Lademande de restitution d’intĂ©rĂȘts, de frais et de commissions indĂ»ment prĂ©levĂ©s sur un compte par un Ă©tablissement bancaire, qu’elle soit prĂ©sentĂ©e par voie d’action ou de dĂ©fense au fond, est soumise Ă  la prescription Ă©dictĂ©e par

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DĂšslors, les dĂ©lais quinquennaux des articles L. 110-4 du Code de commerce et 2224 du Code civil Ă©tant identiques, et prĂ©sentant dĂ©sormais tous deux un point de dĂ©part « VĂ©rifiĂ© le 15 mai 2022 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministrePlan sur les indĂ©pendants nouvelles mesures concernant les EIRLDepuis le 16 fĂ©vrier 2022, il n'est plus possible de choisir le statut d'entrepreneur individuel Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e EIRL.Les EIRL existants continuent cependant d'exercer leurs activitĂ©s dans les mĂȘmes ce que prĂ©voit la loi du 14 fĂ©vrier 2022 sur les indĂ©pendants .Une entreprise doit conserver tout document Ă©mis ou reçu dans l'exercice de son activitĂ© pendant une durĂ©e minimale. Ce dĂ©lai varie selon la nature des papiers et les obligations lĂ©gales. L'entreprise peut aussi archiver les documents plus longtemps, sauf s'ils contiennent des donnĂ©es personnelles. Pendant ce dĂ©lai, l'administration peut mener des civil et commercialType de documentDurĂ©e de conservationContrat ou convention conclu dans le cadre d'une relation commerciale, correspondance commerciale5 ansGarantie pour les biens ou services fournis au consommateur2 ansContrat conclu par voie Ă©lectronique Ă  partir de 120 €10 ans Ă  partir de la livraison ou de la prestationContrat d'acquisition ou de cession de biens immobiliers et fonciers30 ansDocument bancaire talon de chĂšque, relevĂ© bancaire...5 ansDocument de transport de marchandises5 ansDĂ©claration en douane3 ansPolice d'assurance2 ans Ă  partir de la rĂ©siliation du contratDocument relatif Ă  la propriĂ©tĂ© intellectuelle dĂ©pĂŽt de brevet, marque, dessin et modĂšle5 ans Ă  partir de la fin de la protectionDossier d'un avocat5 ans Ă  partir de la fin du mandatPiĂšce comptableType de documentDurĂ©e de conservationLivre et registre comptable livre journal, grand livre, livre d'inventaire, ans Ă  partir de la clĂŽture de l'exercicePiĂšce justificative bon de commande, de livraison ou de rĂ©ception, facture client et fournisseur, ans Ă  partir de la clĂŽture de l'exerciceLes livres, registres, documents ou piĂšces sur lesquels peuvent s'exercer les droits de communication, d'enquĂȘte et de contrĂŽle de l'administration doivent ĂȘtre conservĂ©s pendant un dĂ©lai de 6 dĂ©lai commence Ă  partir de la derniĂšre opĂ©ration mentionnĂ©e sur les livres ou registres,ou de la date Ă  laquelle les documents ou piĂšces ont Ă©tĂ© les Ă©lĂ©ments concernant les revenus de 2015, dĂ©clarĂ©s en 2016, doivent ĂȘtre conservĂ©s jusqu'Ă  fin fiscalType d'impĂŽtDurĂ©e de conservationImpĂŽt sur le revenu et sur les sociĂ©tĂ©s6 ansBĂ©nĂ©fices industriels et commerciaux BIC, bĂ©nĂ©fices non commerciaux BNC et bĂ©nĂ©fices agricoles BA en rĂ©gime rĂ©el6 ansImpĂŽts sur les sociĂ©tĂ©s pour les entreprises individuelles, les sociĂ©tĂ©s Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e exploitations agricoles, sociĂ©tĂ©s d'exercice libĂ©ral6 ansImpĂŽts directs locaux taxes fonciĂšres ...6 ansCotisation fonciĂšre des entreprises CFE titleContent et CVAE titleContent6 ansTaxes sur le chiffre d'affaires TVA titleContent et taxes assimilĂ©es, impĂŽt sur les spectacles, taxe sur les conventions d'assurance...6 ansAttention les dĂ©lais sont portĂ©s Ă  10 ans en cas d'activitĂ© occulte fraude fiscale, travail dissimulĂ©, absence de dĂ©claration, activitĂ© illicite, par exemple.Document socialType de documentDurĂ©e de conservationStatuts d'une sociĂ©tĂ©, d'un GIE titleContent ou d'une association si nĂ©cessaire, piĂšce modificative de statuts5 ans Ă  partir de la perte de personnalitĂ© morale ou radiation du RCS titleContentCompte annuel bilan, compte de rĂ©sultat, annexe...10 ans Ă  partir de la clĂŽture de l'exerciceTraitĂ© de fusion et autre acte liĂ© au fonctionnement de la sociĂ©tĂ© + documents de la sociĂ©tĂ© absorbĂ©e5 ans- Registre de titres nominatifs- Registre des mouvements de titres- Ordre de mouvement- Registre des procĂšs-verbaux d'assemblĂ©es et de conseils d'administration5 ans Ă  partir de la fin de leur utilisationFeuille de prĂ©sence et pouvoirs3 derniers exercicesRapport du gĂ©rant ou du conseil d'administration3 derniers exercicesRapport des commissaires aux comptes3 derniers exercicesGestion du personnelType de documentDurĂ©e de conservationBulletin de paie double papier ou sous forme Ă©lectronique5 ansRegistre unique du personnel5 ans Ă  partir du dĂ©part du salariĂ©Document concernant les contrats de travail, salaires, primes, indemnitĂ©s, soldes de tout compte, rĂ©gimes de ansDocument relatif aux charges sociales et Ă  la taxe sur les salaires3 ansComptabilisation des jours de travail des salariĂ©s sous convention de forfait3 ansComptabilisation des horaires des salariĂ©s, des heures d'astreinte et de leur compensation1 an- Observation ou mise en demeure de l'inspection du travail- VĂ©rification et contrĂŽle du comitĂ© social et Ă©conomique - CSE ex-CHSCT5 ansDĂ©claration d'accident du travail auprĂšs de la caisse primaire d'assurance maladie5 ansCette page vous a-t-elle Ă©tĂ© utile ?
TITREIV : De la transparence, des pratiques restrictives de concurrence et d'autres pratiques prohibées. (Articles L440-1 à L443-8) Chapitre Ier : De la transparence dans la relation commerciale (Articles L441-1 à L441-19) Section 4 : Pénalités logistiques (Articles L441-17 à L441-19) Naviguer dans le sommaire du code.
