parricide et la crĂ©ation implique une destruction antĂ©rieure. Le mal et la faute apparaissent donc comme une rĂ©alitĂ© primordiale et indĂ©passable. Ce premier mythe a deux caractĂ©ristiques. D'une part, il comporte un pessimisme foncier. La faute se trouve Ă  l'origine de l'existence du monde et des humains; elle les marque de maniĂšre indĂ©lĂ©bile. D'autre part, le mythe attĂ©nue fortement la responsabilitĂ© de l'ĂȘtre humain la culpabilitĂ© se situe au niveau ontologique et non personnel. Elle caractĂ©rise la structure de l'ĂȘtre, plus qu'elle ne concerne l'individu en tant que tel. - 2. En second lieu, vient le mythe tragique que l'on trouve en GrĂšce et qu'illustrent deux figures et histoires, celles de PromĂ©thĂ©e Eschyle et celle d'ƒdipe Sophocle. PromĂ©thĂ©e, un titan, c'est Ă  dire un ĂȘtre semi divin, vole aux dieux le feu afin de le donner Ă  l'homme. Pour cela, il se voit condamnĂ© Ă  des souffrances perpĂ©tuelles. ƒdipe n'arrive pas Ă  Ă©chapper Ă  son destin. MalgrĂ© tous ses efforts, il tue son pĂšre et Ă©pouse sa mĂšre. Trois Ă©lĂ©ments caractĂ©risent le mythe grec, et le rendent tragique. Le premier Ă©lĂ©ment, on pourrait l'appeler l'hostilitĂ© de l'ĂȘtre, la malveillance des puissances surnaturelles qui haĂŻssent l'humanitĂ© et s'acharnent contre elle. Les dieux punissent PromĂ©thĂ©e parce qu'il secourt les humains et le destin s'acharne contre ƒdipe. Cette hostilitĂ© condamne l'ĂȘtre humain au malheur. La culpabilitĂ© et la souffrance accompagnent nĂ©cessairement l'existence, on ne peut pas les en dissocier. Ce pessimisme se manifeste dans l'assimilation constante de la naissance Ă  une mort, dans l'idĂ©e que tout bonheur doit se payer, qu'il y aura un choc en retour, une revanche du destin. L'ĂȘtre humain ne peut pas se dĂ©rober Ă  cette hostilitĂ©, la fuir, y Ă©chapper. Les parents d'ƒdipe et ƒdipe lui-mĂȘme sont avertis du destin, et tentent de l'Ă©viter. Ils ont beau savoir, ils ont beau faire, rien ne pourra empĂȘcher qu'ƒdipe tue son pĂšre et Ă©pouse sa mĂšre. DeuxiĂšme Ă©lĂ©ment, dans la tragĂ©die grecque, l'ĂȘtre humain ne se rĂ©signe pas, il n'accepte pas, il se dĂ©bat et proteste. Le destin qui condamne l'ĂȘtre humain Ă  l'impuissance et au malheur se heurte Ă  sa libertĂ© et Ă  son action. PromĂ©thĂ©e dĂ©fie Zeus, ƒdipe se rĂ©volte. Il y a une colĂšre et une rĂ©sistance du hĂ©ros qui retarde l'accomplissement de l'inĂ©luctable. À un certain moment, dans la tragĂ©die, le destin semble flĂ©chir, reculer, on a l'impression qu'il s'Ă©loigne, illusion que viendra dissiper le dĂ©nouement. Cette espĂ©rance, qui apparaĂźt un instant, constitue une perfidie supplĂ©mentaire du destin, un raffinement de cruautĂ© qui augmente la souffrance. Les grecs n'affirment nullement l'innocence du hĂ©ros sa faute rĂ©side prĂ©cisĂ©ment dans son refus, dans sa rĂ©volte qualifiĂ©e d'ubris, c'est Ă  dire de dĂ©mesure, d'orgueil, de folie. La sagesse consiste Ă  accepter l'ordre des choses, Ă  se soumettre au destin, Ă  se rĂ©signer au malheur, qui fait partie de la condition humaine. Prenons le cas, trĂšs significatif de PromĂ©thĂ©e; les dieux le condamnent Ă  un terrible supplice parce qu'il a donnĂ© aux ĂȘtre humains le feu qui leur permet de vivre. D'un cĂŽtĂ©, il figure le juste puni; il reprĂ©sente un sauveur innocent, suppliciĂ© Ă  cause de sa bontĂ© et de sa gĂ©nĂ©rositĂ© envers l'humanitĂ© thĂšme trĂšs proche du christianisme. De l'autre cĂŽtĂ©, il a volĂ© le feu, il a perturbĂ© l'ordre du monde, il a commis une faute. Bien qu'il ne se repente pas de son acte, il se considĂšre lui-mĂȘme comme un coupable qui a mĂ©ritĂ© son chĂątiment. TroisiĂšme Ă©lĂ©ment, pour la tragĂ©die grecque, l'ĂȘtre humain est Ă  la fois innocent et coupable, victime et criminel. Bien que justifiĂ©e, sa rĂ©volte n'en constitue pas moins un acte pervers, un refus de l'ĂȘtre. Cet Ă©lĂ©ment a deux consĂ©quences. D'abord, il conduit Ă  affirmer l'ambiguĂŻtĂ© de toute existence, de tout ĂȘtre. À la mĂ©chancetĂ© des dieux et du destin, rĂ©pond la dĂ©mesure, l'orgueil la folie des ĂȘtre humains. En chacun de nous, innocence et culpabilitĂ© se mĂȘlent inextricablement, sans qu'on puisse les sĂ©parer, les dissocier. Tout le monde a tort. Ensuite, il rend toute dĂ©livrance impossible. Le malheur et la faute structurent la vie, la caractĂ©risent, la dĂ©finissent. L'homme, mĂȘme quand il entend lutter contre le mal, n'arrive qu'Ă  l'augmenter. Il y a donc lĂ  Ă  la fois un pessimisme foncier et une conscience vive de l'ambiguĂŻtĂ© humaine. 3. Le troisiĂšme mythe, vous le connaissez, puisqu'il s'agit de celui d'Adam et d'Eve, de leur dĂ©sobĂ©issance et de leur expulsion de l'Éden au chapitre trois de la GenĂšse. Je pense inutile de le raconter. Ce mythe donne trois indications sur le mal et la faute. PremiĂšrement, Ă  la diffĂ©rence des deux mythes prĂ©cĂ©dents, il ne situe pas l'origine du mal en Dieu, mais en l'homme. La faute n'arrive pas de l'extĂ©rieur Ă  Adam et Eve. Ils la commettent de leur propre chef. Dieu a créé un monde bon, et la crĂ©ature y introduit le mal. Le mythe innocente Dieu, et accuse l'ĂȘtre humain. DeuxiĂšmement, il n'y a pas coĂŻncidence entre l'origine de l'ĂȘtre et l'origine du mal. Elles ne se confondent pas comme dans les mythes prĂ©cĂ©dents. Adam et Eve introduisent la faute dans un monde qui a dĂ©jĂ  commencĂ©. Le mal apparaĂźt comme un accident qui dĂ©tĂ©riore ce qui existait dĂ©jĂ , et Ă©tait bien. "Le pĂ©chĂ©, Ă©crit Brunner*, n'est pas un fait premier, mais un fait second". Il y a une bontĂ© initiale et fondamentale du monde, et aussi de l'ĂȘtre humain que la faute vient dĂ©grader, dĂ©tĂ©riorer, pervertir. TroisiĂšmement, Ă  cĂŽtĂ© d'Adam et d'Eve intervient un personnage mystĂ©rieux le serpent, dont la prĂ©sence Ă©tonne dans un rĂ©cit trĂšs dĂ©mythologisĂ©, oĂč le merveilleux a peu de place. Le serpent semble avoir deux significations. D'abord, il souligne ce qu'il y a d'obscur, de mystĂ©rieux, d'incomprĂ©hensible dans le mal et la faute; on n'arrive jamais Ă  les expliquer, Ă  en rendre compte entiĂšrement. Ensuite, il indique paradoxalement qu'Ă  la fois Adam et Eve commencent le mal et le trouvent dĂ©jĂ  lĂ , que la faute n'appartient pas Ă  leur nature, Ă  leur essence, mais qu'elle rĂ©sulte d'une sĂ©duction. Ainsi la culpabilitĂ© de l'ĂȘtre d'humain demeure, il a tort de se laisser sĂ©duire, mais s'attĂ©nue il n'est pas intrinsĂšquement pervers. D'une certaine maniĂšre, le mythe biblique reprend un aspect du thĂšme du destin soulignĂ© par les grecs et les babyloniens. J'ajoute que dans la Bible, si le mal et la faute ont commencĂ© un jour, ils se termineront aussi un jour. Ils caractĂ©risent seulement une Ă©poque de l'histoire du monde et ne se trouvent ni au tout dĂ©but ni Ă  l'extrĂȘme fin. À la diffĂ©rence des mythes babyloniens et grecs, la Bible se montre fonciĂšrement optimiste. La positivitĂ© de l'ĂȘtre l'emporte sur la nĂ©gativitĂ© du mal. Je suis toujours Ă©tonnĂ© quand on prĂ©tend que le christianisme a introduit dans un monde paĂŻen heureux et sans problĂšme la culpabilitĂ© et le pessimisme. Ceux qui tiennent de tels propos ne connaissent manifestement pas le monde antique. 4. On trouve un quatriĂšme mythe dans l'orphisme, qui est un courant de pensĂ©e et de spiritualitĂ© du monde hellĂ©nistique celui de l'Ăąme exilĂ©e et emprisonnĂ©e dans le corps. L'Ăąme, qui existait au ciel, dans le monde idĂ©al, se laisse attraper, enfermer, alourdir par la matiĂšre qui la capture, l'alourdit, la salit. On distingue dans l'ĂȘtre humain deux parties l'Ăąme et le corps. On l'invite Ă  trouver sa vĂ©ritĂ© et son authenticitĂ© dans l'une de ces deux parties, Ă  savoir l'Ăąme, et Ă  se dĂ©livrer de l'autre partie, le corps. Alors que pour les mythes prĂ©cĂ©dents, l'ĂȘtre humain forme une unitĂ©, ici on le considĂšre comme duel, composĂ© de deux Ă©lĂ©ments antagonistes. Deux thĂšmes caractĂ©risent l'orphisme. D'abord, celui de la chute notez que dans l'histoire biblique d'Adam et d'Eve, on ne parle pas de chute; l'expression vient du monde grec. Que faut-il entendre par chute? Pour l'orphisme, l'Ăąme vit, d'abord, seule dans un monde idĂ©al et spirituel; puis, pour des raisons pas trĂšs claires, qui varient selon les textes, elle se prĂ©cipite ou on la prĂ©cipite dans un corps qui reprĂ©sente pour elle une prison ou un tombeau, qui la dĂ©grade, l'appesantit, la contamine. L'ĂȘtre humain vit dans une tension et une contradiction entre, d'une part, la puretĂ© et la rationalitĂ© de l'Ăąme et, d'autre part, la lourdeur et les convoitises du corps. L'ĂȘtre humain appartient Ă  deux mondes, ce qui se manifeste dans des alternances l'alternance de la veille et du sommeil le sommeil du corps libĂšre partiellement et provisoirement l'Ăąme; inversement l'Ăąme s'assoupit dans un corps Ă©veillĂ©; l'alternance de la vie et de la mort la mort du corps permet la vie de l'Ăąme, tandis que la vie du corps ressemble Ă  une mort pour l'Ăąme. Le second thĂšme est celui de la rĂ©incarnation. Toute existence terrestre constitue une rĂ©cidive, une re-chute. L'Ăąme dĂ©gradĂ©e, dĂ©tĂ©riorĂ©e par son union avec le corps n'arrive pas Ă  retrouver sa puretĂ© originelle Ă  la mort de ce corps. ContaminĂ©e par la cohabitation, elle recherche un autre corps pour y demeurer. Ce cycle infernal continue jusqu'au jour oĂč Ă©tant parvenue Ă  suffisamment se purifier, elle Ă©chappera Ă  l'existence charnelle et retrouvera sa vĂ©ritĂ© et son authenticitĂ© originelles. L'orphisme Ă©tablit donc un lien trĂšs fort entre la faute et la corporĂ©itĂ©, la matĂ©rialitĂ©. On y voit dans la chair, dans la sensualitĂ© et la sexualitĂ©, le siĂšge du pĂ©chĂ© et on y prĂ©conise un amour "platonique", c'est Ă  dire sans rien de physique. Le corps nous entraĂźne vers le mal. Au monde divin, celui du spirituel, on oppose le monde dĂ©moniaque, celui du terrestre et des attachements terrestres. La faute, malheur plus que culpabilitĂ©, consiste Ă  y vivre. Pour l'Ăąme humaine, prisonniĂšre devenue complice de son geĂŽlier et de son tortionnaire, consentante en partie tout en souffrant et en aspirant Ă  autre chose, le salut, la dĂ©livrance consiste Ă  s'Ă©vader de ce monde, Ă  se diffĂ©rencier et Ă  se distancier de sa chair. L'orphisme donnera naissance aux religions Ă  mystĂšres qui proposent aux initiĂ©s toute une sĂ©rie de techniques de libĂ©ration qui vont de pratiques magiques grossiĂšres jusqu'Ă  une ascĂšse fort exigeante. Cette premiĂšre partie, descriptive, a rĂ©pertoriĂ© les diffĂ©rentes maniĂšres dont le monde mĂ©diterranĂ©en a compris et conçu la faute. Ces diverses conceptions dessinent le cadre ou le contexte dans lequel naĂźt et se dĂ©veloppe la rĂ©flexion chrĂ©tienne sur le pĂ©chĂ©. La seconde partie de ce cours, va esquisser les grandes lignes de la conception chrĂ©tienne du pĂ©chĂ©. 2. La conception chrĂ©tienne du pĂ©chĂ© Cette seconde partie comportera trois points premiĂšrement, le pĂ©chĂ© notion religieuse et non morale; deuxiĂšmement, les diverses formes du pĂ©chĂ©; troisiĂšmement, l'ĂȘtre humain Ă  la fois victime et coupable du pĂ©chĂ©. 1. Le pĂ©chĂ©, notion religieuse TrĂšs souvent, on donne du pĂ©chĂ© une dĂ©finition morale. On y voit un acte qui ne respecte pas une rĂšgle de l'Ă©thique, qui enfreint un commandement, qui contredit un devoir. On en fait une contravention, plus ou moins grave selon les cas, Ă  un article d'un code ou d'une loi. Dans cette perspective, on parlera volontiers des pĂ©chĂ©s au pluriel et non du pĂ©chĂ© au singulier, comme le fait dans la plupart des cas le Nouveau Testament. On dressera une liste ou un catalogue de ce qui est dĂ©fendu le meurtre, le vol, le mensonge, l'adultĂšre, etc.; on distinguera entre les pĂ©chĂ©s graves, et les pĂ©chĂ©s vĂ©niels. Quand on n’a commis aucune de fautes ainsi rĂ©pertoriĂ©es, on a tendance Ă  s'estimer innocent, irrĂ©prochable et juste. Cette conception moraliste du pĂ©chĂ© trĂšs rĂ©pandue jusque dans nos Églises reprĂ©sente un contresens et empĂȘche de comprendre ce qui se trouve vraiment en cause. Dans les trois catĂ©gories de symboles de la culpabilitĂ© que j'ai distinguĂ©es tout Ă  l'heure, le pĂ©chĂ© se situe dans la seconde, oĂč tout dĂ©pend de la relation et non pas dans la troisiĂšme qui concerne notre conduite, ce que nous faisons et comment, pourquoi nous le faisons; cette troisiĂšme catĂ©gorie constitue la morale. Le pĂ©chĂ© relĂšve de la religion, c'est Ă  dire du lien avec Dieu, de la foi et non de l'Ă©thique. Ce que dit, entre autres Brunner "Tout ce que l'homme fait par lui-mĂȘme, mĂȘme le meilleur, est affectĂ© par le pĂ©chĂ©. Aux yeux des hommes, cela peut ĂȘtre bon; cela peut ĂȘtre, selon les normes humaines, noble et vertueux; devant le jugement de Dieu, cela ne peut pas subsister. C'est le pĂ©chĂ©. Il ne faut pas employer dans ce contexte la notion de dĂ©pravation totale qui prĂȘte Ă  malentendu. La Bible ne nie pas qu'il y ait des hommes bons et des hommes mauvais. Elle ne nie pas qu'un incroyant et mĂȘme un athĂ©e puissent faire du bien. Elle reconnaĂźt les vertus des paĂŻens. Mais elle affirme que ces vertus sont pĂ©chĂ© au regard de Dieu, aussi bien que le mal, parce qu'elles sont en derniĂšre analyse produites par un cƓur sĂ©parĂ© de Dieu et possĂ©dĂ© par l'amour de soi. Le pĂ©chĂ© n'est pas en premier lieu d'ordre moral, mais d'ordre religieux" Emil Brunner, "PrĂ©destination et libertĂ©", Revue d'histoire et de philosophie religieuses, 1952/2 La tradition chrĂ©tienne a toujours fortement et affirmĂ© ce point. DĂ©jĂ  Paul, dans Romains 14/23 Ă©crit que "tout ce qui ne vient pas de la foi est pĂ©chĂ©". Augustin dĂ©clare qu'un acte moralement irrĂ©prochable peut ĂȘtre un pĂ©chĂ© si la foi ne l'inspire pas; les vertus des paĂŻens, Ă©crit-il, sont des pĂ©chĂ©s splendides. Il existe des pĂ©chĂ©s honteux, moralement condamnables et des pĂ©chĂ©s splendides moralement admirables, mais religieusement mauvais. Le comportement des stoĂŻciens, par exemple, mĂ©rite du point de vue Ă©thique des Ă©loges, mais il a pour source l'orgueil, il traduit une volontĂ© d'acquĂ©rir de la valeur et de la dignitĂ©, et non une obĂ©issance Ă  Dieu; spirituellement, religieusement, on ne peut que le condamner. La Rochefoucauld a repris et utilisĂ© ce thĂšme dans ses Maximes, inspirĂ©es en partie par le milieu augustinien de Port-Royal. Il y montre que les actions que nous jugeons bonnes ont, la plupart du temps, des motifs Ă©goĂŻstes et intĂ©ressĂ©s. Luther, Zwingli et Calvin assimilent le pĂ©chĂ© avec l'incrĂ©dulitĂ©. Ils rappellent souvent qu'Ă  cĂŽtĂ© des pĂ©cheurs malhonnĂȘtes, qui vivent de maniĂšre immorale, il existe des pĂ©cheurs honnĂȘtes, d'une haute moralitĂ© qui, d'un point de vue religieux, ne valent pas mieux que les premiers. Dans une formule frappante, frĂ©quemment citĂ©e, Kierkegaard dĂ©clare que "le contraire du pĂ©chĂ©, ce n'est pas la vertu, mais la foi". Brunner souligne trĂšs bien ce point par une image "Nous sommes tous pĂ©cheurs. "Tous pĂ©cheurs" ne signifie pas "mĂȘme les meilleurs ne sont pas complĂštement saints", mais la diffĂ©rence entre ceux qu'on appelle bons et ceux qu'on appelle mauvais n'a rien Ă  faire ici ... Bien sĂ»r, Dieu voit la diffĂ©rence entre bons et mauvais ... Mais cela n'a rien Ă  voir avec ces mots "tous pĂ©cheurs". Prenons une comparaison. Deux personnes montent ensemble dans un train; l'une se conduit raisonnablement, l'autre fait des bĂȘtises c'est possible. Mais si toutes deux regardent autour d'elles et s'aperçoivent qu'elles se sont trompĂ©es de train et vont dans la mauvaise direction? VoilĂ  ce que la Bible appelle "pĂ©chĂ©" engager sa vie dans la fausse direction, celle qui s'Ă©loigne de Dieu. " Emil Brunner, Notre foi, On peut rĂ©sumer cette affirmation constante dans la pensĂ©e chrĂ©tienne par le schĂ©ma suivant Le bien Ă©thique peut ĂȘtre tout autant pĂ©chĂ© que le mal Ă©thique. Et la foi peut dans certains cas conduire Ă  faire des actions Ă©thiquement mauvaises par exemple, refuser de faire le service militaire. Il ne faut donc pas confondre les deux registres, celui de la religion et celui de l'Ă©thique, mĂȘme si dans l'immense majoritĂ© des cas une faute morale est aussi et du mĂȘme coup un pĂ©chĂ©. MalgrĂ© cette insistance sur le caractĂšre religieux du pĂ©chĂ©, la conception moraliste a toujours tendance Ă  envahir la prĂ©dication et l'enseignement des Églises et Ă  imprĂ©gner de nombreux chrĂ©tiens. Je parierai volontiers que si la dame de l'histoire que j'ai racontĂ©e en commençant n'a pas bien compris ce que disait le pasteur c'est qu'elle donnait un sens Ă©thique au pĂ©chĂ©, alors que le pasteur dans sa prĂ©dication en parlait d'un point de vue religieux. Il faut et il faudra toujours rĂ©pĂ©ter que le pĂ©chĂ© ne s'oppose pas Ă  la morale, mais Ă  la foi. Dans le jardin d'Éden, Adam et Eve n'ont rien fait contre la morale; par contre leur geste reprĂ©sente un manque de confiance en Dieu ils ne croient pas ce qu'il leur a dit et la volontĂ© de s'affranchir de lui si vous mangez de ce fruit, dit le serpent, vous "serez comme des dieux", autrement dit vous n'aurez plus besoin de Dieu, vous pourrez vous passer de lui. Dans la Bible et la tradition thĂ©ologique chrĂ©tienne, le mot "pĂ©chĂ©" qualifie la situation de l'ĂȘtre humain dont le lien avec Dieu se trouve perturbĂ© ou perverti, et non pas un acte contraire Ă  une loi et Ă  un commandement. "Il convient de ne pas confondre les pĂ©chĂ©s et le pĂ©chĂ©. Ce dernier dĂ©signe ... la condition humaine tout entiĂšre dans sa faiblesse et sa finitude, dans son impuissance et ce qui la sĂ©pare de Dieu. Il s'agit d'une reconnaissance de ce que nous sommes en profondeur ... On peut se demander s'il ne faudrait pas parler de la confession du pĂ©chĂ© et non des pĂ©chĂ©s ... S'il est nĂ©cessaire de distinguer les pĂ©chĂ©s du pĂ©chĂ©, il est en revanche tout Ă  fait faux de vouloir les sĂ©parer". Laurent Gagnebin, Le culte Ă  chƓur ouvert. p. 61 Bien entendu, cette relation faussĂ©e, dĂ©rĂ©glĂ©e va se traduire dans des comportements Ă©thiquement condamnables et dans des actes moralement mauvais. En ce sens, on peut aussi parler, comme le fait parfois le Nouveau Testament, des pĂ©chĂ©s au pluriel, c'est Ă  dire d'actes qui sont les fruits et les consĂ©quences du pĂ©chĂ©. On pourrait dire que le pĂ©chĂ© se manifeste dans des pĂ©chĂ©s ou qu'il donne naissance Ă  des pĂ©chĂ©s, ou encore que le pĂ©chĂ© est ne situation, un Ă©tat avant d'ĂȘtre un acte. Pour ĂȘtre efficace, il faut s'attaquer aux causes, et pas seulement aux consĂ©quences. Un mauvais arbre ne donne pas de bons fruits; et un bon arbre ne produit pas de mauvais fruits. Lutter contre le pĂ©chĂ© ne consiste donc pas, comme le voudraient certains moralistes, Ă  interdire et Ă  rendre impossibles certains actes, mais Ă  Ă©tablir ou rĂ©tablir une relation saine avec Dieu. Pour les chrĂ©tiens, cette relation saine est l'Ɠuvre du Christ; c'est en ce sens qu'il nous sauve, nous libĂšre du pĂ©chĂ©, et nous rends saints. 2. Les diverses formes du pĂ©chĂ© Le pĂ©chĂ© se dĂ©finit donc comme une mauvaise relation avec Dieu. La tradition chrĂ©tienne a souvent considĂ©rĂ© que le pĂ©chĂ© prenait trois formes principales l'incroyance, l'orgueil et la concupiscence. Des thĂ©ologiens ont ajoutĂ© Ă  cette liste une quatriĂšme forme, l'acedia ou l'absence de rĂ©action, le dĂ©couragement et la lassitude. Voyons ces diffĂ©rentes formes. 1. L'incroyance. Il faut prĂ©ciser le sens de ce mot qui peut prĂȘter Ă  confusions. L'incroyance ne consiste pas Ă  rejeter une croyance ou un ensemble de croyances. Il ne s'agit pas d'un doute ou d'une nĂ©gation intellectuelle, mais d'une attitude existentielle. Pour comprendre la diffĂ©rence, comparons ces deux phrases "je crois que Dieu existe" et "je crois en Dieu". La premiĂšre pose une croyance, c'est Ă  dire une affirmation intellectuelle, soumise Ă  discussion et Ă  vĂ©rification existe-t-il ou non quelque part un ĂȘtre qui rĂ©pond Ă  la dĂ©finition de Dieu? La seconde phrase affirme une relation vĂ©cue qui me prend et m'engage il y a dans mon existence une prĂ©sence qui l'oriente, l'inspire et la change. On peut croire que Dieu existe sans croire en Dieu. Quand on parle du pĂ©chĂ© comme incroyance, c'est Ă  "croire en Dieu" qu'on l'oppose. L'incroyance met en cause notre lien avec Dieu. Elle veut nier ou effacer notre dĂ©pendance par rapport Ă  lui. Elle refuse qu'une relation fondamentale nous dĂ©termine. L'ĂȘtre humain entend se dĂ©terminer lui-mĂȘme; il se veut et se pense autonome. L'incroyance consiste Ă  essayer de se passer de Dieu, Ă  vivre sans lui mĂȘme si on ne nie pas son existence. 2. DeuxiĂšme forme, l'orgueil. En se dĂ©tournant de Dieu, l'ĂȘtre humain se pose lui-mĂȘme comme centre. Il se croit indĂ©pendant et autosuffisant. Il tombe dans l'ubris, notion que l'on rencontre Ă  la fois dans la culture grecque et dans le Nouveau Testament. Il y a ubris quand on veut ĂȘtre plus que ce que l'on est et ce que l'on peut ĂȘtre, quand on s'accorde Ă  soi-mĂȘme une valeur et une importance disproportionnĂ©e avec la rĂ©alitĂ©. La tragĂ©die grecque a beaucoup exploitĂ© ce thĂšme. Ainsi dans Les Perses d'Eschyle, le roi XerxĂšs court Ă  la catastrophe, parce qu'il se veut tout-puissant, et n'accepte pas les limites inhĂ©rentes Ă  sa finitude, Ă  sa condition de "mortel" dit Eschyle, de "crĂ©ature" aurait dit un chrĂ©tien. Il tente de les franchir il veut raser les montagnes, combler les mers, dominer la nature et les peuples. L'excĂšs de son malheur correspondra Ă  l'outrecuidance de ses prĂ©tentions. Il y a peut-ĂȘtre quelque chose d'analogue dans l'histoire biblique de la Tour de Babel. En GrĂšce, le terme d'ubris caractĂ©rise l'ĂȘtre humain qui s'efforce de dĂ©passer l'humanitĂ© et de s'Ă©galer aux dieux. On rejoint la parole du serpent de la GenĂšse "vous serez comme des dieux". "Ce ne sont pas ses fautes morales qui constituent le pĂ©chĂ© fondamental de l'homme. Son pĂ©chĂ© fondamental consiste Ă  vouloir se suffire en tant qu'homme, par oĂč il se fait Dieu". "Par pĂ©chĂ©, il ne faut pas entendre l'immoralitĂ©, mais la prĂ©tention de l'homme de vouloir ĂȘtre lui-mĂȘme, de disposer de lui-mĂȘme, de vouloir prendre sa vie en main, le dĂ©sir d'ĂȘtre comme Dieu. Rudolf Bultmann, Foi et comprĂ©hension, 1, "L'hubris se manifeste de la façon la plus claire lorsque le serpent promet Ă  Eve que manger du fruit de l'arbre dĂ©fendu rendra l'homme Ă©gal Ă  Dieu. ... Tous les hommes ont le dĂ©sir cachĂ© d'ĂȘtre comme Dieu et cela se traduit dans leur apprĂ©ciation et leur affirmation de soi. Personne n'est disposĂ© Ă  reconnaĂźtre concrĂštement sa finitude, sa faiblesse et ses erreurs, son ignorance et son insĂ©curitĂ©, sa solitude et son angoisse". Paul Tillich, Systematic Theology, 2, 51. Chercher Ă  devenir Dieu signifie se mettre soi-mĂȘme au centre et au fondement de son propre ĂȘtre, vouloir que le sens de son existence rĂ©side en soi, et non ailleurs. C'est compter sur soi pour trouver la vĂ©ritĂ© et la valeur et ne pas vouloir les recevoir de Dieu. On rejoint lĂ  le thĂšme luthĂ©rien du salut par les Ɠuvres; quand on veut se sauver par ce que l'on fait, on essaie de prendre la place de Dieu. 3. TroisiĂšme forme du pĂ©chĂ©, la concupiscence, un concept qui dans la langue thĂ©ologique classique ne s'applique pas seulement au domaine sexuel, mais dĂ©signe une convoitise illimitĂ©e, une soif sans bornes de possession. On peut citer comme exemples, bien sĂ»r, le goĂ»t de Don Juan pour les femmes, mais aussi la passion de Faust pour le savoir, l'avarice d'Harpagon, l'appĂ©tit de pouvoir d'un NĂ©ron je n'ai pas cherchĂ© d'exemples rĂ©cents; il y en aurait trop. Tout ĂȘtre humain cherche Ă  acquĂ©rir des biens, Ă  s'attacher des personnes. Cette envie de possĂ©der des choses, ce dĂ©sir de l'autre n'ont en eux-mĂȘmes rien de mauvais ni de rĂ©prĂ©hensible. Ils ne deviennent des pĂ©chĂ©s que lorsqu'ils prennent un caractĂšre excessif et totalitaire, lorsqu'ils deviennent gloutons. L'ĂȘtre humain se pose comme centre, et veut tout ramener Ă  lui, tout dominer, tout se soumettre. L'amour, par exemple, comporte toujours un dĂ©sir de l'autre, qui est normal et lĂ©gitime il ne faut pas faire de l'angĂ©lisme, et dire qu'on aime l'autre pour lui-mĂȘme, on l'aime toujours aussi pour soi. L'amour devient concupiscence quand ce dĂ©sir de l'autre ne reconnaĂźt plus ou ne respecte pas l'autre, quand il cherche Ă  l'absorber et Ă  l'engloutir, quand il n'admet aucune limite. 4. Des thĂ©ologiens contemporains comme Harvey Cox, JĂŒrgen Moltmann, et beaucoup de thĂ©ologiennes fĂ©ministes ont mis l'accent sur une quatriĂšme forme du pĂ©chĂ© il ne consiste pas seulement dans la rĂ©volte, la dĂ©mesure, la volontĂ© de possĂ©der, mais aussi dans l'acceptation, la rĂ©signation, l'apathie, la paresse. Les thĂ©ologiens scolastiques parlaient d'acedia, mot qui dĂ©signe l'abattement, le dĂ©couragement, la lassitude, le laisser faire, bref une attitude de renoncement et d'abdication. Pour eux, l'acedia reprĂ©sentait le pĂ©chĂ© contre le saint Esprit. "La tentation ne rĂ©side pas tellement dans la volontĂ© titanesque s'ĂȘtre comme Dieu, mais dans la faiblesse, le relĂąchement, la lassitude oĂč l'on ne veut pas ĂȘtre ce que Dieu nous demande d'ĂȘtre". JĂŒrgen Moltmann, ThĂ©ologie de l'espĂ©rance, "Je crois qu'en examinant soigneusement les sources bibliques, on verra que la tendance la plus pĂ©cheresse de l'homme, ce n'est pas son orgueil. Ce n'est pas son effort pour ĂȘtre plus qu'un homme. C'est plutĂŽt sa paresse, son indolence, c'est de ne faire aucun effort pour ĂȘtre tout ce que l'homme est appelĂ© Ă  ĂȘtre. Nous devons regarder de plus prĂšs l'histoire du jardin d'Éden ...I l ne s'agit pas seulement d'un pĂ©chĂ© d'orgueil. c'est un pĂ©chĂ© d'acedia. Eve partage avec Adam l'ordre de dominer toutes les crĂ©atures. Sa faute premiĂšre, avant d'avoir cueilli le fruit dĂ©fendu, est d'avoir abandonnĂ© sa position de pouvoir et de responsabilitĂ© devant l'un des animaux pour lui laisser dĂ©terminer ce qu'elle doit faire." Harvey Cox, Ne le laissez pas au serpent, La culpabilitĂ© la plus rĂ©pandue, la plus frĂ©quente ne consiste pas tant Ă  faire le mal qu'Ă  le laisser faire, Ă  ne pas agir ni lutter contre lui. On pense Ă©videmment au nazisme ou au stalinisme; Ă  cĂŽtĂ© de quelques criminels qui en sont directement responsables, la lĂąchetĂ© de quantitĂ© de braves gens a rendu possible ces rĂ©gimes. "Ce qui accuse le croyant, Ă©crit Moltmann, ce n'est pas le mal qu'il fait, mais le bien qu'il omet de faire, ce ne sont pas ses mĂ©faits, mais ses nĂ©gligences"*. En effet, l'abstention, l'indiffĂ©rence, l'inertie traduisent le manque d'espĂ©rance. Or, la foi suscite constamment l'espĂ©rance, l'espĂ©rance rend la foi dynamique, et l'empĂȘche de se dĂ©courager. Telles sont les quatre formes de pĂ©chĂ© que l'on distingue habituellement l'incroyance, l'orgueil, la concupiscence et dĂ©couragement. Il ne faut pas y voir quatre rĂ©alitĂ©s distinctes, mais les quatre aspects, les quatre facettes d'une seule et mĂȘme rĂ©alitĂ©. L'ĂȘtre humain se coupe de Dieu par l'incroyance, se pose comme centre dans l'orgueil, il veut tout ramener Ă  lui dans la concupiscence, et il dĂ©sespĂšre de tout dans l'acedia. Il fausse ainsi ses relations avec Dieu, avec lui-mĂȘme et avec les autres. 3. Victime et coupable La tradition thĂ©ologique chrĂ©tienne presque unanimement affirme que nous sommes Ă  la fois victimes et coupables du pĂ©chĂ©. Ce thĂšme se trouve chez Paul, chez Augustin, chez Thomas, chez Calvin, chez Luther et bien d'autres. D'un cĂŽtĂ©, le pĂ©chĂ© s'impose Ă  nous, s'abat sur nous, nous le subissons, nous ne pouvons pas lui Ă©chapper. Il a un caractĂšre tragique; il reprĂ©sente une sorte de fatalitĂ© qui tombe et pĂšse sur nous, ce qu'exprime, par exemple, le concept difficile et contestable de "pĂ©chĂ© originel". De l'autre cĂŽtĂ©, nous en portons la responsabilitĂ©. Nous pĂ©chons de notre propre mouvement, de notre propre chef, sans que rien ne nous y oblige. Nous nous Ă©loignons et nous nous Ă©cartons de Dieu parce que nous le voulons bien. Nous ne pouvons pas nous en dire innocents; il y a culpabilitĂ© de notre part. Comment pouvons nous articuler cette destinĂ©e qui fait de nous des victimes du pĂ©chĂ©, et cette libertĂ© qui nous rend coupables du pĂ©chĂ©? Il y a lĂ  un problĂšme Ă©pineux, insoluble si on a une conception moraliste du pĂ©chĂ©, peut-ĂȘtre plus facile quand on comprend le pĂ©chĂ© en termes de relations. Je ne connais pas de solutions vraiment satisfaisante Ă  ce problĂšme. Je peux indiquer seulement deux pistes de rĂ©flexion que l'on trouve dans la thĂ©ologie chrĂ©tienne. 1. La premiĂšre distingue la fatalitĂ© et la destinĂ©e. On appelle fatalitĂ© une situation ou une contrainte qui nous domine du dehors, qui nous impose de l'extĂ©rieur quelque chose. Elle fait de nous des victimes, elle a un caractĂšre purement tragique. DestinĂ©e dĂ©signe ce que nous sommes, notre caractĂšre, notre histoire, elle se confond avec notre personnalitĂ©. La fatalitĂ©, c'est l'accident qui en mutilant quelqu'un l'empĂȘchera de devenir pianiste. La destinĂ©e, c'est le peu de goĂ»t que quelqu'un a pour la musique, ce sont les orientations qu'il a prises, les activitĂ©s qu'il a choisies et dans lesquelles il s'est investi qui font qu'Ă  un moment donnĂ© il ne peut plus devenir un pianiste. De mĂȘme, je pĂšche en raison de ce que je suis, pas parce que j'y serai obligĂ© de l'extĂ©rieur. Si je ne peux pas Ă©viter de mal faire, c'est Ă  cause de ce que je suis, pas Ă  cause d'une force Ă©trangĂšre qui m'y obligerait. J'essaie d'expliquer cela par un exemple. Comme la plupart des français de ma gĂ©nĂ©ration, j'ai fait la guerre d'AlgĂ©rie. J'ai Ă©tĂ© mobilisĂ©, et ne suis pas parti de mon plein grĂ© ou de mon propre mouvement. Cette mobilisation limitait ma libertĂ©, mais ne me l'enlevait pas, car j'aurais pu dĂ©cider de dĂ©serter et de partir Ă  l'Ă©tranger ou d'ĂȘtre objecteur de conscience. J'Ă©tais donc pris dans un destinĂ©e, pas dans une fatalitĂ©. La situation en AlgĂ©rie Ă©tait mauvaise, faite de haines, de souffrances et d'injustices. Je l'ai subie; je n'y pouvais rien. Mais j'ai aussi participĂ©, j'ai agi et rĂ©agi, et du coup j'ai Ă©tĂ© compromis. J'ai Ă©tĂ© pris dans des conflits et des dĂ©chirements, oĂč je n'ai pas su ĂȘtre un agent de rĂ©conciliation et de paix. Si j'avais Ă©tĂ© diffĂ©rent, si j'avais Ă©tĂ© le Christ, par exemple, j'aurais trouvĂ© des gestes, des paroles, des attitudes qui auraient tĂ©moignĂ© d'une rĂ©alitĂ© autre et l'auraient apportĂ©. J'en ai Ă©tĂ© incapable, mais cette incapacitĂ© ne m'excuse pas, elle m'accuse. Elle manifeste mon pĂ©chĂ©, le fait que je n'Ă©tais pas ce que j'aurais dĂ» ĂȘtre. On peut faire une analyse analogue avec la pollution; d'un cĂŽtĂ©, elle nous dĂ©passe et nous en sommes victimes; de l'autre, nous y participons et en avons donc une certaine responsabilitĂ©. Il en va de mĂȘme pour l'exploitation Ă©conomique du tiers monde. Nous ne l'avons pas dĂ©cidĂ©, nous la rĂ©prouvons mĂȘme; pourtant nous en bĂ©nĂ©ficions, et nous ne pouvons pas nous considĂ©rer comme totalement innocents. Ce genre de situation nous aide, je crois, Ă  saisir le caractĂšre Ă  la fois tragique et Ă©thique du pĂ©chĂ©, cette indĂ©passable ambiguĂŻtĂ© qu'il comporte. 