Une page de WikiversitĂ©, la communautĂ© pĂ©dagogique libre. L'article du Code de commerce est un texte fondamental du droit commercial. Il Ă©numĂšre des actes rĂ©putĂ©s commerciaux sans donner de dĂ©finition de l'acte de commerce. La jurisprudence retient deux critĂšres complĂ©mentaires l'un de l'autre pour qualifier un acte de commerce le critĂšre de la spĂ©culation la recherche et la production de profits, et le critĂšre de la rĂ©pĂ©tition de l'acte. Selon la conception objective, les actes sont commerciaux par leur nature mĂȘme, et non en fonction du professionnel qui les accomplit. Ainsi, un acte de commerce par nature permet de qualifier son auteur de commerçant par accessoire objectif. Cette conception suscite certaines critiques elle rĂ©sulterait d'une interprĂ©tation extensive de l’article et certains actes pourraient ĂȘtre civils ou commerciaux selon leur auteur l'activitĂ© commerciale de l'auteur confĂšrerait la qualitĂ© commerciale de leurs actes. Selon la conception subjective, la qualitĂ© de l'auteur de l'acte permet de qualifier l'acte lui-mĂȘme. Ainsi, les actes accomplis par un commerçant sont des actes de commerce, mĂȘme si ces actes sont isolĂ©s les uns des autres. Il existe en effet une prĂ©somption de commercialitĂ© des actes accomplis par un commerçant pour le besoin de son commerce Cass. req., 29 janvier 1883 ; Cass. civ. 31 janvier 1956. La principale critique de la conception subjective repose sur l'absence de dĂ©finition du commerçant. Les diffĂ©rentes catĂ©gories d'actes de commerce[modifier modifier le wikicode] Les actes de commerce sont classĂ©s en trois catĂ©gories l'acte de commerce par nature, l'acte de commerce par accessoire, l'acte de commerce par la forme. L'acte mixte n’est pas une catĂ©gorie d'actes de commerce, mais rĂ©sulte d'une simple situation de fait. Cet acte est commercial pour une partie et civil pour l'autre, et ce, indĂ©pendamment de la qualitĂ© des parties. Les actes de commerce par nature[modifier modifier le wikicode] Les actes Ă©numĂ©rĂ©s Ă  l’article du Code de commerce sauf aux alinĂ©as 9 et 10 sont des actes de commerce par nature. Certains de ces actes sont envisagĂ©s individuellement, d'autres supposent d’ĂȘtre accomplis dans le cadre d'une entreprise pour ĂȘtre commerciaux. Cependant, tous les actes de commerce par nature bĂ©nĂ©ficient d'une prĂ©somption simple de commercialitĂ©, qui peut ĂȘtre renversĂ©e par la preuve contraire. Les diffĂ©rents actes de commerce par nature[modifier modifier le wikicode] Le nĂ©goce, ou achat de biens pour revente, est un acte de commerce par nature. L'achat du bien, ou toute autre forme d'acquisition du bien Ă  titre onĂ©reux, suppose l'intention de revendre et la volontĂ© de rĂ©aliser des bĂ©nĂ©fices. Cette dĂ©finition exclut donc les actes de consommation. Le nĂ©goce concerne les biens meubles et immeubles, par nature ou par destination. Si l'achat d'immeubles par des entreprises est civil, le mĂȘme achat en but de les revendre prĂ©sente un caractĂšre commercial. Cela ne concerne que les seuls marchands de biens, les promoteurs immobiliers Ă©tant exclus Cass. com., 10 avril 1975. Le secteur Ă©conomique de l’industrie art. 5° est Ă©galement une source d'actes de commerce par nature. Sont concernĂ©s tous les travaux effectuĂ©s pour la fabrication ou la transformation de biens de matiĂšres premiĂšres en biens finis ou semi-finis, ou de biens corporels en biens incorporels Ă©ditions, journaux, films.... Sont exclues de la sphĂšre commerciales les productions intellectuelles des professions libĂ©rales, artistiques et littĂ©raires, les activitĂ©s agricoles, les activitĂ©s d'exploitation du sol sauf l'exploitation de mines. Enfin, les activitĂ©s de banque, de change, de bourse et d'assurance sauf mutuelles sont des actes de commerce par nature. Les actes de bourse supposent un caractĂšre spĂ©culatif et rĂ©pĂ©tĂ©. Les actes accomplis dans le cadre d'une entreprise[modifier modifier le wikicode] Certains actes supposent d’ĂȘtre accomplis dans le cadre d'une entreprise, Ă  titre professionnel et de maniĂšre rĂ©pĂ©tĂ©e, pour ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des actes commerciaux par nature. C'est le cas de nombreuses activitĂ©s de service les opĂ©rations d'intermĂ©diaires qui ne supposent pas de mandats art. 3°, 5°, 6°, 7° ; la location de meubles 4°, les activitĂ©s de transport Ă  but lucratif, les activitĂ©s de fourniture de biens et de services livraisons successives de denrĂ©es ou de marchandises devant ĂȘtre fournies en grande quantitĂ© et Ă  intervalle rĂ©gulier, les activitĂ©s de spectacles Ă  but lucratif et Ă  l'exclusion de toute profession intellectuelle, les activitĂ©s de dĂ©pĂŽt moyennant rĂ©tribution. Enfin, les activitĂ©s maritimes listĂ©es Ă  l’article du Code de commerce sont des actes de commerce par nature, Ă  l'exclusion des activitĂ©s de plaisance et de pĂȘche artisanale. Les actes de commerce par accessoire[modifier modifier le wikicode] Selon l’article 9°, la qualitĂ© de commerçant dĂ©termine la nature commerciale de certains actes. Deux conditions doivent alors ĂȘtre rĂ©unies l'acte doit ĂȘtre passĂ© par un commerçant ou une entreprise commerciale Ă  l’occasion d'une activitĂ© commerciale. L'auteur de l'acte[modifier modifier le wikicode] Un acte commercial par accessoire est un acte civil accompli par un commerçant, qu’il soit commerçant de droit ou de fait. Il devient commercial par le fait mĂȘme d’avoir Ă©tĂ© accompli par un commerçant, ou dans le cadre de l'activitĂ© d'un ancien ou d'un futur commerçant. Ainsi, la vente d'un fonds de commerce par un ancien commerçant est un acte de commerce par accessoire Cass. com., 