2. La seconde piste de rĂ©flexion distingue entre responsabilitĂ© et culpabilitĂ©. Je prends ici Ă©galement un exemple. A la fin de la seconde guerre mondiale, on s'est beaucoup demandĂ© s'il fallait imputer collectivement les crimes nazis Ă  l'ensemble du peuple allemand. Tout le monde n'Ă©tait pas nazi en Allemagne ni n'avait commis des crimes, loin de lĂ , mais sans la complicitĂ© passive de beaucoup d'allemands qui n'ont pas rĂ©agi les nazis n'auraient jamais pu faire ce qu'ils ont fait. Ne fallait-il pas sanctionner le peuple pour cela? On a rĂ©pondu Ă  cette question en distinguant culpabilitĂ© et responsabilitĂ©. La culpabilitĂ© est toujours individuelle. Elle porte sur ce que quelqu'un a fait ou pas fait. Je ne suis pas coupable des actions ou des paroles des autres, mĂȘme s'ils me sont proches. On commet une injustice en condamnant quelqu'un pour un acte qu'il n'a pas fait et qu'il n'avait pas les moyens d'empĂȘcher. J'ai fait partie d'une armĂ©e en AlgĂ©rie d'une armĂ©e ou certains torturaient. Ceux-lĂ  sont coupables, ainsi que ceux qui ont fermĂ© les yeux, mais pas moi qui n'ai pas torturĂ©, et qui Ă  l'occasion ai protestĂ© contre la torture. Si la culpabilitĂ© est toujours individuelle, par contre il existe une responsabilitĂ© globale, collective, que partagent tous les membres d'un groupe, tous les citoyens d'un pays. Nous ne sommes jamais totalement Ă©trangers aux situations qui se produisent. Le criminel nazi est personnellement coupable. Le peuple allemand a une responsabilitĂ© collective, parce qu'il a laissĂ© faire. Il en va de mĂȘme pour les adversaires allemands du nazisme, parce que leur opposition, trop timide et tardive a Ă©tĂ© inefficace. Les autres peuples portent Ă©galement une part de responsabilitĂ© Ă  cause de leur manque de courage et de luciditĂ©. Par ignorance, indiffĂ©rence ou Ă©goĂŻsme, les français ont laissĂ© se crĂ©er dans l'AlgĂ©rie des annĂ©es 50 une situation qui dĂ©bouchait sur la violence et la rĂ©volte. Comme tous les français, j'en ai une part de responsabilitĂ©, puisque, sans le vouloir ni le savoir, j'ai contribuĂ© Ă  l'Ă©tat de choses qui a conduit Ă  des atrocitĂ©s. De la mĂȘme maniĂšre, aujourd'hui, je ne suis pas coupable de la misĂšre des SDF, mais je ne peux pas m'en dĂ©sintĂ©resser et me dĂ©clarer non responsable. Cette position Ă©vite aussi bien une culpabilitĂ© excessive qu'une bonne conscience trop vite satisfaite. Elle appelle Ă  une action; elle nous pousse Ă  nous engager pour changer la situation, pour modifier les choses, en soulignant notre part de responsabilitĂ©. Toutefois, elle ne nous demande pas, comme le font certains prĂ©dicateurs de nous sentir coupables de tous les crimes qui se commettent dans l'univers, et d'accuser un paysan cĂ©venol pour ce qui se passe en ex Yougoslavie, ou en TchĂ©tchĂ©nie. Peut-on transposer, et dire que nous sommes responsables et non coupables du pĂ©chĂ©, et que nous sommes seulement coupables des pĂ©chĂ©s que nous commettons? Ce serait simplifier; la distinction entre responsabilitĂ© et culpabilitĂ© joue sur le plan de l'Ă©thique, mais pas sur celui de la religion, de la relation avec Dieu. De maniĂšre indissociable, nous subissons le pĂ©chĂ©, nous ne pouvons pas l'Ă©viter, et nous le suscitons, nous l'entretenons et l'augmentons. Le pĂ©chĂ©, la sĂ©paration d'avec Dieu qui fausse notre existence se prĂ©sente toujours Ă  la fois comme quelque chose qui nous arrive et comme quelque chose que nous faisons. Nous ne nous en sortons qu'en dĂ©couvrant que le Christ nous dĂ©livre Ă  la fois des fatalitĂ©s qui pĂšsent sur nous et des culpabilitĂ©s que nous portons. Conclusion Il me reste juste un mot de conclusion, mais un mot que je crois important en particulier pour ceux d'entre vous qui auront ou qui ont la responsabilitĂ© de prĂȘcher. Je vous ai dit en commençant que le pasteur de la petite anecdote du dĂ©but avait raison d'ĂȘtre contre le pĂ©chĂ©, mais non pas contre le pĂ©cheur. La fonction de la prĂ©dication consiste Ă  annoncer la bonne nouvelle Ă©vangile, je le rappelle, veut dire bonne nouvelle du salut, de la grĂące, du pardon, de l'effacement du pĂ©chĂ©, et non la mauvaise nouvelle de la culpabilitĂ© humaine. Une prĂ©dication vraiment Ă©vangĂ©lique ne met pas en accusation les gens, ne se complaĂźt pas Ă  dĂ©noncer leurs insuffisances, Ă  les accabler. Je fais deux remarques pour expliquer cette affirmation. 1. PremiĂšrement, on ne dĂ©couvre pas la rĂ©alitĂ© de la grĂące Ă  partir de la conscience du pĂ©chĂ©. Au contraire, c'est l'annonce et la rĂ©ception de la grĂące qui nous font dĂ©couvrir que nous sommes pĂ©cheurs. J'explique cela par une comparaison. Quand Ă  14 ou 15 ans, ma vue a baissĂ© petit Ă  petit, et que progressivement je suis devenu myope, je ne m'en suis pas aperçu; un examen mĂ©dical a dĂ©celĂ© ma myopie, on m'a prescrit des lunettes ; quand je les ai mises sur mon nez je me suis brusquement rendu compte combien j'y voyais mal sans elles. De mĂȘme, on prend conscience du pĂ©chĂ© lorsqu'on est justifiĂ©. 2. DeuxiĂšmement, il faut se souvenir que le Christ vient pour des coupables, pour des malades, pas pour des justes et des bien portants. À la diffĂ©rence de Jean-Baptiste, il Ă©prouve de la compassion pour eux. Il veut les soulager, les rĂ©conforter, les guĂ©rir, pas les accuser et les accabler. La prĂ©dication a pour fonction, pour mission de rappeler que lĂ  oĂč le pĂ©chĂ© abonde, la grĂące surabonde et que le chrĂ©tien est simul peccator, simul justus toujours et tout le temps pĂ©cheur pardonnĂ©. Elle doit avoir une tonalitĂ© positive, encourageante et non pas nĂ©gative, dĂ©courageante. Elle ne doit pas faire peser sur les auditeurs le poids de leur faute, mais l'ĂŽter, le faire disparaĂźtre en leur annonçant que le Christ les en dĂ©livre. Ne l'oubliez jamais; vous n'avez pas Ă  prĂȘcher le pĂ©chĂ©, mais la grĂące. AndrĂ© Gounelle Notes * Dogmatique, 2, p. 205. * ThĂ©ologie de l'espĂ©rance, Accueil» “Dieu qui visite la faute des pĂšres sur les fils” (Ex 20,5). En marge d’un livre rĂ©cent de B.M. Levinson En marge d’un livre rĂ©cent de B.M. Levinson AccĂšs Ă  distance ? Lemaistre de Sacy - 1701 - SAC DeutĂ©ronome ne les adorerez et ne les servirez point. Car je suis le Seigneur, votre Dieu ; un Dieu jaloux, qui punis l’iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusqu’à la troisiĂšme et quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent ;David Martin - 1744 - MARDeutĂ©ronome ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, le [Dieu] Fort qui est jaloux, [et ] qui punis l’iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants, jusqu’à la troisiĂšme et Ă  la quatriĂšme [gĂ©nĂ©ration] de ceux qui me - 1811 - OSTDeutĂ©ronome ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants, jusqu’à la troisiĂšme et Ă  la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent ;Ancien Testament Samuel Cahen - 1831 - CAHDeutĂ©ronome ne te prosterneras pas devant elles, tu ne les serviras pas, car je suis l’Éternel ton Dieu, Dieu jaloux, rappelant l’iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusqu’à la troisiĂšme et quatriĂšme gĂ©nĂ©ration pour mes ennemis ;Les Évangiles de FĂ©licitĂ© Robert de Lamennais - 1846 - LAMDeutĂ©ronome verset n’existe pas dans cette traduction !Perret-Gentil et Rilliet - 1869 - PGRDeutĂ©ronome ne les adoreras point et ne te laisseras point aller Ă  les servir, car je suis l’Éternel, ton Dieu, un Dieu jaloux qui chĂątie l’iniquitĂ© des pĂšres sur les fils et sur la troisiĂšme et sur la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssentBible de Lausanne - 1872 - LAUDeutĂ©ronome ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, visitant l’iniquitĂ© des pĂšres sur les fils, et sur la troisiĂšme et sur la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent,Nouveau Testament Oltramare - 1874 - OLTDeutĂ©ronome verset n’existe pas dans cette traduction !John Nelson Darby - 1885 - DBYDeutĂ©ronome ne t’inclineras point devant elles et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui visite l’iniquitĂ© des pĂšres sur les fils, et sur la troisiĂšme et sur la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent,Nouveau Testament Stapfer - 1889 - STADeutĂ©ronome verset n’existe pas dans cette traduction !Bible AnnotĂ©e - 1899 - BANDeutĂ©ronome ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, punissant les crimes des pĂšres sur les fils, sur la troisiĂšme et sur la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration pour ceux qui me haĂŻssent,Ancien testament Zadoc Kahn - 1899 - ZAKDeutĂ©ronome ne te prosterneras point devant elles, tu ne les adoreras point car moi seul, l’Éternel, je suis ton Dieu, Dieu jaloux, qui poursuis le crime des pĂšres sur la troisiĂšme et la quatriĂšme gĂ©nĂ©rations, pour ceux qui m’offensent,Glaire et Vigouroux - 1902 - VIGDeutĂ©ronome ne les adoreras et ne les serviras point. Car je suis le Seigneur ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punit l’iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusqu’à la troisiĂšme et la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent ;Bible Louis Claude Fillion - 1904 - FILDeutĂ©ronome ne les adorerez et ne les servirez point. Car Je suis le Seigneur votre Dieu, un Dieu jaloux, qui punit l’iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusqu’à la troisiĂšme et la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui Me haĂŻssent;Louis Segond - 1910 - LSGDeutĂ©ronome ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusqu’à la troisiĂšme et Ă  la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent,Nouveau Testament et Psaumes - Bible Synodale - 1921 - SYNDeutĂ©ronome verset n’existe pas dans cette traduction !Bible Augustin Crampon - 1923 - CRADeutĂ©ronome ne te prosterneras point devant eux et ne les serviras point ; car moi, Yahweh, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, punissant l’iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants, sur la troisiĂšme et sur la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration, pour ceux qui me haĂŻssent,Bible Pirot-Clamer - 1949 - BPCDeutĂ©ronome ne te prosterneras pas devant elles et ne les honoreras pas, car moi, Yahweh, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, punissant l’iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants et les descendants jusqu’à la troisiĂšme et quatriĂšme gĂ©nĂ©ration pour ceux qui me haĂŻssent,Bible de JĂ©rusalem - 1973 - JERDeutĂ©ronome ne te prosterneras pas devant ces dieux ni ne les serviras. Car moi, YahvĂ©, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis la faute des pĂšres sur les enfants, les petits-enfants et les arriĂšre-petits-enfants, pour ceux qui me haĂŻssent,Nouveau Testament Osty et Trinquet - 1974 - TRIDeutĂ©ronome verset n’existe pas dans cette traduction !Segond Nouvelle Édition de GenĂšve - 1979 - NEGDeutĂ©ronome ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusqu’à la troisiĂšme et Ă  la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent,Bible AndrĂ© Chouraqui - 1985 - CHUDeutĂ©ronome ne te prosterneras pas devant elles, tu ne les serviras pas, oui, moi-mĂȘme, IHVH-AdonaĂŻ, ton ElohĂźms, l’Él ardent, je sanctionne le tort des pĂšres sur les fils, sur les troisiĂšmes et sur les quatriĂšmes, pour mes Évangiles de SƓur Jeanne d’Arc - 1990 - JDCDeutĂ©ronome verset n’existe pas dans cette traduction !Les Évangiles de Claude Tresmontant - 1991 - TREDeutĂ©ronome verset n’existe pas dans cette traduction !Bible des Peuples - 1998 - BDPDeutĂ©ronome ne te prosterneras pas devant celles-ci et tu ne les serviras pas, car moi, YahvĂ© ton Dieu, je suis un Dieu jaloux. Je punis la faute des pĂšres sur les fils, les petits-fils et les arriĂšre-petits-fils lorsqu’ils me 21 - 2007 - S21DeutĂ©ronome Tu ne te prosterneras pas devant ces choses et tu ne les serviras pas, car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux. Je punis la faute des pĂšres sur les enfants jusqu’à la troisiĂšme et Ă  la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me dĂ©testent,King James en Français - 2016 - KJFDeutĂ©ronome ne t’inclineras pas devant elles, et tu ne les serviras pas; car moi, le SEIGNEUR ton Dieu, suis un Dieu jaloux, visitant l’iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants, jusqu’à la troisiĂšme et Ă  la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent,La Septante - 270 avant JĂ©sus-Christ - LXXDeutĂ©ronome Ï€ÏÎżÎșÏ…ÎœÎźÎ”Îč Î±áœÎżáż– ÎżáœÎŽáœČ Όᜎ Î»Î±ÏÎ”Ïáżƒ Î±áœÎżáż– ᜅÎč áŒÎłÏŽ ΔጰΌÎč ÎșύρÎčÎż ᜁ ΞΔ ÎżÏ… ΞΔ᜞ ζηλᜎ áŒ€Ï€ÎżÎŽÎčÎŽÎżáœș áŒÎŒÎ±ÏÎŻÎ± παέρΜ ጐπ᜶ έÎșΜα ጐπ᜶ ÏÎŻÎ·Îœ Îșα᜶ Î”ÎŹÏÎ·Îœ ÎłÎ”ÎœÎ”áœ°Îœ οῖ ÎŒÎčÎżáżŠÎŻÎœ Vulgate - 1454 - VULDeutĂ©ronome adorabis ea et non coles ego enim sum Dominus Deus tuus Deus aemulator reddens iniquitatem patrum super filios in tertiam et quartam generationem his qui oderunt meAncien testament hĂ©breu - Biblia Hebraica Stuttgartensia - 1967 - BHSDeutĂ©ronome ŚœÖžŚ”Ö¶Ö–ŚÖź Ś•Ö°ŚœÖčÖŁŚ ŚȘÖžŚąÖžŚ‘Ö°Ś“Ö”Ö‘ŚÖ’ Ś›ÖŒÖŽÖŁŚ™ ŚÖžŚ ÖčŚ›ÖŽÖžŚ™ Ś™Ö°Ś”Ś•ÖžÖ€Ś” ڐֱڜÖčŚ”Ö¶ÖšŚ™ŚšÖžÖ™ ŚÖ”ÖŁŚœ Ś§Ö·Ś ÖŒÖžÖ”Ś Ś€Ö ÖŒÖčŚ§Ö”Ś“ ŚąÖČŚ•ÖčÖšŚŸ ŚÖžŚ‘ÖčÖ§Ś•ŚȘ ŚąÖ·ŚœÖŸŚ‘ÖŒÖžŚ ÖŽÖ›Ś™Ś Ś•Ö°ŚąÖ·ŚœÖŸŚ©ŚÖŽŚœÖŒÖ”Ś©ŚÖŽÖ„Ś™Ś Ś•Ö°ŚąÖ·ŚœÖŸŚšÖŽŚ‘ÖŒÖ”ŚąÖŽÖ–Ś™Ś ŚœÖ°Ś©Ś‚ÖčŚ Ö°ŚÖžÖœÖ‘Ś™ŚƒNouveau testament grec - 2010 - SBLGNTDeutĂ©ronome verset n’existe pas dans cette traduction ! Cher Pasteur John, dans Exode 20.5, que signifie le fait que Dieu punit la faute des pĂšres sur les enfants? S’agit-il de “pĂ©chĂ©s gĂ©nĂ©rationnels” ou de
FERMER Filtrer parmi les 3177 rĂ©sultats SĂ©ries texte SĂ©rie texte sĂ©rietexte30j Ces animaux qui nous enseignent mer te le raconteront » Job L’homme aurait-il quelque chose Ă  apprendre de la part des bĂȘtes ? Or, avec humour, Dieu nous invite Ă  nous laisser instruire par les bĂȘtes. Qui est le plus savant ? Soyons humbles et acceptons, comme Dieu nous le recommande, d’aller Ă  l’école de ces animaux mentionnĂ©s dans la Bible. Paul Calzada SĂ©rie texte sĂ©rietexte7j Qui dis-tu que je suis ? Je tiens Ă  dĂ©dicacer ce parcours Ă  l’homme le plus encourageant de la terre, Ă  mon ami, Ă  mon grand frĂšre divinitĂ© ». Celui qui m’a vu a vu le PĂšre ». Jean 14 Jour 5 Dieu est Esprit Les attributs de Dieu le Saint-Esprit, la conscience », la sagesse votre ĂȘtre, l’esprit, l’ñme et le corps, soit conservĂ© irrĂ©prochable ». 1 Thessaloniciens. 5 Jour 7 Moi, mon corps La purification de mon corps, offrande d’amour. Puisque celui qui vous a appelĂ©s est Freddy de Coster Lifestyle Message texte Lifestyle Si tu veux trouver, cherche ! La plupart du temps, ils avaient la rĂ©ponse Ă  portĂ©e de main, ou plutĂŽt Ă  portĂ©e d’yeux. A la maison, c’est moi. » Cherchez et vous trouverez » Matthieu Si l’on veut trouver, il faut chercher. une merveilleuse promesse attachĂ©e Ă  cet encouragement Ă  chercher la face de Dieu Cherchez et vous trouverez » Matthieu . Anne Bersot Message texte Lifestyle 5 principes qui vous rendront inĂ©branlable - partie 2 C’est bien dans les Ă©preuves que ma foi a Ă©tĂ© fortifiĂ©e, que mon amour pour Dieu et mon attachement Ă  Voici les 3 derniers principes Ă  mettre en place dans notre vie. â›Ș Principe 3 - Rester attachĂ©e Ă  l “stratĂ©gie” du chrĂ©tien victorieux repose sur ce verset de Jacques . 1 Pierre JĂ©sus nous a montrĂ© comment faire, lorsqu’il s’est retrouvĂ© dans le dĂ©sert. sur l’obĂ©issance nous conduit Ă  la repentance et Ă  la victoire sur ce pĂ©chĂ© D' Ă©touffer la peur en se Lisa Giordanella Message texte Lifestyle "Dieu, comment m’aimes-tu ?" Dieu nous transforme Ă  son image, et si les 7 traits de caractĂšre de Daniel vous ont donnĂ© envie de J’aimerais vous entraĂźner Ă  le vivre Ă  travers ce texte
 Dieu m’a fait la grĂące de me donner une image parfois de la peine Ă  le croire, Ă  se l’approprier, tout simplement Ă  LE VIVRE. un divorce On a Ă©tĂ© abandonnĂ© Ă  la naissance On a reçu un mauvais concept de l’amour de Dieu On n’a Et lĂ , il m’a demandĂ© de regarder Ă  gauche et Ă  droite. Lisa Giordanella Message texte Lifestyle Le timing parfait ✘ Je le prie selon sa volontĂ© ✘Je calque mes priĂšres selon Sa parole ✘ Je persĂ©vĂšre davantage ✘ Je m’attache En rĂ©alitĂ©, la Bible nous explique qu’il y a des Ă©tapes... JĂ©sus qui a TOUT accompli pour nous sur la croix ? rĂšgne, lieu invisible, mais Dieu est partout il y a aussi 7 â€œĂ©tages” du 1er au 7Ăšme ciel. ce qui va conditionner notre engagement suivant la condition Ă  respecter pour la livraison ! Lisa Giordanella 0258 Message texte Lifestyle 3 astuces pour avancer quand rien ne bouge C'est vrai, la vie ne se dĂ©roule pas toujours comme on l’a prĂ©vu. ça peut ĂȘtre difficile quelquefois Psaumes Mais au verset 24, il reconnaĂźt la toute puissance de Dieu “ T u me conduis selon ton C’est ce que faisait Salomon “Mais voici la pensĂ©e que je me rappelle Ă  moi-mĂȘme, la raison pour laquelle j’aurai de l’espĂ©rance” Frapper aux portes sans se dĂ©courager JĂ©sus nous rappelle dans Mathieu Continuez Ă  chercher, Ă  passer des entretiens, la bĂ©nĂ©diction arrive, redressez-vous. Christine Piauger Message texte Lifestyle "Toujours joyeux" facile Ă  dire ! La Bible nous apprend, que mĂȘme triste, on peut ĂȘtre content. EcclĂ©siaste Ah bon ?! Il y a deux types de joie la joie qu’offre notre sociĂ©tĂ© et la joie selon Dieu . Cette joie-lĂ  conduit directement Ă  l’esclavage, Ă  la mort, comme nous l’explique la Parole dans les Et que l’un conduit Ă  la joie de l’Éternel et l’autre Ă  une tristesse indĂ©lĂ©bile. Toutes les conditions pour avoir la vie - la joie - sont rĂ©unies ici obĂ©issance, attachement, conditions Lisa Giordanella Message texte Lifestyle Laisse-toi transformer en millĂ©sime ! J’aime beaucoup la magnifique rĂ©gion Bordelaise. suis dans la rĂ©gion. Certains, selon l’origine, la qualitĂ© du raisin et le soin apportĂ© Ă  le produire, deviendront de vĂ©ritables Jean Nous sommes la crĂ©ation de Dieu, semblable Ă  un raisin, Ă  ceci prĂšs, que nous dĂ©cidons ce que Comme le sarment ne peut de lui-mĂȘme porter du fruit, s'il ne demeure attachĂ© au cep, ainsi vous ne le Ludovic Caprin Message texte Lifestyle Tout est Ă  toi si...! Dieu a manifestĂ© premiĂšrement son amour pour nous en nous offrant son Fils JĂ©sus pour le pardon, la dĂ©livrance Puis, sous forme de promesses qu’Il nous a dĂ©jĂ  donnĂ©es en hĂ©ritage avec la premiĂšre alliance sous Abraham Jean 3. bon, agrĂ©able et parfait se rĂ©sume Ă  faire la volontĂ© de Dieu. , mais on fait tout par amour pour notre Sauveur et Seigneur
 Que notre cƓur s’attache Ă  lui chaque jour Lisa Giordanella Message texte Lifestyle Etes-vous un panier percĂ© ? J’étais lĂ  pour faire plaisir Ă  mes filles. La premiĂšre a passĂ© tout son argent en crĂšme glacĂ©e et bonbons. La deuxiĂšme a gardĂ© ses sous, ne trouvant rien Ă  son goĂ»t ou dans ses moyens, et la derniĂšre a achetĂ© La crĂšme glacĂ©e de la premiĂšre a fondu et s’est Ă©vaporĂ©e dans son estomac. nous dit de ne pas nous faire avoir par ce piĂšge, mais de nous amasser des trĂ©sors dans le ciel et d’y attacher Anne Bersot La Question Taboue Message texte La question taboue Le sexe avant le mariage est-il pĂ©chĂ© ? `D'aprĂšs 1 Corinthiens , la rĂ©ponse est clairement oui Toutefois, pour Ă©viter toute immoralitĂ© Pour rĂ©sumer, 1 Corinthiens dit que, puisque les hommes ne savent pas se contrĂŽler et qu'il y a tant Mais les couples doivent comprendre que Dieu a d'abord prĂ©vu la sexualitĂ© pour faire des enfants. Par consĂ©quent, un couple qui a des rapports sexuels avant le mariage pĂšche Ă  la fois en profitant de de la structure familiale que Dieu a prĂ©vue pour chaque enfant. Le sexe avant le mariage est-il pĂ©chĂ© ? Sur un total de participants Dites-nous en commentaire pourquoi avoir fait ce choix ! Partager La question taboue Message texte La question taboue Le chrĂ©tien doit-il donner la dĂźme ? La pratique de donner la dĂźme Ă  Dieu, c'est-Ă -dire la dixiĂšme partie de son revenu, est une trĂšs vieille dĂźme de tout au sacrificateur MelchisĂ©dek GenĂšse ; HĂ©breux . Plus tard, Jacob dĂ©cida aussi de donner la dĂźme Ă  Dieu GenĂšse . À part six autres textes dans HĂ©breux , oĂč il est question d'Abraham, le mot dĂźme ne se trouve sous la Nouvelle Alliance, qui est une " alliance plus excellente " HĂ©breux ; ? Jean-Claude Guillaume Message texte La question taboue Peut-on tutoyer Dieu ? WikipĂ©dia L'usage du vous a longtemps prĂ©dominĂ© dans la sociĂ©tĂ© française, jusqu'Ă  la fin du 18e siĂšcle Comment s’adresser Ă  Dieu ? Exode hiĂ©rarchie Celui qui demeure sous l'abri du TrĂšs-Haut repose Ă  l'ombre du Tout-Puissant. L'esprit de Dieu m'a créé, et le souffle du Tout Puissant m'anime. Concernant Dieu, si on reprend les Ă©lĂ©ments attachĂ©s Ă  chaque pronom, il est bien difficile de trancher Peut-on tutoyer Dieu ? Sur un total de participants Dites-nous en commentaire pourquoi avoir fait ce choix ! Partager Elisabeth Dugas Message texte La question taboue Dieu approuve-t-il nos passions ? Comment doit se situer le chrĂ©tien par rapport Ă  cela ? Il y a dans la Bible 13 versets qui mentionnent passion , passions , passionnĂ©e ; tous expriment une notion profondĂ©ment nĂ©gative, appartenant au pĂ©chĂ©, Ă  la nature humaine dĂ©chue, au comportement charnel " 
 passions infĂąmes " Rom ; " 
 passions des pĂ©chĂ©s " Rom ; " 
 crucifiĂ© la S'il est lĂ©gitime de se fixer des buts, d'y attacher un trĂšs grand intĂ©rĂȘt et de montrer de la tĂ©nacitĂ© Jean-Claude Guillaume Message texte La question taboue Les femmes peuvent-elles porter un pantalon Ă  l’église ? qui en 1972 dĂ©frayait dĂ©jĂ  la chronique, lorsqu’une jeune attachĂ©e parlementaire s’était vu interdire Comme Ă  l'AssemblĂ©e Nationale, dans nos Ă©glises, la question du code vestimentaire Ă  adopter, lequel Alors, j’avoue que le dimanche ma tendre moitiĂ© me pose toujours la question relative Ă  la dĂ©cence de Mais malheur Ă  celui qui en est la cause. Il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attache au cou une grosse pierre et qu’on le jette dans la mer, François Bernot Message texte La question taboue Dieu punit-il encore par la mort ? JĂ©sus, Ă©tait consacrĂ© Ă  Dieu dĂšs sa naissance miraculeuse Marc ; Luc et Luc . Il annonce la venue imminente du Messie attendu par les juifs Marc . du Seigneur JĂ©sus Luc . On peut alors se poser la question Pourquoi Dieu a-t-il rĂ©pondu favorablement Ă  la priĂšre d'EzĂ©chias Un chrĂ©tien qui s'est attachĂ© au Seigneur JĂ©sus, et qui croit dans la vie Ă©ternelle, ne peut pas juste Elisabeth Dugas Message texte La question taboue Existe-t-il un modĂšle biblique du couple ? Que dit exactement la Bible Ă  ce sujet ? Malachie ; Matthieu ; Marc ; 1 Corinthiens ; ÉphĂ©siens . de fidĂ©litĂ© ne soit pas prĂ©sente dans le texte de prime abord, elle est implicite dans l'action de "s'attacher mutuelle, surtout en matiĂšre de sexualitĂ© 3- DurabilitĂ© Cet attachement n'a pas de limite temporelle Le rĂŽle actif de l'homme en GenĂšse qui doit quitter son pĂšre et sa mĂšre et s'attacher Ă  sa femme Existe-t-il un modĂšle biblique du couple ? Sur un total de participants Dites-nous en commentaire pourquoi avoir fait ce choix ! Partager Guillaume Bourin Message texte La question taboue Boire de l'alcool est-il pĂ©chĂ© ? 7, 14, Proverbes ÉsaĂŻe 22, Elle n'interdit cependant EcclĂ©siaste dit va [
] boire ton vin dans la gaietĂ©. » Selon le Psaume 104, aux versets 14-15 À la lumiĂšre de ces principes, il serait extrĂȘmement difficile pour un chrĂ©tien de dire qu'il abuse d'alcool JĂ©sus a changĂ© de l'eau en vin. C'est l'Ă©briĂ©tĂ© et la dĂ©pendance Ă  l'alcool que les chrĂ©tiens doivent absolument Ă©viter ÉphĂ©siens La question taboue Message texte La question taboue Dieu guĂ©rit-il encore aujourd'hui ? Connaissez-vous des gens qui ont Ă©tĂ© guĂ©ris suite Ă  la priĂšre ? Dieu ne promet pas de nous guĂ©rir Ă  chaque fois que nous sommes malades 2 Corinthiens . guĂ©rir ou d’ĂȘtre guĂ©rie voir Matthieu . Nous restons attachĂ©s Ă  cette parole qui habite nos coeurs. » La requĂȘte de A. Edens ElvĂ©us Famille & co Message texte Couple Les 3 Ă©tapes pour construire un couple en bĂ©ton ! S’attacher l’un Ă  l’autre, en s’appliquant Ă  dĂ©couvrir ses points communs -3. ATTACHER L’attachement est un processus. L’attachement se transforme et grandit tout au long des diffĂ©rentes Ă©tapes de la vie pendant la lune S’attacher est un travail volontaire, celui de la construction de la vie de couple. Il ne faut pas donner Ă  Satan l’occasion de vous tenter " nous dit Paul en 1 Corinthiens 7/5. Famille je t'aime Message texte Jeune FaĂźtes-vous des rĂ©seaux sociaux vos idoles ? quel point beaucoup d’entre nous y sont attachĂ©s. Certains peuvent passer 4 Ă  6 h par jour connectĂ©s Ă  leur fil d’actualitĂ©. Mais avez-vous dĂ©jĂ  passĂ© 6 h par jour dans la lecture de la bible, la priĂšre, la louange et l’adoration EntraĂźnons-nous Ă  rester attachĂ©s au Seigneur 1 TimothĂ©e . la vanitĂ©, la superficialitĂ©, au mensonge et Ă  l’hypocrisie. Julie Boccovi Message texte Femme Ce que chaque femme devrait savoir avant de frĂ©quenter un homme Et que de douleurs aprĂšs, quand on se rend compte qu’on a fait confiance Ă  la mauvaise personne ! La valeur de quelque chose Ă  nos yeux se mesure par ce que nous sommes capables d’investir ou de dĂ©penser Il n’a pas peur de te cĂ©lĂ©brer publiquement. il ne te met pas la pression pour goĂ»ter Ă  ce que tu as Tu sais que cet homme t’accorde de la valeur quand il dĂ©laisse toutes les autres femmes pour s’attacher Matthieu Ton cƓur et ta vie sont prĂ©cieux. Aisha Betoko Message texte Couple 3 Ă©tapes pour un rendez-vous amoureux rĂ©ussi On ne ressent plus la fatigue, et ces effets ressemblent Ă  ceux d’une drogue. Certains deviennent accros Ă  la PEA, et c’est ainsi qu’ils multiplient les conquĂȘtes sans lendemains. 6 mois et 2 ans, puis cette hormone va diminuer, pour ĂȘtre remplacĂ©e par l’Ocytocine, l’hormone de l’attachement depuis de nombreuses annĂ©es et continuer Ă  fabriquer de la PEA. fait - Je te dis la partie de ton corps que je prĂ©fĂšre - Nous mĂ©ditons sur 1 corinthiens / nous Christine Piauger Message texte Femme Mamans, libĂ©rez-vous de la culpabilitĂ© ! Chroniques Bien que court, ce verset en dit long. Tout d’abord, il nous dit que c’est la mĂšre de Yaebets qui lui a donnĂ© son nom, ce qui laisse Ă  penser c’est le pĂšre qui en gĂ©nĂ©ral donnait le nom Ă  l’enfant La traduction littĂ©rale du nom qu’elle lui a de me focaliser sur mes erreurs GrĂące Ă  JĂ©sus qui a vaincu nos fautes Ă  la croix, au prix qui a Ă©tĂ© toute mon Ă©nergie vers ce qui est devant moi, je poursuis ma course vers le but pour remporter le prix attachĂ© Joyce Meyer Message texte Couple Si seulement mon conjoint avait la mĂȘme foi que moi ! DĂ©velopper le contentement Relisez 1 Corinthiens 7 Vous verrez comment votre foi suffit Ă  sanctifier votre mari, votre Ă©pouse, vos enfants, votre foyer. 1 Corinthiens Et si vous dĂ©veloppiez le contentement Semer la bienveillance et l’amour On rĂ©colte ce que l’on sĂšme Je vous encourage Ă  semer la bienveillance Vous aurez des rĂ©sultats, car il y a la touche de Dieu dans la bienveillance. Les dĂ©fis de la semaine Demandez Ă  Dieu d’identifier la situation la plus compliquĂ©e que vous vivez Rachel Dufour Message texte Couple 5 choses Ă  faire pour relancer l'amour dans son couple Cet amour-lĂ  est en gĂ©nĂ©ral centrĂ© sur soi, on a besoin de l’autre pour ĂȘtre bien. L’amour PHILAE C’est un amour fait d’émotions, et d’attachement. La plupart des couples, s’arrĂȘtent Ă  cette notion de l’amour. C'est le mot Agape qui est utilisĂ© dans 1 corinthiens "Il ne brisera pas le roseau qui se ploie, et il n’éteindra pas la lampe dont la mĂšche fume encore." Christine Piauger Message texte CĂ©libataire Les pires erreurs que les chrĂ©tiens cĂ©libataires font Certains cĂ©libataires chrĂ©tiens sont extrĂȘmement naĂŻfs quant Ă  la puissance des sentiments amoureux. incroyant vous change aprĂšs vous avoir déçu et que vous ayez compromis vos mƓurs ou endommagĂ© votre foi. 7. Dieu veut que les cĂ©libataires soient entiĂšrement dĂ©vouĂ©s Ă  JĂ©sus cf. 1 Corinthiens Je dis cela et propre Ă  vous attacher au Seigneur sans distraction. Pourtant, trop souvent nous nous attendons Ă  ce que d’autres personnes nous apportent la satisfaction Famille & co Message texte Femme J’ai enfin appris Ă  me connaĂźtre et Ă  m'accepter ! Avez-vous parfois le sentiment d’ĂȘtre la seule personne sur cette terre Ă  vous comprendre ? C’est pourquoi j’ai besoin Ă  la fin de la journĂ©e, lorsque je rentre chez moi, de m’isoler. De mĂȘme, pour amener la crĂ©ativitĂ© dans mes projets Ă  un autre niveau, j’ai besoin de ces moments de En toute occasion, il pardonne, il fait confiance, il espĂšre, il persĂ©vĂšre. 1 Corinthiens On m’a Embrassons ce mystĂšre que Dieu a attachĂ© Ă  notre personnalitĂ© ! Julie Boccovi Message texte Couple " Honorer sa femme " ... ou une des clĂ©s d'un mariage heureux ne soient pas interrompues . " 1 Pierre 3. 7 Si ce texte est beau en lui-mĂȘme, mais je dĂ©sire relever La femme a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă  l'homme pour ĂȘtre avec lui. femme. " 1 Corinthiens 7. 4 C'est ainsi que chacun dans le couple ne doit pas dominer sur l'autre, mais La Bible nous enseigne que l'honneur doit ĂȘtre rendu Ă  celui Ă  qui il est dĂ». Et cela pour le plaisir et Ă  la pleine gloire de Dieu. Edgar Cazaban Enseignements Message texte Enseignements bibliques Le secret du bonheur donc Ă  Dieu, et 
 » S’attacher Mais comment s’attacher Ă  Dieu ? Pourquoi s’attacher Ă  Dieu ? appris Ă  le connaĂźtre et Ă  s’attacher Ă  lui, quand on a reçu l’instruction et qu’il nous a rĂ©tablis 
 Ă  la croix ! Conclusion Dieu nous amĂšne A nous attacher Ă  lui en prenant une dĂ©cision A recevoir son instruction Emmanuel Duvieusart Message texte Enseignements bibliques L'Ă©trange clĂ© qui ouvre la porte du Royaume La Bible nous raconte l’histoire de quatre lĂ©preux pauvres en esprit » 2 Rois 7 . Lis 2 Rois . enfant avait un ballon attachĂ© Ă  sa jambe. On leur a attachĂ© des ballons autour de leur cheville, on leur a donnĂ© les instructions et le jeu a commencĂ© Alors, la petite fille Ă  qui le ballon Ă©tait attachĂ© s’est agenouillĂ©e et a soigneusement tenu son ballon David Porter Message texte Enseignements bibliques Qui aime beaucoup ? InvitĂ© dans la maison de Simon le Pharisien Luc , JĂ©sus affirme que, chez le disciple, il Ă  JĂ©sus Luc . C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux pĂ©chĂ©s sont pardonnĂ©s, puisqu Mais celui Ă  qui l’on pardonne peu, aime peu. » Luc . Et, en effet, les autres convives retiennent une chose Christ a le pouvoir de pardonner Luc LĂ , agit la conclusion de JĂ©sus Ta foi t’a sauvĂ©e, va en paix ! » Luc . Jean Hay Message texte Enseignements bibliques Pour la jeunesse, mais pas que
 Ă  la joie pendant les jours de ta jeunesse, marche dans les voies de ton cƓur et selon les regards de Paul nous exhorte Ă  fuir les passions de la jeunesse, Ă  rechercher la justice, la foi, la charitĂ©, Il nous faut rester attachĂ©s Ă  la maison de notre PĂšre cĂ©leste. Cependant, on ne regrettera jamais de rester attachĂ© au Dieu de notre salut. L’exemple d’Eutychus. Actes Un pied dans l’église, l’autre dans le monde ? Non. Jean-Marc Ferez Message texte Enseignements bibliques Il y aura une fin de toutes choses La fin de toutes choses est proche, soyez donc sensĂ©s et sobres en vue de la priĂšre 1 Pierre Pierre Le contexte immĂ©diat du verset 7 est ne pas faire la volontĂ© des paĂŻens mais celle de Dieu versets En vue du service de celui dont le rĂšgne n’aura pas de fin Luc , Ă  comparer avec Daniel . La sagesse , au lieu d’ĂȘtre celle qui a donnĂ© la croix 1 Corinthiens , sera des principes de Jean Hay Message texte Enseignements bibliques Juger ou ne pas juger ? JĂ©sus ne dira t-il pas dans Jean 7/24 "ne jugez pas selon l’apparence mais jugez selon la justice" Il Nous devons amener le prĂ©venu » Ă  rĂ©aliser sa situation, Ă  la confesser, Ă  la dĂ©laisser et ainsi Ă  avec droiture de cƓur Psaumes 58/2 3 non selon les apparences 1 Samuel 16/7 , Jean 7 /24 4 Regardez comment il entraĂźnera, mĂȘme, toute sa famille dans la mort ! JosuĂ© ch 7 . Eglises jugĂ©es par le Seigneur l’église de Pergame qui tolĂ©rait des gens attachĂ©s Ă  la doctrine de Balaam Robert Hiette Message texte Enseignements bibliques Le Retour de Christ y-a-t-il plusieurs scĂ©narios possibles ? la rĂ©vĂ©lation et la connaissance que Dieu nous offre Les choses cachĂ©es sont Ă  l’Eternel, notre Dieu Cela nous incite Ă  rester dans l’humilitĂ©, sans faire dire Ă  la Bible ce qu'elle ne dit pas ! Le 6Ăšme point mĂ©rite la remarque suivante Le Seigneur a donnĂ© 7 signes de Son retour, et Il dĂ©sire que foi de l’Eglise, 6 la disparition de toute loi dans le monde, 7 le dernier signe avant l'avĂšnement Les 7 certitudes et les 7 points ci-dessus suffisent pour nous situer dans le calendrier de Dieu ». Claude Frank Message texte Enseignements bibliques Dieu pourvoit Ă  nos besoins ! -7 . Son mari, disciple d'un prophĂšte, attachĂ© Ă  l'Éternel, est mort. Il la laisse sans ressource, avec deux enfants Ă  charge, et aussi quelques dettes. Cette femme va trouver auprĂšs du prophĂšte, la solution divine Ă  sa disette. C'est Ă  ce moment oĂč tout semblait s'Ă©crouler, que Dieu nous a parlĂ© par la bouche d'un jeune homme que Jean-Michel Roger Message texte Enseignements bibliques La saintetĂ© de Dieu attire ! Souverain sacrificateur saint, innocent, immaculĂ©, sĂ©parĂ© des pĂ©cheurs HĂ©breux , il a souffert Apocalypse . saint pour l’Éternel ton Dieu DeutĂ©ronome . ÉsaĂŻe . C’est pourquoi la Bible ne prĂ©sente pas la saintetĂ© de Dieu comme un contrepoids Ă  son amour. Jean Hay
MariaBesançon Si Dieu est bon, pourquoi la mort ? Quand l'intelligence cherche la foi Pour qui aborde les Ecritures bibliques, l’intelligence bute souvent sur des affirmations qui paraissent improbables ou dĂ©raisonnables.L’auteur propose une rĂ©flexion sur les questions que suscitent gĂ©nĂ©ralement les rĂ©cits bibliques : la bontĂ© d’un crĂ©ateur qui, depuis son rĂšgne de vie I - Grande preuve de l’identitĂ© d’Abraham et d'Akhenaton, le DeuxiĂšme Commandement reprend mot pout mot la rĂ©volution d’Akhenaton monothĂ©isme, interdiction des idoles, des images et des mutilations sexuelles “Les mutilations sexuelles fĂ©minines et masculines, le plus grand crime contre l'humanitĂ©.” - “Ca, c'est bien vrai !” Alain de Mijolla psychanalyste “Si MoĂŻse fut un Ă©gyptien, s’il transmit sa religion aux Juifs, ce fut celle d’Akhenaton, la religion d’Aton.” Sigmund Freud[1] Ce chapitre et les trois suivants sont de pure exĂ©gĂšse mais faisons un bref retour historique. SemenkhkarĂ© et/ou Toutankhamon, pharaon de la restauration d’Amon, fut celui “qui n’avait point connu Joseph” Exode 1 8. AĂż fut le vizir Ă  l’Ɠuvre derriĂšre lui eux. Partisan d’Amon et des mutilations sexuelles, il fut le pire ennemi d’Akhenaton et des HĂ©breux. Il provoqua l’Exode et exigea sous peine de mort les circoncisions d’Abram et du fils de MoĂŻse SĂ©thi 1er. Horemheb Aaron, demi-frĂšre de MoĂŻse, le seconda et lui succĂ©da. L’auteur du veau d’or continua en Égypte le retour au culte d’Amon et aux idoles Exode 32. Mais il ne put empĂȘcher son frĂšre, gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e, de diriger les rĂ©fugiĂ©s Ă  sa guise. “Dieu” des Dix Commandements, il accepta que le Second, comme nous allons le voir, officialise l’abolition de la circoncision chez les HĂ©breux. A sa mort, MoĂŻse devint pharaon pour une brĂšve pĂ©riode sous le nom de RamsĂšs 1er, fondant la dynastie ramesside. Le pacifisme de MoĂŻse est fidĂšle Ă  celui de son grand-pĂšre adoptif Akhenaton Abraham ; il prĂ©fĂ©ra marcher quarante ans dans le dĂ©sert plutĂŽt que d’envahir la Palestine et Ă©crit “La durĂ©e de notre voyage
 avait Ă©tĂ© de 38 ans. A cette Ă©poque, toute la gĂ©nĂ©ration guerriĂšre avait disparu
” DeutĂ©ronome 2 14 “Celui qui a les gĂ©nitoires Ă©crasĂ©es ou mutilĂ©es ne sera point admis dans l’assemblĂ©e du Seigneur.” DeutĂ©ronome 23 2 C'Ă©tait la gĂ©nĂ©ration des circoncis polythĂ©istes. Ces versets montrent que MoĂŻse haĂŻssait particuliĂšrement la circoncision Ă  cause de ses consĂ©quences psychosociologiques. Instruit par le coup d'Ă©tat contre Akhenaton et la tentative d'adoration du veau d'or, il n'accorde aucune confiance aux circoncis et leur refuse le droit de participer aux assemblĂ©es. La non-violence d'Akhenaton s’étendait Ă  l’éducation des enfants. ÉlevĂ© par une fille d’Akhenaton dans la religion abolitionniste des mutilations sexuel-les de son pĂšre, MoĂŻse a Ă©chappĂ© Ă  la circoncision. Une rumeur court, fondĂ©e sur quelques versets apocryphes des Livres de l’Exode et du LĂ©vitique, selon laquelle la circoncision ferait partie de la Loi de MoĂŻse. Elle est colportĂ©e par les Ă©vangiles, le livre des Mormons et Freud dans les deux premiers chapitres de MoĂŻse et le monothĂ©isme. Mais le contraire est un fait historique JosuĂ© 5 2-9. Le souvenir de la circoncision forcĂ©e de son fils cf. chapitre VI fut vivement prĂ©sent dans l’esprit de l’auteur des Dix Commandements. Ce fut un pĂšre humiliĂ©, blessĂ© dans la chair de sa chair et dans sa dignitĂ©, qui rĂ©digea la premiĂšre dĂ©claration historique des devoirs et droits de la personne humaine, Ă  valeur universelle, base de l’éthique Ă©lĂ©mentaire et des systĂšmes juridiques de toutes les dĂ©mocraties*. La Nouvelle Alliance respecte le corps humain et la vie “Ne commet point d’homicide.” Nous allons voir que DeuxiĂšme Commandement Exode 20 3-5 abolit la soumission de la personne humaine par la terreur de celui imposĂ© Ă  Abraham. Ce Commandement est la preuve archĂ©ologique-biblique que MoĂŻse fut un fidĂšle d'Akhenaton. Comme lui, en effet, il commence par interdire le polythĂ©isme et son culte des idoles et images Le dieu Amon-Min MusĂ©e du Louvre “Tu n’auras point d’autre Dieu que moi. Tu ne te feras point d’idole, ni une image quelconque de ce qui est en haut dans le ciel ou en bas sur la terre, ou dans les eaux au-dessous de la terre...” 20 3-4 Ce prĂ©cepte s’étend Ă  l’idolĂątrie du phallus et Ă  son complĂ©ment les mutilations sexuelles. Expression d'un culte du phallus masculin assorti de la destruction du phallus fĂ©minin, elles modifient, “en bas sur la terre”, “l’image” du corps humain. Le verset 5 va beaucoup plus loin “Tu ne te prosterneras point devant elles, tu ne les adoreras point ; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui poursuis le crime des pĂšres sur contre les enfants jusqu'Ă  la troisiĂšme et quatriĂšme gĂ©nĂ©rations ascendantes...” La conjonction “car” est capitale ; elle implique que “le crime des pĂšres” viole l'interdit de la fabrication d’idoles et d’images. Mais, dans la culture Ă©gyptienne, quel peut ĂȘtre le crime commis par les pĂšres qui modifie l'image de “ce qui est en bas sur la terre” et dont Dieu s'affirme jaloux sinon les mutilations sexuelles des enfants ? Les termes “sur les enfants” font donc partie de la pĂ©riphrase. Sachant qu’il ne pouvait y avoir de doute sur son sens, MoĂŻse l’a employĂ©e pour mettre l’emphase sur le fait que les mutilations sexuelles sont un crime. Elles sont donc rĂ©-abolies ; le Dieu de MoĂŻse n’est pas seulement jaloux des autres Dieux et de leurs reprĂ©sentations, il l’est aussi de toute altĂ©ration du corps humain. Il interdit le sacrifice humain perpĂ©trĂ© sur les enfants, sanglant hommage au polythĂ©isme, aux divinitĂ©s archaĂŻques, telluriques, de fertilitĂ© et de procrĂ©ation. Le Livre du DeutĂ©ronome, qui ne prescrit pas la circoncision, confirme “Tout ce que je vous prescris, observez-le exactement, sans y rien ajouter
” 13 1 Mais les religieux s’appuient sur Exode 34 dont le caractĂšre apocryphe est Ă©vident puisqu'il réécrit le verset 20 5 en le dĂ©naturant cf. le chapitre VI pour ne tenir compte ni de l’ordre des termes ni de la formulation exacte “le crime des pĂšres sur les enfants”. Ils l'interprĂštent comme s'il disait “qui poursuis sur les enfants
” soit “le crime du pĂšre” soit “les crimes des pĂšres” et condamnait donc la criminalitĂ© banale. C’est absurde PremiĂšrement, parce que si la phrase avait ce sens, elle aurait une de ces deux formulations, DeuxiĂšmement, le SixiĂšme Commandement “Ne commets point d’homicide.” condamne dĂ©jĂ  la criminalitĂ© ordinaire, TroisiĂšmement, on ne punit pas les enfants des criminels. Il serait aberrant qu’un commandement divin instaure une responsabilitĂ© familiale. Cela donnerait au terme jaloux le sens immodĂ©rĂ© de soupçonneux jusqu’à l’injustice. Seuls des conservateurs paranoĂŻaques ont pu concevoir une pareille idĂ©e contre laquelle ÉzĂ©chiel s’est insurgĂ© “
 le fils ne portera pas la faute du pĂšre, ni le pĂšre la faute du fils,
” 18 20 QuatriĂšmement, les rabbins ignorent le verset 20 22, tout proche “Si
 tu m’ériges un autel de pierre, ne le bĂątis pas en pierres de taille car en les touchant avec le fer, tu les as rendues profanes.” Le fer profanerait la pierre mais pas le corps humain ? ! CinquiĂšmement, Ă  la sortie d'Égypte, “le crime des pĂšres sur les enfants” ne pouvait dĂ©signer que le crime banal commis par tous les Égyptiens sur leurs enfants les mutilations sexuelles, excision et circoncision, Enfin, plusieurs invraisemblances de l’interprĂ©tation orthodoxe donnent Ă  penser qu’elle est inexacte - le DeuxiĂšme Commandement vient en second parce qu’une criminalitĂ© pĂ©do-sexuelle de masse offense Dieu de façon particuliĂšrement rĂ©prĂ©hensible. Stigmatisant les mutilations sexuelles comme crimes contre la crĂ©ation, il les punit de façon imprescriptible, recherchant les coupables dans toutes les gĂ©nĂ©rations encore en vie. La troisiĂšme et la quatriĂšme sont tout simplement les grands-pĂšres et les arriĂšre-grands-pĂšres. On ne voit pas pourquoi un Dieu courroucĂ© contre la criminalitĂ© ordinaire au point de punir les descendants s’arrĂȘterait prĂ©cisĂ©ment Ă  la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration. Mais dans l’autre sens, la punition s’arrĂȘte naturellement aux arriĂšre-grands-pĂšres. Pour rĂ©primer le plus grand et le plus banalisĂ© des crimes contre l’humanitĂ©, le lĂ©gislateur de gĂ©nie a inventĂ© la notion d’im-prescriptibilitĂ© trois millĂ©naires avant Nuremberg, - Dieu ne peut ĂȘtre jaloux que de sa propre crĂ©ation ; l’homme ne peut la modifier sans usurper sa place. “Tu n’auras pas d’autre Dieu que moi.” implique “Tu ne t’érigeras pas en Dieu en altĂ©rant ma crĂ©ation.”, - Dieu ne fait pas de discrimination entre les sexes ; il est impossible qu’il ait exclu les femmes en exigeant un signe d’alliance des seuls hommes, - Abraham a aussi circoncis IsmaĂ«l et la circoncision ne donne pas plus de droit sur Canaan aux Juifs qu’aux Arabes, - enfin, en rĂ©affirmant l’abolition des mutilations sexuelles, MoĂŻse sonne le glas de la terrible sanction de l’absence de circoncision l’exclusion des intacts. Une appartenance fondĂ©e sur un signe particulier avait instituĂ© chez les â€œĂ©lus” la discrimination et la sĂ©grĂ©gation. La “circoncision du cƓur” les remplace. Notre lecture du DeuxiĂšme Commandement confirme notre interprĂ©tation de GenĂšse 15. En effet, ce faisceau d’erreurs, de nĂ©gligences et de mensonges concordants masque la bonne interprĂ©tation pour dissimuler la condamnation des mutilations sexuelles par Abram et MoĂŻse. Ce commandement aurait dĂ» ĂȘtre “Tu ne circonciras pas.”, sa falsification intellectuelle aurait Ă©tĂ© impossi-ble. La pĂ©riphrase “le crime des pĂšres sur les enfants ” a permis aux partisans – et victimes – de la circoncision de le dĂ©naturer par une interprĂ©tation sacrilĂšge. Pour rĂ©tablir la circoncision, ses partisans ont tirĂ© le texte dans un contresens invraisemblable. Ils ont introduit un improbable double sens pour cacher que ce crime Ă©tait les mutilations sexuelles. Mais lorsqu’il dicte ses Commandements, l’Éternel ne s’amuse pas Ă  des doubles sens. D’autant plus qu’ici au SinaĂŻ, le contexte historique est l’abandon des mutilations sexuelles. Mais si les adeptes de la circoncision osĂšrent falsifier le sens du DeuxiĂšme Commandement pour les garçons, ils renoncĂšrent Ă  la monstrueuse et souvent mortelle excision des filles. “Dieu” a changĂ© d’avis entre l’Alliance avec Abraham et celle avec MoĂŻse. En rĂ©alitĂ©, ce ne fut pas le mĂȘme “Dieu”. La QuatriĂšme Alliance abolit la loi imposĂ©e Ă  Abraham parce que la loi ne peut pas parler contre la vie ; d’une part le prĂ©puce est la propriĂ©tĂ© de la personne humaine et l’enfant est une personne humaine, d’autre part c’est un organe sexuel et la circoncision est une mutilation, pour trois raisons la peau est un organe, le prĂ©puce n'est pas une peau morte, ce n'est pas un inutile repli de peau mais un organe protecteur Ă  double-face peau Ă  l'extĂ©rieur, muqueuse Ă  l'intĂ©rieur. Sans cette lĂšvre particuliĂšrement Ă©rogĂšne, la muqueuse du gland se kĂ©ratinise, devient une peau et perd de sa sensibilitĂ©. L’amour se fait muqueuse contre muqueuse, pour le plus grand plaisir des deux partenaires les Ă©pouses des circoncis se plaignent souvent de l'irritation provoquĂ©e par un gland calleux. Contre l’Alliance par la soumission de GenĂšse 17, le libĂ©rateur des HĂ©breux instaura l’Alliance entre Ă©gaux du grand judaĂŻsme, authentique et universel, qui abolit les mutilations sexuelles. Le DĂ©calogue est la premiĂšre dĂ©claration historique des devoirs et droits de l’homme. Les DeuxiĂšme et SixiĂšme Commandements dĂ©crĂštent le premier de ces droits, inaliĂ©nable et sacrĂ© le droit au corps. C’est pourquoi, comme Abram en GenĂšse 15, MoĂŻse scella la QuatriĂšme Alliance en substituant un sacrifice animal au sacrifice humain des mutilations sexuelles “Ceci est le sang de l’Alliance que l’Éternel a conclue avec vous touchant toutes ces paroles.” Exode 24 8 L’abolition des mutilations sexuelles fĂ©minines et masculine par Akhenaton narrĂ©e en GenĂšse 15 et le fait que le DeuxiĂšme Commandement de RamsĂšs 1er transcrit les rĂ©formes d’Akhenaton sont les grandes rĂ©vĂ©lations de ce livre la deuxiĂšme devrait faire les doutes soulevĂ©s par la premiĂšre. Les deux pharaons se sont insurgĂ©s contre l’alliance des pĂšres et des grands-pĂšres contre les enfants. Nous mettons fin au mythe de l'inscription de la circoncision dans la Loi de MoĂŻse. Selon Freud et quelques autres, il aurait Ă©tĂ© assassinĂ©, vraisemblablement parce qu’il ne voulait pas envahir la Palestine. MoĂŻse, JĂ©sus, Rabin, les fanatiques Juifs assassinent leurs leaders pacifistes. II - La version du DeuxiĂšme Commandement dans le Livre du DeutĂ©ronome confirme notre interprĂ©tation d'Exode 20 5 Par comparaison avec Exode 20 5, le biffage des termes ici soulignĂ©s de la version du DeuxiĂšme Commandement du Livre du DeutĂ©ronome exclut explicitement les enfants de la colĂšre divine “
 je suis ton Dieu, Dieu jaloux, qui poursuis le crime des pĂšres sur les enfants jusqu’à la troisiĂšme et la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration
” 5 9 Cela montre que la polĂ©mique sur la circoncision a commencĂ© avant que MoĂŻse ait brisĂ© les Tables de la Loi. Il obtint de l'Éternel une réécriture de ce commandement qui interdit la fausse interprĂ©tation. Celle-ci trouve son paradigme en Exode 34. III - Apocryphe, l’interprĂ©tation du DeuxiĂšme Commandement par Exode 34 falsifie Exode 20 5 Les adversaires de la circoncision ne dĂ©sarmant pas, ses partisans recoururent Ă  un stratagĂšme. Le chapitre 34 du Livre de l’Exode donne un exemple rare de la Bible commentant et modifiant l’un de ses versets. Il réécrit et commente longuement le verset 5 du chapitre 20 comme s'il sa version faisait problĂšme. Les versets 6-7 reprennent le DeuxiĂšme Commandement en le dĂ©naturant par des nouveautĂ©s soulignĂ©es, un changement dans l’ordre et la logique des idĂ©es, des substitutions, des suppressions et des contradictions “
 ADONAI est l’Être Ă©ternel, tout puissant, clĂ©ment, misĂ©ricordieux, tardif Ă  la colĂšre, plein de bienveillance et d’équitĂ© ; il conserve sa faveur Ă  la milliĂšme gĂ©nĂ©ration ; il supporte le crime, la rĂ©bellion, la faute, mais il ne les absout point ; il poursuit le mĂ©fait des pĂšres sur les enfants, sur les petits-enfants, jusqu’à la troisiĂšme et quatriĂšme descendance.” - PremiĂšre altĂ©ration, nous avons vu que le DeuxiĂšme Commandement se compose de deux parties avec un lien de cause Ă  effet qui fait de la seconde “le crime des pĂšres”, une violation de la rĂšgle instituĂ©e par la premiĂšre l’interdit de la fabrication d’images. Exode 34 ignore cette relation pour se contenter de gloser improprement sur la seconde partie, sans toujours prĂ©ciser pourquoi le “mĂ©fait” – cette fois-ci – des pĂšres devrait rejaillir sur les enfants. - DeuxiĂšme altĂ©ration, l’image du Dieu seulement dĂ©crit comme jaloux en Exode 20 est totalement nouvelle et bien contradictoire ; il semble que, dans leur souci d’imposer leur interprĂ©tation, les rĂ©dacteurs d’Exode 34 se sont empĂȘtrĂ©s dans leur commentaire ; il serait aberrant qu’un Dieu “clĂ©ment, misĂ©ricordieux, tardif Ă  la colĂšre, plein de bienveillance et d’équité  poursuive le mĂ©fait des pĂšres sur les enfants, sur les petits-enfants”. Ce serait lourdement injuste, comme l’a soulignĂ© ÉzĂ©chiel. - TroisiĂšme altĂ©ration, l’idĂ©e de jalousie est supprimĂ©e. Perspicaces, pour ne pas inquiĂ©ter le lecteur, les nouveaux rĂ©dacteurs la reprennent sept versets plus loin mais en la limitant, comme nous allons voir. - QuatriĂšme altĂ©ration, le verset 7 dĂ©nature le verset 20 5 en trois endroits “
 il supporte le crime, la rĂ©bellion, la faute, mais il ne les absout point ; il poursuit le mĂ©fait des pĂšres sur les enfants, sur les petits-enfants, jusqu’à la troisiĂšme et quatriĂšme descendance.” . La notion de “mĂ©fait des pĂšres”, dont la liste est Ă©numĂ©rĂ©e “le crime, la rĂ©bellion, la faute”, est substituĂ©e Ă  celle de “crime des pĂšres”. Élargissant et minimisant l’idĂ©e de crime, elle Ă©carte l’idĂ©e d’un crime particulier, Ă©vidente en Exode 20 5. Il s’agit d’exclure la bonne interprĂ©tation. . De plus et surtout, Exode 20 5 ne mentionnait pas les petits-enfants et parlait de “gĂ©nĂ©rations” et non de “descendance”. Cette addition et cette substitution ne permettent plus de considĂ©rer que le DeuxiĂšme Commandement interdit les mutilations sexuelles et punit les ascendants. Elles tranchent en faveur de l’inter-prĂ©tation orthodoxe d’une façon insistante et rĂ©pĂ©titive qui fait semblant de paraphraser le texte initial pour impressionner l’adversaire et tromper les faibles d’esprit. - CinquiĂšme altĂ©ration, le verset 14 rĂ©introduit l’idĂ©e d’un Dieu jaloux “
 tu ne dois point te courber devant une divinitĂ© Ă©trangĂšre, parce que l’Éternel a nom JALOUX
” C’est au sens de jaloux des autres Dieux, sans le deuxiĂšme motif de cette jalousie celui de l’altĂ©ration de la crĂ©ation par “le crime des pĂšres sur les enfants”. Cela boucle la boucle ; tout ce qui, dans Exode 20 3-6, pouvait contredire l’interprĂ©tation orthodoxe est soit intellectuellement soit matĂ©riellement falsifiĂ©. Exode 34 est un commentaire apocryphe d’Exode 20, destinĂ© Ă  accrĂ©diter cette interprĂ©tation. Cela prouve que l’interprĂ©tation vraie “Le stylet trompeur des scribes en a fait un mensonge !” JĂ©rĂ©mie 8 8 prĂ©valait avant la mort de MoĂŻse. Exode 34 est le paradigme de la falsification du DeuxiĂšme Commandement opĂ©rĂ©e par les partisans de la circoncision. Exode 34 est une preuve Ă©clatante de la justesse de notre interprĂ©tation d’Exode 20 5. Cette multiplication des réécritures du DeuxiĂšme Commandement tĂ©moigne de la vivacitĂ© de l’opposition entre partisans et adversaires de la circoncision. Elle montre que la premiĂšre rĂ©daction embarrassait fortement les premiers et atteste de la rĂ©sistance que la remise en vigueur de la circoncision a rencontrĂ©e. D’ailleurs, comme l’indique la dĂ©claration suivante de Saint Pierre, il semble que certaines familles continuĂšrent Ă  respecter l’interdiction de la circoncision par MoĂŻse “
d’anciens pharisiens devenus croyants intervinrent pour dire qu’il fallait circoncire les paĂŻens et leur enjoindre d’observer la loi de MoĂŻse
 Pierre se leva et dit 
 Pourquoi donc cherchez-vous Ă  Ă©prouver Dieu en voulant imposer aux disciples un joug que ni nos pĂšres ni nous-mĂȘmes n’avons pu porter ?’” Actes XV, 5-10 L’interprĂ©tation judaĂŻque du DeuxiĂšme Commandement est une falsification destinĂ©e Ă  perpĂ©tuer la circoncision Ă©gyptienne Ă  l’encontre de la religion hĂ©braĂŻque. [1] Freud S. L’homme MoĂŻse et la religion monothĂ©iste. Paris Gallimard ; 1986, p. 3. * MoĂŻse fut aussi le fondateur d’un des tout premiers systĂšmes juridictionnels Ă  trois degrĂ©s Exode 18 19-26. Cependant, les limites du leader charismatique qui d’un cĂŽtĂ© rassemblait son peuple pour lui rĂ©citer des poĂšmes, de l’autre n’hĂ©sitait pas Ă  commettre le gĂ©nocide des peuples qu’il rencontrait sur sa route, sont Ă©videntes. En particulier, une loi formulĂ©e Ă  la deuxiĂšme personne est celle d’un dictateur qui, s’affirmant Dieu, se rĂ©serve le droit de la violer.
Certes il souffrit les consĂ©quences de son acte dans sa situation familiale par les conflits et les drames avec ses enfants, entre ses enfants, mais la promesse de Dieu de faire asseoir un de ses fils sur le trĂŽne se rĂ©alisa dans la personne de Salomon, le bien-aimĂ© de l’Eternel, le fils de David et de Bath-ShĂ©ba. Ce fut la preuve du pardon de Dieu envers son serviteur.
PREMIER LIVRE DE SAMUEL 1 Il y avait un homme Ă  RamataĂŻm-Zofim*+, dans la rĂ©gion montagneuse d’ÉphraĂŻm+ ; il s’appelait Elkana+. C’était le fils de Jeroam, lui-​mĂȘme fils d’Élihou, fils de Tohou, fils de Zouf ; c’était un ÉphraĂŻmite. 2 Il avait deux femmes l’une s’appelait Anne, et l’autre Penina. Penina avait des enfants, alors qu’Anne n’en avait pas. 3 Chaque annĂ©e, Elkana quittait sa ville et montait Ă  Silo pour adorer* et pour offrir des sacrifices Ă  JĂ©hovah des armĂ©es+. C’est lĂ  que Hofni et FinĂ©as+, les deux fils d’HĂ©li, servaient comme prĂȘtres de JĂ©hovah+. 4 Un jour, Elkana offrit un sacrifice, et il en donna des morceaux Ă  Penina ainsi qu’à tous ses fils et Ă  toutes ses filles+. 5 À Anne, il donna un morceau de choix, parce qu’il aimait Anne plus que Penina. Toutefois, JĂ©hovah n’avait pas accordĂ© Ă  Anne d’avoir des enfants*. 6 Et Penina, sa rivale, chercha Ă  lui faire du mal. Elle n’arrĂȘta pas de se moquer d’elle parce que JĂ©hovah ne lui avait pas accordĂ© d’avoir des enfants. 7 C’est ce qu’elle faisait tous les ans chaque fois qu’Anne montait Ă  la maison* de JĂ©hovah+, sa rivale se moquait d’elle, et Anne pleurait et ne mangeait pas. 8 Alors son mari, Elkana, lui dit Anne, pourquoi pleures-​tu et pourquoi ne manges-​tu pas ? Pourquoi es-​tu si triste ? Est-​ce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils ? » 9 À la fin du repas, Anne se leva. Le prĂȘtre HĂ©li Ă©tait alors assis sur son siĂšge prĂšs de l’entrĂ©e du temple*+ de JĂ©hovah. 10 Anne Ă©tait profondĂ©ment peinĂ©e. Elle se mit Ă  prier JĂ©hovah+ et elle pleurait sans pouvoir s’arrĂȘter. 11 Elle fit ce vƓu Ô JĂ©hovah des armĂ©es, vois combien je souffre. Si tu te souviens de moi, ta servante, si tu ne m’oublies pas et que tu me donnes un fils+, je te le donnerai, JĂ©hovah, pour qu’il te serve tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera pas sur sa tĂȘte+. » 12 Tandis qu’elle priait JĂ©hovah longuement, HĂ©li regardait sa bouche. 13 Anne parlait dans son cƓur ; seules ses lĂšvres bougeaient et on n’entendait pas sa voix. HĂ©li pensa donc qu’elle Ă©tait ivre. 14 Il lui dit Combien de temps encore seras-​tu ivre ? ArrĂȘte de boire du vin. » 15 Anne lui rĂ©pondit alors Non, mon seigneur ! Je suis une femme* en grande dĂ©tresse ; je n’ai bu ni vin ni aucune autre boisson alcoolisĂ©e, mais je dis Ă  JĂ©hovah ce que j’ai dans le cƓur+. 16 Ne me prends pas pour une bonne Ă  rien ; c’est ma douleur et mon chagrin immenses qui m’ont poussĂ©e Ă  prier aussi longuement. » 17 Alors HĂ©li lui rĂ©pondit Va en paix, et que le Dieu d’IsraĂ«l te donne ce que tu as demandĂ©+. » 18 Et elle lui dit Merci pour la bontĂ© dont tu fais preuve Ă  l’égard de ta servante. » Puis elle s’en alla, elle mangea et la tristesse disparut de son visage. 19 Elkana et sa famille* se levĂšrent de bonne heure et allĂšrent se prosterner devant JĂ©hovah. Ensuite ils rentrĂšrent chez eux, Ă  Rama+. Elkana eut des relations sexuelles avec sa femme Anne, et JĂ©hovah prĂȘta attention Ă  elle*+. 20 Dans le courant de l’annĂ©e*, Anne fut enceinte et donna naissance Ă  un fils ; elle l’appela+ Samuel*, car, disait-​elle, c’est Ă  JĂ©hovah que je l’ai demandĂ© ». 21 Par la suite, Elkana monta Ă  Silo avec toute sa famille pour offrir Ă  JĂ©hovah le sacrifice annuel+ et pour lui prĂ©senter une offrande liĂ©e Ă  un vƓu*. 22 Anne, elle, n’y monta pas+, car elle avait dit Ă  son mari DĂšs que le garçon n’aura plus besoin d’ĂȘtre allaitĂ©, je l’y amĂšnerai. Il se prĂ©sentera devant JĂ©hovah et il restera lĂ -bas en permanence+. » 23 Elkana, son mari, lui avait rĂ©pondu Fais ce qui te semble ĂȘtre le mieux*. Reste Ă  la maison jusqu’à ce que tu l’aies sevrĂ©. Que JĂ©hovah rĂ©alise ce que tu viens de dire. » Anne resta donc Ă  la maison et elle allaita son fils jusqu’à ce qu’il soit sevrĂ©. 24 DĂšs que l’enfant fut sevrĂ©, elle l’emmena Ă  Silo avec un taureau de trois ans, un Ă©pha* de farine et une grande jarre de vin+. Et elle alla Ă  la maison* de JĂ©hovah, Ă  Silo+, avec son petit garçon. 25 Alors on tua le taureau, et le garçon fut prĂ©sentĂ© Ă  HĂ©li. 26 Puis Anne dit Pardon, mon seigneur ! Aussi vrai que tu es vivant, je suis la femme qui se tenait un jour ici prĂšs de toi pour prier JĂ©hovah+. 27 C’était pour avoir ce garçon que je priais, et JĂ©hovah m’a donnĂ© ce que je demandais+. 28 Et moi, en retour, je le prĂȘte Ă  JĂ©hovah. Pour tous les jours de sa vie, il sera prĂȘtĂ© Ă  JĂ©hovah. » Alors il* se prosterna lĂ , devant JĂ©hovah. 2 Puis Anne pria Mon cƓur se rĂ©jouit au sujet de JĂ©hovah+,ma force* grandit grĂące Ă  JĂ©hovah. Ma bouche s’ouvre toute grande contre mes ennemis,car je me rĂ©jouis de tes actes sauveurs. 2 Il n’y a personne qui soit saint comme JĂ©hovah,il n’y a personne qui soit comme toi+,il n’y a pas de rocher comme notre Dieu+. 3 ArrĂȘtez de parler avec orgueil ;que rien d’arrogant ne sorte de votre bouche,car JĂ©hovah est un Dieu qui sait tout+et il juge les actions avec justice. 4 Les arcs des hommes forts sont brisĂ©s,mais les hommes faibles reçoivent de la force+. 5 Ceux qui mangeaient bien doivent trouver du travail pour avoir du pain,mais les affamĂ©s ne souffrent plus de la faim+. La femme stĂ©rile a donnĂ© naissance Ă  sept fils+,mais celle qui avait beaucoup de fils est devenue stĂ©rile*. 6 JĂ©hovah tue et il garde en vie*,il fait descendre dans la Tombe* et il en fait remonter+. 7 JĂ©hovah fait devenir pauvre et il fait devenir riche+,il abaisse et il Ă©lĂšve+. 8 Il relĂšve le petit de la poussiĂšreet fait remonter le pauvre du tas de cendres*+pour les faire asseoir avec les princeset leur offrir une place d’honneur. À JĂ©hovah appartiennent les fondations de la terre+ ;sur elles, il pose le monde*. 9 Il veille sur les pas de ses fidĂšles+,mais les mĂ©chants seront tuĂ©s dans l’obscuritĂ©+,car ce n’est pas par la force que l’homme triomphe+. 10 JĂ©hovah anĂ©antira ceux qui combattent contre lui*+ ;pour exprimer sa colĂšre, il fera gronder le tonnerre dans le ciel+. JĂ©hovah jugera jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s de la terre+,il donnera du pouvoir Ă  son roi+et il fera grandir la force* de son oint*+. » 11 Puis Elkana retourna chez lui, Ă  Rama. Quant au garçon, il entra au service* de JĂ©hovah+ sous la direction du prĂȘtre HĂ©li. 12 Mais les fils d’HĂ©li Ă©taient des hommes corrompus+, ils n’avaient aucun respect pour JĂ©hovah. 13 Au lieu de se contenter de la portion que les prĂȘtres devaient recevoir du peuple+, voilĂ  ce qu’ils faisaient chaque fois que quelqu’un offrait un sacrifice, un serviteur du prĂȘtre venait au moment oĂč la viande bouillait, tenant une fourchette Ă  trois dents, 14 et il la plongeait dans le rĂ©cipient, la marmite, le chaudron ou la casserole. Tout ce qu’il remontait avec sa fourchette, le prĂȘtre le prenait pour lui. C’est ainsi que ces hommes agissaient avec tous les IsraĂ©lites qui venaient Ă  Silo. 15 De plus, avant mĂȘme que l’homme qui offrait un sacrifice ait pu faire fumer la graisse+, un serviteur du prĂȘtre venait et lui disait Donne au prĂȘtre de la viande Ă  rĂŽtir. Il n’acceptera pas de toi de la viande bouillie, mais seulement de la viande crue. » 16 Lorsque cet homme lui rĂ©pondait Il faut d’abord qu’on fasse fumer la graisse+. AprĂšs tu pourras prendre tout ce qui te fait plaisir », il lui disait Non, donne-​la-​moi tout de suite ; sinon je la prends de force ! » 17 Ainsi, le pĂ©chĂ© des serviteurs devint trĂšs grand devant JĂ©hovah+, car ces hommes ne respectaient pas les offrandes faites Ă  JĂ©hovah. 18 Quant Ă  Samuel, il servait+ JĂ©hovah, vĂȘtu* d’un Ă©phod* de lin+, alors qu’il n’était qu’un jeune garçon. 19 Et tous les ans sa mĂšre lui faisait un petit manteau sans manches. Elle le lui apportait quand elle montait avec son mari pour offrir le sacrifice annuel+. 20 Un jour, HĂ©li bĂ©nit Elkana et sa femme, et il dit Ă  Elkana Que JĂ©hovah t’accorde un enfant de cette femme, Ă  la place de celui qui a Ă©tĂ© prĂȘtĂ© Ă  JĂ©hovah+. » Et ils repartirent chez eux. 21 JĂ©hovah eut pitiĂ© d’Anne, si bien qu’elle put avoir des enfants+ elle donna naissance Ă  trois autres fils et Ă  deux filles. Et le jeune Samuel grandissait devant JĂ©hovah+. 22 À cette Ă©poque, HĂ©li Ă©tait trĂšs vieux ; il avait appris comment ses fils agissaient+ envers tout IsraĂ«l, et qu’ils couchaient avec les femmes qui servaient Ă  l’entrĂ©e de la tente de la rencontre+. 23 Il leur disait Pourquoi continuez-​vous Ă  faire des choses pareilles ? Car elles sont mauvaises, les choses que j’entends dire de vous dans tout le peuple. 24 Non, mes fils, cette rumeur qui circule dans le peuple de JĂ©hovah n’est pas bonne. 25 Si un homme pĂšche contre un autre homme, quelqu’un peut dĂ©fendre sa cause devant JĂ©hovah* ; mais si un homme pĂšche contre JĂ©hovah+, qui peut prier pour lui ? » Mais ils refusaient d’écouter leur pĂšre, car JĂ©hovah avait dĂ©cidĂ© de les faire mourir+. 26 Pendant ce temps, le jeune Samuel grandissait. JĂ©hovah et le peuple le trouvaient de plus en plus attachant+. 27 Un jour, un homme de Dieu vint dire Ă  HĂ©li Voici ce que dit JĂ©hovah “Ne me suis-​je pas fait connaĂźtre clairement Ă  la famille de ton ancĂȘtre, quand elle Ă©tait esclave de Pharaon en Égypte+ ? 28 Et ton ancĂȘtre a Ă©tĂ© choisi parmi toutes les tribus d’IsraĂ«l+ pour ĂȘtre mon prĂȘtre, pour faire des sacrifices sur mon autel+, pour offrir de l’encens* et pour porter un Ă©phod devant moi ; et j’ai donnĂ© Ă  la famille de ton ancĂȘtre tous les sacrifices offerts par le feu, que font les IsraĂ©lites*+. 29 Pourquoi mĂ©prisez-​vous* le sacrifice et l’offrande que j’ai ordonnĂ© de faire dans ma maison+ ? Pourquoi continues-​tu d’honorer tes fils plus que moi ? Pourquoi vous engraissez-​vous des meilleurs morceaux de toutes les offrandes de mon peuple IsraĂ«l+ ? 30 “C’est pourquoi moi, JĂ©hovah le Dieu d’IsraĂ«l, j’avais effectivement dit que ta famille et la famille de ton ancĂȘtre seraient Ă  mon service* pour toujours+. Mais maintenant, moi JĂ©hovah, je dĂ©clare Il n’en est plus question ! Car ceux qui m’honorent, je les honorerai+, mais ceux qui me mĂ©prisent, je les traiterai avec mĂ©pris.’ 31 Vois ! Des jours viennent oĂč je vous priverai de votre force*, toi et la famille de ton ancĂȘtre, de sorte qu’aucun homme de ta famille ne vivra vieux+. 32 Alors que tout ira bien pour IsraĂ«l, tu auras sous les yeux un rival dans ma maison+, et il n’y aura plus jamais de vieillard dans ta famille. 33 Je laisserai l’un de tes descendants servir Ă  mon autel ; Ă  cause de lui, tes yeux s’épuiseront et tu connaĂźtras le chagrin*. Mais la plupart des membres de ta famille seront mis Ă  mort par l’épĂ©e+. 34 Ce qui arrivera Ă  tes deux fils, Hofni et FinĂ©as, te servira de signe ils mourront tous les deux le mĂȘme jour+. 35 Alors je me choisirai un prĂȘtre fidĂšle+. Il agira selon les dĂ©sirs de mon cƓur* ; et j’établirai solidement sa descendance, une lignĂ©e de prĂȘtres, et il servira de prĂȘtre Ă  mon oint pour toujours. 36 Tout membre de ta famille qui reste viendra s’incliner devant lui pour obtenir un peu d’argent et du pain, et il demandera Confie-​moi, s’il te plaĂźt, une des fonctions des prĂȘtres pour que j’aie un morceau de pain Ă  manger+.’” » 3 Pendant ce temps, le jeune Samuel Ă©tait au service+ de JĂ©hovah sous la direction d’HĂ©li. En ces jours-​lĂ , il Ă©tait devenu rare que JĂ©hovah parle aux hommes ; les visions+ Ă©taient peu nombreuses. 2 Voici ce qui arriva un jour. HĂ©li dormait Ă  sa place habituelle. Sa vue avait baissĂ© ; il ne voyait presque plus+. 3 La lampe de Dieu+ n’avait pas encore Ă©tĂ© Ă©teinte et Samuel dormait dans le temple*+ de JĂ©hovah, oĂč se trouvait l’Arche de Dieu. 4 Alors JĂ©hovah appela Samuel. Et Samuel rĂ©pondit Je suis lĂ . » 5 Puis il courut vers HĂ©li et dit Tu m’as appelĂ© ? Je suis lĂ . » Mais HĂ©li lui dit Je ne t’ai pas appelĂ©. Retourne te coucher. » Il retourna donc se coucher. 6 JĂ©hovah l’appela une deuxiĂšme fois Samuel ! » Samuel se leva, alla vers HĂ©li et dit Tu m’as appelĂ© ? Je suis lĂ . » Mais HĂ©li lui dit Je ne t’ai pas appelĂ©, mon garçon. Retourne te coucher. » 7 Samuel n’avait pas encore appris Ă  connaĂźtre JĂ©hovah, et JĂ©hovah ne lui avait encore jamais parlĂ©+. 8 JĂ©hovah l’appela une troisiĂšme fois Samuel ! » Samuel se leva, alla vers HĂ©li et dit Tu m’as appelĂ© ? Je suis lĂ . » Alors HĂ©li comprit que c’était JĂ©hovah qui appelait le garçon. 9 Il lui dit donc Va, allonge-​toi, et s’il t’appelle, tu devras dire “Parle, JĂ©hovah, car ton serviteur Ă©coute.” » Samuel alla donc se recoucher. 10 Alors JĂ©hovah vint et se tint lĂ , et comme les autres fois, il l’appela Samuel, Samuel ! » Et Samuel dit Parle, car ton serviteur Ă©coute. » 11 Alors JĂ©hovah lui dit Écoute ! Je vais faire une chose en IsraĂ«l qui va frapper de stupeur* tous ceux qui l’apprendront+. 12 Ce jour-​lĂ , je rĂ©aliserai tout ce que j’ai dit Ă  propos d’HĂ©li et de sa famille, du dĂ©but Ă  la fin+. 13 Tu dois lui annoncer que je prononce contre sa famille une condamnation dĂ©finitive pour la faute de ses fils. Il sait bien+ qu’ils appellent le mal sur Dieu+, mais il ne les a pas rĂ©primandĂ©s+. 14 C’est pourquoi j’ai jurĂ© Ă  HĂ©li et Ă  sa famille qu’aucun sacrifice ni aucune offrande ne pourra jamais faire oublier leur faute+. » 15 Samuel resta couchĂ© jusqu’au matin. Puis il ouvrit les portes de la maison* de JĂ©hovah. Et il avait peur de raconter sa vision Ă  HĂ©li. 16 Mais HĂ©li appela Samuel Samuel, mon garçon ! » Et Samuel rĂ©pondit Je suis lĂ . » 17 HĂ©li demanda Quel message t’a-​t-​il donnĂ© ? S’il te plaĂźt, ne me le cache pas. Que Dieu te punisse sĂ©vĂšrement* si tu me caches un seul mot de tout ce qu’il t’a dit. » 18 Samuel lui raconta donc tout, il ne lui cacha rien. Alors HĂ©li dit C’est JĂ©hovah. Qu’il fasse ce qui lui semble bon. » 19 Samuel continuait de grandir, et JĂ©hovah Ă©tait avec lui+ et aucune de ses paroles ne restait sans effet*. 20 Et tout IsraĂ«l, depuis Dan jusqu’à BersabĂ©e, sut que Samuel avait Ă©tĂ© choisi comme prophĂšte de JĂ©hovah. 21 JĂ©hovah continuait d’apparaĂźtre Ă  Silo. C’est lĂ  que JĂ©hovah se faisait connaĂźtre Ă  Samuel, c’est lĂ  que JĂ©hovah lui parlait+. 4 Et ce que disait Samuel parvenait Ă  tout IsraĂ«l. Un jour, les IsraĂ©lites allĂšrent combattre les Philistins ; ils installĂšrent leur camp prĂšs d’ÉbĂšn-ÉzĂšr. Les Philistins, eux, avaient installĂ© leur camp Ă  Afek. 2 Ils se rangĂšrent alors en formation de combat pour affronter IsraĂ«l, mais le combat tourna mal pour IsraĂ«l, qui perdit la bataille. Les Philistins tuĂšrent environ 4 000 hommes qui Ă©taient sur le champ de bataille, dans la campagne. 