13 juin 1989. Dans le cas de la vente d'un fonds de commerce, la nature de l'opĂ©ration est dĂ©terminĂ©e par la qualitĂ© des parties, vendeur ou acheteur, l'achat par un non-commerçant rĂ©vĂšle son intention de devenir commerçant, Cass. com., 13 juin 1989. De mĂȘme, l'emprunt souscrit pour l'achat du fonds de commerce est un acte de commerce par accessoire, sauf lorsque le conjoint non-commerçant est co-emprunteur. Enfin, la vente d'un fonds de commerce par un hĂ©ritier non-commerçant n’est pas un acte commercial Cass. req., 21 juillet 1873. Par ailleurs, un contrat de location-gĂ©rance est commercial Ă  l'Ă©gard du locataire-gĂ©rant, et tous les actes d'une entreprise sous forme commerciale sont en principe commerciaux, par application de la thĂ©orie de l'accessoire commercial. Le but de l'acte[modifier modifier le wikicode] Seuls les actes passĂ©s pour le besoin du commerce sont des actes commerciaux par accessoire, car ils bĂ©nĂ©ficient d'une prĂ©somption de commercialitĂ© Cass. req., 27 janvier 1883 "lors mĂȘme que l'obligation n'a pas, par sa nature propre, un caractĂšre commercial, il suffit qu'elle se rattache Ă  un commerce et en soit l'accessoire pour qu'elle affecte le caractĂšre commercial et que les contestations relatives y soient de la compĂ©tence du tribunal de commerce" Cass. req., 29 janvier 1883. Sont ainsi des actes de commerce par accessoire l'achat de matĂ©riel et le louage d'immeuble pour le commerce, le contrat de travail pour l'employeur commerçant, l'emprunt souscrit pour les besoins de l'exploitation et l'achat du fonds sous rĂ©serve de prouver le lien de nĂ©cessitĂ© entre l'emprunt et l'exploitation, le contrat d'assurance, le mandat donnĂ© Ă  un agent d'affaire, le contrat de dĂ©pĂŽt, le cautionnement par une entreprise commerciale, les obligations extra-contractuelles, les actes des dirigeants es qualitĂ© en dehors de leur fonction, les actes des sociĂ©tĂ©s commerciales Ă  objet civil. Toutes les obligations dont la naissance se rattache au commerce ont un caractĂšre commercial les dettes et crĂ©ances pour concurrence dĂ©loyale Cass. com., 3 janvier 1972, la responsabilitĂ© du fait de la chose employĂ©e pour les besoins du commerce Cass. req., 11 juillet 1900. La jurisprudence retient une prĂ©somption de commercialitĂ© dans le domaine dĂ©lictuel et dans le domaine contractuel. Il en va de mĂȘme pour les actes de nature quasi-contractuelle, tels que le paiement ou la rĂ©ception de l'indu dans l'exercice du commerce, ou l'enrichissement sans cause dans l'exercice du commerce. Toutefois, les obligations lĂ©gales ne sont pas des obligations commerciales, sauf les cotisations de SĂ©curitĂ© sociale Cass. com., 27 mai 1957. Lorsque le commerçant est une sociĂ©tĂ© commerciale, la thĂ©orie de l'accessoire commercial s'applique quel que soit l'objet, mĂȘme civil, de la sociĂ©tĂ©, car les actes sont qualifiĂ©s selon la qualitĂ© de leur auteur accessoire subjectif. Enfin, les actes ayant un versant commercial pour une partie et civil pour l'autre constituent des actes mixtes dont le rĂ©gime est particulier. Il s'agit souvent d'actes passĂ©s entre un commerçant et un non-commerçant, mais pas systĂ©matiquement. Deux commerçants peuvent aussi conclure un acte mixte. Les actes de commerce par la forme[modifier modifier le wikicode] Certains actes sont commerciaux par leur forme mĂȘme, en fonction d'une prĂ©somption irrĂ©fragable. C'est le cas des lettres de change, et des actes des sociĂ©tĂ©s commerciales par la forme. La lettre de change[modifier modifier le wikicode] Selon l’article 10°, les lettres de change sont toujours des actes commerciaux, qu’ils soient isolĂ©s ou rĂ©pĂ©tĂ©s, exercĂ© par des non-commerçants ou des commerçants, et quelle que soit la forme de leur engagement Cass. civ., 12 mai 1909. La lettre de change est commerciale dĂšs son Ă©tablissement Cass. com., 5 dĂ©cembre 1949. Une lettre de change, qui sert Ă  effectuer des transferts d'argent, est devenue un instrument de crĂ©dit. En revanche, si une lettre de change Ă©tablie par un non-commerçant est un acte de commerce par la forme, la personne qui l'Ă©tablit n'acquiert pas pour autant la qualitĂ© de commerçant Cass. com., 11 mai 1993, mĂȘme si elle permet de caractĂ©riser la spĂ©culation et faire apparaĂźtre la qualitĂ© de commerçant de son auteur Cass. com., 17 juillet 1984. La commercialitĂ© objective de la lettre de change connaĂźt quelques tempĂ©raments. Une lettre de change souscrite par un mineur non-nĂ©gociant est nullĂ© Ă  son Ă©gard Cass. com., 28 octobre 1969. Elle ne conserve sa qualitĂ© commerciale objective que par le respect des formalitĂ©s prescrites par les textes, Ă  peine de nullitĂ© Cass. com., 10 fĂ©vrier 1971. L'article 10° ne concerne que la seule lettre de change les chĂšques et billets Ă  ordre sont des instruments de paiement civils, qui ne deviennent commerciaux qu’à l'Ă©gard des commerçants qui les utilisent pour les besoins de leur activitĂ© Cass. req., 27 novembre 1906. Les actes des sociĂ©tĂ©s commerciales par la forme[modifier modifier le wikicode] Le caractĂšre commercial d'une sociĂ©tĂ© par sa forme est dĂ©terminĂ© Ă  l’article du Code de commerce. C'est la forme qui dĂ©termine la commercialitĂ© d'une sociĂ©tĂ©, et les associĂ©s ne peuvent y dĂ©roger Cass. req., 8 dĂ©cembre 1815. La jurisprudence a caractĂ©risĂ© certains actes commerciaux, non pour avoir Ă©tĂ© conclus par un commerçants, mais parce qu’ils dĂ©pendent d'une activitĂ© commerciale. Les actes de fonctionnement des sociĂ©tĂ©s commerciales ont un caractĂšre commercial. Ces actes sont accomplis dans le cadre de l'organisation des sociĂ©tĂ©s soumises aux articles