3 Quand les soldats rentrĂšrent au camp, les anciens d’IsraĂ«l dirent Pourquoi JĂ©hovah a-​t-​il permis que nous soyons battus* par les Philistins aujourd’hui+ ? Allons chercher l’arche de l’Alliance de JĂ©hovah qui est Ă  Silo+, pour qu’elle soit avec nous et qu’elle nous sauve de la main de nos ennemis. » 4 On envoya donc des hommes Ă  Silo, et ils rapportĂšrent l’arche de l’Alliance de JĂ©hovah des armĂ©es, qui est assis sur son trĂŽne au-dessus* des chĂ©rubins+. Hofni et FinĂ©as+, les deux fils d’HĂ©li, escortĂšrent l’arche de l’Alliance du vrai Dieu. 5 DĂšs que l’arche de l’Alliance de JĂ©hovah arriva dans le camp, tous les IsraĂ©lites se mirent Ă  pousser de grands cris, si fort que le sol en tremblait. 6 Quand les Philistins entendirent les cris, ils se demandĂšrent Pourquoi ces grands cris dans le camp des HĂ©breux ? » Par la suite, ils apprirent que l’Arche de JĂ©hovah avait Ă©tĂ© apportĂ©e dans le camp. 7 Alors ils prirent peur, car, disaient-​ils, Dieu est entrĂ© dans le camp des HĂ©breux+ ! » Et ils s’écriĂšrent Malheur Ă  nous ! Car une chose pareille n’est jamais arrivĂ©e. 8 Malheur Ă  nous ! Qui nous sauvera de la main de ce Dieu majestueux ? C’est ce Dieu qui a frappĂ© l’Égypte de toutes sortes de malheurs dans le dĂ©sert+. 9 Soyez courageux et agissez en hommes, Philistins, pour que vous ne deveniez pas les serviteurs des HĂ©breux comme ils ont Ă©tĂ© vos serviteurs+. Agissez en hommes et combattez ! » 10 Alors les Philistins combattirent les IsraĂ©lites et les vainquirent+. Les IsraĂ©lites s’enfuirent et chacun rentra chez lui. La dĂ©faite fut terrible parmi les IsraĂ©lites, 30 000 soldats Ă  pied furent tuĂ©s. 11 De plus, les Philistins s’emparĂšrent de l’Arche de Dieu, et Hofni et FinĂ©as, les deux fils d’HĂ©li, furent tuĂ©s+. 12 Un homme de la tribu de Benjamin quitta en courant le champ de bataille et il arriva Ă  Silo le jour mĂȘme, les vĂȘtements dĂ©chirĂ©s et de la poussiĂšre sur la tĂȘte+. 13 À son arrivĂ©e, HĂ©li Ă©tait assis sur un siĂšge au bord de la route en train de guetter, car il s’inquiĂ©tait beaucoup* pour l’Arche du vrai Dieu+. L’homme entra dans la ville pour annoncer la nouvelle, et toute la ville se mit Ă  pousser des cris. 14 Quand HĂ©li entendit ce vacarme, il demanda Pourquoi tous ces cris ? » Et l’homme se dĂ©pĂȘcha de venir l’informer. 15 Or HĂ©li Ă©tait ĂągĂ© de 98 ans. Il avait le regard fixe, il ne voyait plus+. 16 Le messager lui dit Je suis l’homme qui est revenu du champ de bataille ! Je me suis enfui de lĂ -bas aujourd’hui mĂȘme. » HĂ©li lui demanda Que s’est-​il passĂ©, mon fils ? » 17 Alors le messager raconta IsraĂ«l a fui devant les Philistins, et le peuple a subi une grande dĂ©faite+. Tes deux fils, Hofni et FinĂ©as, sont morts+, et les Philistins se sont emparĂ©s de l’Arche du vrai Dieu+. » 18 Au moment oĂč le messager mentionna l’Arche du vrai Dieu, HĂ©li tomba de son siĂšge Ă  la renverse, Ă  la porte de la ville. Sa nuque se brisa, et il mourut, car il Ă©tait vieux et lourd. Il avait jugĂ© IsraĂ«l pendant 40 ans. 19 Sa belle-fille, la femme de FinĂ©as, Ă©tait enceinte et sur le point d’accoucher. Quand elle apprit que les Philistins s’étaient emparĂ©s de l’Arche du vrai Dieu et que son beau-pĂšre et son mari Ă©taient morts, elle se tordit de douleur Ă  cause de contractions soudaines et accoucha. 20 Juste avant qu’elle meure, les femmes qui se tenaient prĂšs d’elle lui dirent Ne t’inquiĂšte pas, car tu as donnĂ© naissance Ă  un garçon. » Mais elle resta indiffĂ©rente* et ne leur rĂ©pondit pas. 21 Elle appela le garçon Ikabod*+, car, disait-​elle, la gloire d’IsraĂ«l est partie en exil+ ». Elle faisait allusion Ă  la prise de l’Arche du vrai Dieu et Ă  ce qui Ă©tait arrivĂ© Ă  son beau-pĂšre et Ă  son mari+. 22 Elle dit La gloire d’IsraĂ«l est partie en exil, parce que l’Arche du vrai Dieu a Ă©tĂ© emportĂ©e+. » 5 Quand les Philistins s’emparĂšrent de l’Arche+ du vrai Dieu, ils l’emportĂšrent d’ÉbĂšn-ÉzĂšr Ă  Asdod. 2 Les Philistins prirent l’Arche du vrai Dieu, la mirent dans le temple* de Dagon et la placĂšrent Ă  cĂŽtĂ© de la statue de Dagon+. 3 TĂŽt le lendemain, quand les Asdodiens se levĂšrent, Dagon Ă©tait tombĂ© en avant, par terre devant l’Arche de JĂ©hovah+. Alors ils prirent Dagon et le remirent Ă  sa place+. 4 TĂŽt le jour suivant, quand ils se levĂšrent, Dagon Ă©tait de nouveau tombĂ© en avant, par terre devant l’Arche de JĂ©hovah. Sa tĂȘte et ses deux mains Ă©taient sĂ©parĂ©es du reste et se trouvaient par terre sur le seuil du temple. Seule la partie en forme de poisson* Ă©tait restĂ©e intacte. 5 VoilĂ  pourquoi, encore aujourd’hui, les prĂȘtres de Dagon et tous ceux qui entrent dans le temple de Dagon Ă  Asdod ne posent pas le pied sur le seuil. 6 Alors JĂ©hovah punit les Asdodiens il fit des ravages chez les habitants d’Asdod et de ses territoires en provoquant chez eux des hĂ©morroĂŻdes+. 7 Quand les hommes d’Asdod virent ce qui se passait, ils dirent Il ne faut pas que l’Arche du Dieu d’IsraĂ«l reste chez nous, car il nous a traitĂ©s durement, nous et notre dieu Dagon. » 8 Ils convoquĂšrent donc tous les seigneurs des Philistins et leur demandĂšrent Que devons-​nous faire de l’Arche du Dieu d’IsraĂ«l ? » Les seigneurs rĂ©pondirent Il faut l’envoyer Ă  Gath+. » Ils envoyĂšrent donc l’Arche du Dieu d’IsraĂ«l Ă  Gath. 9 Quand l’Arche arriva lĂ -bas, JĂ©hovah fit venir un malheur sur la ville, causant une grande panique. Il punit les hommes de la ville, du plus petit au plus grand, en provoquant chez eux des hĂ©morroĂŻdes+. 10 Alors ils envoyĂšrent l’Arche du vrai Dieu Ă  ÉkrĂŽn+. Mais dĂšs que l’Arche du vrai Dieu arriva Ă  ÉkrĂŽn, les Ékroniens se mirent Ă  crier Ils nous ont apportĂ© l’Arche du Dieu d’IsraĂ«l pour nous faire mourir, nous et notre peuple+ ! » 11 Ils convoquĂšrent donc tous les seigneurs des Philistins et leur dirent Renvoyez l’Arche du Dieu d’IsraĂ«l ! Qu’elle retourne d’oĂč elle vient pour que nous et notre peuple, nous ne mourions pas. » Car tous les habitants de la ville avaient peur de mourir. Le vrai Dieu les avait punis sĂ©vĂšrement+. 12 Les hommes qui ne mouraient pas Ă©taient frappĂ©s d’hĂ©morroĂŻdes. Et les appels au secours des habitants de la ville montaient jusqu’au ciel. 6 L’Arche+ de JĂ©hovah resta dans le territoire des Philistins pendant sept mois. 2 Puis les Philistins appelĂšrent les prĂȘtres et les devins+ pour leur demander Que devons-​nous faire de l’Arche de JĂ©hovah ? Dites-​nous comment nous devons la renvoyer dans son pays. » 3 Ils rĂ©pondirent Si vous renvoyez l’arche de l’Alliance de JĂ©hovah le Dieu d’IsraĂ«l, ne la renvoyez pas sans une offrande. Vous devez absolument la lui rendre avec une offrande pour vous faire pardonner+. Alors seulement vous serez guĂ©ris et vous saurez pourquoi il vous a punis de cette maniĂšre. » 4 Les Philistins leur demandĂšrent Quelle offrande devons-​nous lui envoyer pour nous faire pardonner ? » Ils rĂ©pondirent Le mĂȘme flĂ©au vous a frappĂ©s, vous et vos seigneurs. Alors faites en fonction du nombre des seigneurs des Philistins+ envoyez cinq hĂ©morroĂŻdes en or et cinq souris en or. 5 Fabriquez des objets en forme d’hĂ©morroĂŻdes et en forme de souris+ comme celles qui ravagent votre pays, et honorez le Dieu d’IsraĂ«l. Alors il arrĂȘtera peut-ĂȘtre de vous punir, vous, votre dieu et votre pays+. 6 Pourquoi endurcir votre cƓur comme l’Égypte et Pharaon ont endurci leur cƓur+ ? Dieu les a traitĂ©s durement+, et ils ont dĂ» renvoyer les IsraĂ©lites+. 7 Maintenant prĂ©parez un chariot neuf, ainsi que deux vaches qui ont des veaux et qui n’ont jamais portĂ© le joug. Attelez les vaches au chariot, mais enlevez-​leur les veaux et ramenez-​les Ă  l’étable. 8 Prenez l’Arche de JĂ©hovah et placez-​la sur le chariot ; mettez Ă  cĂŽtĂ© d’elle, dans une boĂźte, les objets en or que vous lui envoyez en offrande pour vous faire pardonner+. Puis renvoyez l’Arche 9 et observez ce qui se passe Si elle monte par la route de Beth-ShĂ©mĂšsh+, vers son pays, alors c’est lui qui nous a fait ce grand mal. Sinon, nous saurons que ce n’est pas lui qui nous a punis et que c’était une coĂŻncidence. » 10 Les Philistins suivirent ce conseil. Ils prirent deux vaches qui avaient des veaux et les attelĂšrent au chariot, mais ils enfermĂšrent leurs veaux dans l’étable. 11 Puis ils mirent l’Arche de JĂ©hovah sur le chariot, ainsi que la boĂźte qui contenait les souris et les hĂ©morroĂŻdes en or. 12 Et les vaches partirent droit devant elles sur la route de Beth-ShĂ©mĂšsh+. Elles restĂšrent sur cette route. Elles ne s’écartĂšrent ni Ă  droite ni Ă  gauche. Elles avançaient en meuglant. Les seigneurs des Philistins marchĂšrent derriĂšre elles tout ce temps-​lĂ , jusqu’à la frontiĂšre de Beth-ShĂ©mĂšsh. 13 À Beth-ShĂ©mĂšsh, les gens Ă©taient en train de moissonner le blĂ© dans la vallĂ©e. Quand ils levĂšrent les yeux et qu’ils virent l’Arche, ils se rĂ©jouirent. 14 Le chariot entra dans le champ de JosuĂ© de Beth-ShĂ©mĂšsh et s’arrĂȘta lĂ , prĂšs d’une grande pierre. Alors les gens fendirent le bois du chariot pour allumer un feu et ils offrirent les vaches+ en holocauste* Ă  JĂ©hovah. 15 Les LĂ©vites+ descendirent l’Arche de JĂ©hovah du chariot, ainsi que la boĂźte qui contenait les objets en or, et ils posĂšrent tout sur la grande pierre. Ce jour-​lĂ , les hommes de Beth-ShĂ©mĂšsh+ offrirent des holocaustes et firent des sacrifices Ă  JĂ©hovah. 16 Quand les cinq seigneurs des Philistins virent cela, ils repartirent Ă  ÉkrĂŽn le jour mĂȘme. 17 À propos des hĂ©morroĂŻdes en or que les Philistins envoyĂšrent Ă  JĂ©hovah pour se faire pardonner+, il y en avait une pour Asdod+, une pour Gaza, une pour Ascalon, une pour Gath+ et une pour ÉkrĂŽn+. 18 Le nombre des souris en or correspondait au nombre de toutes les villes des Philistins qui appartenaient aux cinq seigneurs, tant les villes fortifiĂ©es que les villages dans la campagne. Et la grande pierre sur laquelle les hommes de Beth-ShĂ©mĂšsh dĂ©posĂšrent l’Arche de JĂ©hovah sert de tĂ©moignage aujourd’hui encore dans le champ de JosuĂ© de Beth-ShĂ©mĂšsh. 19 Mais Dieu tua les hommes de Beth-ShĂ©mĂšsh parce qu’ils avaient regardĂ© l’Arche de JĂ©hovah. Il tua parmi le peuple 50 070 hommes*, et le peuple se mit en deuil en raison du grand nombre de personnes que JĂ©hovah avait fait mourir+. 20 Alors les hommes de Beth-ShĂ©mĂšsh se demandĂšrent Qui peut se tenir en prĂ©sence de JĂ©hovah, ce Dieu saint+ ? Si seulement il s’en allait de chez nous et partait chez d’autres+ ! » 21 Ils envoyĂšrent donc des messagers aux habitants de Kiriath-JĂ©arim+, pour leur dire Les Philistins ont rendu l’Arche de JĂ©hovah. Descendez et emportez-​la chez vous+. » 7 Les hommes de Kiriath-JĂ©arim vinrent donc, prirent l’Arche de JĂ©hovah et l’apportĂšrent dans la maison d’Abinadab+, sur la colline. Et ils choisirent* son fils ÉlĂ©azar pour qu’il garde l’Arche de JĂ©hovah. 2 AprĂšs que l’Arche fut apportĂ©e Ă  Kiriath-JĂ©arim, il se passa beaucoup de temps 20 ans en tout. Puis tout le peuple d’IsraĂ«l commença Ă  rechercher* JĂ©hovah+. 3 Alors Samuel dit Ă  tout le peuple d’IsraĂ«l Si c’est de tout votre cƓur que vous revenez Ă  JĂ©hovah+, enlevez de chez vous les dieux Ă©trangers+, ainsi que les idoles d’AstartĂ©+. Si vous donnez rĂ©solument votre cƓur Ă  JĂ©hovah et si vous le servez, lui seul+, il vous sauvera des Philistins+. » 4 Alors les IsraĂ©lites se dĂ©barrassĂšrent des Baals et des idoles d’AstartĂ©, et ils servirent JĂ©hovah, lui seul+. 5 Puis Samuel dit RĂ©unissez tout IsraĂ«l Ă  Mizpa+, et je prierai JĂ©hovah en votre faveur+. » 6 Ils se rĂ©unirent donc Ă  Mizpa. Ils puisĂšrent de l’eau et la versĂšrent devant JĂ©hovah. Ce jour-​lĂ , ils observĂšrent un jeĂ»ne+. Et ils dirent Nous avons pĂ©chĂ© contre JĂ©hovah+. » Alors Samuel commença Ă  rendre la justice+ pour les IsraĂ©lites Ă  Mizpa. 7 Quand les Philistins surent que les IsraĂ©lites s’étaient rĂ©unis Ă  Mizpa, les seigneurs des Philistins+ montĂšrent combattre IsraĂ«l. En l’apprenant, les IsraĂ©lites eurent peur des Philistins. 8 Alors les IsraĂ©lites dirent Ă  Samuel Continue d’appeler Ă  l’aide JĂ©hovah notre Dieu+, pour qu’il nous sauve des Philistins. » 9 Samuel prit un jeune agneau et l’offrit en holocauste+ Ă  JĂ©hovah ; puis il appela JĂ©hovah Ă  l’aide en faveur d’IsraĂ«l, et JĂ©hovah lui rĂ©pondit+. 10 Pendant que Samuel offrait l’holocauste, les Philistins arrivĂšrent pour combattre IsraĂ«l. Mais ce jour-​lĂ , JĂ©hovah jeta la confusion+ chez les Philistins en faisant Ă©clater de forts coups de tonnerre+ sur eux. Les Philistins furent battus par IsraĂ«l+. 11 Les hommes d’IsraĂ«l sortirent de Mizpa et poursuivirent les Philistins. Ils en tuĂšrent jusqu’au sud de Beth-Kar. 12 Alors Samuel prit une pierre+ et la plaça entre Mizpa et Jeshana. Il l’appela ÉbĂšn-ÉzĂšr*, car, disait-​il, jusqu’à maintenant, JĂ©hovah nous a secourus+ ». 13 Ainsi les Philistins furent vaincus et ils n’envahirent plus le territoire d’IsraĂ«l+ ; et JĂ©hovah continua de s’opposer Ă  eux durant toute la vie de Samuel+. 14 De plus, les villes que les Philistins avaient prises Ă  IsraĂ«l lui furent rendues, depuis ÉkrĂŽn jusqu’à Gath, et IsraĂ«l reprit possession de ses territoires qui Ă©taient au pouvoir des Philistins. IsraĂ«l Ă©tait aussi en paix avec les Amorites+. 15 Samuel continua Ă  rendre la justice en IsraĂ«l tout le reste de sa vie+. 16 Chaque annĂ©e, il faisait le tour d’IsraĂ«l en passant par BĂ©thel+, Guilgal+ et Mizpa+, et il rendait la justice dans tous ces endroits. 17 Ensuite il revenait Ă  Rama+, car c’est lĂ  que sa maison se trouvait, et dans cette ville aussi, il rendait la justice pour IsraĂ«l. À Rama, il bĂątit un autel pour JĂ©hovah+. 8 Devenu vieux, Samuel Ă©tablit ses fils comme juges pour IsraĂ«l. 2 Son fils premier-nĂ© s’appelait JoĂ«l, et son deuxiĂšme fils, Abia+ ; ils rendaient la justice Ă  BersabĂ©e. 3 Mais ses fils ne suivaient pas son exemple*. Ils avaient tendance Ă  faire du profit malhonnĂȘtement+, ils acceptaient des pots-de-vin+ et prononçaient des jugements injustes+. 4 À un moment donnĂ©, tous les anciens d’IsraĂ«l se rassemblĂšrent et allĂšrent voir Samuel Ă  Rama. 5 Ils lui dirent Écoute-​nous, s’il te plaĂźt ! Tu es devenu vieux et tes fils ne suivent pas ton exemple. Maintenant, Ă©tablis un roi pour nous juger, comme cela se fait dans toutes les autres nations+. » 6 Mais Samuel fut mĂ©content* qu’ils disent Donne-​nous un roi pour nous juger. » Alors il pria JĂ©hovah, 7 et JĂ©hovah lui rĂ©pondit Fais tout ce que le peuple te dit ; car ce n’est pas toi qu’ils ont rejetĂ©, mais c’est moi qu’ils ont rejetĂ© comme roi+. 8 Ils agissent exactement comme ils l’ont toujours fait depuis le jour oĂč je les ai fait sortir d’Égypte ; ils m’ont abandonnĂ© de nombreuses fois+ pour servir d’autres dieux+, et maintenant ils font la mĂȘme chose avec toi. 9 Fais donc ce qu’ils te disent. Tu dois cependant les avertir clairement de ce qui les attend. Explique-​leur ce que leur roi aura le droit d’exiger. » 10 Alors Samuel rapporta au peuple, qui lui demandait un roi, tout ce que JĂ©hovah lui avait dit 11 Voici ce que le roi qui vous dirigera aura le droit d’exiger+ Il prendra vos fils+ pour qu’ils s’occupent de ses chars+ et qu’ils soient ses cavaliers+, et certains devront courir devant ses chars. 12 Il Ă©tablira pour lui des chefs sur 1 000 soldats+ ou sur 50 soldats+. Certains de vos fils laboureront pour lui+, moissonneront pour lui+, fabriqueront ses armes de guerre et l’équipement de ses chars+. 13 Il prendra vos filles pour qu’elles prĂ©parent des baumes*, pour qu’elles soient cuisiniĂšres et boulangĂšres+. 14 Il prendra vos meilleurs champs, vos meilleures vignes et vos meilleures oliveraies+, et il les donnera Ă  ses serviteurs. 15 Il prĂ©lĂšvera un dixiĂšme sur les cĂ©rĂ©ales et le raisin que vous rĂ©colterez, et il le donnera aux fonctionnaires de sa cour et Ă  ses serviteurs. 16 Il prendra vos serviteurs et vos servantes, vos meilleurs troupeaux de bƓufs, ainsi que vos Ăąnes, et il les fera travailler pour lui+. 17 Il prĂ©lĂšvera un dixiĂšme sur vos troupeaux de moutons+, et vous deviendrez ses serviteurs. 18 Un jour viendra oĂč vous vous plaindrez Ă  cause du roi que vous aurez choisi+, mais ce jour-​lĂ  JĂ©hovah ne vous rĂ©pondra pas. » 19 Cependant, le peuple refusa d’écouter Samuel, et ils insistĂšrent Tant pis ! Nous sommes bien dĂ©cidĂ©s Ă  avoir un roi. 20 Alors nous serons comme toutes les autres nations notre roi nous jugera, il nous dirigera et il combattra nos ennemis. » 21 AprĂšs avoir entendu tout ce que le peuple avait Ă  dire, Samuel le rĂ©pĂ©ta devant JĂ©hovah. 22 Et JĂ©hovah lui dit Écoute-​les. Tu dois Ă©tablir un roi pour les diriger+. » Samuel dit ensuite aux hommes d’IsraĂ«l Que chacun retourne dans la ville oĂč il habite. » 9 Il y avait un homme de la tribu de Benjamin qui s’appelait Kish+. C’était un descendant d’Abiel, lui-​mĂȘme fils de Zeror, fils de Bekorath, fils d’Afia ; c’était un Benjaminite+, un homme trĂšs riche. 2 Il avait un fils qui s’appelait SaĂŒl+. SaĂŒl Ă©tait jeune et beau. Personne parmi les IsraĂ©lites n’était aussi beau que lui, et il les dĂ©passait tous d’une tĂȘte. 3 Quand les Ăąnesses qui appartenaient Ă  Kish, le pĂšre de SaĂŒl, se perdirent, Kish dit Ă  SaĂŒl S’il te plaĂźt, prends avec toi un serviteur et pars Ă  la recherche des Ăąnesses. » 4 Alors SaĂŒl et son serviteur passĂšrent par la rĂ©gion montagneuse d’ÉphraĂŻm, puis par la rĂ©gion de Shalisha, mais ils ne trouvĂšrent pas les Ăąnesses. Ils parcoururent la rĂ©gion de Shaalim, mais elles n’y Ă©taient pas. Ils traversĂšrent ensuite tout le territoire des Benjaminites, mais ils ne les retrouvĂšrent pas. 5 Quand ils arrivĂšrent dans la rĂ©gion de Zouf, SaĂŒl dit Ă  son serviteur Viens, rentrons, sinon mon pĂšre va s’inquiĂ©ter pour nous plutĂŽt que pour les Ăąnesses+. » 6 Mais le serviteur lui rĂ©pondit Écoute, il y a un homme de Dieu dans cette ville. C’est un homme trĂšs respectĂ©. Tout ce qu’il dit se rĂ©alise+. Allons le voir maintenant. Peut-ĂȘtre qu’il pourra nous indiquer le chemin Ă  prendre. » 7 Mais SaĂŒl lui demanda Si nous y allons, que pouvons-​nous offrir Ă  cet homme ? Il n’y a plus de pain dans nos sacs ; nous n’avons pas de cadeau Ă  apporter Ă  l’homme du vrai Dieu. Qu’avons-​nous d’autre avec nous ? » 8 Alors le serviteur lui rĂ©pondit Regarde, j’ai un quart de sicle* d’argent avec moi ; je le donnerai Ă  l’homme du vrai Dieu et il nous indiquera le chemin Ă  prendre. » 9 Autrefois, en IsraĂ«l, voici ce qu’aurait dit un homme qui voulait interroger Dieu Viens, et allons chez le voyant*+. » Car celui qu’on appelle aujourd’hui le prophĂšte, on l’appelait autrefois le voyant. 10 Alors SaĂŒl dit Ă  son serviteur Tu as raison. Allons-​y. » Ils allĂšrent donc dans la ville oĂč se trouvait l’homme du vrai Dieu. 11 Tandis qu’ils montaient le chemin menant Ă  la ville, ils rencontrĂšrent des jeunes filles qui sortaient puiser de l’eau. Ils leur demandĂšrent Le voyant+ est-​il ici ? » 12 Elles leur rĂ©pondirent Il est bien ici. Regardez, il est juste devant, lĂ -bas. DĂ©pĂȘchez-​vous aujourd’hui il est venu Ă  la ville parce que le peuple offre un sacrifice+ sur le haut lieu+. 13 DĂšs que vous serez dans la ville, vous le trouverez. DĂ©pĂȘchez-​vous, car il doit monter au haut lieu pour manger. En effet, le peuple ne mangera pas tant qu’il ne sera pas arrivĂ©. Il faut qu’il bĂ©nisse le sacrifice. C’est seulement aprĂšs que les invitĂ©s pourront manger. Alors montez tout de suite, et vous ĂȘtes sĂ»rs de le trouver. » 14 Ils montĂšrent donc. Comme ils entraient dans la ville, voilĂ  que Samuel sortait Ă  leur rencontre pour les emmener au haut lieu. 15 La veille de l’arrivĂ©e de SaĂŒl, JĂ©hovah avait annoncĂ©* Ă  Samuel 16 Demain, vers cette heure-​ci, je t’enverrai un homme du territoire de Benjamin+. Tu dois l’oindre comme chef sur mon peuple IsraĂ«l+, et il sauvera mon peuple de la main des Philistins. Car j’ai vu la dĂ©tresse de mon peuple, et leurs cris de plainte sont arrivĂ©s jusqu’à moi+. » 17 Au moment oĂč Samuel vit SaĂŒl, JĂ©hovah lui indiqua Voici l’homme dont je t’ai dit “C’est lui qui gouvernera* mon peuple+.” » 18 Alors SaĂŒl s’avança vers Samuel Ă  la porte de la ville et lui demanda S’il te plaĂźt, pourrais-​tu m’indiquer oĂč est la maison du voyant ? » 19 Samuel lui rĂ©pondit C’est moi le voyant. Monte devant moi au haut lieu. Vous mangerez avec moi aujourd’hui+. Demain matin, je te laisserai partir aprĂšs t’avoir dit tout ce que tu veux savoir*. 20 Pour ce qui est des Ăąnesses qui se sont perdues il y a trois jours+, ne t’inquiĂšte plus, car elles ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es. Et d’ailleurs, Ă  qui appartiendra tout ce qu’il y a de prĂ©cieux en IsraĂ«l ? N’est-​ce pas Ă  toi et Ă  toute la famille de ton pĂšre+ ? » 21 Mais SaĂŒl s’étonna Je ne suis qu’un Benjaminite, de la plus petite des tribus d’IsraĂ«l+, et ma famille est la plus insignifiante de toutes les familles de la tribu de Benjamin. Pourquoi donc me dis-​tu cela ? » 22 Alors Samuel emmena SaĂŒl et son serviteur, les fit entrer dans la salle Ă  manger et leur donna les meilleures places parmi les invitĂ©s. Il y avait lĂ  une trentaine d’hommes. 23 Samuel dit au cuisinier Apporte la portion que je t’ai donnĂ©e et que je t’ai demandĂ© de mettre de cĂŽtĂ©. » 24 Alors le cuisinier prit la cuisse et ce qui Ă©tait dessus, et il plaça le tout devant SaĂŒl. Et Samuel prĂ©cisa On a placĂ© devant toi ce qui t’était rĂ©servĂ©. Mange, parce que cela t’a Ă©tĂ© rĂ©servĂ© pour cette occasion. Car j’avais dit “J’ai des invitĂ©s.” » Ce jour-​lĂ , SaĂŒl mangea donc avec Samuel. 25 Ensuite, ils descendirent du haut lieu+ vers la ville, et Samuel continua de parler avec SaĂŒl sur le toit en terrasse. 26 Le lendemain, ils se levĂšrent de bonne heure. DĂšs l’aube, Samuel appela SaĂŒl sur le toit en terrasse et lui dit PrĂ©pare-​toi, car je ne veux pas te retenir. » SaĂŒl se prĂ©para donc, et lui et Samuel sortirent. 27 Tandis qu’ils descendaient vers la limite de la ville, Samuel dit Ă  SaĂŒl Demande Ă  ton serviteur+ de passer devant nous » ; le serviteur passa donc devant eux. Et Samuel ajouta Mais toi, arrĂȘte-​toi. J’ai quelque chose Ă  t’annoncer de la part de Dieu. » 10 Samuel prit alors un flacon d’huile et le versa sur la tĂȘte de SaĂŒl+. Il l’embrassa et dit JĂ©hovah t’a bel et bien oint comme chef+ sur son peuple*+. 2 Aujourd’hui, aprĂšs m’avoir quittĂ©, tu trouveras deux hommes prĂšs de la tombe de Rachel+, dans le territoire de Benjamin, Ă  Zelza. Ils te diront “Les Ăąnesses que tu es parti chercher ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es. Et maintenant ton pĂšre ne s’inquiĂšte plus pour les Ăąnesses+, mais pour vous. Il se demande ce qu’il doit faire pour retrouver son fils.” 3 Rends-​toi ensuite jusqu’au grand arbre de Thabor, tu y rencontreras trois hommes qui montent Ă  BĂ©thel+ pour adorer le vrai Dieu. L’un portera trois chevreaux, l’autre portera trois pains et le troisiĂšme, une grande jarre de vin. 4 Ils prendront de tes nouvelles et te donneront deux pains. Tu devras les accepter. 5 AprĂšs cela, tu iras Ă  la colline du vrai Dieu, oĂč se trouve une garnison philistine. À ton arrivĂ©e dans la ville, tu rencontreras un groupe de prophĂštes en train de descendre du haut lieu et de prophĂ©tiser. En avant d’eux, il y aura des gens qui jouent d’un instrument Ă  cordes, du tambourin, de la flĂ»te et de la harpe. 6 L’esprit de JĂ©hovah agira avec force sur toi+, et tu prophĂ©tiseras avec eux et tu seras comme changĂ© en un autre homme+. 7 Quand ces signes s’accompliront, fais tout ce qui est en ton pouvoir, car le vrai Dieu est avec toi. 8 Puis descends Ă  Guilgal+. Tu me prĂ©cĂ©deras. Je te rejoindrai lĂ -bas pour offrir des holocaustes et des sacrifices de paix*. Tu devras attendre sept jours, jusqu’à ce que je vienne vers toi. Je te ferai alors savoir ce que tu dois faire. » 9 SaĂŒl quitta Samuel et se mit en route. AussitĂŽt Dieu commença Ă  changer son cƓur, et tous les signes annoncĂ©s s’accomplirent ce jour-​lĂ . 10 SaĂŒl, accompagnĂ© de son serviteur, partit donc vers la colline, et un groupe de prophĂštes vint Ă  sa rencontre. L’esprit de Dieu agit tout de suite sur lui+, et il se mit Ă  prophĂ©tiser+ avec eux. 11 Lorsque tous ceux qui le connaissaient le virent prophĂ©tiser avec les prophĂštes, ils se demandĂšrent les uns aux autres Qu’est-​ce qui est arrivĂ© au fils de Kish ? SaĂŒl fait-​il partie des prophĂštes ? » 12 Alors un homme de l’endroit dĂ©clara Mais qui est leur pĂšre ? » C’est de lĂ  que vient le dicton* SaĂŒl fait-​il partie des prophĂštes+ ? » 13 AprĂšs avoir prophĂ©tisĂ©, SaĂŒl se rendit au haut lieu. 14 Plus tard, son oncle paternel lui demanda, ainsi qu’à son serviteur OĂč ĂȘtes-​vous allĂ©s ? » SaĂŒl rĂ©pondit À la recherche des Ăąnesses+, mais nous ne les avons trouvĂ©es nulle part. Alors nous sommes allĂ©s voir Samuel. » 15 L’oncle de SaĂŒl reprit S’il te plaĂźt, raconte-​moi ce que Samuel vous a dit. » 16 SaĂŒl lui rĂ©pondit Il nous a appris que les Ăąnesses avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© retrouvĂ©es. » Mais SaĂŒl ne lui rĂ©vĂ©la pas que Samuel lui avait annoncĂ© qu’il allait devenir roi. 17 Samuel convoqua alors le peuple devant JĂ©hovah Ă  Mizpa+ 18 et il dit aux IsraĂ©lites Voici ce que dit JĂ©hovah le Dieu d’IsraĂ«l “C’est moi qui ai fait sortir IsraĂ«l d’Égypte et qui vous ai dĂ©livrĂ©s du pouvoir* de l’Égypte+ et du pouvoir* de tous les royaumes qui vous opprimaient. 19 Mais aujourd’hui, vous avez rejetĂ© votre Dieu+, lui qui vous sauvait de tous vos malheurs et de toutes vos dĂ©tresses, et vous avez dit Tu dois nous choisir un roi.’ Maintenant placez-​vous devant JĂ©hovah, selon vos tribus et selon vos clans*.” » 20 Samuel fit donc approcher toutes les tribus d’IsraĂ«l+, et la tribu de Benjamin fut dĂ©signĂ©e+. 21 Puis il fit approcher la tribu de Benjamin, famille par famille, et la famille des Matrites fut dĂ©signĂ©e. Finalement SaĂŒl fils de Kish fut dĂ©signĂ©+. On se mit Ă  sa recherche, mais on ne le trouva pas. 22 On interrogea donc JĂ©hovah+ Cet homme est-​il vraiment venu ici ? » JĂ©hovah rĂ©pondit Il est lĂ , cachĂ© au milieu des bagages. » 23 On courut donc le chercher. SaĂŒl se plaça alors au milieu des IsraĂ©lites. Il les dĂ©passait tous d’une tĂȘte+. 24 Samuel dit Ă  tout le peuple Voyez-​vous celui que JĂ©hovah a choisi+ ? Il n’y a personne comme lui parmi tout le peuple ! » Et tout le peuple se mit Ă  crier Vive le roi ! » 25 Samuel parla au peuple des droits du roi+ et il les Ă©crivit dans un livre qu’il dĂ©posa devant JĂ©hovah. Ensuite il invita tous les IsraĂ©lites Ă  rentrer chez eux. 26 SaĂŒl aussi rentra chez lui Ă  GuibĂ©a. Des guerriers l’accompagnĂšrent parce que leur cƓur avait Ă©tĂ© touchĂ© par JĂ©hovah. 27 Mais des vauriens dirent Comment celui-lĂ  nous sauvera-​t-​il+ ? » Ils le mĂ©prisĂšrent et ne lui apportĂšrent pas de cadeau+. Toutefois, SaĂŒl ne dit rien*. 11 Plus tard, Naash l’Ammonite+ vint installer son camp prĂšs de JabĂšsh+ en Galaad pour assiĂ©ger la ville. Tous les hommes de JabĂšsh lui dirent Fais une alliance* avec nous, et nous nous soumettrons Ă  toi. » 2 Naash l’Ammonite leur rĂ©pondit Je ferai une alliance avec vous Ă  une condition que vous vous laissiez tous crever l’Ɠil droit. Je ferai cela pour humilier tout IsraĂ«l. » 3 Les anciens de JabĂšsh lui dirent alors Accorde-​nous un dĂ©lai de sept jours pour que nous puissions envoyer des messagers dans tout le territoire d’IsraĂ«l. S’il n’y a personne pour venir Ă  notre secours, alors nous nous rendrons. » 4 Quand les messagers arrivĂšrent Ă  GuibĂ©a+, oĂč vivait SaĂŒl*, ils rapportĂšrent ces paroles au peuple ; alors tout le peuple pleura trĂšs fort. 5 À ce moment-​lĂ , SaĂŒl revenait de la campagne avec un troupeau de bovins ; il demanda Qu’est-​ce qui se passe ? Pourquoi tout le monde pleure-​t-​il ? » On lui rĂ©pĂ©ta donc les paroles des hommes de JabĂšsh. 6 Quand SaĂŒl entendit ces paroles, l’esprit de Dieu agit sur lui+. Et SaĂŒl s’enflamma de colĂšre. 7 Il prit deux taureaux et les dĂ©coupa en morceaux. Puis il envoya des messagers porter les morceaux dans tout le territoire d’IsraĂ«l. Les messagers devaient dire au peuple VoilĂ  ce qu’on fera aux bovins de celui qui ne suit pas SaĂŒl et Samuel ! » Alors la crainte de JĂ©hovah tomba sur le peuple, et ils dĂ©cidĂšrent unanimement de se rassembler*. 8 SaĂŒl les compta Ă  BĂ©zek il y avait 30 000 hommes de la tribu de Juda et 300 000 hommes des autres tribus. 9 Puis SaĂŒl et ses hommes dirent aux messagers qui Ă©taient venus de JabĂšsh Allez dire aux hommes de JabĂšsh que demain, vers midi*, ils seront sauvĂ©s. » Les messagers partirent donc l’annoncer aux hommes de JabĂšsh, qui se rĂ©jouirent beaucoup. 10 Les hommes de JabĂšsh dirent alors aux Ammonites Demain, nous nous rendrons, et vous nous ferez ce que vous voudrez+. » 11 Le lendemain, SaĂŒl divisa le peuple en trois bandes et ils s’introduisirent dans le camp pendant la veille du matin*. Ils combattirent les Ammonites+ jusqu’aux environs de midi* et en tuĂšrent beaucoup. Les survivants furent complĂštement dispersĂ©s ; il n’en resta pas deux ensemble. 12 Le peuple dit alors Ă  Samuel OĂč sont donc ces hommes qui ne voulaient pas que SaĂŒl rĂšgne sur nous+ ? Qu’on nous les livre pour que nous les mettions Ă  mort. » 13 Mais SaĂŒl rĂ©pondit Pas un homme ne sera mis Ă  mort en ce jour+, car aujourd’hui JĂ©hovah est venu au secours d’IsraĂ«l. » 14 Plus tard, Samuel dit au peuple Venez, allons Ă  Guilgal+ pour proclamer de nouveau que SaĂŒl est roi+. » 15 Tout le peuple alla donc Ă  Guilgal. C’est lĂ  que SaĂŒl fut fait roi devant JĂ©hovah. Puis on offrit des sacrifices de paix, lĂ , devant JĂ©hovah+, et SaĂŒl et tous les hommes d’IsraĂ«l firent la fĂȘte et se rĂ©jouirent+. 12 Finalement Samuel dit Ă  tout IsraĂ«l VoilĂ , j’ai fait* tout ce que vous m’avez demandĂ©, et j’ai Ă©tabli un roi pour vous diriger+. 2 Maintenant voici votre roi*+ ! Moi, j’ai vieilli et mes cheveux ont blanchi. Mes fils sont ici avec vous+. Je vous ai dirigĂ©s depuis ma jeunesse jusqu’à aujourd’hui+. 3 Me voici. TĂ©moignez contre moi devant JĂ©hovah et devant son oint*+ Est-​ce que j’ai pris le taureau ou l’ñne de quelqu’un+ ? Est-​ce que j’ai dĂ©pouillĂ© ou opprimĂ© quelqu’un ? Est-​ce que j’ai acceptĂ© de quelqu’un un pot-de-vin* et fermĂ© les yeux sur ce qu’il a fait+ ? Dites-​le-​moi, et je vous rendrai ce que j’ai pris+. » 4 Alors les IsraĂ©lites lui rĂ©pondirent Tu ne nous as pas dĂ©pouillĂ©s, tu ne nous as pas opprimĂ©s et tu n’as rien acceptĂ© de personne. » 5 Alors il leur dit Aujourd’hui, je prends Ă  tĂ©moin JĂ©hovah, ainsi que l’homme qu’il a oint, que vous n’avez rien Ă  me reprocher*. » Ils lui rĂ©pondirent Il est tĂ©moin. » 6 Puis Samuel dit au peuple JĂ©hovah, qui s’est servi de MoĂŻse et d’Aaron et qui a fait sortir vos ancĂȘtres d’Égypte+, est tĂ©moin. 7 Et maintenant placez-​vous lĂ  vous allez comparaĂźtre devant JĂ©hovah et je vais rappeler tous les actes de justice que JĂ©hovah a accomplis pour vous et vos ancĂȘtres. 8 Quand Jacob est arrivĂ© en Égypte+ et que vos ancĂȘtres se sont mis Ă  appeler JĂ©hovah Ă  l’aide+, JĂ©hovah a envoyĂ© MoĂŻse+ et Aaron pour qu’ils fassent sortir vos ancĂȘtres d’Égypte et les fassent habiter ici+. 9 Mais ils ont oubliĂ© JĂ©hovah leur Dieu. Alors il les a livrĂ©s*+ Ă  Sissera+, le chef de l’armĂ©e de Hazor, et aux Philistins+, et au roi de Moab+ ; et ceux-ci ont combattu contre eux. 10 Vos ancĂȘtres ont alors appelĂ© JĂ©hovah Ă  l’aide+ et ont dit “Nous avons pĂ©chĂ©+, car nous avons quittĂ© JĂ©hovah pour servir les Baals+ et les idoles d’AstartĂ©+. Maintenant sauve-​nous de nos ennemis pour que nous te servions.” 11 JĂ©hovah a donc envoyĂ© Jeroubaal+, et BedĂąn, et JephtĂ©+, et moi, Samuel+. Il vous a sauvĂ©s de tous les ennemis qui Ă©taient autour de vous, pour que vous viviez en sĂ©curitĂ©+. 12 Quand vous avez vu que Naash+, le roi des Ammonites, venait vous attaquer, vous n’avez pas arrĂȘtĂ© de me rĂ©pĂ©ter que vous Ă©tiez bien dĂ©cidĂ©s Ă  avoir un roi+ — alors que votre Roi, c’est JĂ©hovah votre Dieu+. 13 Voici le roi que vous avez choisi, celui que vous avez demandĂ©. Voyez ! JĂ©hovah a Ă©tabli sur vous un roi+. 14 Si vous craignez JĂ©hovah+, si vous le servez+ et Ă©coutez sa voix+, si vous ne vous rebellez pas contre les ordres de JĂ©hovah, si vous et votre roi obĂ©issez Ă  JĂ©hovah votre Dieu, tout ira bien pour vous. 15 Mais si vous n’écoutez pas la voix de JĂ©hovah, si vous vous rebellez contre les ordres de JĂ©hovah, JĂ©hovah vous punira, vous et vos pĂšres+. 16 Maintenant, placez-​vous lĂ  et voyez cette grande chose que JĂ©hovah va faire sous vos yeux. 17 C’est l’époque de la moisson des blĂ©s, pourtant je vais demander Ă  JĂ©hovah qu’il provoque du tonnerre et de la pluie. Alors vous saurez et comprendrez que vous avez fait quelque chose de mal aux yeux de JĂ©hovah en rĂ©clamant un roi+. » 18 Alors Samuel s’adressa Ă  JĂ©hovah, et JĂ©hovah provoqua du tonnerre et de la pluie ce jour-​lĂ . Et tout le peuple eut trĂšs peur de JĂ©hovah et de Samuel. 19 Et tout le peuple dit Ă  Samuel Prie JĂ©hovah ton Dieu pour tes serviteurs+, parce que nous ne voulons pas mourir. Car en plus de tous nos pĂ©chĂ©s, nous avons fait quelque chose de mal en rĂ©clamant un roi. » 20 Alors Samuel dit au peuple N’ayez pas peur. Vous avez commis tous ces actes mauvais, c’est vrai. Mais surtout, ne tournez pas le dos Ă  JĂ©hovah+. Servez JĂ©hovah de tout votre cƓur+. 