et suivants du Code de commerce. C'est le cas des souscriptions d'actions ou de parts de commandite, mĂȘme si les souscripteurs ne sont pas commerçants Cass. civ., 15 juillet 1863. La signature des statuts par l'associĂ© ne suffit pas Ă  lui confĂ©rer la qualitĂ© de commerçant, s'il ne participe pas lui-mĂȘme Ă  l'activitĂ© Cass. com., 2 mai 1989. Cependant, le mandat d'un dirigeant de sociĂ©tĂ© commerciale par la forme est de nature commerciale. Cass. crim., 1er fĂ©vrier 1972. De mĂȘme, la responsabilitĂ© des dirigeants engagĂ©e Ă  l’occasion de leur gestion relĂšve de la compĂ©tence des tribunaux de commerce lorsque les faits incriminĂ©s se rattachent par un lien direct Ă  la gestion de la sociĂ©tĂ© Cass. civ., 23 juillet 1877. Bibliographie[modifier modifier le wikicode] Vallansan Jocelyne, "CompĂ©tence des tribunaux de commerce - DĂ©termination des actes de commerce" in JurisClaseur Commercial, fasc. no 37, 20 juillet 2001. Canin Patrick, "I. La typologie des actes de commerce" in Droit commercial, Paris, Ă©d. Hachette supĂ©rieur, coll. "Les fondamentaux", 2004 2e Ă©d., p. 41-48. Articlel 110-4 i du code de commerce. VENTE IMMOBILIERE - Du double dĂ©lai pour agir en garantie des vices cachĂ©s. 04 AoĂ»t 2022. Avocat. Cass.civ.3e, 16 fĂ©vrier 2022, FS-B, n° 20-19.047 L’action rĂ©cursoire du constructeur, fondĂ©e sur la garantie des vices cachĂ©s, doit ĂȘtre introduite dans un dĂ©lai de deux ans suivant le jour oĂč Lire la suite. Ă©lĂ©ment d'Ă©quipement CompĂ©tences Energies renouvelables Evaluation Environnementale Installations ClassĂ©es Risques Naturels et Technologiques DĂ©chets Urbanisme Construction Commande publique et DomanialitĂ© L’équipe Barreau de Lille Barreau de Lyon Contact Formations Blog de Green Law Droit des Ă©nergies LĂ©gislation installations classĂ©es Droit de l’urbanisme Droit de l’éolien Solaire Droit de la biomasse et du biogaz Pollution et nuisances LĂ©gislation eau RĂ©glementation des dĂ©chets Risques Naturels Blog de Public Law Droit des Ă©trangers Fonction publique MarchĂ©s publics ResponsabilitĂ© administrative DomanialitĂ© IntercommunalitĂ© PĂ©nal juillet 2018 BRÈVE DE CONTENTIEUX ADMINISTRATIFPar MaĂźtre Thomas RICHET Green Law Avocats Contestation d’un refus de transmission d’une QPC, recours pour excĂšs de pouvoir contre une dĂ©libĂ©ration ayant un caractĂšre prĂ©paratoire » et prescription dans le contentieux de l’exĂ©cution des marchĂ©s publics, telles sont les actualitĂ©s que nous vous proposons de dĂ©couvrir dans cette deuxiĂšme brĂšve dĂ©diĂ©e au contentieux administratif que
 Par CatĂ©gories BrĂšvesTags 15 juin 2018, 16 mai 2018, 7 juin 2018, acte prĂ©paratoire, acte prĂ©paratoire et dĂ©fĂ©rĂ© prĂ©fectoral, conseil d'etat, contentieux administratif, dĂ©fĂ©rĂ© prĂ©fectoral, DĂ©partement du Haut-Rhin, L. 110-4 du Code de commerce, M. et Mme B
A
, marchĂ© public, n° 406984, n° 411630, n° 416535, prescription de l’article L. 110-4 du Code de commerce, qpc, SociĂ©tĂ© FPT Powertrain et autres
\n \n\n \n l 110 4 du code de commerce
DĂšslors, les dĂ©lais quinquennaux des articles L. 110-4 du Code de commerce et 2224 du Code civil Ă©tant identiques, et prĂ©sentant dĂ©sormais tous deux un point de dĂ©part « glissant », il en rĂ©sulte que le premier de ces textes se trouve tout aussi inefficace que le second dans l’encadrement du dĂ©lai biennal de l’article 1648 du Code civil, prĂ©sentant Ă©galement ce L'agent commercial, le commissionnaire, le courtier ou encore d'apporteur d'affaires sont des professionnels de la mise en relation. Vous souhaitez devenir intermĂ©diaire du commerce ou recourir Ă  un de ces professionnels pour booster votre chiffre d'affaires ? Ces tableaux comparatifs sont fait pour vous ! De quoi s'agit-il ? Agent commercial Mandataire chargĂ©, de façon permanente et indĂ©pendante, de nĂ©gocier et Ă©ventuellement de conclure des contrats de vente, d'achat, de location ou de prestations de services, au nom et pour le compte d'autres entreprises appelĂ©es "mandants". Cette activitĂ© est rĂ©gie par les articles L134-1 Ă  L134-17 du code de commerce. Plus d'infos Commissionnaire IntermĂ©diaire indĂ©pendant chargĂ© d'acheter ou de vendre des biens ou des services en son propre nom, mais pour le compte d'autres entreprises appelĂ©es "commettants". L'identitĂ© du commettant n'est pas rĂ©vĂ©lĂ©e Ă  l'autre partie. Cette activitĂ© est rĂ©gie par les articles L132-1 et L132-2 du code de commerce et par les articles 1984 Ă  2010 du code civil Courtier IntermĂ©diaire chargĂ© de mettre en relation d'affaires des vendeurs ou des acheteurs avec ses donneurs d'ordres. A la diffĂ©rence de l'agent commercial et du commissionnaire, il ne prend aucun engagement pour le compte de son donneur d'ordres et n'achĂšte pas les biens ou services en son propre nom. Cette activitĂ© est rĂ©gie par l'article L110-1 du code du commerce. A noter certains domaines sont rĂ©glementĂ©s voir ci- dessous. En dehors des secteurs rĂ©glementĂ©s, l'exercice de l'activitĂ© de courtier est libre. Apporteur d'affaires IntermĂ©diaire chargĂ© de mettre en relation des personnes susceptibles de conclure des accords ventes, prestations de services, partenariats... De nombreux apporteurs d'affaires exercent leur activitĂ© de façon occasionnelle sous le rĂ©gime du micro-entrepreneur. Ce mĂ©tier n'est pas rĂ©glementĂ©, d'oĂč l'importance de se faire assister par un professionnel avant de s'engager contractuellement vis-Ă -vis d'un donneur d'ordre. Secteurs d'activitĂ© Nature des actes et responsabilitĂ© Agent commercial Droit civilL'agent commercial est responsable vis-Ă -vis du donneur d'ordres de la bonne exĂ©cution de son contrat de mandat. Commissionnaire Droit commercialLe commissionnaire est responsable de la transaction et responsable vis-Ă -vis du commettant, de l'exĂ©cution de son contrat d'intermĂ©diaire. Courtier Droit commercial Le courtier est responsable vis-Ă -vis du donneur d'ordre de l'exĂ©cution de son contrat de mandat. Apporteur d'affaires Droit civil L'apporteur d'affaires est responsable vis-Ă -vis du donneur d'ordres de la bonne exĂ©cution de son contrat. Structure juridique et CFE Agent commercial Entreprise individuelle ou sociĂ©tĂ©. CFE compĂ©tent Greffe du tribunal de commerce, quelle que soit la forme juridique. La CCI est Ă©galement compĂ©tente en cas de crĂ©ation d'une sociĂ©tĂ©. Commissionnaire Entreprise individuelle ou sociĂ©tĂ©. CFE compĂ©tent CCI Courtier Entreprise individuelle ou sociĂ©tĂ©. CFE compĂ©tent CCI Apporteur d'affaires Entreprise individuelle ou sociĂ©tĂ©. Le rĂ©gime ultra simplifiĂ© du micro-entrepreneur est souvent utilisĂ©. CFE compĂ©tent CCI RĂ©munĂ©ration Agent commercial RĂ©munĂ©ration forfaitaire ou proportionnelle Ă  la valeur de l'opĂ©ration. Commissionnaire RĂ©munĂ©ration forfaitaire ou proportionnelle Ă  la valeur de l'opĂ©ration. + remboursement des frais de conservation de la marchandise. Courtier RĂ©munĂ©ration gĂ©nĂ©ralement proportionnelle Ă  la valeur de l'opĂ©ration. Apporteur d'affaires Commission ou rĂ©munĂ©ration forfaitaire ou les deux Statut fiscal Avez-vous créé votre Pass Entrepreneur ? Nom adresse et numĂ©ro de code de l'organisme de contrĂŽle : QUALISUD ‐ 6 Rue Georges Bizet ‐ 47200 MARMANDE Commerce de dĂ©tail de fruits et lĂ©gumes frais biologique 24/11/2021 31/03/2023 Commerce de dĂ©tail de fruits et lĂ©gumes de conservation biologique 24/11/2021 31/03/2023 Commerce de dĂ©tail de viandes biologique 24/11/2021 31/03/2023 Commerce de

Toutes les entreprises sont tenues de conserver pendant un certain dĂ©lai divers documents, justificatifs, registres, factures, etc. Cette obligation vise Ă  la fois les documents comptables, commerciaux, fiscaux et sociaux. Les dĂ©lais de conservation diffĂšrent selon la nature des documents. Ce document prĂ©sente un rĂ©capitulatif des durĂ©es lĂ©gales de conservation des principaux documents de l'entreprise. Des durĂ©es variables de conservation selon les documents La durĂ©e de conservation est variable selon la nature du document. La durĂ©e indiquĂ©e ci-aprĂšs est une durĂ©e minimale, l'entreprise peut dĂ©cider de les conserver au-delĂ  si elle le juge nĂ©cessaire. L'intĂ©rĂȘt pour l'entreprise L'entreprise doit respecter les rĂšgles en vigueur afin de ne pas se mettre en contravention avec la loi. La conservation de certains documents lui permettra par ailleurs de - prĂ©server ses droits car c'est au moyen d'Ă©crits que l'on prouve le plus facilement la rĂ©alitĂ© et l'Ă©tendue de ses droits, - prouver qu'elle a bien rempli ses obligations, notamment vis-Ă -vis de l'administration fiscale, des caisses sociales ou encore Ă  l'Ă©gard d'un co-contractant. - prouver la date de rĂšglement d'une dette un justificatif Ă©crit de paiement donne "date certaine" au rĂšglement, - prĂ©senter "un commencement de preuve par Ă©crit" en cas de diffĂ©rend tout document Ă©crit peut constituer un commencement de preuve par Ă©crit s'il rend vraisemblable le fait que l'on veut prouver; par exemple, un relevĂ© de banque oĂč apparaĂźt le versement d'une somme peut constituer le commencement de preuve par Ă©crit d'une dette qui n'a pas fait l'objet d'un engagement Ă©crit. A noter en l'absence d'Ă©crits clairs, pour des dossiers qui peuvent ĂȘtre sources de diffĂ©rends, il peut ĂȘtre utile de garder les tĂ©lĂ©copies, e-mails, ...car ces documents seront des commencements de preuve par Ă©crit. Le lien entre durĂ©e lĂ©gale de conservation et prescription Le plus souvent, la durĂ©e obligatoire de conservation d'un document correspond Ă  la prescription au-delĂ  de laquelle il ne peut plus y avoir de contestation la prescription correspond au principe selon lequel l'Ă©coulement d'un dĂ©lai entraĂźne l'extinction d'un droit, ce qui rend toute poursuite impossible. A noter la prescription commence Ă  courir au jour oĂč le titulaire du droit ou de l'action a eu connaissance des faits lui permettant de l'exercer Article 2224 du code civil. La forme de conservation des documents de l'entreprise Original ou copie ? Dans le cadre d'une procĂ©dure judiciaire, il arrive qu'une partie ait perdu son document original. Dans ce cas, la loi accepte qu'elle fournisse une copie du document pour prouver l'existence d'un acte, Ă  condition que cette copie soit une reproduction "fidĂšle et durable indĂ©lĂ©bile" de l'original. Il faut ensuite que les juges reconnaissent la force probante de cette copie. A noter en dehors des copies de lettres et des factures Ă©tablies par l'entreprise Ă  l'appui de ses ventes, tous les documents qui doivent ĂȘtre reprĂ©sentĂ©s Ă  toute rĂ©quisition des agents des finances publiques doivent ĂȘtre conservĂ©s dans leur forme originale. Format papier ou format Ă©lectronique ? Le support du document conservĂ© peut ĂȘtre le papier ou la forme Ă©lectronique, pourvu que la personne qui a Ă©tabli cet Ă©crit puisse ĂȘtre identifiĂ©e, et que le document Ă©lectronique soit Ă©tabli et conservĂ© dans des conditions de nature Ă  en garantir son intĂ©gritĂ© article 1316-1 du code civil. L'Ă©crit Ă©lectronique est admis comme preuve au mĂȘme titre que l'Ă©crit sur support papier sous rĂ©serve que l'on puisse identifier la personne dont il Ă©mane, et qu'il soit Ă©tabli et conservĂ© dans des conditions de nature Ă  en garantir l'intĂ©gritĂ©. D'ailleurs, le code de commerce autorise le commerçant Ă  tenir son livre-journal