21 Ne lui tournez pas le dos pour aller vers les faux dieux*+. Ils ne servent Ă  rien+ et ne peuvent pas vous sauver, parce que ce sont des idoles sans valeur*. 22 Par Ă©gard pour son grand nom+, JĂ©hovah ne vous abandonnera pas+, car JĂ©hovah s’est dĂ©cidĂ© Ă  faire de vous son peuple+. 23 De mon cĂŽtĂ©, il est impensable que je cesse de prier pour vous. Ce serait pĂ©cher contre JĂ©hovah. Je continuerai de vous enseigner le bon et droit chemin. 24 Et vous, craignez JĂ©hovah+ et servez-​le fidĂšlement*, de tout votre cƓur ; car il a fait de grandes choses pour vous+ ! 25 Mais si vous vous obstinez Ă  faire ce qui est mal, vous disparaĂźtrez+, vous et votre roi+. » 13 SaĂŒl Ă©tait ĂągĂ© de ...* ans quand il devint roi d’IsraĂ«l+. AprĂšs deux ans de rĂšgne, 2 il choisit 3 000 hommes parmi les IsraĂ©lites 2 000 pour ĂȘtre avec lui Ă  Mikmash et dans la rĂ©gion montagneuse de BĂ©thel, et 1 000 pour ĂȘtre avec Jonathan+ Ă  GuibĂ©a-de-Benjamin+. Puis il dit aux autres soldats de retourner chacun Ă  sa tente. 3 Par la suite, Jonathan vainquit la garnison philistine+ qui Ă©tait Ă  GuĂ©ba+, et les Philistins l’apprirent. SaĂŒl fit sonner du cor+ dans tout le pays et dit Il faut que les HĂ©breux le sachent ! » 4 Tout IsraĂ«l entendit cette nouvelle SaĂŒl a vaincu une garnison philistine, et maintenant IsraĂ«l est devenu une puanteur pour les Philistins. » Alors des messagers convoquĂšrent le peuple pour qu’il suive SaĂŒl Ă  Guilgal+. 5 Les Philistins se rassemblĂšrent, eux aussi, pour combattre IsraĂ«l avec 30 000 chars, 6 000 cavaliers et des soldats aussi nombreux que les grains de sable au bord de la mer+. Ils vinrent installer leur camp Ă  Mikmash, Ă  l’est de Beth-AvĂšn+. 6 Les hommes d’IsraĂ«l comprirent que la situation Ă©tait critique, car ils Ă©taient menacĂ©s. Alors le peuple se cacha dans les grottes+, les trous, les rochers, les caves et les citernes. 7 Certains HĂ©breux traversĂšrent mĂȘme le Jourdain pour atteindre le territoire de Gad et de Galaad+. Mais SaĂŒl Ă©tait encore Ă  Guilgal, et tous ceux qui Ă©taient restĂ©s avec lui tremblaient de peur. 8 Il attendit Samuel pendant sept jours, comme Samuel le lui avait demandĂ©. Mais Samuel n’arrivait toujours pas Ă  Guilgal, et le peuple commençait Ă  se disperser. 9 Finalement SaĂŒl dit Amenez-​moi les animaux pour l’holocauste et les sacrifices de paix. » Puis il offrit l’holocauste+. 10 Mais dĂšs qu’il eut achevĂ© d’offrir l’holocauste, Samuel arriva. SaĂŒl alla Ă  sa rencontre pour le saluer*. 11 Alors Samuel dit Qu’est-​ce que tu as fait ? » SaĂŒl rĂ©pondit J’ai vu que le peuple m’abandonnait+, et que tu n’arrivais pas dans le dĂ©lai fixĂ©, et que les Philistins se rassemblaient Ă  Mikmash+. 12 Je me suis dit “Les Philistins vont venir Ă  Guilgal pour m’attaquer, et je n’ai toujours pas recherchĂ© la faveur* de JĂ©hovah.” Je me suis donc senti obligĂ© d’offrir l’holocauste. » 13 Mais Samuel dit Ă  SaĂŒl Tu as agi de façon stupide. Tu n’as pas obĂ©i au commandement que JĂ©hovah ton Dieu t’a donnĂ©+. Si tu l’avais fait, JĂ©hovah aurait fait en sorte que ta descendance rĂšgne sur IsraĂ«l pour toujours. 14 Mais maintenant ta royautĂ© ne durera pas+. JĂ©hovah trouvera un homme qui agit vraiment selon sa volontĂ©*+, et JĂ©hovah fera de lui le chef de son peuple+, parce que tu n’as pas obĂ©i au commandement de JĂ©hovah+. » 15 Puis Samuel quitta Guilgal et il monta Ă  GuibĂ©a-de-Benjamin. SaĂŒl dĂ©nombra le peuple les hommes qui Ă©taient restĂ©s avec lui Ă©taient environ 600+. 16 SaĂŒl, son fils Jonathan et le peuple qui Ă©tait restĂ© avec eux habitaient Ă  GuĂ©ba+, dans le territoire de Benjamin. Quant aux Philistins, ils avaient installĂ© leur camp Ă  Mikmash+. 17 Les troupes d’élite avaient l’habitude de sortir du camp des Philistins, rĂ©parties en trois bandes. Une bande se dirigeait vers la route d’Ofra, vers la rĂ©gion de Shoual, 18 une autre bande se dirigeait vers la route de Beth-HorĂŽn+ et la troisiĂšme bande se dirigeait vers la route qui mĂšne Ă  la frontiĂšre surplombant la vallĂ©e de ZeboĂŻm, du cĂŽtĂ© du dĂ©sert. 19 À cette Ă©poque, dans tout le pays d’IsraĂ«l, on ne trouvait pas un seul forgeron, car les Philistins avaient dit Il ne faut pas que les HĂ©breux puissent se fabriquer des Ă©pĂ©es ou des lances. » 20 Pour faire aiguiser leurs socs de charrue, leurs pioches, leurs haches et leurs faucilles, tous les IsraĂ©lites devaient donc se rendre chez les Philistins. 21 Ils payaient un pim* pour l’aiguisage d’un soc, d’une pioche, d’une fourche Ă  trois dents ou d’une hache, ainsi que pour la rĂ©paration d’un aiguillon. 22 C’est pourquoi aucun des hommes qui Ă©taient avec SaĂŒl et son fils Jonathan n’avait d’épĂ©e ni de lance pour aller se battre+. Seuls SaĂŒl et Jonathan avaient des armes. 23 Or une garnison philistine* s’était postĂ©e aux gorges de Mikmash+. 14 Un jour, Jonathan+ fils de SaĂŒl dit au serviteur qui portait ses armes Viens, traversons en direction de l’avant-poste des Philistins, lĂ -bas en face. » Mais Jonathan n’avertit pas son pĂšre. 2 SaĂŒl sĂ©journait aux environs de GuibĂ©a+, sous le grenadier qui se trouvait Ă  MigrĂŽn. Il y avait environ 600 soldats avec lui+. 3 Ahiya Ă©tait vĂȘtu de l’éphod+. C’était le fils d’Ahitoub+, lui-​mĂȘme frĂšre d’Ikabod+, fils de FinĂ©as+, fils d’HĂ©li+, qui avait Ă©tĂ© prĂȘtre de JĂ©hovah Ă  Silo+. Les soldats ne savaient pas non plus que Jonathan Ă©tait parti. 4 De chaque cĂŽtĂ© du passage que Jonathan voulait traverser pour atteindre l’avant-poste des Philistins, il y avait un rocher en forme de dent le nom de l’un Ă©tait Bozez et le nom de l’autre, SĂ©nĂ©. 5 Un des rochers se dressait comme une colonne, au nord, en face de Mikmash, et l’autre Ă©tait au sud, en face de GuĂ©ba+. 6 Jonathan dit donc Ă  son porteur d’armes Viens, traversons en direction de l’avant-poste de ces incirconcis*+. Peut-ĂȘtre que JĂ©hovah agira en notre faveur, car rien ne peut empĂȘcher JĂ©hovah de sauver, que ce soit par un grand nombre ou par un petit nombre+. » 7 Son porteur d’armes lui rĂ©pondit Fais ce que ton cƓur te dicte, va oĂč tu voudras. Je te suivrai partout oĂč tu iras. » 8 Alors Jonathan dit Nous allons traverser en direction de ces hommes et leur rĂ©vĂ©ler notre prĂ©sence. 9 S’ils nous disent “Ne bougez pas, nous arrivons !”, alors nous resterons sur place et nous ne monterons pas vers eux. 10 Mais s’ils nous disent “Montez vers nous !”, alors ce sera pour nous un signe nous monterons, car JĂ©hovah nous les livrera+. » 11 Ils rĂ©vĂ©lĂšrent donc leur prĂ©sence aux soldats de l’avant-poste des Philistins. Alors les Philistins s’écriĂšrent Regardez ! Les HĂ©breux sortent des trous oĂč ils s’étaient cachĂ©s+. » 12 Puis les hommes de l’avant-poste dirent Ă  Jonathan et Ă  son porteur d’armes Montez vers nous. Nous allons vous donner une bonne leçon+ ! » AussitĂŽt Jonathan dit Ă  son porteur d’armes Suis-​moi, car JĂ©hovah va les livrer Ă  IsraĂ«l+. » 13 Et Jonathan se mit Ă  grimper en s’aidant des mains et des pieds, suivi de prĂšs par son porteur d’armes. Les Philistins tombaient sous les coups de Jonathan, et son porteur d’armes les achevait derriĂšre lui. 14 Lors de cette premiĂšre attaque, Jonathan et son porteur d’armes abattirent une vingtaine d’hommes sur une courte distance*. 15 Alors la terreur se rĂ©pandit dans le camp et parmi tous les soldats de l’avant-poste ; mĂȘme les troupes d’élite+ Ă©taient terrifiĂ©es. La terre se mit Ă  trembler, et une terreur venant de Dieu les saisit. 16 Les guetteurs de SaĂŒl qui Ă©taient Ă  GuibĂ©a-de-Benjamin+ virent que l’agitation se rĂ©pandait dans tout le camp des Philistins+. 17 Alors SaĂŒl ordonna aux soldats qui Ă©taient avec lui Faites l’appel pour voir qui manque. » Quand on fit l’appel, on s’aperçut que Jonathan et son porteur d’armes n’étaient pas lĂ . 18 SaĂŒl dit alors Ă  Ahiya+ Fais approcher l’Arche du vrai Dieu ! » Car l’Arche du vrai Dieu Ă©tait avec les IsraĂ©lites Ă  cette Ă©poque*. 19 Pendant que SaĂŒl parlait au prĂȘtre, l’agitation augmentait dans le camp des Philistins. Alors SaĂŒl dit au prĂȘtre ArrĂȘte ce que tu es en train de faire*. » 20 SaĂŒl et tous les soldats qui Ă©taient avec lui se rassemblĂšrent et rejoignirent le champ de bataille. Et lĂ , ils virent que les Philistins s’entretuaient Ă  coups d’épĂ©e, et que la confusion Ă©tait trĂšs grande. 21 Quant aux HĂ©breux qui avaient jusque-​lĂ  pris parti pour les Philistins et Ă©taient montĂ©s avec eux dans le camp, ils se plaçaient maintenant du cĂŽtĂ© d’IsraĂ«l, sous les ordres de SaĂŒl et de Jonathan. 22 Et tous les hommes d’IsraĂ«l qui s’étaient cachĂ©s+ dans la rĂ©gion montagneuse d’ÉphraĂŻm apprirent que les Philistins s’enfuyaient, et ils se mirent, eux aussi, Ă  les poursuivre en les combattant. 23 Ce jour-​lĂ , JĂ©hovah sauva IsraĂ«l+. Et il y eut des combats jusqu’à Beth-AvĂšn et mĂȘme au-delĂ +. 24 Mais les hommes d’IsraĂ«l Ă©taient fatiguĂ©s parce que SaĂŒl avait imposĂ© ce serment aux soldats Maudit est l’homme qui mange quelque chose* avant ce soir et avant que je me sois vengĂ© de mes ennemis ! » Donc aucun soldat n’avait mangĂ©+. 25 Et tous les soldats entrĂšrent* dans la forĂȘt. Par terre, il y avait du miel. 26 En entrant dans la forĂȘt, ils virent le miel qui ruisselait, mais personne n’en mangea parce qu’ils avaient peur du serment. 27 Or Jonathan n’avait pas entendu le serment que son pĂšre avait imposĂ© aux soldats+. Il tendit donc le bĂąton qu’il avait dans la main et en trempa le bout dans le nid des abeilles. Quand il eut mangĂ© le miel, ses yeux se mirent Ă  briller. 28 Alors un soldat lui dit Ton pĂšre a imposĂ© ce serment trĂšs strict aux soldats “Maudit est l’homme qui mange quelque chose aujourd’hui+ !” C’est pour cela que les soldats sont si fatiguĂ©s. » 29 Toutefois Jonathan rĂ©pondit Mon pĂšre a attirĂ© un grand malheur sur le pays. J’ai mangĂ© un petit peu de miel et regarde comme mes yeux se sont mis Ă  briller. 30 Imagine ce qui se serait passĂ© si aujourd’hui les soldats avaient mangĂ© librement+ ce qu’ils avaient trouvĂ© chez l’ennemi ! Le carnage chez les Philistins aurait Ă©tĂ© encore plus grand. » 31 Ce jour-​lĂ , l’armĂ©e de SaĂŒl poursuivit les Philistins de Mikmash Ă  AyalĂŽn+ pour les tuer. Et les soldats Ă©taient de plus en plus fatiguĂ©s. 32 Alors ils se prĂ©cipitĂšrent sur le butin avec aviditĂ© ils prirent des moutons, des bovins et des veaux, ils les tuĂšrent par terre, et ils mangĂšrent la viande avec le sang+. 33 Quelqu’un avertit alors SaĂŒl Écoute ! Les soldats sont en train de pĂ©cher contre JĂ©hovah en mangeant de la viande avec le sang+. » SaĂŒl s’écria Vous avez agi avec infidĂ©litĂ© ! Roulez immĂ©diatement une grande pierre vers moi. » 34 Puis il dit Passez parmi les soldats et dites “Chacun de vous doit amener son taureau et son mouton. Vous les tuerez ici. Ensuite vous les mangerez. Ne pĂ©chez pas contre JĂ©hovah en mangeant la viande avec le sang+.” » Chaque soldat amena donc un taureau, cette nuit-​lĂ , et le tua sur la grande pierre. 35 Alors SaĂŒl bĂątit un autel pour JĂ©hovah+. C’était le premier autel qu’il bĂątissait pour JĂ©hovah. 36 Plus tard SaĂŒl dit Profitons de la nuit pour descendre Ă  la poursuite des Philistins et pillons-​les jusqu’au lever du soleil. Nous ne laisserons aucun survivant. » Les soldats lui rĂ©pondirent Fais ce qui te semble bon. » Alors le prĂȘtre dit Interrogeons le vrai Dieu ici mĂȘme+. » 37 Et SaĂŒl demanda Ă  Dieu Dois-​je descendre Ă  la poursuite des Philistins+ ? Les livreras-​tu Ă  IsraĂ«l ? » Mais ce jour-​lĂ , Dieu ne lui rĂ©pondit pas. 38 Alors SaĂŒl convoqua les chefs de l’armĂ©e et leur dit Il faut dĂ©couvrir quel pĂ©chĂ© a Ă©tĂ© commis aujourd’hui. 39 Car aussi vrai que JĂ©hovah est vivant, lui qui a sauvĂ© IsraĂ«l, mĂȘme s’il s’avĂšre que le coupable est mon fils Jonathan, il devra mourir. » Mais personne ne lui rĂ©pondit. 40 Il dit donc Ă  tout IsraĂ«l Placez-​vous ici ; mon fils Jonathan et moi, nous nous placerons lĂ . » Alors le peuple dit Ă  SaĂŒl Fais ce qui te semble bon. » 41 Puis SaĂŒl dit Ă  JĂ©hovah Ô Dieu d’IsraĂ«l, rĂ©ponds-​nous par le moyen du toumim*+ ! » Alors Jonathan et SaĂŒl furent dĂ©signĂ©s, et le peuple fut innocentĂ©. 42 Puis SaĂŒl dit ProcĂ©dez Ă  un tirage au sort+ pour savoir si c’est moi ou mon fils Jonathan. » Et Jonathan fut dĂ©signĂ©. 43 Alors SaĂŒl demanda Ă  Jonathan Dis-​moi, qu’est-​ce que tu as fait ? » Jonathan lui expliqua donc J’ai simplement mangĂ© un peu de miel avec le bout de ce bĂąton que j’ai Ă  la main+. Me voici ! Je suis prĂȘt Ă  mourir ! » 44 Alors SaĂŒl dit Que Dieu me punisse sĂ©vĂšrement* si tu ne meurs pas, Jonathan+ ! » 45 Mais les soldats dirent Ă  SaĂŒl Jonathan doit-​il mourir, lui qui a donnĂ© cette grande victoire*+ Ă  IsraĂ«l ? C’est impensable ! Aussi vrai que JĂ©hovah est vivant, personne ne doit toucher Ă  un seul cheveu de sa tĂȘte* ; car c’est avec l’aide de Dieu qu’il a agi en ce jour+. » C’est ainsi que le peuple sauva* Jonathan de la mort. 46 Alors SaĂŒl arrĂȘta de poursuivre les Philistins, et les Philistins retournĂšrent dans leur territoire. 47 SaĂŒl affermit son pouvoir royal sur IsraĂ«l et il combattit tous ses ennemis de tous les cĂŽtĂ©s les Moabites+, les Ammonites+, les Édomites+, les rois de Zoba+ et les Philistins+ ; et partout oĂč il allait, il remportait la victoire. 48 Il combattait avec courage. Il vainquit les AmalĂ©cites+ et il sauva IsraĂ«l de ceux qui pillaient son territoire. 49 Les fils de SaĂŒl Ă©taient Jonathan, Ishvi et Malki-Shoua+. SaĂŒl avait aussi deux filles l’aĂźnĂ©e s’appelait MĂ©rab+ et la plus jeune Mikal+. 50 La femme de SaĂŒl s’appelait Ahinoam ; c’était la fille d’Ahimaaz. Le chef de l’armĂ©e de SaĂŒl s’appelait Abner+ ; c’était le fils de NĂšr et l’oncle de SaĂŒl. 51 Kish+ Ă©tait le pĂšre de SaĂŒl. NĂšr+ Ă©tait le pĂšre d’Abner et le fils d’Abiel. 52 Pendant tout le rĂšgne de SaĂŒl, la guerre contre les Philistins fut trĂšs violente+. Quand SaĂŒl voyait un homme fort ou courageux, il le prenait Ă  son service+. 15 Alors Samuel dit Ă  SaĂŒl C’est moi que JĂ©hovah a envoyĂ© pour t’oindre comme roi sur son peuple IsraĂ«l+. Maintenant donc Ă©coute les paroles de JĂ©hovah+. 2 Voici ce que dit JĂ©hovah des armĂ©es “Je vais me venger des AmalĂ©cites parce qu’ils ont attaquĂ© les IsraĂ©lites Ă  l’époque oĂč ils sont sortis d’Égypte+. 3 Va donc tuer les AmalĂ©cites+. Tu dois les dĂ©truire complĂštement+ avec tout ce qui leur appartient. Tu ne dois Ă©pargner* personne, tu dois tous les mettre Ă  mort+ les hommes, les femmes, les enfants et les bĂ©bĂ©s, ainsi que les bovins, les moutons, les chameaux et les Ăąnes+.” » 4 Alors SaĂŒl convoqua son armĂ©e et il la dĂ©nombra Ă  TelaĂŻm de la tribu de Juda, il y avait 10 000 soldats et des autres tribus d’IsraĂ«l+, 200 000 soldats Ă  pied. 5 SaĂŒl avança jusqu’à la ville d’Amalec et il se mit en embuscade prĂšs de la vallĂ©e*. 6 Mais il dit aux KĂ©nites+ Allez, Ă©loignez-​vous des AmalĂ©cites pour que je ne vous fasse pas disparaĂźtre avec eux+. Car vous avez agi avec loyautĂ©* envers tout le peuple d’IsraĂ«l+ Ă  l’époque oĂč il est sorti d’Égypte. » Les KĂ©nites se sĂ©parĂšrent donc des AmalĂ©cites. 7 AprĂšs cela SaĂŒl combattit les AmalĂ©cites+, depuis Havila+ jusqu’à Shour+, qui est proche de l’Égypte. 8 Il captura Agag+, le roi d’Amalec, mais toute la population, il la tua par l’épĂ©e+. 9 SaĂŒl et ses hommes Ă©pargnĂšrent* Agag et les bĂȘtes les plus belles les moutons, les bovins, les animaux engraissĂ©s, les bĂ©liers, ainsi que tout ce qu’il y avait de bon+. Ils ne voulurent pas les dĂ©truire. Mais tous les produits qui ne valaient rien et dont ils ne voulaient pas, ceux-lĂ , ils les dĂ©truisirent. 10 Alors JĂ©hovah parla ainsi Ă  Samuel 11 Je regrette* d’avoir choisi SaĂŒl comme roi, car il m’a tournĂ© le dos, et il n’a pas obĂ©i Ă  mes ordres+. » Et Samuel fut bouleversĂ©. Il supplia JĂ©hovah toute la nuit+. 12 TĂŽt le matin, Samuel se leva pour aller voir SaĂŒl. Mais quelqu’un lui dit SaĂŒl est allĂ© Ă  Carmel+. Il y a fait construire un monument Ă  sa gloire+. Puis il a repris la route et il est descendu Ă  Guilgal. » 13 Quand Samuel vit SaĂŒl, SaĂŒl lui dit Que JĂ©hovah te bĂ©nisse ! J’ai obĂ©i aux ordres de JĂ©hovah. » 14 Mais Samuel lui demanda Alors pourquoi est-​ce que j’entends des moutons qui bĂȘlent et des bovins qui meuglent+ ? » 15 SaĂŒl lui rĂ©pondit Ils ont Ă©tĂ© amenĂ©s de chez les AmalĂ©cites, car les soldats ont Ă©pargnĂ©* les moutons et les bovins les plus beaux pour les sacrifier Ă  JĂ©hovah ton Dieu, mais le reste, nous l’avons dĂ©truit. » 16 Alors Samuel dit Ă  SaĂŒl Ça suffit ! Écoute ce que JĂ©hovah m’a dit cette nuit+. » Et SaĂŒl lui rĂ©pondit Parle ! » 17 Samuel continua Quand tu es devenu le chef des tribus d’IsraĂ«l, quand JĂ©hovah t’a oint comme roi sur IsraĂ«l+, tu te considĂ©rais comme un homme sans importance+. 18 Plus tard, JĂ©hovah t’a envoyĂ© en mission et t’a dit “Va tuer les AmalĂ©cites+, ces gens qui commettent beaucoup de pĂ©chĂ©s. Combats-​les jusqu’à ce qu’il n’en reste plus un seul+.” 19 Pourquoi donc as-​tu dĂ©sobĂ©i Ă  JĂ©hovah ? Pourquoi t’es-​tu prĂ©cipitĂ© sur le butin avec aviditĂ©+ et as-​tu fait ainsi ce qui dĂ©plaĂźt Ă  JĂ©hovah ? » 20 Cependant SaĂŒl rĂ©pondit Ă  Samuel Mais j’ai obĂ©i Ă  JĂ©hovah ! Je suis parti pour la mission que JĂ©hovah m’avait donnĂ©e. J’ai ramenĂ© le roi Agag d’Amalec, mais les AmalĂ©cites, je les ai tuĂ©s+. 21 Et dans le butin qui devait ĂȘtre dĂ©truit, ce sont les soldats qui ont pris des moutons et des bovins, les plus belles bĂȘtes, pour les sacrifier Ă  JĂ©hovah ton Dieu Ă  Guilgal+. » 22 Alors Samuel dit Qu’est-​ce qui fait le plus plaisir Ă  JĂ©hovah ? Des holocaustes et des sacrifices+, ou l’obĂ©issance Ă  ce que dit JĂ©hovah ? Il n’y a aucun doute ObĂ©ir vaut mieux qu’offrir un sacrifice+, et Ă©couter attentivement vaut mieux que faire fumer la graisse+ des bĂ©liers. 23 Avoir l’esprit rebelle+ est aussi grave que commettre le pĂ©chĂ© de divination+, et se montrer prĂ©tentieux est aussi grave que recourir aux pouvoirs magiques ou Ă  l’idolĂątrie*. Parce que tu as rejetĂ© sa parole+, JĂ©hovah te rejette et tu ne seras plus roi+. » 24 Alors SaĂŒl dit Ă  Samuel J’ai pĂ©chĂ©, car j’ai dĂ©sobĂ©i Ă  l’ordre de JĂ©hovah, ainsi qu’à tes paroles. J’ai eu peur de mes hommes et j’ai fait ce qu’ils ont demandĂ©. 25 Et maintenant, s’il te plaĂźt, pardonne mon pĂ©chĂ© et viens avec moi pour que j’aille me prosterner devant JĂ©hovah+. » 26 Mais Samuel dit Ă  SaĂŒl Je n’irai pas avec toi, car tu as rejetĂ© la parole de JĂ©hovah, et JĂ©hovah t’a rejetĂ© ; tu ne seras plus le roi d’IsraĂ«l+. » 27 Quand Samuel se tourna pour partir, SaĂŒl s’agrippa au bas de son manteau sans manches, mais il l’arracha. 28 Alors Samuel lui dit Aujourd’hui JĂ©hovah t’a arrachĂ© la royautĂ© d’IsraĂ«l, et il la donnera Ă  un autre homme qui est meilleur que toi+. 29 Le glorieux Dieu d’IsraĂ«l+ ne mentira pas+ et ne changera pas d’avis*, car il ne change pas d’avis comme un simple humain+. » 30 Alors SaĂŒl dit J’ai pĂ©chĂ©. Mais, s’il te plaĂźt, honore-​moi devant les anciens de mon peuple et devant IsraĂ«l. Viens avec moi et je me prosternerai devant JĂ©hovah ton Dieu+. » 31 Samuel alla donc avec SaĂŒl, et SaĂŒl se prosterna devant JĂ©hovah. 32 Alors Samuel dit Faites approcher de moi le roi Agag d’Amalec. » Et Agag s’avança vers lui Ă  contrecƓur*, car jusque-​lĂ  il s’était dit “Je ne risque certainement plus d’ĂȘtre mis Ă  mort*.” 33 Mais Samuel dit Beaucoup de femmes ont Ă©tĂ© privĂ©es d’enfants par ton Ă©pĂ©e, mais maintenant ta mĂšre sera la plus endeuillĂ©e des femmes. » Alors Samuel tua Agag par l’épĂ©e devant JĂ©hovah, Ă  Guilgal+. 34 Puis Samuel retourna Ă  Rama, et SaĂŒl rentra chez lui, Ă  GuibĂ©a*. 35 Jusqu’à sa mort, Samuel ne revit plus SaĂŒl, car il Ă©tait profondĂ©ment triste Ă  cause de SaĂŒl+. Et JĂ©hovah regretta d’avoir fait de SaĂŒl le roi d’IsraĂ«l+. 16 Finalement JĂ©hovah dit Ă  Samuel Jusqu’à quand seras-​tu triste Ă  cause de SaĂŒl+, alors que je l’ai rejetĂ© et qu’il ne sera plus le roi d’IsraĂ«l+ ? Prends une corne, remplis-​la d’huile+ et pars. Va voir JessĂ©+ de BethlĂ©em, car j’ai choisi un de ses fils pour ĂȘtre roi+. » 2 Samuel lui rĂ©pondit Mais si je vais lĂ -bas, SaĂŒl l’apprendra, et il me tuera+ ! » Alors JĂ©hovah lui dit Prends avec toi une jeune vache, et tu diras “Je suis venu pour offrir un sacrifice Ă  JĂ©hovah.” 3 Invite JessĂ© Ă  assister au sacrifice. Ensuite je te dirai ce que tu devras faire. Celui que je t’indiquerai, tu devras l’oindre* pour moi+. » 4 Samuel fit ce que JĂ©hovah lui avait dit. Quand il arriva Ă  BethlĂ©em+ et que les anciens de la ville le virent, ils se mirent Ă  trembler de peur, et ils lui demandĂšrent Ta venue annonce-​t-​elle de bonnes choses* ? » 5 Samuel leur rĂ©pondit Oui, de bonnes choses*. Je suis venu pour offrir un sacrifice Ă  JĂ©hovah. Purifiez-​vous*, et venez assister au sacrifice. » Puis il purifia JessĂ© et ses fils, et il les convoqua pour le sacrifice. 6 Comme ils arrivaient, Samuel vit Éliab+. Il se dit Sans aucun doute, voici l’oint de JĂ©hovah, qui se tient devant lui. » 7 Mais JĂ©hovah dit Ă  Samuel Ne te laisse pas impressionner par son apparence ni par sa taille+, car ce n’est pas lui que j’ai choisi. Un homme ne voit pas les choses comme Dieu les voit, car un homme voit ce qui est visible, mais JĂ©hovah, lui, voit ce qu’il y a dans le cƓur+. » 8 Alors JessĂ© appela Abinadab+ et le prĂ©senta Ă  Samuel, mais Samuel dit Ce n’est pas lui non plus que JĂ©hovah a choisi. » 9 Puis JessĂ© lui prĂ©senta Shama+, mais Samuel dit Ce n’est pas lui non plus que JĂ©hovah a choisi. » 10 JessĂ© prĂ©senta ainsi Ă  Samuel sept de ses fils ; mais Samuel lui dit Ce n’est pas un de ceux-lĂ  que JĂ©hovah a choisi. » 11 Finalement Samuel demanda Ă  JessĂ© Est-​ce que ce sont lĂ  tous tes garçons ? » JessĂ© lui rĂ©pondit Il manque encore le plus jeune+. Il est en train de garder les moutons+. » Samuel lui dit Envoie quelqu’un le chercher, car nous ne commencerons pas Ă  manger tant qu’il ne sera pas lĂ . » 12 JessĂ© envoya donc quelqu’un chercher David, et il le prĂ©senta Ă  Samuel. Or David avait le teint rose, il avait de beaux yeux et il Ă©tait beau+. Alors JĂ©hovah ordonna Ă  Samuel LĂšve-​toi, oins-​le, car c’est lui+ ! » 13 Samuel prit la corne d’huile+ et oignit* David en prĂ©sence de ses frĂšres. À partir de ce jour-​lĂ , l’esprit de JĂ©hovah agit avec force sur David+. Plus tard, Samuel repartit Ă  Rama+. 14 Or l’esprit de JĂ©hovah n’agissait plus sur SaĂŒl+, et JĂ©hovah permettait qu’il soit terrorisĂ© par un mauvais esprit*+. 15 Un jour, les serviteurs de SaĂŒl lui dirent Tu vois bien que Dieu a permis que tu sois terrorisĂ© par un mauvais esprit. 16 Ô roi, nous sommes Ă  ta disposition. Si tu nous en donnes l’ordre, nous chercherons un homme qui joue bien de la harpe+. Chaque fois que Dieu permettra que tu sois terrorisĂ© par un mauvais esprit, cet homme jouera de la harpe et tu te sentiras mieux. » 17 Alors SaĂŒl dit Ă  ses serviteurs Trouvez-​moi un homme qui sache bien jouer et amenez-​le-​moi. » 18 L’un des serviteurs lui dit Je connais justement un fils de JessĂ©, un homme de BethlĂ©em, qui joue bien de la harpe. C’est un guerrier courageux et fort+, il s’exprime bien, il est beau+, et JĂ©hovah est avec lui+. » 19 Alors SaĂŒl envoya des messagers dire Ă  JessĂ© Envoie-​moi ton fils David, celui qui est berger+. » 20 JessĂ© envoya donc David chez SaĂŒl. Il chargea un Ăąne avec du pain, une outre de vin et un chevreau pour que son fils David les offre Ă  SaĂŒl. 21 Ainsi David se rendit chez SaĂŒl et entra Ă  son service+. SaĂŒl le prit en affection. Et David devint son porteur d’armes. 22 Un jour, SaĂŒl envoya ce message Ă  JessĂ© Que David reste Ă  mon service, car il a gagnĂ© ma faveur. » 23 Chaque fois que Dieu permettait qu’un mauvais esprit* s’empare de SaĂŒl, David prenait sa harpe et en jouait. SaĂŒl Ă©prouvait alors du soulagement et se sentait mieux, et son mauvais esprit+ le quittait. 17 Et les Philistins+ rĂ©unirent leurs armĂ©es* pour la guerre. Ils se rassemblĂšrent Ă  Soko+, une ville du territoire de Juda, et ils installĂšrent leur camp entre Soko et AzĂ©ka+, Ă  ÉfĂšs-Damim+. 2 SaĂŒl et les soldats d’IsraĂ«l se rassemblĂšrent et installĂšrent leur camp dans la vallĂ©e d’Ela+. Ils se rangĂšrent ensuite en formation de combat pour affronter les Philistins. 3 La vallĂ©e les sĂ©parait. Les Philistins occupaient une montagne d’un cĂŽtĂ© et les IsraĂ©lites occupaient une montagne de l’autre cĂŽtĂ©. 4 Alors un guerrier d’élite* sortit du camp des Philistins pour lancer un dĂ©fi aux IsraĂ©lites il s’appelait Goliath+, il Ă©tait de la ville de Gath+. Il mesurait six coudĂ©es et un empan*. 5 Il avait un casque en cuivre sur la tĂȘte et il portait une cuirasse* faite d’écailles de cuivre. Le poids de la cuirasse+ Ă©tait de 5 000 sicles*. 6 Il avait des protĂšge-tibias en cuivre sur les jambes et un javelot+ en cuivre accrochĂ© dans le dos. 7 Le bois de sa lance Ă©tait aussi gros que le rouleau d’un mĂ©tier Ă  tisser+, et la pointe en fer de sa lance pesait 600 sicles*. Un homme marchait devant lui et lui portait son bouclier. 8 Quand Goliath s’arrĂȘta, il interpela les soldats d’IsraĂ«l+ et leur dit Pourquoi ĂȘtes-​vous sortis pour vous mettre en formation de combat ? Je suis le Philistin, et vous, les serviteurs de SaĂŒl. Choisissez-​vous un homme, et qu’il vienne se battre avec moi. 9 S’il arrive Ă  lutter contre moi et s’il me tue, alors nous deviendrons vos serviteurs. Mais si je l’emporte sur lui et que je le tue, alors vous deviendrez nos serviteurs. » 10 Le Philistin ajouta Moi, aujourd’hui, je provoque* l’armĂ©e d’IsraĂ«l+. Amenez-​moi votre homme, et qu’on en finisse ! » 11 Quand SaĂŒl et tous les soldats israĂ©lites entendirent ce que disait le Philistin, ils furent terrifiĂ©s. 12 Or David Ă©tait le fils de JessĂ©, qui habitait Ă  Éfrata+, c’est-Ă -dire BethlĂ©em*+ dans le territoire de Juda. JessĂ©+ avait huit fils+. À l’époque oĂč SaĂŒl Ă©tait roi, JessĂ© Ă©tait dĂ©jĂ  un vieil homme. 13 Les trois fils aĂźnĂ©s de JessĂ© avaient suivi SaĂŒl Ă  la guerre+. Le premier s’appelait Éliab+, le deuxiĂšme Abinadab+ et le troisiĂšme Shama+. 14 David Ă©tait le plus jeune+, et les trois aĂźnĂ©s avaient suivi SaĂŒl. 15 À cette Ă©poque-​lĂ , David Ă©tait au service de SaĂŒl, mais il rentrait rĂ©guliĂšrement Ă  BethlĂ©em pour garder les moutons+ de son pĂšre. 16 Pendant 40 jours, tous les matins et tous les soirs, le Philistin s’avança et se plaça face aux IsraĂ©lites pour leur lancer un dĂ©fi. 17 Un jour, JessĂ© dit Ă  son fils David S’il te plaĂźt, prends cet Ă©pha* de cĂ©rĂ©ales grillĂ©es et ces dix pains, et va vite les apporter Ă  tes frĂšres, qui sont au camp. 18 Et apporte ces dix morceaux de fromage* Ă  leur chef de troupe. Assure-​toi que tes frĂšres vont bien et rapporte-​moi de leurs nouvelles. » 19 Les fils de JessĂ© Ă©taient avec SaĂŒl et tous les autres soldats israĂ©lites, dans la vallĂ©e d’Ela+, pour combattre les Philistins+. 20 David se leva donc tĂŽt le matin et il laissa les moutons sous la protection de quelqu’un. Puis il emballa ses affaires et partit, comme JessĂ© le lui avait ordonnĂ©. Au moment oĂč il arriva au camp, l’armĂ©e sortait vers la ligne de bataille en poussant un cri de guerre. 21 Les IsraĂ©lites et les Philistins prirent position les deux armĂ©es Ă©taient face Ă  face. 22 AussitĂŽt David confia ses affaires au gardien des bagages, puis il courut jusqu’au champ de bataille. Quand il arriva, il demanda des nouvelles de ses frĂšres+. 23 Pendant que David se renseignait, le guerrier d’élite arriva, celui qui s’appelait Goliath+, le Philistin qui Ă©tait de Gath. Il venait de la ligne de bataille des Philistins. Alors il prononça de nouveau des paroles provocantes+, et David l’entendit. 24 Quand les hommes d’IsraĂ«l virent Goliath, ils reculĂšrent tous, terrifiĂ©s+. 25 Ils disaient Avez-​vous vu cet homme qui s’approche ? Il vient pour provoquer l’armĂ©e israĂ©lite+. Le roi donnera de grandes richesses Ă  l’homme qui le tuera il lui donnera sa propre fille+, et la famille de son pĂšre sera libĂ©rĂ©e de toute obligation en IsraĂ«l. » 26 Alors David demanda aux soldats qui se tenaient prĂšs de lui Quelle rĂ©compense recevra celui qui tuera ce Philistin et qui Ă©vitera Ă  IsraĂ«l l’humiliation ? Car ce Philistin incirconcis* ose provoquer l’armĂ©e du Dieu vivant+ ! » 27 Alors les soldats lui rĂ©pĂ©tĂšrent la promesse du roi et ajoutĂšrent VoilĂ  la rĂ©compense que recevra celui qui le tuera. » 28 Quand Éliab, le frĂšre aĂźnĂ© de David+, entendit qu’il parlait avec les soldats, il se mit en colĂšre contre lui et lui demanda Pourquoi es-​tu venu ici ? À qui as-​tu confiĂ© le petit troupeau que nous avons dans le dĂ©sert+ ? Je sais que c’est par ambition que tu es venu et que tes intentions sont mauvaises tu voulais juste voir la bataille. » 29 David lui rĂ©pondit Mais je n’ai rien fait de mal ! J’ai juste posĂ© une question ! » 30 Alors il se tourna vers quelqu’un d’autre et lui posa la mĂȘme question+, et on lui rĂ©pondit la mĂȘme chose+. 31 Mais certains entendirent par hasard ce que David disait, et ils en parlĂšrent Ă  SaĂŒl. Alors SaĂŒl envoya quelqu’un le chercher. 32 David dit Ă  SaĂŒl Que personne ne perde courage Ă  cause de ce Philistin. Ô mon roi, moi, j’irai me battre avec lui+. » 33 Mais SaĂŒl dit Ă  David Tu ne peux pas aller te battre avec ce Philistin, car tu n’es qu’un garçon+, alors que lui, il est soldat* depuis sa jeunesse. » 34 David rĂ©pondit Ă  SaĂŒl Ô mon roi, chez mon pĂšre, je garde les moutons. Un jour, un lion+ est venu et a emportĂ© un mouton du troupeau ; une autre fois, c’est un ours qui est venu, et il a fait la mĂȘme chose. 35 Alors je les ai poursuivis, je les ai frappĂ©s, et j’ai arrachĂ© les victimes de leur gueule. Quand ils se sont dressĂ©s contre moi, je les ai saisis par le pelage* et je les ai mis Ă  mort. 36 Je les ai tuĂ©s tous les deux, le lion et l’ours ; et ce Philistin incirconcis deviendra comme l’un d’eux, car il a provoquĂ© la ligne de bataille du Dieu vivant+. » 37 Puis David ajouta JĂ©hovah, qui m’a sauvĂ© des griffes du lion et de l’ours, c’est lui qui me sauvera de la main de ce Philistin+. » Et SaĂŒl lui rĂ©pondit Vas-​y, et que JĂ©hovah soit avec toi. » 38 Alors SaĂŒl revĂȘtit David de son propre Ă©quipement de combat. Il lui mit un casque en cuivre sur la tĂȘte, et il le revĂȘtit d’une cuirasse. 39 Puis David accrocha l’épĂ©e de SaĂŒl Ă  sa ceinture et il essaya de marcher, mais il n’y parvint pas, car il n’avait pas l’habitude de porter une armure. Alors il dit Ă  SaĂŒl Je n’ai pas l’habitude de ces choses, je n’arrive pas Ă  marcher avec. » David enleva donc l’armure. 40 Il prit son bĂąton. Il choisit cinq pierres lisses dans le lit de la riviĂšre* et les mit dans la poche de son sac de berger. Puis il s’avança vers le Philistin avec sa fronde+ Ă  la main. 41 Le Philistin s’approchait de plus en plus, et l’homme qui portait son bouclier Ă©tait devant lui. 42 Quand le Philistin vit David, il se moqua de lui avec mĂ©pris, car David n’était encore qu’un garçon. Il Ă©tait beau et avait le teint rose+. 43 Alors le Philistin dit Ă  David Suis-​je un chien+ pour que tu viennes vers moi avec un bĂąton ? » Et le Philistin maudit David par ses dieux. 44 Puis il dit Ă  David Viens donc vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux et aux animaux sauvages. » 45 David rĂ©pondit au Philistin Tu viens vers moi avec une Ă©pĂ©e, une lance et un javelot+, mais moi je viens vers toi au nom de JĂ©hovah des armĂ©es+, le Dieu des troupes d’IsraĂ«l, que tu as provoquĂ©+. 46 Aujourd’hui mĂȘme, JĂ©hovah te livrera en ma main+ je te tuerai et je te couperai la tĂȘte. Aujourd’hui mĂȘme, je donnerai les cadavres des soldats philistins aux oiseaux et aux animaux sauvages ; et les gens de toute la terre sauront qu’il y a un Dieu en IsraĂ«l+. 47 Et tous ceux qui sont rassemblĂ©s ici sauront* que JĂ©hovah n’a pas besoin d’épĂ©es ni de lances pour nous sauver+. C’est JĂ©hovah qui dĂ©cide de l’issue de la bataille*+, et il vous livrera tous en notre main+. » 48 Alors le Philistin se remit Ă  marcher vers David ; et David courut rapidement vers la ligne de bataille ennemie, Ă  la rencontre du Philistin. 49 Il plongea la main dans son sac, prit une pierre, la lança avec sa fronde et atteignit le Philistin au front. La pierre s’enfonça dans le front du Philistin, qui tomba alors face contre terre+. 50 Ainsi David l’emporta sur le Philistin avec une fronde et une pierre. Il rĂ©ussit Ă  le mettre Ă  mort sans Ă©pĂ©e+. 51 David continua de courir jusqu’au Philistin, puis il se pencha sur lui. Il tira l’épĂ©e du Philistin+ de son fourreau et, pour ĂȘtre sĂ»r de l’avoir tuĂ©, il lui coupa la tĂȘte. Quand les Philistins virent que leur homme fort Ă©tait mort, ils prirent la fuite+. 52 Alors les hommes d’IsraĂ«l et de Juda se dĂ©cidĂšrent Ă  passer Ă  l’action. Ils poussĂšrent des cris et ils poursuivirent les Philistins depuis la vallĂ©e+ jusqu’aux portes d’ÉkrĂŽn+. Ils tuĂšrent beaucoup de Philistins. On voyait des cadavres tout le long de la route de ShaaraĂŻm+, jusqu’à Gath et jusqu’à ÉkrĂŽn. 53 AprĂšs avoir poursuivi les Philistins avec acharnement, les IsraĂ©lites revinrent et ils pillĂšrent leurs camps. 54 Alors David prit la tĂȘte de Goliath* et l’apporta Ă  JĂ©rusalem, mais les armes du Philistin, il les dĂ©posa dans sa propre tente+. 55 Or, au moment oĂč SaĂŒl avait vu David partir Ă  la rencontre du Philistin, il avait demandĂ© Ă  Abner+, le chef de l’armĂ©e De qui ce garçon est-​il le fils+ ? » Abner avait rĂ©pondu Aussi vrai que tu es vivant, ĂŽ mon roi, je ne sais pas ! » 56 Le roi lui avait dit Renseigne-​toi et dis-​moi de qui ce jeune homme est le fils. » 57 Donc, dĂšs que David revint de son combat avec le Philistin, Abner alla le chercher et l’amena Ă  SaĂŒl. David avait Ă  la main la tĂȘte du Philistin+. 58 Alors SaĂŒl lui demanda De qui es-​tu le fils, mon garçon ? » Et David lui rĂ©pondit Je suis le fils de ton serviteur JessĂ©+ de BethlĂ©em+. » 18 Quand Jonathan+ entendit ce que David disait Ă  SaĂŒl, il se mit Ă  l’aimer comme lui-​mĂȘme, et Jonathan et David se liĂšrent d’une profonde amitiĂ©*+. 2 À partir de ce jour-​lĂ , SaĂŒl garda David Ă  son service, et il ne lui permit plus de retourner chez son pĂšre+. 3 Puisque Jonathan aimait David comme lui-​mĂȘme+, il passa avec lui un pacte d’amitiĂ©*+. 4 Il enleva le manteau sans manches qu’il portait et le donna Ă  David, ainsi que sa tenue militaire, son Ă©pĂ©e, son arc et sa ceinture. 5 Puis David commença Ă  partir en expĂ©ditions militaires. Il rĂ©ussissait*+ partout oĂč SaĂŒl l’envoyait. C’est pourquoi SaĂŒl le nomma responsable de ses hommes de guerre+. Tout le peuple Ă©tait satisfait, et les serviteurs de SaĂŒl aussi. 6 Quand David et les autres revenaient victorieux d’une bataille contre les Philistins, les femmes sortaient de toutes les villes d’IsraĂ«l Ă  la rencontre du roi SaĂŒl ; elles chantaient+ et dansaient avec des cris de joie, en jouant du tambourin+ et du luth. 7 Les femmes qui fĂȘtaient la victoire chantaient SaĂŒl a tuĂ© des milliers d’ennemis,et David, des dizaines de milliers+. » 8 Alors SaĂŒl se mit trĂšs en colĂšre+, car ce chant lui dĂ©plaisait. Il se disait Ces femmes chantent que David a tuĂ© des dizaines de milliers d’ennemis, mais moi seulement des milliers. Si ça continue, on lui donnera mĂȘme la royautĂ©+ ! » 9 À partir de ce jour-​lĂ , SaĂŒl se mĂ©fia de David. 10 Le lendemain, pendant que David jouait de la harpe+ comme d’habitude, Dieu permit qu’un mauvais esprit* s’empare de SaĂŒl+. Et SaĂŒl commença Ă  avoir un comportement Ă©trange* dans la maison. Il avait une lance Ă  la main+ 11 et, deux fois, il la jeta vers David+ en se disant Je vais clouer David au mur ! » Mais Ă  chaque fois, David lui Ă©chappa. 12 Alors SaĂŒl eut peur de David, parce que JĂ©hovah n’était plus avec lui+, mais il Ă©tait avec David+. 13 Pour Ă©loigner de lui David, SaĂŒl le nomma chef de mille. David commandait l’armĂ©e pendant les combats*+. 14 Il continuait de rĂ©ussir*+ dans tout ce qu’il faisait, et JĂ©hovah Ă©tait avec lui+. 15 Quand SaĂŒl vit que David remportait beaucoup de victoires, il eut peur de lui. 16 Mais tout IsraĂ«l et Juda aimaient David, parce que c’est lui qui dirigeait leurs campagnes militaires. 17 Plus tard, SaĂŒl dit Ă  David Voici ma fille aĂźnĂ©e, MĂ©rab+. Je te la donnerai en mariage+. Seulement continue Ă  faire preuve de courage Ă  mon service et combats dans les guerres de JĂ©hovah+. » SaĂŒl se disait Je ne le tuerai pas de mes propres mains ; ce sont les Philistins qui le tueront+. » 18 David rĂ©pondit Ă  SaĂŒl Qui suis-​je et qui est la famille de mon pĂšre en IsraĂ«l pour que je mĂ©rite d’ĂȘtre le gendre du roi+ ? » 19 Mais quand arriva l’époque oĂč David devait se marier avec MĂ©rab, la fille de SaĂŒl, elle avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© donnĂ©e en mariage Ă  Adriel+ le Meholatite. 20 Or l’autre fille de SaĂŒl, Mikal+, Ă©tait amoureuse de David. Quelqu’un le rapporta Ă  SaĂŒl, et cette nouvelle le rĂ©jouit. 21 SaĂŒl se dit Je vais donner ma fille en mariage Ă  David ; ce sera une bonne occasion de le piĂ©ger il se fera peut-ĂȘtre tuer par les Philistins+. » De nouveau, donc, SaĂŒl dit Ă  David Tu deviendras mon gendre* aujourd’hui. » 22 Puis SaĂŒl ordonna Ă  ses serviteurs Allez voir David discrĂštement et dites-​lui “Écoute ! Le roi est trĂšs content de toi, et tous ses serviteurs t’aiment beaucoup. Maintenant donc, accepte de devenir le gendre du roi.” » 23 Et les serviteurs de SaĂŒl parlĂšrent Ă  David, mais celui-ci rĂ©pondit Comment voulez-​vous que je devienne le gendre du roi, alors que je suis un homme pauvre et sans importance+ ? » 24 Et les serviteurs informĂšrent SaĂŒl de la rĂ©ponse de David. 25 Alors SaĂŒl leur ordonna Dites Ă  David que le roi ne demande pas de dot+, mais qu’il veut 100 prĂ©puces+ de Philistins, pour se venger de ses ennemis. » En effet, SaĂŒl espĂ©rait que David se ferait tuer par les Philistins. 26 Les serviteurs rapportĂšrent donc Ă  David les paroles de SaĂŒl, et l’idĂ©e de devenir le gendre du roi+ lui plut. Avant la fin du dĂ©lai fixĂ© par le roi, 27 David alla avec ses hommes tuer 200 Philistins, puis il apporta la totalitĂ© des prĂ©puces au roi, afin de devenir son gendre. Alors SaĂŒl lui donna en mariage sa fille Mikal+. 28 Et SaĂŒl se rendit compte que JĂ©hovah Ă©tait avec David+ et que Mikal aimait David+. 29 SaĂŒl eut donc encore plus peur de David et il fut son ennemi jusqu’à la fin de sa vie+. 30 Les chefs des Philistins avaient l’habitude de mener des expĂ©ditions militaires contre IsraĂ«l, et Ă  chaque fois David remportait plus de victoires* que tous les autres hommes de SaĂŒl+. Son nom devenait trĂšs cĂ©lĂšbre+. 19 Plus tard, SaĂŒl rĂ©vĂ©la Ă  son fils Jonathan et Ă  tous ses serviteurs son intention de faire mourir David+. 2 Comme Jonathan aimait beaucoup David+, il l’avertit Mon pĂšre, SaĂŒl, cherche Ă  te faire mourir. Sois sur tes gardes demain matin ; va te cacher et reste Ă  l’abri. 3 En ce qui me concerne, j’irai marcher avec mon pĂšre dans la campagne, vers l’endroit oĂč tu seras cachĂ©. Je lui parlerai de toi et, si j’apprends quoi que ce soit, je veillerai Ă  te le faire savoir+. » 4 Jonathan parla donc en bien de David+ Ă  son pĂšre, SaĂŒl. Il lui dit Ô roi, ne fais pas de mal* Ă  ton serviteur David. Il ne t’a pas fait de mal. Tu as mĂȘme tirĂ© profit de ce qu’il a fait pour toi. 5 Il a risquĂ© sa vie* pour tuer Goliath le Philistin+, et JĂ©hovah a accordĂ© une grande victoire* Ă  tout IsraĂ«l. Tout cela, tu l’as bien vu et tu t’en es rĂ©joui. Alors, pourquoi ferais-​tu du mal* Ă  un innocent ? Tu n’as aucune raison de faire mourir David+. » 6 SaĂŒl Ă©couta Jonathan et il jura Aussi vrai que JĂ©hovah est vivant, David ne sera pas mis Ă  mort. » 7 Plus tard, Jonathan appela David et lui rapporta toutes ces paroles. Puis il amena David Ă  SaĂŒl, et David continua d’ĂȘtre au service de SaĂŒl comme avant+. 8 Par la suite, la guerre Ă©clata de nouveau. David alla combattre les Philistins et il leur infligea une grande dĂ©faite. Les Philistins fuirent devant lui. 9 Un jour, SaĂŒl Ă©tait assis dans sa maison, sa lance Ă  la main. Et pendant que David jouait de la harpe+, JĂ©hovah laissa un mauvais esprit* s’emparer de SaĂŒl+. 10 Alors SaĂŒl essaya de clouer David au mur avec sa lance, mais David Ă©vita le coup, si bien que la lance se planta dans le mur. David prit la fuite et il rĂ©ussit Ă  s’échapper cette nuit-​lĂ . 11 Plus tard, SaĂŒl envoya des hommes surveiller la maison de David parce qu’il voulait le faire tuer au matin+. Mais la femme de David, Mikal, l’avertit Si tu ne t’échappes pas cette nuit, demain tu seras un homme mort. » 12 AussitĂŽt elle le fit descendre par la fenĂȘtre pour qu’il prenne la fuite et s’échappe. 13 Alors Mikal prit la statue d’un dieu familial* et la plaça sur le lit. À l’endroit oĂč aurait dĂ» ĂȘtre la tĂȘte de David, elle mit un filet en poil de chĂšvre, et elle couvrit la statue d’un vĂȘtement. 14 Mikal dit aux hommes que SaĂŒl avait envoyĂ©s pour capturer David Il est malade. » 15 SaĂŒl renvoya donc les hommes chez David, en leur disant Apportez-​le-​moi sur son lit pour qu’il soit mis Ă  mort+. » 16 Quand les hommes entrĂšrent, ils virent la statue sur le lit. Et Ă  l’endroit oĂč aurait dĂ» ĂȘtre la tĂȘte de David, il y avait un filet en poil de chĂšvre. 17 Alors SaĂŒl demanda Ă  Mikal Pourquoi m’as-​tu trompĂ© ainsi et as-​tu laissĂ© mon ennemi+ s’échapper ? » Mikal lui rĂ©pondit C’est lui qui m’a dit “Laisse-​moi partir, sinon je te tue !” » 18 Lorsque David prit la fuite pour s’échapper, il se rendit chez Samuel, Ă  Rama+. Il lui raconta tout ce que SaĂŒl lui avait fait. Alors David et Samuel allĂšrent s’installer Ă  Nayoth+. 19 Par la suite, quelqu’un l’annonça Ă  SaĂŒl, en disant David est Ă  Nayoth, dans Rama ! » 20 AussitĂŽt SaĂŒl envoya des hommes capturer David. Mais quand ils virent les prophĂštes les plus ĂągĂ©s qui prophĂ©tisaient, et Samuel qui dirigeait le groupe, l’esprit de Dieu agit sur les hommes de SaĂŒl, et ils se comportĂšrent comme des prophĂštes, eux aussi. 21 Quand SaĂŒl l’apprit, aussitĂŽt il envoya d’autres hommes, mais ils se comportĂšrent comme des prophĂštes, eux aussi. Alors SaĂŒl envoya un troisiĂšme groupe d’hommes, mais ils se comportĂšrent comme des prophĂštes Ă  leur tour. 22 Finalement SaĂŒl alla lui-​mĂȘme Ă  Rama. Quand il arriva Ă  la grande citerne qui est Ă  SĂ©kou, il demanda OĂč sont Samuel et David ? » On lui rĂ©pondit LĂ -bas, Ă  Nayoth+, dans Rama. » 23 Pendant que SaĂŒl poursuivait son chemin vers Nayoth, dans Rama, l’esprit de Dieu agit sur lui, et SaĂŒl continua de marcher en se comportant comme un prophĂšte jusqu’à son arrivĂ©e Ă  Nayoth, dans Rama. 24 Il enleva ses vĂȘtements et se comporta lui aussi comme un prophĂšte devant Samuel. Il s’allongea par terre, nu*, et il resta ainsi toute la journĂ©e et toute la nuit. VoilĂ  pourquoi on dit SaĂŒl n’est-​il pas prophĂšte lui aussi+ ? » 20 Alors David s’enfuit de Nayoth, dans Rama. Il alla voir Jonathan et lui demanda Qu’est-​ce que j’ai fait+ ? Est-​ce que j’ai commis un pĂ©chĂ© ? Est-​ce que j’ai fait du mal Ă  ton pĂšre, pour qu’il cherche Ă  me tuer ? » 2 Jonathan lui rĂ©pondit Non, je ne peux pas y croire+ ! Tu ne mourras pas. Écoute ! Mon pĂšre ne fait jamais rien sans m’en parler avant, que ce soit important ou pas. Pourquoi mon pĂšre me cacherait-​il cette affaire ? C’est impossible ! » 3 Mais David poursuivit Ton pĂšre sait sĂ»rement toute l’estime que tu me portes+, et il a dĂ» se dire “Il ne faut pas que Jonathan le sache, sinon cela va lui faire de la peine.” Mais, aussi vrai que JĂ©hovah est vivant et que tu es vivant, il n’y a qu’un pas entre moi et la mort+ ! » 4 Alors Jonathan dit Ă  David Tout ce que tu me diras, je le ferai pour toi. » 5 David lui rĂ©pondit Demain, c’est la nouvelle lune+, et le roi s’attend certainement Ă  ce que je prenne le repas Ă  sa table. Permets-​moi de m’absenter, et je me cacherai dans la campagne jusqu’au soir du troisiĂšme jour. 6 Si jamais ton pĂšre remarque mon absence, tu lui diras “David m’a demandĂ© la permission d’aller rapidement chez lui, Ă  BethlĂ©em+, parce que toute sa famille se retrouve lĂ -bas une fois par an pour offrir un sacrifice+.” 7 S’il dit “c’est bien !”, cela signifiera que je n’ai rien Ă  craindre, moi ton serviteur. Mais s’il se met en colĂšre, tu sauras qu’il est bien dĂ©cidĂ© Ă  me faire du mal. 8 S’il te plaĂźt, agis avec fidĂ©litĂ©* envers moi+, car tu as passĂ© avec moi un pacte d’amitiĂ© devant JĂ©hovah+. Mais si je suis coupable de quelque chose+, fais-​moi mourir toi-​mĂȘme. Pourquoi me livrerais-​tu Ă  ton pĂšre ? » 9 Alors Jonathan lui dit Jamais je ne ferai une chose pareille ! Si j’apprends que mon pĂšre est dĂ©cidĂ© Ă  te faire du mal, tu peux ĂȘtre sĂ»r que je t’en informerai+ ! » 10 Mais David lui demanda Comment saurai-​je si ton pĂšre t’a parlĂ© durement ? » 11 Jonathan lui dit Viens, allons marcher dans la campagne. » Ils partirent donc tous les deux dans la campagne. 12 Alors Jonathan dit Ă  David Que JĂ©hovah le Dieu d’IsraĂ«l soit tĂ©moin. Demain ou aprĂšs-demain, je chercherai Ă  connaĂźtre les intentions de mon pĂšre. S’il est bien disposĂ© envers toi, j’enverrai quelqu’un te le dire. 13 Mais si mon pĂšre a l’intention de te faire du mal, je te prĂ©viendrai pour que tu ailles te mettre Ă  l’abri. Si je ne le fais pas, que JĂ©hovah me punisse sĂ©vĂšrement*. Mais que JĂ©hovah soit avec toi+, comme il l’a Ă©tĂ© avec mon pĂšre+. 14 Et toi, est-​ce que tu feras preuve Ă  mon Ă©gard d’un amour fidĂšle pareil Ă  celui de JĂ©hovah, aussi longtemps que je vivrai et mĂȘme si je meurs+ ? 15 S’il te plaĂźt, promets-​moi de toujours agir avec amour fidĂšle envers ma famille+, mĂȘme lorsque JĂ©hovah dĂ©barrassera la surface de la terre de tous tes ennemis. » 16 Jonathan fit donc une alliance avec la famille de David, en disant JĂ©hovah demandera des comptes aux ennemis de David. » 17 Alors Jonathan demanda Ă  David de renouveler leur serment au nom de leur amitiĂ©, car Jonathan l’aimait comme lui-​mĂȘme+. 18 Puis Jonathan lui dit Demain, c’est la nouvelle lune+. Et on remarquera ton absence, car ton siĂšge sera vide. 19 Le troisiĂšme jour, on remarquera encore plus ton absence. Il faudra que tu retournes Ă  l’endroit oĂč tu t’étais cachĂ© l’autre jour* et que tu restes lĂ , prĂšs du rocher. 20 Je tirerai alors trois flĂšches d’un cĂŽtĂ© du rocher, comme si je tirais sur une cible. 21 J’enverrai mon serviteur en disant “Rapporte-​moi les flĂšches.” Si je lui dis “Regarde, les flĂšches ne sont pas loin de toi, prends-​les”, alors tu pourras revenir. Car aussi vrai que JĂ©hovah est vivant, cela signifiera que tu n’as rien Ă  craindre, qu’il n’y a pas de danger. 22 Mais si je dis au jeune homme “Les flĂšches sont plus loin encore”, alors va-​t’en, car JĂ©hovah veut que tu partes. 23 Que JĂ©hovah soit tĂ©moin pour toujours+ du pacte d’amitiĂ© qui nous lie+, toi et moi. » 24 David se cacha donc dans la campagne. À la nouvelle lune, SaĂŒl s’assit Ă  table pour le repas+. 25 Il Ă©tait Ă  sa place habituelle, prĂšs du mur. Abner+ Ă©tait assis Ă  cĂŽtĂ© de lui et Jonathan Ă©tait assis en face de lui, mais le siĂšge de David Ă©tait vide. 26 Ce jour-​lĂ , SaĂŒl ne fit aucune remarque, car il se disait Peut-ĂȘtre que David n’est pas pur+ ; il a dĂ» se passer quelque chose. Oui, il est certainement impur. » 27 Le lendemain de la nouvelle lune, le deuxiĂšme jour, le siĂšge de David Ă©tait encore vide. Alors SaĂŒl demanda Ă  Jonathan Pourquoi le fils de JessĂ©+ n’est-​il pas venu au repas, ni hier ni aujourd’hui ? » 28 Jonathan lui rĂ©pondit David m’a demandĂ© la permission d’aller Ă  BethlĂ©em+. 29 Il m’a dit “S’il te plaĂźt, permets-​moi de m’absenter, parce que toute ma famille se retrouve Ă  BethlĂ©em pour offrir un sacrifice, et mon frĂšre a insistĂ© pour que je vienne. Alors, fais-​moi cette faveur, permets-​moi de partir discrĂštement pour aller voir mes frĂšres.” VoilĂ  pourquoi David n’est pas Ă  la table du roi. » 30 Alors SaĂŒl devint furieux contre Jonathan et lui dit Fils d’une femme rebelle, crois-​tu que j’ignore que tu as choisi d’ĂȘtre l’alliĂ© du fils de JessĂ© ? Quelle honte pour toi, et quelle honte pour ta mĂšre* ! 31 Tant que le fils de JessĂ© sera vivant, tu ne seras jamais en sĂ©curitĂ©, et ta royautĂ© sera menacĂ©e+. Maintenant envoie quelqu’un le chercher, car il faut qu’il meure*+. » 32 Mais Jonathan rĂ©pondit Ă  SaĂŒl Pourquoi veux-​tu le mettre Ă  mort+ ? Qu’a-​t-​il fait ? » 33 Alors SaĂŒl jeta sa lance sur lui pour le transpercer+. Et Jonathan comprit que son pĂšre Ă©tait bien dĂ©cidĂ© Ă  faire mourir David+. 34 AussitĂŽt Jonathan quitta la table, trĂšs en colĂšre. Il ne mangea rien ce deuxiĂšme jour de la nouvelle lune, parce qu’il avait de la peine pour David+ et que son pĂšre l’avait humiliĂ©. 35 Dans la matinĂ©e, Jonathan sortit dans la campagne pour se rendre Ă  l’endroit convenu avec David ; un jeune serviteur Ă©tait avec lui+. 36 Alors il dit Ă  son serviteur S’il te plaĂźt, cours lĂ -bas pour me rapporter les flĂšches que je vais tirer. » Le serviteur courut et Jonathan tira une des flĂšches assez loin pour qu’elle le dĂ©passe. 37 Lorsque le serviteur arriva Ă  l’endroit oĂč l’une des flĂšches Ă©tait tombĂ©e, Jonathan cria Je crois que la flĂšche est plus loin encore ! » 38 Et il ajouta Vite ! DĂ©pĂȘche-​toi ! Ne tarde pas ! » Le serviteur de Jonathan ramassa les flĂšches et il revint vers lui. 39 Le serviteur ne comprenait rien Ă  ce qui se passait ; seuls Jonathan et David savaient ce que signifiaient ces paroles. 40 Alors Jonathan donna ses armes Ă  son serviteur et lui dit Va les rapporter en ville. » 41 David se trouvait tout prĂšs de lĂ , au sud. Quand le serviteur partit, David sortit de sa cachette. Puis il se mit Ă  genoux et s’inclina trois fois, face contre terre. David et Jonathan s’embrassĂšrent et ils pleurĂšrent ensemble, mais c’est David qui pleura le plus. 42 Jonathan dit Ă  David Va en paix, puisque nous avons tous les deux fait un serment+ devant JĂ©hovah en disant “Que JĂ©hovah soit tĂ©moin pour toujours du pacte d’amitiĂ© qui nous lie, toi et moi, ta descendance et ma descendance+.” » Alors David partit, et Jonathan retourna en ville. 21 Plus tard, David arriva Ă  Nob+ chez le prĂȘtre AhimĂ©lek. Quand AhimĂ©lek vit David, il se mit Ă  trembler de peur et il lui demanda Pourquoi es-​tu seul ? Pourquoi n’y a-​t-​il personne avec toi+ ? » 2 David lui rĂ©pondit Le roi m’a demandĂ© de faire quelque chose, mais il m’a dit “Ne rĂ©vĂšle Ă  personne la mission que je t’ai confiĂ©e ni les instructions que je t’ai donnĂ©es.” J’ai rendez-vous quelque part avec mes hommes. 3 S’il te plaĂźt, si tu as cinq pains, donne-​les-​moi. Sinon, donne-​moi ce que tu trouveras. » 4 Mais le prĂȘtre rĂ©pondit Ă  David Je n’ai pas de pain ordinaire ; par contre j’ai du pain sacrĂ©+ ; tes hommes peuvent en manger Ă  condition qu’ils n’aient pas eu de relations sexuelles avec des femmes rĂ©cemment+. » 5 David rĂ©pondit au prĂȘtre Comme lors de nos prĂ©cĂ©dentes expĂ©ditions militaires, nous n’avons pas eu de relations avec des femmes+. Mes hommes et moi, nous veillons Ă  ĂȘtre purs, mĂȘme quand nous effectuons une mission ordinaire. Combien plus un jour comme aujourd’hui ! » 6 Alors le prĂȘtre lui donna le pain sacrĂ©+, car il n’en avait pas d’autre. C’était le pain de proposition* qu’on avait enlevĂ© de devant JĂ©hovah le jour mĂȘme, pour le remplacer par du pain frais. 7 Or, un des serviteurs de SaĂŒl se trouvait lĂ , retenu* devant JĂ©hovah. Il s’appelait DoĂšg+ l’Édomite+. C’était le chef des bergers de SaĂŒl. 8 David demanda Ă  AhimĂ©lek As-​tu une lance ou une Ă©pĂ©e, ici ? Je n’ai pas pris mon Ă©pĂ©e ni aucune autre arme, car la mission du roi Ă©tait urgente. » 9 Le prĂȘtre lui rĂ©pondit J’ai ici l’épĂ©e de Goliath+ le Philistin, celui que tu as tuĂ© dans la vallĂ©e d’Ela+. Elle est enveloppĂ©e dans un tissu, derriĂšre l’éphod+. Si tu veux la prendre, prends-​la, car c’est la seule que nous avons ici. » David lui dit Il n’y en a pas deux comme elle. Donne-​la-​moi. » 10 Le jour mĂȘme, David se remit en route pour fuir+ loin de SaĂŒl, et finalement il arriva chez Akish, le roi de Gath+. 11 Les serviteurs d’Akish demandĂšrent Ă  leur roi N’est-​ce pas lĂ  David, le roi de son pays ? C’est bien pour lui que le peuple chantait et dansait, en disant “SaĂŒl a tuĂ© des milliers d’ennemis,et David, des dizaines de milliers+” ? » 12 David rĂ©flĂ©chit Ă  ces paroles, et il eut trĂšs peur+ du roi Akish de Gath. 13 VoilĂ  pourquoi en leur prĂ©sence il faisait semblant d’avoir perdu la raison+ et parmi eux* il se comportait comme un fou il faisait des marques sur les battants de la porte de la ville et il bavait sur sa barbe. 14 Finalement Akish dit Ă  ses serviteurs Vous voyez bien que cet homme est fou ! Pourquoi me l’amenez-​vous ? 15 Vous croyez que je n’ai pas assez de fous ici pour que vous m’en ameniez un de plus ? Je ne veux pas de cet homme chez moi ! » 22 David s’enfuit donc de lĂ + et il se rĂ©fugia dans la grotte d’Adoulam+. Quand ses frĂšres et toute la famille de son pĂšre l’apprirent, ils le rejoignirent lĂ -bas. 2 Et tous ceux qui avaient des ennuis, qui avaient des dettes ou qui Ă©taient mĂ©contents* le rejoignirent aussi. Ils Ă©taient environ 400. Et David devint leur chef. 3 Plus tard, David quitta Adoulam et se rendit Ă  MizpĂ© en Moab, et il dit au roi de Moab+ S’il te plaĂźt, permets Ă  mon pĂšre et Ă  ma mĂšre de rester ici, jusqu’à ce que je sache ce que Dieu fera pour moi. » 4 Il les confia donc au roi de Moab, et ils restĂšrent avec lui aussi longtemps que David vĂ©cut dans son refuge+. 5 Par la suite, le prophĂšte Gad+ dit Ă  David Ne reste pas dans ton refuge. Retourne dans le territoire de Juda+. » David partit donc dans la forĂȘt de HĂ©reth. 6 SaĂŒl apprit qu’on avait dĂ©couvert David et les hommes qui Ă©taient avec lui. SaĂŒl Ă©tait alors Ă  GuibĂ©a+, assis sous un tamaris qui se trouvait sur une colline. Il avait sa lance Ă  la main, et tous ses officiers Ă©taient postĂ©s autour de lui. 7 Alors il leur dit Écoutez, Benjaminites ! Est-​ce que le fils de JessĂ©+, lui aussi, vous donnera Ă  tous des champs et des vignes ? Vous nommera-​t-​il tous chefs de mille ou chefs de cent+ ? 8 Tous, vous avez complotĂ© contre moi ! Personne ne m’a rĂ©vĂ©lĂ© que mon fils avait passĂ© un pacte avec le fils de JessĂ©+ ! Aucun de vous n’a pitiĂ© de moi, et vous ne m’avez pas rĂ©vĂ©lĂ© que mon propre fils avait incitĂ© mon serviteur Ă  comploter contre moi, comme c’est le cas aujourd’hui. » 9 Alors DoĂšg+ l’Édomite, qui Ă©tait postĂ© lĂ  et qui Ă©tait le responsable des serviteurs de SaĂŒl, dit+ J’ai vu le fils de JessĂ© venir Ă  Nob, chez AhimĂ©lek fils d’Ahitoub+. 10 AhimĂ©lek a interrogĂ© JĂ©hovah pour lui et il lui a donnĂ© de la nourriture. Il lui a mĂȘme donnĂ© l’épĂ©e de Goliath le Philistin+. » 11 AussitĂŽt le roi SaĂŒl fit venir AhimĂ©lek fils du prĂȘtre Ahitoub ainsi que tous les prĂȘtres de la famille de son pĂšre, qui Ă©taient Ă  Nob. Et ils se prĂ©sentĂšrent tous devant le roi. 12 Alors SaĂŒl dit Écoute-​moi, fils d’Ahitoub ! » Celui-ci rĂ©pondit Je t’écoute, mon seigneur. » 13 SaĂŒl poursuivit Pourquoi avez-​vous complotĂ© contre moi, toi et le fils de JessĂ© ? Tu lui as donnĂ© du pain et une Ă©pĂ©e, et tu as interrogĂ© Dieu pour lui, alors qu’il s’oppose Ă  moi et qu’il complote contre moi, comme c’est le cas aujourd’hui ! » 14 Alors AhimĂ©lek rĂ©pondit au roi Qui parmi tous tes serviteurs est plus digne de confiance* que David+ ? C’est ton gendre+, un chef de ta garde personnelle, et il est trĂšs respectĂ© dans ta maison+. 15 Ce n’est pas la premiĂšre fois que j’interroge Dieu pour lui+. Il ne me serait jamais venu Ă  l’idĂ©e de comploter contre toi ! S’il te plaĂźt, ĂŽ roi, ne nous considĂšre pas comme coupables, ni moi ni la famille de mon pĂšre, car je ne savais absolument rien de toute cette affaire+. » 16 Mais le roi rĂ©pliqua Tu vas mourir+, AhimĂ©lek, toi et toute la famille de ton pĂšre+ ! » 17 Puis le roi dit aux gardes* postĂ©s autour de lui Allez-​y ! Tuez les prĂȘtres de JĂ©hovah, parce qu’ils sont devenus les alliĂ©s de David ! Ils savaient qu’il Ă©tait en fuite, et ils ne m’ont pas dit qu’ils l’avaient vu ! » Mais les gardes ne voulurent pas porter la main sur les prĂȘtres de JĂ©hovah. 18 Alors le roi dit Ă  DoĂšg+ Toi, vas-​y ! Tue les prĂȘtres ! » AussitĂŽt DoĂšg l’Édomite+ se jeta sur les prĂȘtres. Ce jour-​lĂ , il tua 85 hommes portant l’éphod de lin+. 19 Il attaqua aussi Nob+, la ville des prĂȘtres. Il tua par l’épĂ©e les hommes, les femmes, les enfants et les bĂ©bĂ©s, ainsi que les bƓufs, les Ăąnes et les moutons. 20 Mais Abiatar+, un fils d’AhimĂ©lek, lui-​mĂȘme fils d’Ahitoub, rĂ©ussit Ă  s’échapper ; il s’enfuit pour rejoindre David. 21 Et il annonça Ă  David que SaĂŒl avait tuĂ© les prĂȘtres de JĂ©hovah. 22 Alors David dit Ă  Abiatar Le jour oĂč j’étais chez ton pĂšre+, quand j’ai vu que DoĂšg l’Édomite Ă©tait lĂ , j’ai su qu’il irait parler Ă  SaĂŒl. Je suis personnellement responsable de la mort de tous les membres* de la famille de ton pĂšre. 23 Reste avec moi. N’aie pas peur ! Si jamais quelqu’un cherche Ă  te tuer, je te dĂ©fendrai comme s’il cherchait Ă  me tuer, moi. Tu es sous ma protection+. » 23 Par la suite, on prĂ©vint David que des Philistins Ă©taient en train d’attaquer la ville de Kéïla+ et qu’ils volaient les cĂ©rĂ©ales sur les aires de battage. 2 Alors David interrogea JĂ©hovah+ Dois-​je aller combattre ces Philistins ? » Et JĂ©hovah lui rĂ©pondit Vas-​y ! Combats les Philistins et sauve Kéïla. » 3 Mais les hommes de David lui dirent Écoute ! Nous avons peur alors que nous sommes ici, en Juda+. Ce sera pire si nous allons Ă  Kéïla pour affronter les lignes de bataille des Philistins+ ! » 4 David interrogea donc JĂ©hovah de nouveau+. Et JĂ©hovah lui rĂ©pondit Va Ă  Kéïla parce que je te donnerai la victoire sur les Philistins+. » 5 David alla donc Ă  Kéïla avec ses hommes pour combattre les Philistins. Il tua de nombreux Philistins et s’empara de leur bĂ©tail. C’est ainsi que David sauva les habitants de Kéïla+. 6 Lorsqu’Abiatar+ fils d’AhimĂ©lek s’était enfui pour rejoindre David Ă  Kéïla, il avait emportĂ© un Ă©phod. 7 On informa SaĂŒl que David s’était rendu Ă  Kéïla. Alors SaĂŒl dit Dieu me l’a livrĂ©*+, car David s’est lui-​mĂȘme pris au piĂšge en entrant dans une ville dont les portes se ferment par des barres. » 8 SaĂŒl mobilisa donc toute son armĂ©e pour aller assiĂ©ger David et ses hommes dans Kéïla. 9 Quand David apprit que SaĂŒl se prĂ©parait Ă  l’attaquer, il dit au prĂȘtre Abiatar Apporte l’éphod ici+. » 10 Puis il pria Ô JĂ©hovah le Dieu d’IsraĂ«l, j’ai entendu dire que SaĂŒl a l’intention de venir Ă  Kéïla pour dĂ©truire la ville Ă  cause de moi+. 11 Les chefs* de Kéïla me livreront-​ils Ă  lui ? SaĂŒl viendra-​t-​il nous attaquer, comme je l’ai entendu dire ? Ô JĂ©hovah le Dieu d’IsraĂ«l, rĂ©ponds-​moi, s’il te plaĂźt. » Et JĂ©hovah lui rĂ©pondit Il viendra. » 12 Alors David demanda Les chefs de Kéïla nous livreront-​ils Ă  SaĂŒl, moi et mes hommes ? » Et JĂ©hovah lui rĂ©pondit Ils vous livreront. » 13 AussitĂŽt David s’enfuit de Kéïla. Quand SaĂŒl l’apprit, il ne se lança pas Ă  sa poursuite. David et ses hommes Ă©taient environ 600+. Ils se dĂ©plaçaient d’un lieu Ă  l’autre, lĂ  oĂč ils pouvaient. 14 David sĂ©journait dans le dĂ©sert de Zif+, et il se rĂ©fugiait dans des endroits difficilement accessibles de la montagne. SaĂŒl le cherchait continuellement+, mais JĂ©hovah ne lui permit pas de le capturer. 15 Alors que David sĂ©journait Ă  HorĂšsh, dans le dĂ©sert de Zif, il apprit* que SaĂŒl avait organisĂ© une expĂ©dition militaire pour venir le tuer. 16 Un jour, Jonathan fils de SaĂŒl alla voir David Ă  HorĂšsh, et il l’aida Ă  renforcer sa confiance* en JĂ©hovah+. 17 Il lui dit N’aie pas peur, car mon pĂšre, SaĂŒl, ne te trouvera pas ; tu seras le roi d’IsraĂ«l+, et moi, je serai le second aprĂšs toi. Mon pĂšre le sait bien, lui aussi+. » 18 Alors David et Jonathan firent une alliance+ devant JĂ©hovah. David resta Ă  HorĂšsh, et Jonathan rentra chez lui. 19 Plus tard, les hommes de Zif allĂšrent voir SaĂŒl Ă  GuibĂ©a+ et lui dirent David se cache dans les endroits difficilement accessibles prĂšs de chez nous+, Ă  HorĂšsh+, sur la colline de Hakila+, qui est au sud* de JeshimĂŽn*+. 20 Ô roi, tu peux venir chez nous quand tu veux, et nous te livrerons David+. » 21 Alors SaĂŒl leur dit Que JĂ©hovah vous bĂ©nisse, car vous avez eu pitiĂ© de moi. 22 Allez, et essayez de dĂ©couvrir oĂč il se cache exactement et qui l’a vu lĂ -bas, car on m’a dit qu’il est trĂšs rusĂ©. 23 RepĂ©rez oĂč sont toutes ses cachettes et revenez me voir avec des renseignements sĂ»rs. Alors j’irai avec vous. Et s’il est dans le pays, je le rechercherai parmi tous les clans* de Juda. » 24 Les hommes de Zif+ quittĂšrent donc SaĂŒl et repartirent chez eux. À ce moment-​lĂ , David et ses hommes Ă©taient dans le dĂ©sert de MaĂŽn+, dans la Araba+, au sud de JeshimĂŽn. 25 À son tour SaĂŒl se mit en route avec ses hommes pour rechercher David+. Quand on l’annonça Ă  David, il se rendit aussitĂŽt Ă  un rocher+ qui se trouve dans le dĂ©sert de MaĂŽn, et il y resta. Lorsque SaĂŒl l’apprit, il poursuivit David dans le dĂ©sert. 26 Il arriva d’un cĂŽtĂ© de la montagne, alors que David se trouvait de l’autre cĂŽtĂ© de la montagne. David et ses hommes se dĂ©pĂȘchĂšrent pour Ă©chapper+ Ă  SaĂŒl, mais SaĂŒl et ses hommes se rapprochaient de plus en plus d’eux pour les capturer+. 27 C’est alors qu’un messager vint avertir SaĂŒl Il faut que tu reviennes rapidement, car les Philistins sont en train d’attaquer le pays. » 28 SaĂŒl cessa donc de poursuivre David+ et il partit combattre les Philistins. C’est pourquoi ce lieu fut appelĂ© le rocher de la SĂ©paration. 29 David partit de lĂ  et il sĂ©journa dans des endroits difficilement accessibles prĂšs d’Èn-GuĂ©di+. 24 Lorsque SaĂŒl revint de la bataille contre les Philistins, on l’informa aussitĂŽt que David Ă©tait dans le dĂ©sert d’Èn-GuĂ©di+. 2 Alors SaĂŒl choisit 3 000 hommes dans l’armĂ©e israĂ©lite et il partit Ă  la recherche de David et de ses hommes, sur les pentes rocheuses oĂč vivent les chĂšvres de montagne. 3 À un moment donnĂ©, il arriva Ă  des parcs Ă  moutons qui se trouvaient au bord du chemin ; ils Ă©taient fermĂ©s par des murets en pierre. Il y avait lĂ  une grotte, et SaĂŒl y entra pour faire ses besoins*. David et ses soldats Ă©taient assis dans des cavitĂ©s tout au fond de la grotte+. 4 Les soldats dirent Ă  David Le jour est enfin arrivĂ© oĂč JĂ©hovah te dit “Vois je te livre ton ennemi+ et tu peux lui faire tout ce que tu veux.” » Alors David se leva et coupa doucement un bout du manteau sans manches de SaĂŒl. 5 Mais aprĂšs cela, le cƓur* de David le condamna+, parce qu’il avait coupĂ© un bout du manteau de SaĂŒl. 6 Il dit donc Ă  ses soldats Par respect pour JĂ©hovah, je ne peux mĂȘme pas imaginer faire une chose pareille Ă  mon seigneur, Ă  l’oint* de JĂ©hovah. Je ne lui ferai pas de mal, car c’est l’oint de JĂ©hovah+. » 7 En disant cela, David empĂȘcha* ses soldats de s’en prendre Ă  SaĂŒl. Quant Ă  SaĂŒl, il sortit de la grotte et reprit sa route. 8 À son tour, David sortit de la grotte et appela SaĂŒl Mon seigneur le roi+ ! » Quand SaĂŒl regarda derriĂšre lui, David s’inclina face contre terre et se prosterna. 9 Et il dit Ă  SaĂŒl Pourquoi Ă©coutes-​tu ceux qui disent que je cherche Ă  te faire du mal+ ? 10 Aujourd’hui mĂȘme, tu as vu que JĂ©hovah t’avait livrĂ© Ă  moi dans la grotte. Mais quand l’un de mes hommes m’a dit de te tuer+, j’ai eu pitiĂ© de toi et j’ai rĂ©pondu “Je ne ferai pas de mal Ă  mon seigneur, car c’est l’oint de JĂ©hovah+.” 11 Maintenant mon pĂšre, vois, oui, regarde dans ma main j’ai un bout de ton manteau. Lorsque je l’ai coupĂ©, j’aurais pu aussi te tuer, mais je ne l’ai pas fait. Tu vois bien maintenant que je n’avais pas l’intention de te faire du mal ni de me rebeller. Et je n’ai pas pĂ©chĂ© contre toi+, alors que toi tu me pourchasses afin de me tuer+. 12 Que JĂ©hovah soit juge entre toi et moi+. JĂ©hovah me vengera du mal que tu m’as fait+. Pour ma part, je ne te ferai pas de mal+. 13 Comme le dit le vieux proverbe “La mĂ©chancetĂ© vient des mĂ©chants”, mais moi je ne te ferai pas de mal. 14 Ô roi d’IsraĂ«l, pourquoi mĂšnes-​tu cette expĂ©dition militaire ? Pourquoi me poursuis-​tu ? Je ne suis qu’un chien mort, qu’une simple puce+ ! 15 Que JĂ©hovah soit le juge, oui, qu’il juge entre toi et moi. Il examinera l’affaire, il prendra ma dĂ©fense+, il me jugera, et il me dĂ©livrera de toi. » 16 Quand David eut fini de parler, SaĂŒl lui demanda Est-​ce bien ta voix que j’entends, mon fils David+ ? » Puis SaĂŒl se mit Ă  pleurer trĂšs fort. 17 Et il dit Ă  David Tu es plus juste que moi ; car tu m’as fait du bien et moi, en retour, je t’ai fait du mal+. 18 Tu as montrĂ© aujourd’hui ta bonne attitude envers moi tu ne m’as pas tuĂ©, alors que JĂ©hovah m’avait livrĂ© Ă  toi+. 19 Pourtant, quand un homme rencontre son ennemi, normalement il ne le laisse pas continuer sa route sain et sauf. En raison de ce que tu as fait pour moi aujourd’hui, JĂ©hovah te rĂ©compensera en te faisant du bien+. 20 Je sais que tu seras roi+ et que sous ton autoritĂ© le royaume d’IsraĂ«l continuera d’exister. 21 Maintenant, jure-​moi par JĂ©hovah+ que tu n’anĂ©antiras pas mes descendants aprĂšs ma mort et que tu ne feras pas disparaĂźtre mon nom de la famille de mon pĂšre+. » 22 Alors David fit un serment Ă  SaĂŒl. Puis SaĂŒl rentra chez lui+. Quant Ă  David et Ă  ses hommes, ils retournĂšrent dans leur refuge+. 25 Par la suite, Samuel+ mourut ; alors tout IsraĂ«l se rassembla pour pleurer sa mort et l’enterrer prĂšs de sa maison, Ă  Rama+. AprĂšs cela, David se rendit dans le dĂ©sert de ParĂąn. 2 Il y avait un habitant de MaĂŽn+ qui avait des troupeaux Ă  Carmel*+. Cet homme Ă©tait trĂšs riche il possĂ©dait 3 000 moutons et 1 000 chĂšvres. À ce moment-​lĂ , il Ă©tait en train de tondre ses moutons Ă  Carmel. 3 Il s’appelait Nabal+. C’était un CalĂ©bite+. Sa femme s’appelait AbigaĂŻl+. Elle Ă©tait belle et intelligente, mais Nabal Ă©tait un homme dur qui se comportait mal+. 4 Dans le dĂ©sert, David apprit que Nabal tondait ses moutons. 5 Il demanda donc Ă  dix jeunes gens d’aller voir Nabal Ă  Carmel. Il leur dit Quand vous le rencontrerez, demandez-​lui de ma part si tout va bien pour lui. 6 Ensuite vous lui direz “Longue vie Ă  toi et que tout aille bien pour toi*. Que tout aille bien aussi pour ta famille et pour tout ce qui t’appartient. 