et son livre d'inventaire sous forme Ă©lectronique, Ă  condition qu'ils soient identifiĂ©s, numĂ©rotĂ©s et datĂ©s dĂšs leur Ă©tablissement par des moyens offrant toute garantie en matiĂšre de preuve. La durĂ©e de conservation d'un document sur support informatique Les documents Ă©tablis ou reçus sur support informatique doivent ĂȘtre obligatoirement conservĂ©s sous la forme Ă©lectronique pendant au moins 3 ans, dĂ©lai pendant lequel l'administration fiscale peut exercer un droit de reprise. L'entreprise n'est pas tenue de constituer d'archivage supplĂ©mentaire sur papier. PassĂ© ce dĂ©lai, ils doivent ĂȘtre conservĂ©s sur tout support, au choix, pendant un dĂ©lai de 3 ans. Les sanctions encourues Il n'existe pas de sanction spĂ©cifique Ă  la non-conservation de documents, toutefois, des sanctions peuvent ĂȘtre encourues notamment en matiĂšre fiscale. Les documents Ă  conserver Documents et piĂšces comptables Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Livre-journal, Grand-livre,Livre d'inventaires, Bilan, compte de rĂ©sultat, annexeLivre de caisse, Balances, ... 10 ans Article L 123-22 du code du commerce Le dĂ©lai court Ă  compter de la date de clĂŽture de l'exercice social. Les documents comptables peuvent ĂȘtre demandĂ©s en consultation par les associĂ©s ou actionnaires. L'entreprise peut ĂȘtre tenue de les communiquer en justice dans des affaires de succession, communautĂ©, partage de sociĂ©tĂ©, litige sur le prix de parts cĂ©dĂ©es, et en cas de redressement ou liquidation judiciaires. Enfin, l'administration fiscale a un droit de communication, d'enquĂȘte et de contrĂŽle sur les livres, registres, documents pendant 6 ans Ă  compter de la date de la derniĂšre opĂ©ration, ou de la date Ă  laquelle ils ont Ă©tĂ© Ă©tablis. article L102 B du LPF. Les entreprises qui tiennent leur comptabilitĂ© au moyen de systĂšmes informatisĂ©s, doivent, en cas de contrĂŽle, prĂ©senter leur comptabilitĂ© sous une forme dĂ©matĂ©rialisĂ©e selon les normes fixĂ©es par l'article A 47 A-1 du LPF. Le dĂ©faut de prĂ©sentation de la comptabilitĂ© selon les modalitĂ©s prĂ©vues est passible d'une amende article 1729 D du CGI. Toutes piĂšces comptables justificatives factures, bons de commande, bons de livraison ou de rĂ©ception, contrats de prĂȘt/emprunt/avance, contrats d'assurance, de leasing, ... 10 ans Article L 123-22 du code du commerce Documents fiscaux Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Justificatifs du paiement de - l'impĂŽt sur le revenu IR ou sur les sociĂ©tĂ©s IS, - la CFE, la CVAE, - la taxe sur le chiffre d'affaires, - la TVA, - ... 6 ans Article L 102B du livre des procĂ©dures fiscales DĂ©lai de reprise de l'administration Pour l'impĂŽt sur le revenu et l'impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s, le droit de reprise de l'administration des impĂŽts s'exerce jusqu'Ă  la fin de la troisiĂšme annĂ©e qui suit celle au titre de laquelle l'imposition est due. Article L169 du livre des procĂ©dures fiscales. Attention, en cas d'activitĂ© occulte pas de dĂ©pĂŽt de dĂ©claration de revenus dans le dĂ©lai lĂ©gal, pas d'immatriculation de l'entreprise ou illicite, l'administration fiscale peut contrĂŽler les comptes sur une pĂ©riode de 10 ans en arriĂšre. Taxe fonciĂšre 1 an + l'annĂ©e en cours Article L 173 du livre des procĂ©dures fiscales Documents sociaux Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Contrats de travail, lettres d'engagement, de dĂ©mission, de sanction disciplinaire, de licenciement et fiche individuelle concernant l'intĂ©ressement et la participation 5 ans Article 2224 du Code Civil Registre unique du personnel 5 ans Ă  partir du dĂ©part du salariĂ© Article R 1221-26 du code du travail Bulletins de paie remis sous forme papier ou Ă©lectronique 5 ans Article L 3243-4 du code du travail En pratique, l'entreprise conserve souvent un double Ă  vie, dans le cas oĂč les salariĂ©s en auraient besoin pour faire valoir leurs droits Ă  la retraite. Documents justifiant la comptabilisation des horaires de travail des salariĂ©s, des heures d'astreinte et leur compensation 1 an Article D 3171-16 du code du travail Ces documents peuvent ĂȘtre rĂ©clamĂ©s par l'Inspection du travail Documents justifiant la comptabilisation des jours de travail des salariĂ©s sous convention de forfait 3 ans Article D 3171-16 du code du travail Ces documents peuvent ĂȘtre rĂ©clamĂ©s par l'Inspection du travail Documents relatifs aux charges sociales 3 ans + l'annĂ©e en cours Article L 244-3 du code de la sĂ©curitĂ© sociale En cas d'infraction constatĂ©e pour travail illĂ©gal, ce dĂ©lai passe Ă  5 ans + l'annĂ©e en cours Documents relatifs Ă  la taxe sur les salaires 3 ans + l'annĂ©e en cours Article L 169 A du livre des procĂ©dures fiscales DĂ©clarations et autres documents en rapport avec un accident du travail 5 ans Article D 4711-3 du code du travail Il est prĂ©fĂ©rable de conserver indĂ©finiment tous les documents liĂ©s Ă  un accident de travail, en cas de rechute ou d'aggravation de l'Ă©tat de santĂ© du salariĂ©. Documents Ă©manant de l'inspection du travail observation, mise en demeure VĂ©rification et contrĂŽle du CHSCT 5 ans Article D 4711-3 du code du travail Documents bancaires Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Remises de chĂšque Talons de chĂšques, relevĂ©s de comptes bancaires ou postaux, ordres de virement, ... 