7 J’ai appris que tu es en train de tondre tes moutons. Quand il nous arrivait de rencontrer tes bergers, nous ne leur avons jamais fait de mal+. Et tout le temps qu’ils ont Ă©tĂ© Ă  Carmel, rien ne leur a Ă©tĂ© volĂ©. 8 Tu peux leur poser la question et ils te le diront. C’est une pĂ©riode de fĂȘte*, alors sois bon avec les hommes que je t’envoie. S’il te plaĂźt, s’il te reste un peu de nourriture, donne-​leur quelque chose pour eux et pour ton fils* David+.” » 9 Alors les hommes de David allĂšrent voir Nabal et lui transmirent fidĂšlement ce message. Quand ils eurent fini de parler, 10 Nabal leur rĂ©pondit Mais qui est-​il, ce David fils de JessĂ© ? Il y a beaucoup de serviteurs qui s’enfuient de chez leurs maĂźtres en ce moment+. 11 Faut-​il que je prenne mon pain, mon eau et la viande que j’ai dĂ©coupĂ©e pour mes tondeurs, et que je les donne Ă  des gens qui viennent de je ne sais oĂč ? » 12 Alors les hommes repartirent et ils rĂ©pĂ©tĂšrent Ă  David tout ce que Nabal leur avait dit. 13 AussitĂŽt David dit Ă  ses hommes Prenez tous votre Ă©pĂ©e+ ! » Ils accrochĂšrent donc tous leur Ă©pĂ©e Ă  leur ceinture, et David fit de mĂȘme. Environ 400 hommes partirent avec David, tandis que 200 restĂšrent pour garder les bagages. 14 Entre-temps, AbigaĂŻl, la femme de Nabal, fut informĂ©e de ce qui s’était passĂ© par un des serviteurs de son mari. Il lui dit David, qui est dans le dĂ©sert, a envoyĂ© des messagers pour prĂ©senter ses vƓux Ă  notre maĂźtre, mais notre maĂźtre leur a criĂ© des insultes+. 15 Pourtant, ces hommes se sont trĂšs bien conduits avec nous. Ils ne nous ont jamais fait de mal. Et rien ne nous a Ă©tĂ© volĂ© tout le temps oĂč ils ont Ă©tĂ© prĂšs de nous dans la campagne+. 16 Ils ont Ă©tĂ© comme une muraille autour de nous. Ils nous ont protĂ©gĂ©s, jour et nuit, tout le temps oĂč nous avons gardĂ© les troupeaux prĂšs d’eux. 17 Fais quelque chose, car il va certainement arriver un malheur Ă  notre maĂźtre et Ă  nous tous+. Mais notre maĂźtre est un tel bon Ă  rien+ que personne ne peut lui parler. » 18 Alors AbigaĂŻl+ se dĂ©pĂȘcha de prendre 200 pains, 2 grandes jarres de vin, 5 moutons prĂȘts Ă  cuire, 5 sĂ©as* de cĂ©rĂ©ales grillĂ©es, 100 gĂąteaux de raisins secs et 200 gĂąteaux de figues sĂšches, et elle mit le tout sur des Ăąnes+. 19 Puis elle dit Ă  ses serviteurs Partez devant. Je vous suivrai. » Mais elle ne dit rien Ă  son mari, Nabal. 20 Assise sur son Ăąne, AbigaĂŻl descendait la montagne. David et ses hommes arrivaient en face, mais ils ne la voyaient pas parce qu’elle Ă©tait cachĂ©e par la montagne. Soudain, ils se rencontrĂšrent. 21 Or David Ă©tait en train de dire Cela n’a servi Ă  rien que je protĂšge tout ce qui appartient Ă  cet individu, dans le dĂ©sert. Rien ne lui a Ă©tĂ© volĂ©+, et pourtant il me rend le mal pour le bien+. 22 Que Dieu punisse sĂ©vĂšrement mes ennemis* si d’ici demain matin je n’ai pas exĂ©cutĂ© tous ses hommes* ! » 23 Quand AbigaĂŻl aperçut David, elle se dĂ©pĂȘcha de descendre de son Ăąne et elle s’inclina devant David, face contre terre. 24 Puis elle se jeta Ă  ses pieds et lui dit Mon seigneur, fais comme si tout Ă©tait de ma faute. S’il te plaĂźt, permets-​moi de te parler. Écoute ta servante. 25 S’il te plaĂźt, mon seigneur, ne prĂȘte pas attention Ă  Nabal*, ce bon Ă  rien+. Comme son nom l’indique, c’est un homme stupide. Quant Ă  moi, ta servante, je n’ai pas vu les jeunes gens que tu avais envoyĂ©s. 26 Et maintenant, mon seigneur, aussi vrai que JĂ©hovah est vivant et que tu es vivant, c’est JĂ©hovah qui t’a retenu+ de te rendre coupable de meurtre+ et de te venger toi-​mĂȘme*. Que tes ennemis et ceux qui te veulent du mal deviennent comme Nabal. 27 Maintenant mon seigneur, donne aux jeunes gens qui t’accompagnent+ ce cadeau*+ que je t’apporte. 28 Ô mon seigneur, pardonne ma faute s’il te plaĂźt. JĂ©hovah veillera assurĂ©ment Ă  ce que tes descendants rĂšgnent pendant longtemps+, parce que les guerres que tu mĂšnes sont celles de JĂ©hovah+ et que tu n’as jamais rien commis de mĂ©chant depuis le jour de ta naissance+. 29 Lorsque quelqu’un te poursuivra pour te tuer, JĂ©hovah ton Dieu protĂ©gera ta vie, comme en l’enveloppant dans un sac*. Mais il lancera au loin la vie de tes ennemis, comme on lance des pierres avec une fronde*. 30 Et quand JĂ©hovah t’aura fait tout le bien qu’il t’a promis, et qu’il t’aura Ă©tabli comme chef d’IsraĂ«l+, 31 tu n’auras ni remords ni regrets*, car tu n’auras pas versĂ© de sang Ă  tort et tu ne te seras pas vengĂ© toi-​mĂȘme+. Ô mon seigneur, quand JĂ©hovah t’aura fait du bien, souviens-​toi de moi, ta servante. » 32 Alors David dit Ă  AbigaĂŻl Que JĂ©hovah le Dieu d’IsraĂ«l soit louĂ©, lui qui t’a envoyĂ©e aujourd’hui Ă  ma rencontre ! 33 Que Dieu te bĂ©nisse pour ton bon sens ! Aujourd’hui tu m’as empĂȘchĂ© de me rendre coupable de meurtre+ et de me venger moi-​mĂȘme. 34 Aussi vrai que JĂ©hovah le Dieu d’IsraĂ«l est vivant, lui qui m’a empĂȘchĂ© de te faire du mal+, ces hommes* au service de Nabal auraient tous Ă©tĂ© morts avant demain matin+ si tu n’étais pas venue si vite Ă  ma rencontre+. » 35 Alors David accepta ce qu’elle lui avait apportĂ© et il lui dit Rentre chez toi en paix. Tu vois, je tiens compte de tes paroles. Je t’accorderai ce que tu demandes. » 36 Alors AbigaĂŻl rentra chez elle. Nabal Ă©tait en train de faire un bon repas, un vrai festin de roi. Il Ă©tait de bonne humeur et ivre autant qu’on peut l’ĂȘtre. AbigaĂŻl ne lui raconta rien avant le lever du soleil. 37 Dans la matinĂ©e, quand Nabal ne fut plus ivre, sa femme lui raconta ce qui s’était passĂ©. Alors le cƓur de Nabal devint comme celui d’un homme mort, et il resta immobile comme une pierre. 38 Environ dix jours plus tard, JĂ©hovah fit mourir Nabal. 39 Quand David apprit que Nabal Ă©tait mort, il dit Que JĂ©hovah soit louĂ© ! Il s’est chargĂ© de prendre ma dĂ©fense+ contre Nabal, l’homme qui m’a insultĂ©+. Et il m’a empĂȘchĂ© de mal agir+. JĂ©hovah a fait retomber la mĂ©chancetĂ© de Nabal sur sa tĂȘte. » Puis David envoya des messagers dire Ă  AbigaĂŻl qu’il souhaitait se marier avec elle. 40 Les messagers de David allĂšrent donc voir AbigaĂŻl Ă  Carmel et lui dirent David nous a envoyĂ©s vers toi parce qu’il te demande en mariage. » 41 AussitĂŽt elle s’inclina face contre terre et rĂ©pondit Dites Ă  mon seigneur Je suis ta servante. Je suis prĂȘte Ă  laver les pieds+ des serviteurs de mon seigneur. » 42 Puis AbigaĂŻl+ se releva et remonta sur son Ăąne. Elle suivit les messagers de David. Cinq de ses servantes marchaient derriĂšre elle. C’est ainsi qu’AbigaĂŻl devint la femme de David. 43 David s’était aussi mariĂ© avec Ahinoam+ de JezrĂ©el+ ; ces deux femmes devinrent ses Ă©pouses+. 44 Quant Ă  Mikal+, la premiĂšre femme de David, SaĂŒl l’avait entre-temps mariĂ©e Ă  Palti+ fils de LaĂŻsh, qui Ă©tait de Gallim. 26 Par la suite, les hommes de Zif+ allĂšrent voir SaĂŒl Ă  GuibĂ©a+ et lui dirent David se cache sur la colline de Hakila, qui est en face de JeshimĂŽn*+. » 2 Alors SaĂŒl partit avec 3 000 hommes qu’il avait choisis en IsraĂ«l, pour rechercher David dans le dĂ©sert de Zif+. 3 SaĂŒl installa son camp sur la colline de Hakila, qui est en face de JeshimĂŽn, prĂšs de la route. David vivait alors dans le dĂ©sert. Il apprit que SaĂŒl s’était lancĂ© Ă  sa poursuite dans le dĂ©sert. 4 David envoya donc des espions vĂ©rifier si SaĂŒl Ă©tait effectivement arrivĂ©. 5 Plus tard, David se rendit Ă  l’endroit oĂč SaĂŒl avait installĂ© son camp. Il vit oĂč dormaient SaĂŒl ainsi qu’Abner+ fils de NĂšr, le chef de son armĂ©e. SaĂŒl dormait Ă  l’intĂ©rieur du camp et les soldats Ă©taient couchĂ©s autour de lui. 6 Alors David demanda Ă  AhimĂ©lek le Hittite+ et Ă  AbishaĂŻ+, fils de Zerouya+ et frĂšre de Joab Qui viendra avec moi dans le camp jusqu’à SaĂŒl ? » AbishaĂŻ lui rĂ©pondit Moi, je viendrai avec toi. » 7 Alors David entra dans le camp avec AbishaĂŻ. Il faisait nuit. Ils trouvĂšrent SaĂŒl, qui dormait, sa lance plantĂ©e en terre prĂšs de sa tĂȘte. Abner et les soldats Ă©taient couchĂ©s autour de lui. 8 Alors AbishaĂŻ dit Ă  David Aujourd’hui, Dieu t’a livrĂ© ton ennemi+. S’il te plaĂźt, permets-​moi de le clouer au sol d’un coup de lance, un seul ; je n’aurai pas besoin de recommencer ! » 9 Mais David lui rĂ©pondit Ne lui fais pas de mal, car qui peut s’en prendre Ă  celui que JĂ©hovah a oint*+ et rester innocent+ ? » 10 David ajouta Aussi vrai que JĂ©hovah est vivant, ou bien JĂ©hovah lui-​mĂȘme lui portera un coup+, ou bien il finira par mourir comme tout le monde+, ou bien il sera tuĂ© dans une bataille+. 11 Par respect pour JĂ©hovah, je ne peux mĂȘme pas imaginer faire du mal Ă  l’oint de JĂ©hovah+. Prenons la lance qui est prĂšs de sa tĂȘte, ainsi que la cruche Ă  eau, et allons-​nous-​en. » 12 Alors David prit la lance et la cruche Ă  eau qui Ă©taient prĂšs de la tĂȘte de SaĂŒl, et les deux hommes partirent. Personne ne les vit+, ne les remarqua, ni ne se rĂ©veilla. Ils Ă©taient tous endormis parce que JĂ©hovah les avait plongĂ©s dans un profond sommeil. 13 Puis David traversa la gorge et monta sur le sommet de la montagne, loin de l’endroit oĂč se trouvait SaĂŒl. 14 Et David cria en direction des soldats et d’Abner+ fils de NĂšr Abner, est-​ce que tu m’entends ? » Abner rĂ©pondit Qui ose dĂ©ranger le roi ? » 15 David cria Tu es un homme, n’est-​ce pas ? Et qui est comme toi en IsraĂ«l ? Alors, pourquoi n’as-​tu pas veillĂ© sur ton seigneur le roi ? Car un soldat est entrĂ© dans le camp pour le tuer+. 16 Tu as manquĂ© Ă  ton devoir. Aussi vrai que JĂ©hovah est vivant, tu mĂ©rites la mort parce que tu n’as pas veillĂ© sur ton seigneur, sur l’oint de JĂ©hovah+. Et maintenant regarde autour de toi ! OĂč sont la lance du roi et la cruche Ă  eau+ qui Ă©taient prĂšs de sa tĂȘte ? » 17 Alors SaĂŒl reconnut la voix de David et lui demanda Est-​ce bien ta voix que j’entends, mon fils David+ ? » David rĂ©pondit C’est bien ma voix, mon seigneur le roi. » 18 Puis il ajouta Pourquoi mon seigneur me pourchasse-​t-​il+ ? Qu’ai-​je fait ? Et de quoi suis-​je coupable+ ? 19 S’il te plaĂźt, mon seigneur le roi, Ă©coute-​moi Si c’est JĂ©hovah qui t’incite Ă  me haĂŻr, qu’il accepte* que je lui fasse une offrande de cĂ©rĂ©ales*. Mais si ce sont des hommes qui t’incitent Ă  me haĂŻr+, qu’ils soient maudits devant JĂ©hovah. Car ils m’ont chassĂ© aujourd’hui, pour que je ne sois plus uni au peuple* de JĂ©hovah+. C’est comme s’ils me disaient “Va servir d’autres dieux !” 20 Mais moi, je ne veux pas mourir* loin de la prĂ©sence de JĂ©hovah. Ô roi d’IsraĂ«l, pourquoi mĂšnes-​tu une expĂ©dition militaire pour rechercher une simple puce+, comme si tu pourchassais une perdrix dans les montagnes ? » 21 Alors SaĂŒl lui dit J’ai pĂ©chĂ©+. Reviens, mon fils David. Je ne te ferai plus de mal, parce que tu as considĂ©rĂ© aujourd’hui que ma vie Ă©tait prĂ©cieuse+. J’ai agi de façon stupide et j’ai commis une terrible erreur. » 22 David lui rĂ©pondit Ô mon roi, voici ta lance ! Qu’un de tes jeunes gens vienne la rĂ©cupĂ©rer. 23 Je sais que JĂ©hovah rĂ©compensera l’homme qui est juste+ et fidĂšle. Aujourd’hui, JĂ©hovah t’avait livrĂ© Ă  moi, mais je n’ai pas voulu faire de mal Ă  l’oint de JĂ©hovah+. 24 Aujourd’hui, ta vie a Ă©tĂ© prĂ©cieuse pour moi. Que ma vie aussi soit prĂ©cieuse pour JĂ©hovah et qu’il me dĂ©livre de tout danger+. » 25 Alors SaĂŒl lui dit BĂ©ni sois-​tu, mon fils David. AssurĂ©ment, tu feras de grandes choses et tu rĂ©ussiras tout ce que tu entreprendras+. » AprĂšs cela David reprit sa route, et SaĂŒl rentra chez lui+. 27 Mais David se dit Un jour ou l’autre, SaĂŒl finira par me tuer. Il vaut mieux que je m’enfuie+ dans le pays des Philistins. Ainsi SaĂŒl renoncera Ă  me rechercher partout en IsraĂ«l+, et je lui Ă©chapperai. » 2 Alors David et les 600 hommes+ qui Ă©taient avec lui rejoignirent Akish+ fils de Maok ; c’était le roi de Gath. 3 David s’installa avec ses soldats Ă  Gath, auprĂšs d’Akish. Chacun Ă©tait accompagnĂ© de sa famille. David Ă©tait avec ses deux femmes Ahinoam+ de JezrĂ©el et AbigaĂŻl+ de Carmel, la veuve de Nabal. 4 Quand SaĂŒl apprit que David s’était enfui Ă  Gath, il arrĂȘta de le rechercher+. 5 Alors David dit Ă  Akish Si cela te paraĂźt bon, permets-​moi d’aller m’installer dans l’une des petites villes de la campagne, car il n’y a aucune raison pour que moi, ton serviteur, j’habite avec toi dans la ville royale. » 6 Ce jour-​lĂ , Akish lui donna donc la ville de Ziklag+. C’est pourquoi Ziklag appartient aux rois de Juda aujourd’hui encore. 7 David vĂ©cut dans la campagne philistine pendant un an et quatre mois+. 8 Avec ses hommes, il menait des expĂ©ditions militaires contre les Gueshouriens+, les Guirzites et les AmalĂ©cites+. Ces peuples habitaient la rĂ©gion qui s’étendait depuis TĂ©lam jusqu’à Shour+ et vers le sud jusqu’à la frontiĂšre de l’Égypte. 9 Quand David attaquait le pays, il ne gardait en vie aucun homme ni aucune femme+. Il prenait les moutons, les bƓufs, les Ăąnes, les chameaux et les vĂȘtements, puis il retournait chez Akish. 10 Et Akish lui demandait Quel territoire avez-​vous attaquĂ© aujourd’hui ? » David rĂ©pondait Le sud* de Juda+ », ou bien Le sud du pays des JerameĂ©lites+ », ou encore Le sud du pays des KĂ©nites+ ». 11 David ne gardait en vie ni homme ni femme, pour Ă©viter qu’on ramĂšne Ă  Gath quelqu’un qui pourrait raconter ce qui s’était passĂ© en disant David a fait ceci ou cela. » C’est ainsi qu’il agit tout le temps oĂč il vĂ©cut dans la campagne philistine. 12 Akish croyait donc David. Il se disait Il est certainement devenu une puanteur pour son peuple, IsraĂ«l. Il va donc ĂȘtre obligĂ© de rester Ă  mon service toute sa vie. » 28 À cette Ă©poque-​lĂ , les Philistins rassemblĂšrent leurs armĂ©es pour faire la guerre contre IsraĂ«l+. Alors Akish dit Ă  David Tu sais sans aucun doute que toi et tes hommes, vous allez m’accompagner au combat+. » 2 David lui rĂ©pondit Je suis ton serviteur ; tu sais bien ce que je vais faire. » Akish ajouta Oui, et c’est pour cela que tu vas ĂȘtre mon garde du corps permanent*+. » 3 Samuel Ă©tait mort ; tout IsraĂ«l avait alors pleurĂ© sa mort et l’avait enterrĂ© Ă  Rama, sa ville+. Quant Ă  SaĂŒl, il avait fait disparaĂźtre du pays les mĂ©diums et les diseurs de bonne aventure+. 4 Les armĂ©es des Philistins se rassemblĂšrent et vinrent installer leur camp Ă  Shounem+. SaĂŒl, lui, rassembla tous les soldats d’IsraĂ«l, et ils installĂšrent leur camp Ă  GelboĂ©+. 5 Quand SaĂŒl vit le camp des Philistins, il eut peur et son cƓur se mit Ă  battre trĂšs fort+. 6 Il interrogea plusieurs fois JĂ©hovah+, mais JĂ©hovah ne lui rĂ©pondit pas, ni par des rĂȘves, ni par l’ourim*+, ni par l’intermĂ©diaire des prophĂštes. 7 Finalement SaĂŒl dit Ă  ses serviteurs Trouvez-​moi une mĂ©dium+ pour que j’aille la consulter. » Ses serviteurs lui rĂ©pondirent Il y a une mĂ©dium Ă  Endor+. » 8 Alors SaĂŒl changea de vĂȘtements pour qu’on ne le reconnaisse pas et, pendant la nuit, il alla chez cette femme avec deux de ses hommes. Il lui dit S’il te plaĂźt, utilise tes pouvoirs de mĂ©dium+ pour me rĂ©vĂ©ler l’avenir, et interroge pour moi celui que je vais t’indiquer. » 9 Mais la femme lui rĂ©pondit Tu sais bien que SaĂŒl a fait disparaĂźtre du pays les mĂ©diums et les diseurs de bonne aventure+. Pourquoi essaies-​tu de me piĂ©ger ? C’est pour me faire mettre Ă  mort+ ! » 10 Alors SaĂŒl lui jura par JĂ©hovah Aussi vrai que JĂ©hovah est vivant, tu ne risques absolument rien dans cette affaire ! » 11 La femme lui demanda Qui veux-​tu que j’interroge pour toi ? » Il lui rĂ©pondit Samuel. » 12 Lorsque la femme vit Samuel »*+, elle se mit Ă  crier de toutes ses forces et elle dit Ă  SaĂŒl Pourquoi m’as-​tu trompĂ©e ? Tu es SaĂŒl ! » 13 Le roi SaĂŒl lui dit N’aie pas peur ; dis-​moi ce que tu vois. » La femme lui rĂ©pondit Je vois quelqu’un qui ressemble Ă  un dieu et qui monte des profondeurs de la terre. » 14 AussitĂŽt il lui demanda DĂ©cris-​le-​moi ! » Elle rĂ©pondit Je vois un homme ĂągĂ© qui porte un manteau sans manches+. » Alors SaĂŒl comprit que c’était Samuel », et il s’inclina face contre terre et se prosterna. 15 Alors Samuel » demanda Ă  SaĂŒl Pourquoi me dĂ©ranges-​tu ? Pourquoi m’as-​tu fait appeler ? » SaĂŒl lui rĂ©pondit Je suis dans une situation trĂšs difficile. Les Philistins combattent contre moi, et Dieu n’est plus avec moi. Il ne me rĂ©pond plus, ni par des rĂȘves ni par l’intermĂ©diaire des prophĂštes+. C’est pour cela que je t’appelle, pour que tu me dises ce que je dois faire+. » 16 Samuel » lui demanda Pourquoi m’interroges-​tu, alors que JĂ©hovah n’est plus avec toi+ et qu’il est devenu ton adversaire ? 17 JĂ©hovah fera ce qu’il t’a annoncĂ© par mon intermĂ©diaire JĂ©hovah t’arrachera le royaume des mains et il le donnera Ă  un autre homme, Ă  David+. 18 Tu n’as pas obĂ©i Ă  JĂ©hovah et tu n’as pas exĂ©cutĂ© les AmalĂ©cites+, qui l’avaient mis dans une grande colĂšre. C’est pour cette raison que JĂ©hovah te traite ainsi aujourd’hui. 19 En plus, JĂ©hovah te livrera aux Philistins+, toi et le peuple d’IsraĂ«l, et demain, toi+ et tes fils+, vous serez avec moi. JĂ©hovah livrera aussi l’armĂ©e d’IsraĂ«l aux Philistins+. » 20 En entendant les paroles de Samuel », SaĂŒl eut trĂšs peur. Il s’écroula et il resta Ă©tendu par terre. Il n’avait plus de forces, car il n’avait encore rien mangĂ© de toute la journĂ©e et de toute la nuit. 21 Alors la femme s’approcha de SaĂŒl et elle vit qu’il Ă©tait grandement troublĂ©. Elle lui dit Je t’ai obĂ©i, et j’ai risquĂ© ma vie*+ pour faire ce que tu m’as demandĂ©. 22 Maintenant, s’il te plaĂźt, Ă©coute ce que j’ai Ă  te dire. Je vais te donner un morceau de pain. Avant de reprendre ta route, il faut que tu manges pour retrouver des forces. » 23 Mais SaĂŒl refusa. Il dit Je ne mangerai pas. » Mais ses serviteurs insistĂšrent, et la femme aussi. Finalement il les Ă©couta. Il se releva et s’assit sur le lit. 24 Alors sans tarder, la femme tua* le veau* qu’elle Ă©levait. Puis elle prit de la farine, pĂ©trit de la pĂąte, et fit cuire du pain sans levain. 25 Elle servit le tout Ă  SaĂŒl et Ă  ses serviteurs. Ils mangĂšrent, puis ils repartirent la nuit mĂȘme+. 29 Les Philistins+ rassemblĂšrent toutes leurs armĂ©es Ă  Afek, tandis que les IsraĂ©lites avaient installĂ© leur camp prĂšs de la source qui est Ă  proximitĂ© de JezrĂ©el+. 2 Et les seigneurs des Philistins faisaient avancer leurs soldats par groupes de 100 et de 1 000. David et ses hommes fermaient la marche avec Akish+. 3 Mais les chefs des Philistins demandĂšrent Que font ces HĂ©breux avec nous ? » Akish leur rĂ©pondit C’est David, le serviteur du roi SaĂŒl d’IsraĂ«l. Il a dĂ©sertĂ© son camp et il est avec moi depuis un an, voire plus+. Et jusqu’à prĂ©sent, je n’ai rien eu Ă  lui reprocher. » 4 Mais les chefs des Philistins se mirent en colĂšre contre Akish et lui ordonnĂšrent Fais repartir cet homme+. Qu’il retourne dans la ville oĂč tu l’as installĂ©. Il est hors de question qu’il soit avec nous durant la bataille, car il pourrait bien combattre contre nous+. En effet, s’il veut regagner la faveur de son roi, il n’a qu’une chose Ă  faire lui apporter la tĂȘte de nos hommes. 5 N’est-​ce pas ce David pour qui le peuple chantait et dansait, en disant “SaĂŒl a tuĂ© des milliers d’ennemis,et David, des dizaines de milliers+” ? » 6 Alors Akish+ fit venir David et lui dit Aussi vrai que JĂ©hovah est vivant, tu es un homme droit. Je suis content que tu te sois associĂ© Ă  mon armĂ©e+ pour cette expĂ©dition, et je n’ai rien eu Ă  te reprocher depuis le jour oĂč tu es arrivĂ© chez moi+. Mais les autres seigneurs n’ont pas confiance en toi+. 7 Rentre chez toi en paix et ne fais rien qui puisse leur dĂ©plaire. » 8 Cependant David dit Ă  Akish Qu’ai-​je fait de mal ? As-​tu eu quelque chose Ă  me reprocher depuis le jour oĂč je suis arrivĂ© chez toi ? Pourquoi n’ai-​je pas le droit de t’accompagner et de combattre tes ennemis, mon seigneur le roi ? » 9 Akish rĂ©pondit Ă  David À mes yeux, tu as Ă©tĂ© aussi bon* qu’un ange de Dieu+. Mais les chefs des Philistins ont dit “Il est hors de question qu’il vienne combattre avec nous.” 10 Il faudra donc que tu te lĂšves de bonne heure, toi et tes hommes*. Vous devrez vous prĂ©parer et repartir dĂšs qu’il fera jour. » 11 David et ses hommes se levĂšrent donc de bonne heure et retournĂšrent au pays des Philistins. Les Philistins, eux, se rendirent Ă  JezrĂ©el+. 30 David et ses hommes mirent trois jours pour rentrer Ă  Ziklag+. Entre-temps, les AmalĂ©cites+ avaient menĂ© une expĂ©dition militaire contre le sud* et contre Ziklag ; ils avaient attaquĂ© la ville et l’avaient incendiĂ©e. 2 Ils avaient fait prisonniers les femmes+ et tous ceux qui se trouvaient dans la ville, du plus petit au plus grand. Mais ils n’avaient tuĂ© personne. AprĂšs les avoir tous capturĂ©s, ils avaient repris leur route. 3 Lorsque David et ses hommes arrivĂšrent Ă  Ziklag, ils dĂ©couvrirent que la ville avait Ă©tĂ© incendiĂ©e et que leurs femmes, leurs fils et leurs filles avaient Ă©tĂ© faits prisonniers. 4 Alors ils pleurĂšrent trĂšs fort jusqu’à ĂȘtre trop Ă©puisĂ©s pour pleurer. 5 Les AmalĂ©cites avaient aussi capturĂ© les deux femmes de David Ahinoam de JezrĂ©el et AbigaĂŻl, la veuve de Nabal de Carmel+. 6 David Ă©tait trĂšs angoissĂ©, car ses hommes menaçaient de le lapider. En effet, tous Ă©taient en colĂšre parce qu’ils avaient perdu leurs fils et leurs filles. Mais David trouva du courage grĂące Ă  JĂ©hovah son Dieu+. 7 David dit au prĂȘtre Abiatar+ fils d’AhimĂ©lek S’il te plaĂźt, apporte l’éphod ici+. » Abiatar apporta donc l’éphod. 8 David demanda Ă  JĂ©hovah+ Dois-​je poursuivre cette bande de pillards ? Est-​ce que je les rattraperai ? » Et Dieu lui rĂ©pondit Poursuis-​les ! Tu vas les rattraper et tu dĂ©livreras les prisonniers+. » 9 AussitĂŽt David partit avec ses 600 hommes+. Ils allĂšrent jusqu’à l’oued Bessor, oĂč certains d’entre eux s’arrĂȘtĂšrent. 10 David continua la poursuite avec 400 hommes ; les 200 autres s’étaient arrĂȘtĂ©s Ă  l’oued parce qu’ils Ă©taient trop fatiguĂ©s pour le traverser+. 11 Dans la campagne, les soldats trouvĂšrent un Égyptien, qu’ils amenĂšrent Ă  David. Ils lui donnĂšrent du pain et de l’eau, 12 ainsi qu’une tranche de gĂąteau de figues sĂšches et deux gĂąteaux de raisins secs. L’homme mangea et retrouva des forces*. En effet, il n’avait ni bu ni mangĂ© depuis trois jours et trois nuits. 13 David lui demanda De qui es-​tu le serviteur et d’oĂč viens-​tu ? » L’homme rĂ©pondit Je suis un jeune Égyptien ; j’étais l’esclave d’un AmalĂ©cite, mais mon maĂźtre m’a abandonnĂ© parce que je suis tombĂ© malade il y a trois jours. 14 Nous avons attaquĂ© le sud* du pays des KerĂ©thiens+, le territoire de Juda et le sud* du pays des CalĂ©bites+. Nous avons aussi incendiĂ© Ziklag. » 15 Alors David lui demanda Veux-​tu m’amener jusqu’à cette bande de pillards ? » L’homme lui rĂ©pondit Je t’amĂšnerai jusqu’à eux si tu me jures par Dieu que tu ne vas pas me tuer et que tu ne me livreras pas Ă  mon maĂźtre. » 16 L’homme amena donc David jusqu’aux pillards, qui s’étaient Ă©parpillĂ©s dans la rĂ©gion. Les pillards mangeaient et buvaient et faisaient la fĂȘte parce qu’ils avaient rapportĂ© un grand butin du pays des Philistins et du territoire de Juda. 17 Alors David les combattit depuis l’aube jusqu’au soir. Il les tua tous+, sauf 400 hommes qui s’enfuirent sur des chameaux. 18 David rĂ©cupĂ©ra tout ce que les AmalĂ©cites avaient volĂ©+, et il dĂ©livra ses deux femmes. 19 Il ne manquait rien de ce qui appartenait Ă  David et Ă  ses hommes, que ce soit petit ou grand. Tous retrouvĂšrent leurs fils, leurs filles et le butin+. David rĂ©cupĂ©ra tout ce que les pillards avaient emportĂ©. 20 Alors il prit tous les moutons et les bƓufs des pillards, et ses hommes firent marcher les bĂȘtes devant leur propre troupeau. Et ils disaient Voici le butin de David. » 21 Plus tard, David et tous ceux qui revenaient avec lui arrivĂšrent Ă  l’oued Bessor. Alors les 200 hommes qui avaient Ă©tĂ© trop fatiguĂ©s pour l’accompagner vinrent Ă  leur rencontre+. David s’avança vers eux et leur demanda comment ils allaient. 22 Mais certains soldats qui avaient accompagnĂ© David Ă©taient des hommes mauvais, des vauriens. Ils lui dirent Puisque ces hommes ne sont pas venus avec nous, nous ne leur donnerons rien du butin que nous avons rĂ©cupĂ©rĂ©. Qu’ils reprennent chacun sa femme et ses enfants, et qu’ils s’en aillent ! » 23 Mais David leur rĂ©pondit Mes frĂšres, vous n’avez pas le droit d’agir ainsi avec ce que JĂ©hovah nous a donnĂ©. Il nous a protĂ©gĂ©s et nous a livrĂ© la bande de pillards qui a attaquĂ© notre ville+. 24 Ce que vous dites est inacceptable ! Celui qui est parti Ă  la bataille recevra la mĂȘme part que celui qui est restĂ© prĂšs des bagages+. Tous recevront une part Ă©gale du butin+. » 25 Et depuis ce jour-​lĂ , cette dĂ©cision de David a Ă©tĂ© la rĂšgle, et c’est une loi en IsraĂ«l encore aujourd’hui. 26 Quand David arriva Ă  Ziklag, il envoya une partie du butin aux anciens de Juda qui Ă©taient ses amis, avec ce message Voici un cadeau* pour vous. C’est une partie du butin que nous avons pris aux ennemis de JĂ©hovah. » 27 David envoya des cadeaux Ă  ceux qui habitaient Ă  BĂ©thel+, Ă  Ramoth-du-NĂ©guev*, Ă  Jatir+, 28 Ă  AroĂšr, Ă  Sifmoth, Ă  Èshtemoa+, 29 Ă  Rakal, et Ă  ceux qui habitaient dans les villes des JerameĂ©lites+ et dans les villes des KĂ©nites+, 30 ainsi qu’à ceux qui habitaient Ă  Horma+, Ă  Bor-AshĂąn, Ă  Atak, 31 Ă  HĂ©bron+, et dans tous les lieux que David et ses hommes avaient frĂ©quentĂ©s. 31 Les Philistins avaient engagĂ© la bataille contre IsraĂ«l+. Les soldats israĂ©lites fuyaient devant eux, et beaucoup furent tuĂ©s sur le mont GelboĂ©+. 2 Les Philistins traquĂšrent SaĂŒl et ses fils, ils les rattrapĂšrent et ils rĂ©ussirent Ă  tuer Jonathan+, Abinadab et Malki-Shoua, les fils de SaĂŒl+. 3 Puis le combat s’intensifia autour de SaĂŒl. Finalement, les archers l’atteignirent* et le blessĂšrent griĂšvement+. 4 Alors SaĂŒl dit Ă  son porteur d’armes Tire ton Ă©pĂ©e et transperce-​moi avec elle, de peur que ces incirconcis*+ me traitent cruellement* et me transpercent. » Mais son porteur d’armes refusa, car il avait trĂšs peur. Alors SaĂŒl tira sa propre Ă©pĂ©e et se laissa tomber dessus+. 5 Quand le porteur d’armes vit que SaĂŒl Ă©tait mort+, il se laissa tomber lui aussi sur son Ă©pĂ©e et il mourut Ă  ses cĂŽtĂ©s. 6 Ainsi SaĂŒl, ses trois fils, son porteur d’armes et tous ceux qui combattaient pour lui moururent ensemble ce jour-​lĂ +. 7 Lorsque les IsraĂ©lites qui vivaient dans la vallĂ©e et dans la rĂ©gion du Jourdain virent que les soldats israĂ©lites avaient fui et que SaĂŒl et ses fils Ă©taient morts, ils abandonnĂšrent les villes et s’enfuirent+. Par la suite, les Philistins vinrent s’y installer. 8 Le lendemain, quand les Philistins vinrent dĂ©pouiller les cadavres, ils dĂ©couvrirent les corps de SaĂŒl et de ses trois fils sur le mont GelboĂ©+. 9 Alors ils coupĂšrent la tĂȘte de SaĂŒl et lui prirent ses armes. Puis ils envoyĂšrent des messagers dans le pays des Philistins pour annoncer la nouvelle+ dans les temples* de leurs idoles+ et parmi le peuple. 10 Ensuite ils dĂ©posĂšrent ses armes dans le temple d’AstartĂ©. Et ils accrochĂšrent son cadavre Ă  la muraille de Beth-ShĂąn+. 11 Quand les habitants de JabĂšsh-en-Galaad+ apprirent ce que les Philistins avaient fait Ă  SaĂŒl, 12 tous les guerriers de la ville se mirent en route. Ils marchĂšrent toute la nuit et ils dĂ©crochĂšrent les corps de SaĂŒl et de ses fils de la muraille de Beth-ShĂąn. Ils les rapportĂšrent Ă  JabĂšsh et les brĂ»lĂšrent. 13 Ensuite, ils prirent leurs ossements+ et les enterrĂšrent Ă  JabĂšsh+, sous le tamaris, et ils jeĂ»nĂšrent pendant sept jours.
Ilgarde son amour jusqu'à 1000 générations, il pardonne la faute, la révolte et le péché, mais il ne traite pas le coupable en innocent et il punit la faute des pÚres sur les enfants et les petits-en
PrĂ©parez le massacre des fils, a cause de l’iniquitĂ© de leurs pĂšres ! Qu’ils ne se relĂšvent pas pour conquĂ©rir la terre, et remplir le monde d’ennemis ! Esaie L’étude suivante a pour but initial de mettre en Ă©vidence par le biais de la Bible les principaux pĂ©chĂ©s ouvrant les portes de la malĂ©diction chez les enfants en se rappelant que tout pĂ©chĂ©, toute dĂ©sobĂ©issance nous place automatiquement jeunes et vieux » sous le joug d'une dit au chapitre 9 verset 11 de son livre Tout IsraĂ«l a transgressĂ© ta loi, et s'est dĂ©tournĂ© pour ne pas Ă©couter ta voix. Alors se sont rĂ©pandues sur nous les malĂ©dictions et les imprĂ©cations qui sont Ă©crites dans la loi de MoĂŻse, serviteur de Dieu, parce que nous avons pĂ©chĂ© contre Dieu »DeutĂ©ronome En revanche, si tu n'obĂ©is pas Ă  l’Éternel, ton Dieu, en respectant et mettant en pratique tous ses commandements et toutes ses prescriptions, que je te donne aujourd'hui, voici toutes les malĂ©dictions qui t’atteindront et seront ton lot Une vĂ©ritable confession et une profonde repentance amĂšnent la purification de nos pĂ©chĂ©s et l'annulation des effets de la malĂ©diction par JĂ©sus Christ nous a rachetĂ©s de la malĂ©diction de la loi, Ă©tant devenu malĂ©diction pour nous ».Actes Mais Dieu a accompli de la sorte ce qu'il avait annoncĂ© d'avance par la bouche de tous ses prophĂštes, que son Christ devait souffrir. Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos pĂ©chĂ©s soient effacĂ©s, afin que des temps de rafraĂźchissement viennent de la part du Seigneur ».Tout d'abord, les enfants sont une bĂ©nĂ©diction de Dieu. Dieu les aime et veut que nous redevenions comme l'un deux c'est Ă  dire de nouveaux nĂ©s pour entrer dans son dira Ă  NicodĂšme En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je te le dis, Ă  moins de naĂźtre de nouveau, personne ne peut voir le royaume de Dieu. »NicodĂšme lui dit Comment un homme peut-il naĂźtre quand il est vieux ? Peut-il une seconde fois entrer dans le sein de sa mĂšre et naĂźtre ? »JĂ©sus lui rĂ©pondit En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je te le dis, Ă  moins de naĂźtre d’eau et d’Esprit, on ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est nĂ© de parents humains est humain, et ce qui est nĂ© de l’Esprit est Esprit. Ne t’étonne pas que j’aie dit Il faut que vous naissiez de nouveau. » Jean Ă  cause du pĂ©chĂ©, la nature humaine a Ă©tĂ© reconnaĂźt sa condition de pĂ©cheur dĂšs le sein de sa mĂšre Voici, je suis nĂ© dans l'iniquitĂ©, et ma mĂšre m'a conçu dans le pĂ©ché» Psaume livre des Proverbes dĂ©clare La folie est attachĂ©e au cƓur de l’enfant ; la verge de la correction l’éloignera de lui.» Proverbes faut donc retenir que les principales causes des malĂ©dictions dans la vie des enfants restent des pĂšres sur les enfants et sur les enfants des enfants les enfants paient la dette des parentsExode 205 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusqu'Ă  la troisiĂšme et la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent »Exode Et l’Éternel passa devant lui, et s'Ă©cria L’Éternel, l’Éternel, Dieu misĂ©ricordieux et compatissant, lent Ă  la colĂšre, riche en bontĂ© et en fidĂ©litĂ©, 7qui conserve son amour jusqu'Ă  mille gĂ©nĂ©rations, qui pardonne l'iniquitĂ©, la rĂ©bellion et le pĂ©chĂ©, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l'iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu'Ă  la troisiĂšme et Ă  la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration! »Nombres 1418 L’Éternel est lent Ă  la colĂšre et riche en bontĂ©, il pardonne l'iniquitĂ© et la rĂ©bellion; mais il ne tient point le coupable pour innocent, et il punit l'iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusqu'Ă  la troisiĂšme et la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration ».DeutĂ©ronome 59 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusqu'Ă  la troisiĂšme et Ă  la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent »1 Rois 149 Tu as agi plus mal que tous ceux qui ont Ă©tĂ© avant toi, tu es allĂ© te faire d'autres dieux, et des images de fonte pour m'irriter, et tu m'as rejetĂ© derriĂšre ton dos! VoilĂ  pourquoi je vais faire venir le malheur sur la maison de JĂ©roboam ; j'exterminerai quiconque appartient Ă  JĂ©roboam, celui qui est esclave et celui qui est libre en IsraĂ«l, et je balaierai la maison de JĂ©roboam comme on balaie les ordures, jusqu'Ă  ce qu'elle ait disparu ».Les enfants paient la dette de leurs pĂšres en rĂšgle absolue. La mort des pĂšres ne tue pas le pĂ©chĂ© qui est transmis aux enfants par la semence inique de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration comme l'hĂ©ritage gĂ©nĂ©tique et mĂȘme nous demande de confesser et de nous repentir de nos fautes et de celles de pĂšres afin d'obtenir le pardon et la misĂ©ricorde 26 39 Ils confesseront leurs iniquitĂ©s et les iniquitĂ©s de leurs pĂšres, les transgressions qu'ils ont commises envers moi, et la rĂ©sistance qu'ils m'ont opposĂ©e, pĂ©chĂ©s Ă  cause desquels moi aussi je leur rĂ©sisterai et les mĂšnerai dans le pays de leurs ennemis. Et alors leur cƓur incirconcis s'humiliera, et ils paieront la dette de leurs iniquitĂ©s.
 »NĂ©hĂ©mie 92 Ceux qui Ă©taient de la race d'IsraĂ«l, s'Ă©tant sĂ©parĂ©s de tous les Ă©trangers, se prĂ©sentĂšrent et confessĂšrent leurs pĂ©chĂ©s et les iniquitĂ©s de leurs pĂšres ». 2. Errance des Enfants dans le dĂ©sert pendant 40 ans liĂ©e Ă  l’incrĂ©dulitĂ© et l'infidĂ©litĂ© des pĂšres Nombres 1431Nombres Vos cadavres, Ă  vous, tomberont dans le dĂ©sert ; et vos enfants paĂźtront quarante annĂ©es dans le dĂ©sert, et porteront la peine de vos infidĂ©litĂ©s, jusqu'Ă  ce que vos cadavres soient tous tombĂ©s dans le dĂ©sert. De mĂȘme que vous avez mis quarante jours Ă  explorer le pays, vous porterez la peine de vos iniquitĂ©s quarante annĂ©es, une annĂ©e pour chaque jour; et vous saurez ce que c'est que d'ĂȘtre privĂ© de ma l'Eternel, j'ai parlĂ©! et c'est ainsi que je traiterai cette mĂ©chante assemblĂ©e qui s'est rĂ©unie contre moi; ils seront consumĂ©s dans ce dĂ©sert, ils y mourront. » A cause des pĂ©chĂ©s des parents, de leur dĂ©sobĂ©issance, leur incrĂ©dulitĂ©, les enfants habitent dans des lieux arides jusqu’à ce que ces derniers meurent. L’errance, le vagabondage sans lieu de repos est une malĂ©diction. Celui qui est sous cette malĂ©diction connait la mendicitĂ©, la pauvretĂ©, l’instabilitĂ© Que ses enfants soient vagabonds et qu’ils mendient, Qu’ils cherchent du pain loin de leur demeure en ruines! Psaumes 1099.Esprits de dĂ©linquance, de Cain meurtrier de son frĂšreQuand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et vagabond sur la terre
.Voici, tu me chasses aujourd'hui de cette terre ; je serai cachĂ© loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera. GenĂšse de jeunes sont dans les rues Ă  cause de cette malĂ©diction. 3. Les enfants adultĂ©rins2 Samuel 12, 15-17 Et Nathan s’en alla dans sa maison. L’Eternel frappa l’enfant que la femme d’Urie avait enfantĂ© Ă  David, et il fut dangereusement malade. David pria Dieu pour l’enfant, et jeĂ»na ; et quand il rentra, il passa la nuit couchĂ© par terre. Les anciens de sa maison insistĂšrent auprĂšs de lui pour le faire lever de terre ; mais il ne voulut point, et il ne mangea rien avec eux. Le septiĂšme jour, l’enfant mourut ». 2 R 5, 27L’enfant adultĂ©rin bien qu’innocent est frappĂ© par Dieu et non les parents. AprĂšs une maladie mystĂ©rieuse et grave, l'enfant nĂ© d'un adultĂšre meurt. L’enfant meurt le 7Ăšme jour Ă  cause de l’impuretĂ©. Par ce pĂ©chĂ©, le roi David a ouvert la porte Ă  de nombreuses trahisons et impuretĂ©s dans sa lignĂ©e inceste d’Amnon, d’Absalom avec ses femmes, luxure de Salomon 1000 femmes, chose dĂ©plorĂ©e pourtant par la Bible Que le roi n'ait pas un grand nombre de femmes afin que son cƓur ne s'Ă©carte pas.» DeutĂ©ronome etc
.Cet enfant Ă©tait placĂ© sous la malĂ©diction de bĂątardise Ă©galement voir ci dessousEsprits concernĂ©s dans la malĂ©diction ImpuretĂ©. AdultĂšre. Meurtre. Loi du silence. Complot. Honte. Aveuglement. Dissimulation. Trahison. Oppression. Avortement. BĂątardise. Rejet. Maladie incurable. MortSous l’empire romain, les enfants adultĂ©rins Ă©taient tuĂ©s ou vendus comme France, ils Ă©taient utilisĂ©s comme domestiques de bas Ă©tage. Sous l'Ancien RĂ©gime en France, les enfants nĂ©s hors mariage les bĂątards », qu'ils soient naturels ou adultĂ©rins n'hĂ©ritaient ni ne pouvaient laisser d'hĂ©ritage. Les enfants adultĂ©rins n'avaient droit Ă  aucun hĂ©ritage et Ă©taient mĂȘme privĂ©s de filiation. Ils peuvent ĂȘtre victimes de vol d'hĂ©ritage ou des usurpateurs d' Les enfants nĂ©s d'unions incestueusesLĂ©vitique IsraĂ©lite ne doit avoir de relations sexuelles avec une femme de sa proche parentĂ©. Je suis le Seigneur»Esprits concernĂ©s impuretĂ©. Meurtre. BĂątardise. Mensonge. Viol. Loi du silence. SurditĂ©. Mutisme5. MalĂ©diction de bĂątardise jusqu’à la dixiĂšme gĂ©nĂ©ration des descendants DeutĂ©ronome 232DeutĂ©ronome Le bĂątard n'entrera point dans l'assemblĂ©e de l'Eternel, mĂȘme sa dixiĂšme gĂ©nĂ©ration n'entrera point dans l'assemblĂ©e de l'Eternel »Les enfants incestueux, adultĂ©rins sont sous les mĂȘmes malĂ©dictions que les bĂątards. Ce sont des enfants nĂ©s d’unions illicites comme l’adultĂšre, la prostitution, la fornication, le concubinage. DixiĂšme gĂ©nĂ©ration Le nombre dix est le nombre de la consommation, de la responsabilitĂ©. A la 11Ăšme gĂ©nĂ©ration, ils peuvent de nouveau entrer dans l’assemblĂ©e de l'Éternel. Ils souffrent d'un problĂšme de reconnaissance et de 23. 3 Le Hammonite et le Moabite n'entreront point dans l'assemblĂ©e de l’Éternel ; mĂȘme leur dixiĂšme gĂ©nĂ©ration n'entrera point dans l'assemblĂ©e de l’Éternel Ă  jamais »Nous savons qu’initialement, les ammonites et les moabites sont tous deux des enfants issus d’une alliance incestueuse entre des filles vierges mais perverties et leur pĂšre Lot. GenĂšse 1937 L’aĂźnĂ©e enfanta un fils, qu’elle appela du nom de Moab c’est le pĂšre des Moabites, jusqu’à ce jour. La plus jeune enfanta aussi un fils, qu’elle appela du nom de Ben-Ammi c’est le pĂšre des Ammonites, jusqu’à ce jour »Mais en ce qui les concerne, l'exclusion ne cessera pas mĂȘme au moment oĂč il semble qu'elle devrait prendre fin aprĂšs la dixiĂšme gĂ©nĂ©ration. Pourquoi ? DeutĂ©ronome nous en donne l’ 233-6 L’Ammonite et le Moabite n’entreront point dans l’assemblĂ©e de l’Eternel, mĂȘme Ă  la dixiĂšme gĂ©nĂ©ration et Ă  perpĂ©tuitĂ©, parce qu’ils ne sont pas venus au-devant de vous avec du pain et de l’eau, sur le chemin, lors de votre sortie d’Égypte, et parce qu’ils ont fait venir contre toi Ă  prix d’argent Balaam, fils de Beor, de Pethor en MĂ©sopotamie, pour qu’il te maudisse ».Esprits concernĂ©s occultisme, sorcellerie Balak, roi de Moab, ayant vu qu’un peuple puissant s’établissait Ă  sa frontiĂšre a fait l'alliance avec les Madianites pour le dĂ©truire. Il demanda Ă  Balaam le voyant de maudire Israel. Comme Dieu interdisait Ă  ce dernier de les maudire, Balaam lui communiqua nĂ©anmoins une arme efficace pour les vaincre la prostitution. Balak s'est donc abstenu d'attaquer les IsraĂ©lites Nombres 22 ; 24 mais les a corrompu par des relations impudiques avec eux Nombres 25. La malĂ©diction de Balaam n’avait pas d’effet parce qu’il n’y avait point de cause. Mais l’Eternel, ton Dieu, n’a point voulu Ă©couter Balaam ; et l’Eternel, ton Dieu, a changĂ© pour toi la malĂ©diction en bĂ©nĂ©diction, parce que tu es aimĂ© de l’Eternel, ton Dieu. Tu n’auras souci ni de leur prospĂ©ritĂ© ni de leur bien-ĂȘtre, tant que tu vivras, Ă  perpĂ©tuitĂ© »Autre malĂ©diction sur les moabites et Ammonites antisĂ©mitismeSophonie 2. 8-11J’ai entendu les injures de Moab et les outrages des enfants d’Ammon, Quand ils insultaient mon peuple Et s’élevaient avec arrogance contre ses frontiĂšres. C’est pourquoi, je suis vivant! dit l’Eternel des armĂ©es, le Dieu d’IsraĂ«l, Moab sera comme Sodome, et les enfants d’Ammon comme Gomorrhe, un lieu couvert de ronces, une mine de sel, un dĂ©sert pour toujours ; Le reste de mon peuple les pillera, Le reste de ma nation les possĂ©dera. Cela leur arrivera pour leur orgueil, Parce qu’ils ont insultĂ© et traitĂ© avec arrogance le peuple de l’Eternel des armĂ©es. L’Eternel sera terrible contre eux, car il anĂ©antira tous les dieux de la terre ; Et chacun se prosternera devant lui dans son pays, dans toutes les Ăźles des peuple semble ĂȘtre maudit Ă  perpĂ©tuitĂ© par Dieu mais au travers de l'histoire de Ruth ancĂȘtre de David, nous voyons que cette malĂ©diction peut ĂȘtre individuellement brisĂ©e. En prenant soin de Naomi, de son bien ĂȘtre et en faisant de son Dieu, son Dieu personnel, elle a changĂ© la malĂ©diction en bĂ©nĂ©diction sur sa fut admise par sa foi dans l’assemblĂ©e de l’Eternel. Dieu a changĂ© la malĂ©diction en bĂ©nĂ©diction Ă  cause de sa fidĂ©litĂ© et de son dĂ©vouement. Cette femme a renoncĂ© aux abominations de ses pĂšres, Ă  leur hĂ©ritage contrairement Ă  la deuxiĂšme belle fille de Naomi qui s'en est retournĂ© vers les idoles de la maison de son pĂšre. Esprits concernĂ©s dans la malĂ©diction impudicitĂ©, impuretĂ©, dĂ©rĂšglements sexuels, lesbianisme, homosexualitĂ©, mensonge, trahison, meurtre, violence, avortement, idolĂątrie, faux dieux dieux milcom et kemosh, bĂątardise, non reconnaissance, honte, orgueil, arrogance, antichrist, rejet, assujettissement 1Sam. 1447 ; 2Sam. 82, servitudes, impositions, dettes 2Rs. 11; 34,5, bannissement, maris de nuit, femmes de nuits, sirĂšnes des eaux, pauvretĂ©, sĂ©cheresse financiĂšre, problĂšmes d’hĂ©ritage Sous l'Ancien RĂ©gime en France, les enfants nĂ©s hors mariage les bĂątards », qu'ils soient naturels ou adultĂ©rins n'hĂ©ritaient ni ne pouvaient laisser d'hĂ©ritage. Les enfants adultĂ©rins n'avaient droit Ă  aucun hĂ©ritage et Ă©taient mĂȘme privĂ©s de filiation. Ils peuvent ĂȘtre victimes de vol d'hĂ©ritage ou des usurpateurs d'hĂ©ritage. 6. MalĂ©diction liĂ©e Ă  l’idolĂątrie qui s'Ă©tend Ă  la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de petits-enfantsDieu est un Dieu 7. 20 1-5 Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillĂ©e, ni de reprĂ©sentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquitĂ© des pĂšres sur les enfants jusqu’à la troisiĂšme et la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration de ceux qui me haĂŻssent »DeutĂ©ronome. 58-10 Tu ne te fabriqueras aucune idole, aucun objet qui reprĂ©sente ce qui est dans le ciel, sur la terre ou dans l'eau sous la terre ; tu ne t'inclineras pas devant des statues de ce genre, tu ne les adoreras pas. En effet, je suis le Seigneur ton Dieu, un Dieu exigeant. Si quelqu'un est en tort Ă  mon Ă©gard, j'interviens contre lui et ses descendants, jusqu'Ă  la troisiĂšme ou la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration »DeutĂ©ronome 8 19 Mais s'il arrive que tu oublies en aucune maniĂšre l'Eternel ton Dieu, et que tu ailles aprĂšs les autres dieux, que tu les serves, et que tu te prosternes devant eux, je proteste contre vous que vous pĂ©rirez certainement ».Les autres dieux sont bien souvent LA MAGIE, LA SORCELLERIE, LA SORCELLERIE, L'OCCULTISMEDes abominations aux yeux de Dieu car le peuple de Dieu doit le consulter lui et non les dieux des MalĂ©diction de mort affaires, couple
, esprit adultĂšre, oppression, trahison, prostitutionLa Parole de Dieu dit Tu ne laisseras point vivre la sorciĂšre » Exode 2218 Apocalypse 218 Mais pour les lĂąches, les incrĂ©dules, les abominables, les meurtriers, les impudiques les fornicateurs, LES ENCHANTEURS, les idolĂątres, et tous les menteurs, LEUR PART SERA DANS L'ETANG ARDENT DE FEU ET DE SOUFRE, ce qui est la seconde mort ».Esprits concernĂ©s par la malĂ©diction sorcellerie, Mammon, antechrists, confusions, chaos, dĂ©sordre, impuretĂ©, mort, pauvretĂ©, non accomplissement, Ă©checs, destruction , divorce, JĂ©zabel, pharaon, vol, usurpation, manipulation, intimidation, sĂ©duction, dissimulation, peur, faux christ, fausse conversion, hypocrisie, mĂ©chancetĂ©, duretĂ©, Les enfants qui frappent leurs parentsExode 2115 Celui qui frappera son pĂšre ou sa mĂšre sera puni de mort ».Dans des Ă©missions consacrĂ©es aux familles, on s’aperçoit que de plus en plus d’enfants tapent, insultent leurs parents. Aucun respect, aucune crainte de l’autoritĂ© en gĂ©nĂ©rale maternelle. Bien souvent le pĂšre est inexistant, dĂ©missionnaire. Ce comportement est inadmissible devant l'Eternel. 8. Ceux qui maudissent leurs parentsExode 2117 Celui qui maudit son pĂšre ou sa mĂšre doit ĂȘtre mis Ă  mort»Proverbes 20. 20 Si quelqu'un maudit son pĂšre et sa mĂšre, Sa lampe s'Ă©teindra au milieu des tĂ©nĂšbres ».C'est la porte ouvert aux esprits de LĂ©vitique ; Matt ; Marc Proverbes L'Ɠil qui se moque d'un pĂšre Et qui dĂ©daigne l'obĂ©issance envers une mĂšre, Les corbeaux du torrent le perceront, Et les petits de l'aigle le mangeront ».Esprits concernĂ©s par la malĂ©diction mort prĂ©maturĂ©e, mort subite, accidentelle, privĂ©e de sĂ©pulture, autodestruction, alcoolisme, rĂ©bellion, tatouage, piercing, anarchie, sorcellerie9. MalĂ©diction des Enfants rebelles qui mĂ©prisent leurs parents mort prĂ©maturĂ©eLe jugement est exercĂ© non par les parents mais par le peuple de Dieu. DeutĂ©ronome 21 18-21 Supposons qu'un homme ait un fils indisciplinĂ© et rebelle, qui ne prĂȘte pas attention Ă  ce que lui disent ses parents, mĂȘme quand ceux-ci le punissent. Le pĂšre et la mĂšre se saisiront de lui et l'amĂšneront au tribunal, devant les anciens de sa ville ; ils leur dĂ©clareront Notre fils que voici est indisciplinĂ© et rebelle, il ne prĂȘte pas attention Ă  ce que nous lui disons, il ne se plaĂźt que dans la dĂ©bauche et l'ivrognerie. » Alors tous les hommes de la ville lui jetteront des pierres jusqu'Ă  ce qu'il meure.Jugement des fils rebelles de HĂ©li, de David
1 Samuel 2. 34 Tu auras une preuve de ce que j'affirme dans ce qui arrivera Ă  tes deux fils, Hofni et Pinhas ils mourront tous les deux le mĂȘme jour ».Esprits concernĂ©s dĂ©pendance, addiction, rĂ©bellion, dĂ©bauche, luxure, laxisme, manque d’autoritĂ©, dĂ©faite face aux ennemis 10. MalĂ©diction d’extermination des enfants suite Ă  la rĂ©bellion volontaire des pĂšres, des mauvais bergers I Rois 2119Roi Achab et Ezechias Et puisque tu as pris plaisir Ă  faire ce qui dĂ©plaĂźt au Seigneur, voici ce qu'il dĂ©clare Je vais envoyer le malheur sur toi ; je te ferai disparaĂźtre, j'exterminerai d'IsraĂ«l tous les hommes de ta parentĂ©, enfants et adultes. Je traiterai ta famille comme j'ai traitĂ© celle de JĂ©roboam, fils de Nebath, et celle de Bacha, fils d'Ahia, parce que tu m'as grandement irritĂ© et que tu as poussĂ© le peuple d'IsraĂ«l Ă  pĂ©cher.» 1 Rois 21 19 2 ROIS 10 JĂ©hu fait mourir tous les fils d’Achab, et tous ses parents »2 ROIS Le Roi SĂ©dĂ©cias fait prisonnier, Ses fils sont Ă©gorgĂ©s sous ses yeux »MalĂ©diction de mort familiale 11. MalĂ©diction de la fille d’un sacrificateur qui s’est souillĂ©eJugement torturĂ©e par le feu sacrifice vivant Si la fille d'un prĂȘtre se dĂ©shonore en se prostituant, c'est son pĂšre lui-mĂȘme qu'elle dĂ©shonore elle doit ĂȘtre brĂ»lĂ©e vive. chair brĂ»lĂ©e Esprits concernĂ©s trahison, prostitution, fornication, idolĂątrie,12. MalĂ©diction des enfants vicieux des sacrificateurs qui volaient, souillaient et mĂ©prisaient les choses sacrĂ©es1 Samuel Ainsi les fils d'HĂ©li offensaient gravement le Seigneur, car ils traitaient sans respect les sacrifices qu'on lui offrait ».1 Samuel 2. 36 Alors, le survivant de ta famille ira se jeter Ă  genoux devant le prĂȘtre pour obtenir une piĂšce d'argent ou une miche de pain, et lui dira Je t'en supplie, accorde-moi n'importe quelle occupation aux cĂŽtĂ©s des prĂȘtres, afin que j'aie de quoi manger.»Esprits concernĂ©s mort prĂ©maturĂ©e, duretĂ© de cƓur, perversitĂ©, faussetĂ©, mensonge, vol, satanisme, adultĂšre, cupiditĂ©, avarice, mendicitĂ©, pauvretĂ©, caĂŻn, pharisien, prostitution13. MalĂ©dictions des enfants qui se moquent des serviteurs de Dieu De JĂ©richo, ÉlisĂ©e partit pour BĂ©thel. En cours de route, des gamins venus de la ville se moquĂšrent de lui en criant Monte, le tondu ! Monte, le tondu ! » Il se retourna, les regarda avec sĂ©vĂ©ritĂ© et les maudit au nom du Seigneur. Alors deux ourses sortirent de la forĂȘt et mirent en piĂšces quarante-deux de ces enfants. Ensuite ÉlisĂ©e se rendit au mont Carmel, puis du Carmel il revint Ă  Samarie » 2 Rois 2. 23-25 Esprits moquerie, bĂȘtes sauvages attaques spirituelles, mort prĂ©maturĂ©e14. MalĂ©diction suite Ă  la cupiditĂ© des parentsGuĂ©hazi retourna auprĂšs de son maĂźtre, qui lui demanda D'oĂč viens-tu, GuĂ©hazi ? » — Je ne suis allĂ© nulle part, MaĂźtre », rĂ©pondit-il. Mais ÉlisĂ©e reprit Crois-tu que je n'ai pas pu voir en esprit cet homme qui sautait de son char et venait Ă  toi ? Mais ce n'est pas le moment d'accepter de beaux habits, et encore moins de l'argent pour te payer des oliviers et des vignes, du gros et du petit bĂ©tail, des esclaves et des servantes ; en effet, la lĂšpre de Naaman va s'attacher Ă  toi et Ă  tes descendants pour toujours ! » Quand GuĂ©hazi quitta ÉlisĂ©e, son corps, couvert de lĂšpre, Ă©tait blanc comme la neige. [en punition de l’avarice de Gehazi, serviteur d’ÉlisĂ©e, ce dernier lui annonce ] la lĂšpre de Naaman s'attachera Ă  toi et Ă  ta postĂ©ritĂ© pour toujours
 Gehazi s'Ă©loigna de lui blanc de lĂšpre comme la neige.»Esprit concernĂ©s cupiditĂ©, commerce, avarice, voleur, amour du monde, blasphĂšme, mensonge, maladie contagieuse, lĂšpre, Mammon15. MalĂ©diction des enfants de JĂ©zabelApocalypse 2 23 Je frapperai de mort ses enfants ; et toutes les Ă©glises connaĂźtront que je suis celui qui sonde les reins et les cƓurs, et je rendrai Ă  chacun de vous selon ses Ɠuvres ».JĂ©zabel est une reine d’IsraĂ«l, femme d’Achab dont les enfants ont Ă©tĂ© exterminĂ©s. C’est aussi un esprit qui conduit Ă  l’impuretĂ©, la dĂ©bauche, l’adultĂšre spirituel et physique. Dieu dit qu'il va la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation Ă  ceux qui commettent adultĂšre avec elle apocalypse 219-23Esprits concernĂ©s dans la malĂ©diction convoitise, fausse religion, idolĂątrie, rĂ©bellion, sorcellerie, mort, tribulation, adultĂšre, maladie invalidante, mensonge, fausse prophĂ©tie, Ă©garement, meurtre16. MalĂ©diction des fils rebelles qui portent un feu Ă©tranger dans le sanctuaireLĂ©vitique Les fils d'Aaron, Nadav et Avihou, prenant chacun leur encensoir, y mirent du feu, sur lequel ils jetĂšrent de l'encens, et apportĂšrent devant le Seigneur un feu profane sans qu'il le leur eĂ»t commandĂ©. Et un feu s'Ă©lança de devant le Seigneur et les dĂ©vora, et ils moururent devant le Seigneur »Esprits concernĂ©s orgueil spirituel, mort, jalousie, envie, convoitise
Deutéronome5 9 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l'Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pÚres sur les enfants jusqu'à la troisiÚme et à la quatriÚme génération de ceux qui me haïssent, 10 et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements. 11 Tu
La colĂšre dans l’Ɠuvre de Maria Valtorta. Le mot colĂšre vient du grec kholĂȘ, la bile. On supposait qu’elle Ă©tait causĂ©e par l'Ă©chauffement de cette bile. Dans l’Ɠuvre de Maria Valtorta, le mot colĂšre recouvre trois sens diffĂ©rents La colĂšre de Dieu, ou divine colĂšre. Elle marque la limite atteinte par la MisĂ©ricorde qui cĂšde la place Ă  la Justice. La MisĂ©ricorde est un rempart Ă  la Justice divine. La colĂšre de l’homme, un des sept pĂ©chĂ©s capitaux, qui l’aveugle. La colĂšre de Satan, autre façon de dĂ©signer sa rage. La colĂšre de Dieu et la MisĂ©ricorde. Haut de page. Dieu se dĂ©finit comme fondamentalement tendre, misĂ©ricordieux, lent Ă  la colĂšre et plein d’amour. Exode 34,6-7 Il passa devant MoĂŻse et proclama Le Seigneur, le Seigneur, Dieu tendre et misĂ©ricordieux, lent Ă  la colĂšre, plein d’amour et de vĂ©ritĂ©, qui garde sa fidĂ©litĂ© jusqu’à la milliĂšme gĂ©nĂ©ration, supporte faute, transgression et pĂ©chĂ©, mais ne laisse rien passer, car il punit la faute des pĂšres sur les fils et les petits-fils, jusqu’à la troisiĂšme et la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration.» Psaume 102 HĂ©breu 103, 8-11 Le Seigneur est tendresse et pitiĂ©, lent Ă  la colĂšre et plein d'amour ; il n'est pas pour toujours en procĂšs, ne maintient pas sans fin ses reproches ; il n'agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses. Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint. JoĂ«l 2,12-13 Et maintenant – oracle du Seigneur – revenez Ă  moi de tout votre cƓur, dans le jeĂ»ne, les larmes et le deuil ! DĂ©chirez vos cƓurs et non pas vos vĂȘtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et misĂ©ricordieux, lent Ă  la colĂšre et plein d’amour, renonçant au chĂątiment. Lent Ă  la colĂšre ne veut donc pas dire qu’elle est exclue. Dieu est amour dit saint Jean[1]. L’amour, qui s’incarne en JĂ©sus-Christ, est pour tous. Il est sans limite, mais se trouve exclu par la volontĂ© de l’homme qui persiste dans son rejet. Tout pĂ©chĂ©, tout blasphĂšme, sera pardonnĂ© aux hommes, mais le blasphĂšme contre l’Esprit ne sera pas pardonnĂ©. Et si quelqu’un dit une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonnĂ© ; mais si quelqu’un parle contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonnĂ©, ni en ce monde ci, ni dans le monde Ă  venir. Matthieu 12,31-32. Le rempart de la MisĂ©ricorde qui s’achĂšve oĂč commence la Justice concerne tout homme, mais aussi l’HumanitĂ©. Tous doivent affronter les fins derniĂšres Ă©ternitĂ© de dĂ©lices ou Ă©ternitĂ© de chĂątiments, selon le choix. L’enfer Ă©ternel est en effet le fruit d’une dĂ©cision et non pas d’une punition. Terme final que Sophonie 1,14-15 dĂ©crit comme le "jour de fureur" pour l’impĂ©nitence et qu’un cantique cĂ©lĂšbre rappelle Dies irĂŠ, dies illa, Solvet sĂŠclum in favĂ­lla, Teste David cum SibĂœlla ! Quantus tremor est futĂșrus, quando judex est ventĂșrus, cuncta stricte discussĂșrus ! Jour de colĂšre, ce jour-lĂ  Il rĂ©duira le monde en cendres, David l’atteste, et la Sibylle. Quelle terreur Ă  venir, quand le juge apparaĂźtra pour tout strictement examiner ! Les Ă©crits de Maria Valtorta ont une portĂ©e eschatologique certaine ils inscrivent notre Ă©poque dans la marche des siĂšcles. C’est dans cet esprit qu’on doit les dĂ©couvrir. Ils sont Ă  rapprocher, pour le thĂšme de cette fiche, de cette prophĂ©tie de JĂ©sus confiĂ©e Ă  sainte Faustine 1905-1938 Parle au monde de ma MisĂ©ricorde. Que l’humanitĂ© entiĂšre apprenne Ă  connaĂźtre mon insondable MisĂ©ricorde. C’est un signe pour les derniers temps. AprĂšs viendra le jour de la Justice. Tant qu’il en est temps, que les hommes aient recours Ă  la source de ma MisĂ©ricorde[2]. Jean-Paul II, polonais comme sƓur Faustine, publia une encyclique sur la MisĂ©ricorde[3], la deuxiĂšme de son pontificat, et instaura le dimanche de la MisĂ©ricorde dans l’octave de PĂąques. Il convient aussi, pour bien comprendre les dictĂ©es de JĂ©sus Ă  Maria Valtorta, de se souvenir de cette prĂ©diction Maximilien Kolbe, polonais lui aussi. Dans ses Ă©crits spirituels il avait Ă©crit Les Temps Modernes sont dominĂ©s par Satan et le seront encore plus dans l'avenir. Le combat contre l'Enfer ne peut ĂȘtre menĂ© par les hommes, mĂȘme les plus intelligents. Seule L'ImmaculĂ©e a reçu de Dieu la Promesse de la Victoire sur le DĂ©mon. La colĂšre de l’Homme. Haut de page. La colĂšre est comptĂ©e au rang des sept pĂ©chĂ©s capitaux, ainsi nommĂ©s car ils sont gĂ©nĂ©rateurs de pĂ©chĂ©s. Le pape GrĂ©goire le Grand attribue six "filles" Ă  la colĂšre la querelle, l’emportement de l’esprit, l'outrage, la clameur, l'indignation et le blasphĂšme[4]. Un pĂ©chĂ© capital se combat par la vertu qu’il contrarie. Pour saint Paul, c’est l’amour 1 Corinthiens 13,5. Mais saint Jean Chrysostome semble au contraire, lĂ©gitimer la colĂšre Celui qui ne se met pas en colĂšre quand il y a une cause pour le faire commet un pĂ©chĂ©. En effet la patience dĂ©raisonnable sĂšme les vices, entretient la nĂ©gligence, et invite Ă  mal faire non seulement les mĂ©chants, mais les bons eux-mĂȘmes[5]. Comment comprendre cette apparente contradiction ? JĂ©sus a-t-il pĂ©chĂ© quand il s’emporte contre les marchands du Temple ? Non, bien sĂ»r nous venons de voir les fondements de la "colĂšre de Dieu". La frontiĂšre entre la sainte ou saine colĂšre et le pĂ©chĂ© capital rĂ©side dans ce qui la transporte soit l’amour de Dieu et du frĂšre, comme le dit saint Paul, soit l’amour immodeste de soi-mĂȘme. L’orgueil et la colĂšre, qui rendent aveugle, peuvent parfois donner Ă  l’emportement rĂ©prĂ©hensible des allures de "sainte colĂšre" qui ne sont que violence et intolĂ©rance dĂ©guisĂ©es. Saint Paul exprime ainsi la dualitĂ© entre le saint et le rĂ©prĂ©hensible Car les tendances de la chair s’opposent Ă  l’Esprit, et les tendances de l’Esprit s’opposent Ă  la chair. En effet, il y a lĂ  un affrontement qui vous empĂȘche de faire tout ce que vous voudriez. Mais si vous vous laissez conduire par l’Esprit, vous n’ĂȘtes pas soumis Ă  la Loi. On sait bien Ă  quelles actions mĂšne la chair inconduite, impuretĂ©, dĂ©bauche, idolĂątrie, sorcellerie, haines, rivalitĂ©, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme, envie, beuveries, orgies et autres choses du mĂȘme genre. Je vous prĂ©viens, comme je l’ai dĂ©jĂ  fait ceux qui commettent de telles actions ne recevront pas en hĂ©ritage le royaume de Dieu Galates 5,17-21. Et il oppose, juste aprĂšs, les vertus qui combattent ces tendances. Il rĂ©itĂšre par ailleurs son exhortation Ă  ne pas laisser "prise au Diable", car c’est ainsi que Satan nous conduit au pĂ©chĂ©[6] Si vous ĂȘtes en colĂšre, ne tombez pas dans le pĂ©chĂ© ; que le soleil ne se couche pas sur votre colĂšre. Ne donnez pas prise au diable [
] Aucune parole mauvaise ne doit sortir de votre bouche ; mais, s’il en est besoin, que ce soit une parole bonne et constructive, profitable Ă  ceux qui vous Ă©coutent. N’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, qui vous a marquĂ©s de son sceau en vue du jour de votre dĂ©livrance. Amertume, irritation, colĂšre, Ă©clats de voix ou insultes, tout cela doit ĂȘtre Ă©liminĂ© de votre vie, ainsi que toute espĂšce de mĂ©chancetĂ©. Soyez entre vous pleins de gĂ©nĂ©rositĂ© et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonnĂ© dans le Christ ÉphĂ©siens 4,26-32. Dans "l'Évangile tel qu'il m'a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©". Haut de page. Moteur de recherche de la Fondazione Maria Valtorta cev onlus. Tout homme qui se met en colĂšre contre son frĂšre mĂ©rite de comparaĂźtre devant le juge; celui qui dit Ă  son frĂšre ImbĂ©cile ! Quand donc a-t-on vu un orage faire du bien par ses foudres et sa grĂȘle ? La colĂšre et l'orgueil sont deux mauvaises compagnes, Judas. Elles amĂšnent au dĂ©lire, et celui qui dĂ©lire voit des choses qui n'existent pas, dit ce qu'il ne devrait pas dire. Qui veut ĂȘtre mon disciple doit m'imiter. Moi, je tolĂšre et je pardonne. Moi, je suis doux, humble et pacifique. Les fils de la colĂšre ne peuvent rester avec Moi car ils sont fils du siĂšcle et de leurs passions. Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta. Haut de page Cahiers de 1943 Voir le sommaire. 9 juin Tu as mĂȘme devinĂ© l’origine de cette grande obscuritĂ© dans la douleur qui, pour ton bien, t’envahit. Oui. Vivant en moi et pour moi, tu dĂ©chaĂźnes les colĂšres de l’Ennemi, lequel, ne pouvant rien faire d’autre, tente de t’effrayer en rendant ton avenir encore plus sombre qu’il ne l’est dĂ©jĂ . Mais n’aie pas peur; je suis avec toi. 13 juin L’Esprit saint est, pour ainsi dire, l’ApĂŽtre Ă©ternel et divin qui prĂȘche infatigablement aux Ăąmes la doctrine du Christ, qui l’éclaire et vous l’explique. Mais s’il est mal accueilli, si les portes des cƓurs se ferment Ă  son approche, s’il est reçu avec colĂšre, il fait ce que je dis Ă  mes apĂŽtres il s’en va et sa paix retourne Ă  lui alors que vous en ĂȘtes privĂ©s. 24 juin Je pourrais terroriser les pĂ©cheurs avec une vision terrible dans laquelle j’apparaĂźtrais comme le Dieu en colĂšre qui juge et punit. Et quelquefois je l’ai fait pour conquĂ©rir des cƓurs particuliers que je voulais vraiment pour moi et que je ne pouvais gagner que par ce moyen. Mais ce sont des cas rares. Je prĂ©fĂšre attirer avec l’Amour. Et celui qui a une liaison coupable avec le dĂ©mon ne peut ressentir l’Amour. 5 juillet Quand le roi viendra, il ne reconnaĂźtra plus son beau jardin Ă  l’abandon; il arrachera avec colĂšre les mauvaises herbes, Ă©crasera les animaux visqueux, cueillera les fleurs qui seront restĂ©es et les apportera dans son palais, effaçant le jardin Ă  jamais. Maintenant, Ă©coute bien l’explication. Le roi est JĂ©sus Christ. Le jardin est son Église militante. Le jardinier est mon Pierre, et ses aides sont les prĂȘtres. Les fleurs et les plantes sont les fidĂšles consacrĂ©s, les baptisĂ©s. 7 juillet "Pain-nourriture" pour ceux dont la spiritualitĂ© est embryonnaire au point que c’est dĂ©jĂ  beaucoup s’ils savent demander Ă  Dieu la nourriture pour rassasier leur ventre. Il y a ceux qui ne la demandent pas, mais la prennent avec violence, en pestant contre Dieu et leur prochain. Dieu les regarde avec colĂšre car ils piĂ©tinent le prĂ©cepte dont dĂ©coulent les autres "Aime ton Dieu de tout ton cƓur, aime ton prochain comme toi-mĂȘme". 13 juillet Mais la charitĂ© n’est jamais sĂ©parĂ©e de la souffrance, puisque, Ă©tant chose sainte, elle dĂ©chaĂźne la colĂšre de l’Ennemi. 4 aoĂ»t Car vous avez une volontĂ© et, si vous ne le voulez pas, l’Ennemi ne le peut pas. C’est donc vous qui tuez votre esprit. Et sur celui qui tue son esprit, en vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous dis que ma voix de PĂšre reniĂ© par son enfant, de Roi dĂ©possĂ©dĂ© par son sujet, tonnera avec une juste et terrible colĂšre pour prononcer la condamnation. 5 aoĂ»t Cette colĂšre des nations est le prodrome de ma colĂšre, car il doit en ĂȘtre ainsi. Heure pĂ©nible pour vous, mes pauvres enfants, qui la subissez, mais il est inĂ©vitable qu’elle vienne, car tout doit ĂȘtre accompli, le bien et le mal, sur la terre avant que n’arrive mon heure Ă  moi. Alors je dirai Assez» et je viendrai en Juge et en Roi assumer le royaume de la terre aussi et juger les mĂ©rites et les pĂ©chĂ©s des humains. 6 aoĂ»t Mon Sang, que mes ennemis et mes accusateurs ont appelĂ© avec colĂšre sur eux-mĂȘmes, n’a pas perdu sa double qualitĂ© de pardon et de condamnation. 20 aoĂ»t Guerre, famine, Ă©pidĂ©mies, instruments d’homicide militaire - lesquels sont pires que les bĂȘtes fĂ©roces mentionnĂ©es par le Bien-aimĂ© - tremblements de terre, signes dans le ciel, Ă©ruptions des viscĂšres de la terre, appels miraculeux Ă  des voies mystiques de petites Ăąmes mues par l’Amour, persĂ©cutions contre mes disciples, grandeurs d’ñme et bassesses du corps, rien ne manque des signes, d’oĂč vous pouvez dĂ©duire que le moment de ma colĂšre et de ma justice est proche [
] Paix, mes Ă©lus ! Encore un peu de temps et je viendrai. 22 aoĂ»t Quand viendra le temps de la colĂšre, l’humanitĂ© aura atteint la perfection du vice. 24 septembre Vous subissez toutes les ruines qui vous accablent parce que vous n’ĂȘtes pas humbles et vous n’ĂȘtes pas doux. Ni dans les familles, ni dans vos occupations et professions, ni dans le cadre plus vaste des Nations. L’orgueil et la colĂšre vous dominent et sont la cause de tant de vos crimes. 29 septembre Vous sortez de Dieu avec colĂšre, enfants aveuglĂ©s par votre hargne, et vous tombez dans l’étang de Satan. Vous ĂȘtes dans son Ă©tang jusqu’au cou et vous ne voulez pas vous agripper Ă  la Foi, amarre spirituelle que la BontĂ© divine vous a jetĂ©e, Ă  vous naufragĂ©s. 6 novembre Vous pouvez bien repousser les signes que je vous envoie du Ciel et rire des avertissements cĂ©lestes. Vous pouvez continuer Ă  croire que tout vous est permis. Au moment oĂč vous vous y attendrez le moins, je vous rĂ©vĂ©lerai un signe devant lequel vous tomberez dans la terreur, et la colĂšre que vous lancez contre les dĂ©sarmĂ©s retombera sur vous. Ce signe, c’est moi. Lorsque j’apparaĂźtrai, non pas sur la terre, le temps n’est pas encore venu, mais spirituellement aux enfants de la colĂšre et au pĂšre de l’extermination. 17 novembre Mais vous, vous qui maintenant ĂȘtes grands, que ferez-vous lorsque se soulĂšvera contre vous, proportionnellement au mal que vous aurez fait, la colĂšre de Dieu et des opprimĂ©s ? 5 dĂ©cembre Si vous ne m’écoutez pas, en toute justice je ne vous Ă©couterai pas, et vous ne m’aurez plus pour Dieu, PĂšre et Sauveur. Vous connaĂźtrez alors la colĂšre du Seigneur, pleine et inexorable et, ayant refusĂ© le pain de la Parole de Dieu, vous mordrez la poussiĂšre et, comme des fauves sans nourriture, vous vous dĂ©chirerez les uns les autres, mourant dans l’horreur pour connaĂźtre ensuite une horreur encore plus terrible et Ă©ternelle. 15 dĂ©cembre Mes bien-aimĂ©s qui vivez enfermĂ©s dans le cercle de mes bras comme dans l’enceinte du tabernacle ancien, je vous donne mon ordre en ces temps de la colĂšre, venue non pour vous, mais pour les pĂ©chĂ©s du monde. 29 dĂ©cembre Et la parole du Seigneur t’est adressĂ©e en ces termes, mĂȘme si tu ne veux pas l’entendre, parce qu’elle te fait trembler le cƓur de frayeur et de pitiĂ© pour les jours qui vous sont rĂ©servĂ©s et pour tes frĂšres et sƓurs qui, le jour de la terrible colĂšre, ne m’auront pas dans leur cƓur pour les rĂ©conforter et ne verront que l’horreur de Satan, et n’entendront que les blasphĂšmes de Satan, et ne connaĂźtront que le dĂ©sespoir de Satan. Cahiers de 1944 Voir le sommaire. 15 janvier Puisque les maudits ont brĂ»lĂ© de tous les feux, sauf du Feu de Dieu, le Feu de la colĂšre de Dieu les brĂ»le pour l’éternitĂ©. Or au sein de ce feu se trouve aussi un froid glacĂ©. 16 janvier C’est moi en effet qui ai vaincu la mort aprĂšs l’avoir créée, qui l’ai rendue bĂ©nĂ©diction, et non pas malĂ©diction, pour l’homme qui meurt en moi puisque, la colĂšre du PĂšre Ă©tant annulĂ©e par le sang rĂ©pandu par ma croix, la mort n’est plus une sĂ©paration mais communion Ă  votre PĂšre avec qui, moi, le Premier-nĂ©, je vous ai rĂ©conciliĂ©s en unissant vos mains aux miennes, transpercĂ©es pour vous. 25 mars La fin ressemblera au commencement. Le cercle se ferme par le raccordement des deux moignons tĂ©nĂ©breux l’un Ă  l’autre. Le nouveau dĂ©luge, autrement dit la colĂšre de Dieu, adviendra sous une autre forme. Mais ce sera toujours de la colĂšre. FidĂšle Ă  ma parole, je n’enverrai plus de dĂ©luge. Mais je laisserai les forces sataniques envoyer le dĂ©luge de la cruautĂ© satanique. 9 avril L’unique chose que je puisse faire et que je fais, par pitiĂ© pour les saints, rares comme fleurs au dĂ©sert, qui prient encore, prient vraiment, et ne font pas preuve d’habitude et d’hypocrisie, c’est de retenir la colĂšre du PĂšre. 20 octobre Quel amour! Quelle expĂ©rience ! quelle patience ! quelle douceur! Quelle charitĂ©, en un mot, ne faut-il pas pour guĂ©rir les Ăąmes, rendre saines les malades, dĂ©livrer les empoisonnĂ©es, donner une forme Ă  celles qui n’en ont plus ! Si l’on agit avec duretĂ©, intransigeance, impatience et non avec amour, on cause un mal plus grand en provoquant endurcissement, colĂšre, Ă©loignement du mĂ©decin et de l’éducateur, bref de celui qui Ă©lĂšve l’ñme et par consĂ©quent du Bien. Cahiers de 1945 Ă  1950 Voir le sommaire. 30 dĂ©cembre 1945 La colĂšre de Dieu est terrible !!! Je l’ai entendue une seule autre fois, dans cette ancienne dictĂ©e contre Mussolini et Hitler, en janvier 1944 si je ne me trompe. 14 juillet 1946 Bienheureux ceux qui savent pardonner en expiation de toutes leurs duretĂ©s de cƓur et de leurs fautes de colĂšre. 30 dĂ©cembre 1946 Si la dĂ©sobĂ©issance Ă  l’ordre de Dieu et ses consĂ©quences ont pu transmettre, Ă  des innocents, le mal sous toutes ses formes, de luxure, d’aviditĂ©, de colĂšre, d’envie, d’orgueil et d’avarice, si cette transmission s’est bientĂŽt Ă©panouie en fratricide provoquĂ© par l’orgueil, la colĂšre, l’envie et l’avarice, quelle plus profonde dĂ©cadence et quelle plus forte domination de Satan ce second pĂ©chĂ© n’aura-t-il pas provoquĂ© ? 18 fĂ©vrier 1947 La colĂšre satanique se dĂ©chaĂźne toujours contre les proies qui Ă©chappent Ă  sa faim et contre les conquĂȘtes de Dieu. 31 octobre 1947 C’est moi qui te dis cela, le Seigneur Ă©ternel qui dĂ©fend les humbles, les petits, et qui, de colĂšre, foule aux pieds les orgueilleux et les durs de cƓur. 31 dĂ©cembre 1947 Cette Ă©poque de colĂšre et de tĂ©nĂšbres nous rend si aveugles, sourds, stupides pour ce qui a trait Ă  la BeautĂ©, que nous n’arrivons mĂȘme plus Ă  donner une pĂąle image de ce qu’est la BeautĂ© Ă©ternelle JĂ©sus, la Vierge, les saints... et nous fabriquons... des monstres qui reflĂštent la duretĂ© rigide de nos Ăąmes mortes Ă  l’Amour... 16 aoĂ»t 1949 Quand j’entends cette phrase hypocrite et absurde "Si c’est l’Ɠuvre de Dieu, il s’en occupera et la fera triompher" qui est un dĂ©fi Ă  la charitĂ©, Ă  la sagesse, Ă  la justice ainsi qu’un Ă©cran pour cacher leur volontĂ© contraire - si audacieusement, si orgueilleusement et mĂȘme si lĂąchement opposĂ©e Ă  la mienne - ,je voudrais dans un sursaut de sainte colĂšre descendre sur terre et rĂ©itĂ©rer le geste par lequel j’ai dĂ©barrassĂ© le Temple de ses changeurs, voleurs et marchands. Livre d’Azarias Voir le sommaire. Dimanche de la sexagĂ©sime Pour le rĂ©confort de vos douloureuses constatations d'impuissance Ă  ĂȘtre intouchables de Satan qui, dans sa colĂšre, vous fait violence prĂ©cisĂ©ment parce qu'il ne parvient pas Ă  vous entraĂźner lĂ  oĂč il le voudrait, Ă©coutez la rĂ©ponse du Seigneur Ă  l'apĂŽtre dĂ©couragĂ© par les gifles du Mal "Ma grĂące te suffit, parce que ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse." 4Ăšme dimanche aprĂšs PĂąques Il faut rĂ©pondre par la bonne volontĂ© Ă  la volontĂ© de Dieu, c'est-Ă -dire ĂȘtre "prompt Ă  Ă©couter, mais lent Ă  parler et lent Ă  la colĂšre". Lent Ă  la colĂšre parce que la colĂšre de l'homme n'accomplit pas la justice de Dieu. 4Ăšme dimanche aprĂšs la PentecĂŽte Souvenez-vous tous que si les priĂšres des justes et de la Pleine de grĂące accĂ©lĂšreront de nombreuses annĂ©es la venue du christ, ce qui est une grande grĂące, cette accĂ©lĂ©ration des temps de la fin du monde, dont les fautes sont innombrables, sera la disgrĂące la plus grande dont l'humanitĂ© aura Ă  souffrir, parce que c'est la colĂšre du Seigneur qui frappera. 19Ăšme dimanche aprĂšs la PentecĂŽte C’est l’application de l’enseignement de Paul Êtes-vous en colĂšre ? Vous pouvez et devez ne pas pĂ©cher». On ne peut empĂȘcher le "moi" de souffrir pour une offense reçue, mais il n’y a lĂ  aucun pĂ©chĂ©. En revanche, il y a pĂ©chĂ© quand on rend offense pour offense en manquant Ă  la charitĂ©. FĂȘte du Christ-Roi, 20Ăšme dimanche aprĂšs la PentecĂŽte Faites preuve Ă©galement de prudence dans les mots. Combien de pĂ©chĂ©s se font par la parole ! Paroles licencieuses, cancans, paroles de colĂšre, vaines paroles... Sachez veiller sur votre langue, pour en faire un organe de louange Ă  Dieu et d'Ă©dification de vos frĂšres, et non un instrument pour blesser ou faire du vacarme. Leçons sur l’épĂźtre de saint Paul aux romains Voir le sommaire. Leçon n°3 Pas besoin de foudres pour que la colĂšre de Dieu soit manifestĂ©e. Pas besoin de cataclysmes, pas de dĂ©luges. Il suffit que Dieu vous abandonne, et dĂ©jĂ  vous vous donnez la mort, l'angoisse, le dĂ©sespoir de vous-mĂȘmes. La colĂšre de Dieu, la vraie, la colĂšre immuable de Dieu, plus que par des chĂątiments, elle se manifeste par le fait de vous abandonner Ă  vous-mĂȘmes. Ce que vous appelez colĂšre de Dieu, c'est-Ă -dire les guerres, les atroces moyens de destruction, les cataclysmes et les pestilences, ne sont pas vraiment colĂšre sans retour, ou colĂšre absolue. Ce sont des reproches, des rappels de la part d'un PĂšre offensĂ©, mais encore empressĂ© Ă  accorder le pardon et le secours Ă  ses enfants coupables. Leçon n°6 C'est l'Amour qui vous le dit "Ceux qui acceptent d'ĂȘtre des victimes d'holocauste sont les lĂ©gions d'archanges qui repoussent les lĂ©gions dĂ©moniaques. Ils maintiennent le monde en place en apaisant la colĂšre de Dieu. Ceux qui acceptent d'ĂȘtre hosties sont des imitateurs du Christ, et des plus authentiques. Ceux qui se sacrifient engendrent des fils au Seigneur leur Dieu". Leçon n°17 Dans les siĂšcles qui ont suivi le Christ, Marie est toujours paix et misĂ©ricorde pour l'HumanitĂ©. Avec l'augmentation des pĂ©chĂ©s, avec l'accroissement des nuages de la colĂšre divine et des fumĂ©es sataniques, Marie est toujours celle qui disperse les nuages, dĂ©sarme les foudres, et lance son pont mystique Ă  l'humanitĂ© tombĂ©e dans l'abĂźme, pour qu'elle remonte par une voie suave vers son Bien. Leçon n°22 Personne n'Ă©tait sans imperfections. MĂȘme Jean, qui Ă©tait le sĂ©raphin des disciples du MaĂźtre, n'Ă©tait pas parfait. Il Ă©tait portĂ© Ă  la colĂšre, comme son frĂšre, et il s'est attirĂ© le surnom de "fils du tonnerre" [
] Devant la trĂšs-sainte nuditĂ© du Roi des rois qui s'est dĂ©pouillĂ© mĂȘme de son immortalitĂ© divine pour connaĂźtre la mort et sauver l'homme, Jean a dĂ©posĂ© pour toujours l'habit de la colĂšre. Dans les textes fondamentaux chrĂ©tiens. Haut de page Dans la Bible Haut de page À venir. Dans le catĂ©chisme de l'Église catholique Haut de page 1765 Les passions sont nombreuses. La passion la plus fondamentale est l’amour provoquĂ© par l’attrait du bien. L’amour cause le dĂ©sir du bien absent et l’espoir de l’obtenir. Ce mouvement s’achĂšve dans le plaisir et la joie du bien possĂ©dĂ©. L’apprĂ©hension du mal cause la haine, l’aversion et la crainte du mal Ă  venir. Ce mouvement s’achĂšve dans la tristesse du mal prĂ©sent ou la colĂšre qui s’y oppose. 1866 Les vices peuvent ĂȘtre rangĂ©s d’aprĂšs les vertus qu’ils contrarient, ou encore rattachĂ©s aux pĂ©chĂ©s capitaux que l’expĂ©rience chrĂ©tienne a distinguĂ©s Ă  la suite de Saint Jean Cassien et de Saint GrĂ©goire le Grand. Ils sont appelĂ©s capitaux parce qu’ils sont gĂ©nĂ©rateurs d’autres pĂ©chĂ©s, d’autres vices. Ce sont l’orgueil, l’avarice, l’envie, la colĂšre, l’impuretĂ©, la gourmandise, la paresse ou acĂ©die. 2259 L’Écriture, dans le rĂ©cit du meurtre d’Abel par son frĂšre CaĂŻn cf. Gn 4, 8-12, rĂ©vĂšle, dĂšs les dĂ©buts de l’histoire humaine, la prĂ©sence dans l’homme de la colĂšre et de la convoitise, consĂ©quences du pĂ©chĂ© originel. L’homme est devenu l’ennemi de son semblable. 2262 Dans le Sermon sur la Montagne, le Seigneur rappelle le prĂ©cepte " Tu ne tueras pas " Mt 5, 21, il y ajoute la proscription de la colĂšre, de la haine et de la vengeance. 2302 En rappelant le prĂ©cepte "Tu ne tueras pas" Mt 5, 21, notre Seigneur demande la paix du cƓur et dĂ©nonce l’immoralitĂ© de la colĂšre meurtriĂšre et de la haine La colĂšre est un dĂ©sir de vengeance. "DĂ©sirer la vengeance pour le mal de celui qu’il faut punir est illicite" ; mais il et louable d’imposer une rĂ©paration "pour la correction des vices et le maintien de la justice" S. Thomas d’Aquin, somme thĂ©ologique 2-2, 158, 1, ad 3. Si la colĂšre va jusqu’au dĂ©sir dĂ©libĂ©rĂ© de tuer le prochain ou de le blesser griĂšvement, elle va gravement contre la charitĂ© ; elle est pĂ©chĂ© mortel. Le Seigneur dit "Quiconque se met en colĂšre contre son frĂšre sera passible du jugement" Mt 5, 22. Dans d'autres sources. Haut de page Retour Ă  l'index des thĂ©matiques. Fiche mise Ă  jour le 23/12/2017.
Pbip.
  • 0t7jaka2yv.pages.dev/95
  • 0t7jaka2yv.pages.dev/285
  • 0t7jaka2yv.pages.dev/349
  • 0t7jaka2yv.pages.dev/326
  • 0t7jaka2yv.pages.dev/45
  • 0t7jaka2yv.pages.dev/386
  • 0t7jaka2yv.pages.dev/66
  • 0t7jaka2yv.pages.dev/205
  • 0t7jaka2yv.pages.dev/378
  • dieu punit la faute des pĂšres sur les fils