5 ans Article L110-4 du code de commerce Lorsqu'ils contiennent des informations sur des crĂ©ances dont la nature fait courir une prescription plus longue, les talons de chĂšque et relevĂ©s de compte doivent ĂȘtre conservĂ©s plus longtemps. Documents relatifs Ă  l'assurance Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Quittances, avis d'Ă©chĂ©ance, courriers de rĂ©siliation, preuves du rĂšglement 2 ans Article L114-1 du code des assurances Contrats DurĂ©e du contrat + 2 ans Article L114-1 du code des assurances Attention, le contrat d'assurance est Ă©galement une piĂšce comptable et Ă  ce titre doit ĂȘtre conservĂ© pendant 10 ans Dossier de sinistre corporel factures, expertises, certificats mĂ©dicaux, 10 ans aprĂšs la fin de l'indemnisation Article 2226 du code civil Ces documents doivent ĂȘtre gardĂ©s plus longtemps si des sĂ©quelles sont prĂ©visibles. Documents liĂ©s au fonctionnement d'une sociĂ©tĂ© Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Statuts de la sociĂ©tĂ© et piĂšces modificatives 5 ans Ă  compter de la radiation de la sociĂ©tĂ© du RCS Article 2224 du code civil Registre des procĂšs-verbaux d'assemblĂ©es et de conseils d'administration 5 ans Ă  compter du dernier PV enregistrĂ© Article 2224 du code civil Feuilles de prĂ©sence et pouvoirs 3 ans Article L225-117 du code de commerce Tout associĂ© ou actionnaire a le droit d'obtenir communication des comptes annuels, rapports du conseil d'administration ou directoire, des commissaires aux comptes, soumis Ă  l'assemblĂ©e qui concernent les 3 derniers exercices. Rapports du gĂ©rant ou du conseil d'administration, Rapport du commissaire aux comptes 3 ans Article L225-117 du code de commerce Conventions rĂ©glementĂ©es 3 ans Article L225-42 du code de commerce Contrats Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Contrats conclus dans le cadre d'une relation commerciale 5 ans Article L110-4 du code de commerce Les obligations nĂ©es Ă  l'occasion de leur commerce entre commerçants ou entre commerçants et non-commerçants se prescrivent par 5 ans si elles ne sont pas soumises Ă  des prescriptions spĂ©ciales plus courtes. Contrats d'acquisition et de cession de biens immobiliers et fonciers 30 ans Article 2227 du code civil Contrats conclus par voie Ă©lectronique d'un montant Ă©gal ou supĂ©rieur Ă  120€ 10 ans Article L134-2 du code de la consommation Cette obligation vise Ă  protĂ©ger le consommateur qui a le droit de demander communication du contrat Ă©lectronique. Divers Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Jugements ou ordonnances concernant l'entreprise, Actes de transaction amiable homologuĂ©s A conserver sans limitation dans le temps Avez-vous créé votre Pass Entrepreneur ?

Ala date du 25/08/2022 Description de l'entreprise Entreprise active depuis le 18/10/2012 Identifiant SIREN 789 034 782 Identifiant SIRET du siĂšge 789 034 782 00019 DĂ©nomination PHARMACIE 65 PRADO CatĂ©gorie juridique 5485 - SociĂ©tĂ© d'exercice libĂ©ral Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e ActivitĂ© Principale ExercĂ©e (APE) 47.73Z - Commerce de dĂ©tail de produits Mais quid en cas de cumul dans le mĂȘme dossier d’une caution civile et d’une caution commerciale ? C’est l’intĂ©ressante question Ă  laquelle a Ă©tĂ© confrontĂ©e la Cour d’appel de Besançon dans un arrĂȘt du 8 fĂ©vrier 2022 n° RG 21/02062. L’article 2288 du Code civil dĂ©finit le cautionnement Le cautionnement est le contrat par lequel une caution s'oblige envers le crĂ©ancier Ă  payer la dette du dĂ©biteur en cas de dĂ©faillance de celui-ci. » Il a, par principe un caractĂšre civil. Toutefois, il peut ĂȘtre commercial dans quatre cas prĂ©cis lorsqu’il est, par nature, un acte de commerce c’est le cas du cautionnement donnĂ© contre rĂ©munĂ©ration par un Ă©tablissement de crĂ©dit ; lorsqu’il est un aval d’un effet de commerce ; lorsqu’il est un acte de commerce par accessoire c’est le cas du cautionnement donnĂ© par un commerçant pour les besoins de son commerce ; lorsqu’il est commercial car la caution a un intĂ©rĂȘt patrimonial dans l’opĂ©ration ou l’affaire commerciale qu’elle garantit ce sont, par exemple, des cautionnements de sociĂ©tĂ©s commerciales donnĂ©s par les dirigeants ou les associĂ©s majoritaires ou les cautions qui contribuent Ă  la crĂ©ation de la sociĂ©tĂ© et qui acceptent de remplacer le dirigeant en cas d’empĂȘchement tout en Ă©tant habilitĂ©es par les statuts. L’arrĂȘt de la Cour d’appel de Besançon du 8 fĂ©vrier 2022 n° RG 21/02062, prĂ©cise que s’agissant d’un litige opposant des parties dont au moins l’une d’elles n’est ni commerçante, ni engagĂ©e commercialement, la compĂ©tence du tribunal judiciaire, juridiction de droit commun, prĂ©vaut sur celle du tribunal de commerce lequel ne peut connaĂźtre que des litiges entre commerçants et relatifs aux actes de commerce Ă©tant encore prĂ©cisĂ© que le nouvel article L. 110-1, dans sa rĂ©daction issue de la rĂ©forme du droit des sĂ»retĂ©s, n’est pas applicable Ă  la cause. » En l’espĂšce, dans l’arrĂȘt de la Cour d’appel de Besançon du 8 fĂ©vrier 2022 n° RG 21/02062, deux personnes s’étaient portĂ©es caution pour un prĂȘt, l’une en qualitĂ© d’ancienne commerçante, pour les besoins de son commerce, donc au titre de la caution commerciale », et l’autre en tant que caution classique », soit civile. Lorsqu’un crĂ©ancier assigne une caution civile et une caution commerciale, seul le Tribunal judiciaire est compĂ©tent puisque le cautionnement est par nature un acte civil et que la compĂ©tence du Tribunal judiciaire prime sur celle du Tribunal de commerce. La solution n’est pas nouvelle. En effet, la Cour d’appel de Paris avait dĂ©jĂ  pu reconnaĂźtre dans son arrĂȘt du 4 dĂ©cembre 2015 RG n°15/11417 qu’un conjoint, Ă©tant solidairement caution d’un prĂȘt professionnel, qui n’accomplit pas de maniĂšre habituelle des actes de commerce au sens de l’article du Code du commerce » ne peut pas ĂȘtre caractĂ©risĂ© de caution commerciale Attendu que le cautionnement, qui n'est pas visĂ© par les dispositions de l'article L. 110-1 du code de commerce, est un acte civil par nature Ă  moins que la caution, qu'elle ait ou non la qualitĂ© de commerçant, ait un intĂ©rĂȘt patrimonial au paiement de la dette commerciale garantie, [
] Qu'il se dĂ©duit toutefois de l'ensemble des motifs sus retenus et notamment du rĂ©gime matrimonial de M. et Mme X... que celle-ci n'a pas un intĂ©rĂȘt patrimonial et personnel au paiement de la dette commerciale contractĂ©e par son Ă©poux auprĂšs de la sociĂ©tĂ© YACCO ; que dĂšs lors le tribunal de commerce n'a pas Ă  connaĂźtre des demandes relative Ă  l'acte de caution signĂ© par Mme X..., personne physique non commerçante ». De plus, la Cour d’appel de Fort-de-France dans son arrĂȘt RG n°18/00018 du 3 dĂ©cembre 2019 a prĂ©cisĂ© que La compĂ©tence matĂ©rielle spĂ©ciale du Tribunal de Commerce telle qu'Ă©noncĂ©e Ă  l'article L 721-3 du code de commerce est d'ordre public et nul ne peut y dĂ©roger. Par application des dispositions des articles 2287 et suivants du code civil, le cautionnement est par sa nature un contrat civil et ne devient un contrat commercial que lorsque la caution a un intĂ©rĂȘt personnel dans l'affaire commerciale Ă  l'occasion de laquelle il est intervenu. Au vu des seuls Ă©lĂ©ments dont la cour peut connaĂźtre et des motivations du jugement du tribunal mixte de commerce de Fort de France du 3 octobre 2017, qui rappelle la qualitĂ© de caution de X
 sans prĂ©ciser si elle Ă©tait gĂ©rante ou non de la SARL VLABIVI Transports ou si elle avait la qualitĂ© de commerçante, il ne ressort pas qu'il s'agisse d'un engagement commercial. B
 produit un jugement du tribunal de grande instance de Fort de France en date du 21 novembre 2017 prononçant l'ouverture d'une procĂ©dure de redressement judiciaire Ă  son Ă©gard en tant qu' infirmiĂšre libĂ©rale. Elle n'est pas commerçante et la cour ne pouvant examiner les piĂšces de la SA CAISSE D'EPARGNE CEPAC, il n'est pas justifiĂ© qu'elle soit l'auteur d'un acte de commerce qui pourrait la soumettre Ă  la juridiction spĂ©ciale du Tribunal de Commerce. Elle soutient d'ailleurs qu'elle s'est portĂ©e caution personnelle de la SARL VLABIVI, sociĂ©tĂ© de transport de son fils pour l'aider Ă  acquĂ©rir un permis d'exploitation de transport public rachat d'une licence de taxi et financer son vĂ©hicule d'exploitation et se prĂ©vaut de l'absence d'intĂ©rĂȘt effectif dĂ©montrĂ© dans une sociĂ©tĂ© de transport public. Il convient en consĂ©quence de faire droit Ă  son exception d'incompĂ©tence, d'infirmer la dĂ©cision attaquĂ©e et de renvoyer l'affaire devant le TGI de Fort-de-France, juridiction de droit commun. [
] DĂ©clare le tribunal mixte de commerce de Fort de France incompĂ©tent pour connaĂźtre des demandes de la SA CAISSE D'EPARGNE CEPAC Ă  l'encontre de X
 ; Renvoie l'affaire devant le TGI de Fort-de-France pour ĂȘtre jugĂ©e [
] » Ou encore la Cour d’appel de RENNES Chambre 2, 18 mars 1992, BEUNET / BANQUE DE BRETAGNE, n° JurisData 1992-045904 Un prĂȘt consenti Ă  une personne dĂ©signĂ©e comme commerçant dans l'acte et effectivement inscrite au registre du commerce, constitue Ă  l'Ă©gard de l'emprunteur un acte de commerce, justifiant normalement la compĂ©tence du tribunal de commerce. Mais l'Ă©pouse engagĂ©e solidairement avec son mari bĂ©nĂ©ficiant de la prĂ©somption de non commercialitĂ© de l'article 4 du code de commerce et le prĂȘt d'argent ne constituant pas l'un des actes rĂ©putĂ©s commerciaux par nature, par l'article 632 du code de commerce, il y a lieu de dĂ©clarer compĂ©tente pour le tout, la juridiction civile de droit commun, en raison du caractĂšre solidaire de l'obligation des deux dĂ©biteurs. » DĂšs lors, en cas de pluralitĂ© de cautions, lorsqu’un des dĂ©fendeurs est assimilĂ© Ă  une caution commerciale et l’autre assimilĂ©e Ă  une caution civile, le demandeur doit nĂ©cessairement se pourvoir devant la Juridiction de droit commun, Ă  savoir le Tribunal judiciaire. S’il ne le fait pas, il s’expose Ă  ce qu’en dĂ©fense soit soulevĂ©e l’incompĂ©tence de la Juridiction commerciale habituellement saisie, et perde ainsi de nombreux mois, ce qui peut reprĂ©senter un intĂ©rĂȘt non nĂ©gligeable pour les cautions appelĂ©es Ă  la cause. La solution eut Ă©tĂ© nĂ©anmoins diffĂ©rente si l’acte de cautionnement avait Ă©tĂ© signĂ© aprĂšs le 1er janvier 2022. En effet, il est important de noter que le Code du commerce a Ă©tĂ© modifiĂ© par ordonnance le 15 septembre 2021 n°2021-1192, article 28. Ainsi l’article L110-1 du Code du commerce prĂ©cise que tous les contrats de caution conclus aprĂšs la date d’entrĂ©e en vigueur de cette rĂ©forme, Ă  savoir le 1er janvier 2022, doivent prendre en compte le fait que dĂ©sormais La loi rĂ©pute actes de commerce [
] Entre toutes personnes, les cautionnements de dettes commerciales. » La loi ne disposant que pour l’avenir, cette rĂ©forme du Code du commerce n’a pas pu ĂȘtre appliquĂ©e au litige portĂ© devant la Cour d’appel de Besançon puisque l’emprunt bancaire visĂ© a Ă©tĂ© conclu bien avant 2022. En conclusion, la distinction entre caution civile et commerciale a une importance notable pour pouvoir saisir la juridiction compĂ©tente. NĂ©anmoins, depuis le 1er janvier 2022 les cautionnements solidaires de dettes commerciales conclus entre toutes personnes sont rĂ©putĂ©s actes de commerce. Il faut donc porter une attention particuliĂšre Ă  la date de conclusion des contrats de cautionnement. Notre cabinet se tient Ă  disposition pour toute prĂ©cision. Mathieu WEYGAND,Avocat & Audrey SOSIN,Collaboratrice 4srB.
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